Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • La Chancelière Merkel veut aider les véhicules électriques… en 2012!

    La Chancelière Merkel veut aider les véhicules électriques… en 2012!

                            La Chancelière Merkel pense à son avenir politique d'après les élections. Elle étudie avec son gouvernement la possibilité de subventionner le marché des véhicules électriques. Elle désirerait que le marché allemand s'élève à 100 mille véhicules de ce type par an, pour atteindre un million d'EV circulant sur les routes allemandes en 2020. Mais voilà, aucun constructeur allemand que ce soit BMW, Daimler ou VW, n'a encore développé le véhicule rêvé par la chancelière. Alors on attendra … 2012 pour mettre en place les aides. Les véhicules électriques "Made in Japan" ne sont pas dignes de l'attention germanique. Ils ne sont même pas peints en vert (FIG.)! Quand aux véhicules qui vont être commercialisés par Renault ou Peugeot, ils attendront que leurs concurrents allemands soient prêts pour recevoir une quelconque aide.

                            Ce sont là les limites de l'écologie germanique, Monsieur Borloo. Elles sont parfaitement admises par une Commission Européenne, pourtant si à cheval sur les conditions d'une libre concurrence.

    Nissan-LEAF 

    Le 20 Août 2009

  • L’alliance Matsushita-Sanyo offre à Toyota la possibilité de varier ses sources d’approvisionnement en batteries

    L’alliance Matsushita-Sanyo offre à Toyota la possibilité de varier ses sources d’approvisionnement en batteries

                  Au sein de l'alliance annoncée entre les deux leaders japonais des batteries Matsushita et Sanyo les cartes vont être redistribuées. Il semblerait que les batteries Lithium-Ion pour véhicules hybrides seront tout d'abord managées par Sanyo. Il y avait eu déjà l'annonce d'une coopération avec Volkswagen sur le sujet (LIRE), Sanyo ayant été choisi comme fournisseur de batterie Li-Ion pour la voiture hybride à la marque Audi en 2011 (FIG.). Cette orientation semble confirmée par l'annonce de Toyota d'approvisionner également auprès de Sanyo des batteries au Lithium pour ses modèles hybrides à venir. C'est un début certes modeste, le deal serait de 10 mille batteries en 2011, mais il confirme le choix de Sanyo comme premier fournisseur dans ce créneau.

                    Ces volumes sont à comparer au rythme des 700 mille batteries Ni-MH par an actuellement atteint et au un million annoncé pour le milieu de la prochaine décennie, mais qui devra sûrement être rapidement anticipé compte tenu du succès mondial des modèles hybrides et de la volonté de Toyota de descendre en gamme dans ces modèles.

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    Le 20 Août 2009

  • Les batteries Lithium-Ion sans Cobalt vont devenir monnaie courante

    Les batteries Lithium-Ion sans Cobalt vont devenir monnaie courante

                             Le Cobalt, métal rare et cher (45$/kg), est très largement utilisé dans les batteries modernes. Que ce soit dans les batteries de type Ni-MH où le Cobalt est mis en oeuvre sous forme d'hydroxydes à base de Nickel et de Cobalt et sous forme d'alliages hydrurables de terres rares de Ni, de Co et autres métaux de transition. C'est aussi le cas dans certaines batteries Li-Ion qui utilisent des oxydes lithiés de Cobalt ou de Nickel et Cobalt ou encore de ternaires Ni, Co, Mn. L'utilisation massive de ce type de batteries dans la traction électrique impose, pour des questions de coûts, de s'affranchir du Cobalt. Un candidat de substitution tout désigné est le Fer, beaucoup moins onéreux. C'est ainsi que le Japan's National Institute of Advanced Science and Technology (AIST) en collaboration avec un des maîtres japonais de la synthèse d'oxydes lithiés pour batteries, le chimiste Tanaka, a développé de nouveaux oxydes à base de Fer, Nickel et Manganèse. Parmi les produits étudiés un oxyde de type Li (Fe0,2Ni0,2Mn0,6)O2 présente des capacités spécifiques (250 Ah/kg) et des tensions de décharge (3,45V en accumulateur) qui en font un candidat particulièrement intéressant pour les applications de masse.

                                Bien sûr les tests de longévité, de sécurité ainsi que les problèmes de Propriété Industrielle détermineront pour chacun des constructeurs le choix entre ce type d'oxyde, ou un oxyde de Manganèse de type spinelle (Li Mn2O4) ou un phosphate de Fer lithié (LiFePO4).

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                     L'AIST reprenant des travaux utilisant des oxydes lithiés contenant du Titane établit une loi empirique montrant que la tension de décharge de ces oxydes dépend de leur teneur cumulées en Fer, Manganèse et Titane (FIG.II).

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    LIRE l'article en japonais de l'AIST. 

    Le 20 Août 2009

  • Le Chinois BYD va fournir des batteries au constructeur de Shanghai SAIC

    Le Chinois BYD va fournir des batteries au constructeur de Shanghai SAIC

    BYD-SAIC                        Le Chinois BYD (épelez à l'américaine ça fait plus pro!) vient d'annoncer qu'il allait fournir les batteries pour équiper les véhicules hybrides d'un gros constructeur d'automobile chinois. Gasgoo.com vient de nous apprendre que ce constructeur n'est autre que SAIC (Shanghai Automotive Industry Corp.) qui veut lancer un nouveau modèle hybride. BYD est un très grand producteur de batteries en Chine qui s'est diversifié dans la production automobile. Ses produits qui se doivent d'être économiques et de forte puissance sont à base de phosphate de fer lithié (LiFePO4).

                     Si quelqu'un pouvait en douter (SAIC avait en particulier testé en 2008 les produits Jonson-Controls SAFT), il est maintenant clair que les constructeurs chinois vont utiliser des batteries chinoises dans leurs véhicules hybrides ou électriques. Rappelons que BYD et Volkswagen qui produit en Chine, ont également décidé de coopérer dans le domaine des batteries pour véhicules hybrides ou électriques (TAB.).

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    Le 18 août 2009

  • Les nuages politiques semblent s’accumuler sur les tarifs du solaire allemand

    Les nuages politiques semblent s’accumuler sur les tarifs du solaire allemand

                        Le marché des modules photovoltaïques a connu bien des vicissitudes en 2008 avec, à partir de l'automne, un quasi arrêt des aides et des autorisations espagnoles à l'installation de ces équipements. En raison de ce gel du marché espagnol, c'est l'Allemagne qui a repris le leadership en devenant le premier débouché européen des modules solaires en 2009. Ce marché germanique devrait atteindre cette année dans les 1,5 GW de modules installés. Il représente une grosse part du gâteau du marché mondial qui devrait se rapprocher des 4 GW. C'est donc un marché très important pour la profession. C'est par exemple la principale zone commerciale du N° 1 mondial, l'américain First Solar qui s'impose grâce à une politique de prix très agressive et des productions locales dans la technologie Cd-Te. Mais c'est aussi un gros débouché pour les productions chinoises et bien sûr allemandes.

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                     Ucilla Wang de Greentech Media, la journaliste d'origine coréenne qui connaît le mieux le monde du solaire américain, rapporte qu'un analyste de la Deutsche Bank, Alexander Karnick, vient de publier une note attirant l'attention des investisseurs sur les risques politiques inhérents à cette activité en Allemagne. C'est une activité fortement soutenue par les Verts de la coalition au pouvoir, mais de plus en plus d'hommes et de femmes politiques allemands s'insurgent contre les aides tarifaires jugées trop avantageuses qui profitent beaucoup aux entreprises chinoises. Rappelons que les tarifs pratiqués, entre 320 et 430 euros par MW selon la taille de l'installation, sont particulièrement avantageux pour l'opérateur, mais le sont beaucoup moins pour le consommateur d'électricité allemand. Dans le cadre des élections à venir et d'une probable dislocation de la coalition au pouvoir, il existe une possibilité non nulle pour que la politique d'aide à l'industrie photovoltaïque en Allemagne soit challengée et que les aides tarifaires soient réduites. Une telle décision entraînerait, pour les années à venir, de fortes modifications de volumes et de prix pour les industriels du photovoltaïque sur le territoire allemand.

                       Il apparaît de façon de plus en plus évidente que pour poursuivre sa croissance l'industrie du photovoltaïque va devoir fortement réduire les prix de ses modules, afin que les opérateurs puissent dégager une rentabilité acceptable, malgré des aides tarifaires modérées qui devront tendre vers zéro. Les technologies en couches minces qui permettent de produire, de façon totalement automatisée, des modules de plusieurs m2 de surface, sont appelées à se confronter aux productions de modules chinois, composées essentiellement de cellules issues de wafers de silicium, connectées entre elles. La politique de First Solar qui a réussi à prendre en quelques trimestres la place de N°1 mondial, illustre par sa politique de réduction des coûts et de montée en volumes de production la bonne démarche. Au deuxième trimestre de cette année, l'américain a produit 278 MW de modules contre un peu moins de 220 MW au premier trimestre. Grâce à la montée en puissance des productions de ses usines en Malaisie, le constructeur atteint un coût moyen du Watt produit de 87 cents. Son objectif est d'arriver à 65 cents en 2010 (FIG.).

    Le 18 Août 2009

  • L’industrie en France est-elle réellement en déclin?

    L’industrie en France est-elle réellement en déclin?

                           Sur la base de statistiques OCDE qui montrent que le secteur industriel en France a perdu en moyenne et de façon monotone plus de 100 millions d'heures de travail par an depuis onze ans (1,2 milliards d'heures évaporées soit 20% de la valeur de 1997, LIRE), il m'était apparu comme évident que les mesures préconisées par ceux qui nous dirigent, n'étaient pas à la hauteur de la menace. Ce sentiment étant amplifié par la crise économique mondiale que doit affronter en ce moment notre industrie très affaiblie et qui va afficher de façon évidente de piètres résultats en 2009. Mais la seule mesure des heures de travail perdues, bien que deux fois supérieures, en valeur relative, à celles de l'Allemagne durant la même période, ne suffit pas à rendre compte de la réalité économique. L'industrie en France est-elle en plein désarroi où au contraire fait-elle de formidables gains de productivité qui vont la rendre plus forte, une fois la crise passée?

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                   Pour mesurer plus précisément les performances de l'industrie française durant les onze ans considérés les statistiques de l'INSEE, aisément accessibles sur Internet par un citoyen lambda, ne sont pas pléthoriques. Il est un indicateur cependant très intéressant: ce sont les valeurs de la variation de la Valeur Ajoutée de l'industrie en volume d'une année sur l'autre. Ceci revient à comparer la Valeur Ajoutée de l'année N par rapport à celle de l'année N-1 mais avec les prix de l'année N-1. Par exemple en 2008 la valeur ajoutée de l'industrie en France s'est élevée à 241,2 milliards d'euros alors qu'elle était de 239,1 milliards d'euros en 2007 ce qui correspond à une croissance à prix courants de 0,9%. Mais après correction des effets prix d'une année sur l'autre, c'est en fait une décroissance en volume de 2,3% qui est mesurée entre 2008 et 2007. Chiffre inquiétant.

                     L'INSEE publie la valeur de cet indicateur depuis 1950. Durant les onze années considérées ici, il est possible de remarquer que cet indicateur de variation annuelle de Valeur Ajoutée en volume présente une allure dans le temps qui n'est pas très encourageante (FIG., courbe violette). On peut en particulier mesurer le décrochement autour de 2001 qui apparaissait sur les heures travaillées. Enfin, 2008 et surtout 2009 vont faire apparaître un formidable plongeon de cet indicateur tiré vers le bas par l'industrie automobile (-15% en 2008), l'industrie des biens intermédiaires (-3,9% en 2008)  mais aussi, de façon assez surprenante, par l'Industrie agro-alimentaire aux variations en volume négatives depuis trois ans, avec un très mauvais – 4,2% en 2008.

                   Cette valeur dans le temps confirme donc la mauvaise situation de l'industrie en France. Il renforce ce sentiment que les mesures économiques préconisées par ceux qui nous dirigent, en particulier sous la forme d'un grand emprunt qui devrait permettre d'apporter une aide à certains secteurs de l'industrie française, se révèleront notoirement insuffisantes. Ce sont des mesures beaucoup plus importantes et structurelles qu'il faudrait prendre dès à présent, pour tenter le limiter la casse en 2010 et au-delà. Il n'est pas certain que le courage politique, entravé par des préoccupations électorales, soit à temps au rendez-vous.

                  L'opposition qui recherche désespérément des idées, aurait dans un projet de politique industrielle français un boulevard à dérouler. Mais l'énarchie là aussi dirige et cette bête n'a jamais très bien compris les problèmes de l'industrie.

                CONSULTER les statistiques de l'INSEE sur le sujet.

    Le 16 Août 2009.

  • L’industrie du photovoltaïque en difficulté en Europe: le leader Q-Cells va supprimer 500 postes de travail en Allemagne

    L’industrie du photovoltaïque en difficulté en Europe: le leader Q-Cells va supprimer 500 postes de travail en Allemagne

                         Nous avons maintes fois souligné ici le caractère économiquement insupportable des productions européennes de modules photovoltaïques à base de Silicium cristallin en face d'une demande déprimée, de prix de marché en forte chute et d'une concurrence chinoise très agressive. Les changements de données économiques, sous les coups d'une offre excédentaire par rapport à la demande, dans une industrie de composants électroniques ou électriques, peuvent être d'une très grande brutalité. L'exemple de l'Allemand Q-Cells, leader mondial du marché il y a à peine un an, illustre tout à fait ce propos. Pour des volumes commercialisés sensiblement constants aux premiers semestres 2008 et 2009 (264 et 272 MW respectivement) l'industriel a vu son chiffre d'affaire baisser de 580 à 366 millions d'euros, avec des effectifs en forte croissance qui sont passés de 1880 personnes à 2569 personnes en un an. De plus Q-Cells qui venait de traverser une période de silicium rare et cher, avait conclu des accords à long terme d'approvisionnement de wafers qui lui auraient coûté 50 millions d'euros de plus que le prix de marché au cours de ce premier trimestre. On assiste donc au spectacle d'un ancien leader industriel, complètement pris à contre pied par un marché évoluant très vite et dans la mauvaise direction.

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                         Le Management, devant la situation assez catastrophique, se devait de réagir (TAB.). Il vient d'annoncer une série de mesures opérationnelles et financières dont il est possible de souligner les plus importantes:

    1. La fermeture de 4 lignes de production les plus anciennes (360MW) de son usine allemande de Thalheim, accompagnée d'une revue des emplois indirects (overhead). L'ensemble devrait conduire à la suppression de 500 postes et à une réduction des coûts de production de 25%. C'est l'Usine de Malaisie qui devrait prendre l'essentiel du relai.
    2. La disparition des contrats à long terme d'approvisionnement de wafers,
    3. La décision de pousser les feux dans les diverses filiales de Q-Cells impliquées dans les technologies en couches minces. Il faut souligner l'originalité de cet "industriel" qui, au sein de filiales séparées, pousse les feux dans les trois technologies en couche mince en vigueur : Silicium hétérojonction, CIGS et CdTe. Cette situation, unique au monde, illustre l'inaptitude d'un management de Q-Cell à faire des choix technologiques.
    4. Enfin, les Financiers vont essayer de mieux gérer les engagements en capitaux et la variation des besoins en fonds de roulements.

                   L'annonce de ce plan de restructuration n'a pas été accompagnée d'un rebond du cours de l'Action, indice de mesures jugées insuffisantes par les milieux financiers.

    LIRE le plan élaboré par ce Groupe et la présentation des comptes à mi-année.

    Le 14 Août 2009.

  • Les consommations de pétrole des pays membres de l’OCDE en forte baisse au mois d’Avril

    Les consommations de pétrole des pays membres de l’OCDE en forte baisse au mois d’Avril

                         L'Energy Information Administration américaine qui réalise généralement un excellent travail dans la mise à jour des statistiques de consommation de pétrole dans les pays membres de l'OCDE, nous indique que les consommations du mois d'Avril de ces pays ont baissé de 3,6 millions de barils/jour (-7,5%) par rapport à il y a un an. Sur les quatre premiers mois écoulés depuis le début de l'année cette baisse ressort à 2,86 millions de barils par jour. Les Etats-Unis et le Canada participent pour la plus grande part à cette baisse (FIG.) sur les produits autres que l'essence, le Japon économiquement mal en point poursuit son retrait et enfin l'Europe participe de façon significative à cette baisse, à l'exception notable de l'Allemagne pour laquelle consommer toujours plus de pétrole semble faire partie de sa politique écologique soutenue et proverbiale.

    Baisse-conso-OCDE-2009-04 

                     Ces chiffres sont d'une grande importance, parce que ce sont eux qui déterminent la consommation mondiale de pétrole. Nombreux sont ceux qui brandissent le drapeau rouge de l'accroissement des consommations chinoises de pétrole, alors que la Chine n'est encore qu'un acteur de second plan dans le bilan global (FIG.II). Les pays OCDE devraient représenter d'après l'EIA dans les 54% des consommations mondiales en 2009, alors que la Chine ne pèsera encore que moins de 10% de ces dernières et moins d'un tiers des consommations de la Zone Asie-Océanie (FIG.II).

    Conso-pétrole-monde-P2009 

    Le 14 Août 2009

  • Eurostat: la production industrielle de l’Europe ne s’est pas améliorée au mois de Juin

    Eurostat: la production industrielle de l’Europe ne s’est pas améliorée au mois de Juin

                  Eurostat nous informe que l'indice production industrielle, corrigé des variations saisonnières, du mois de Juin en Europe est ressorti à 89.8 et que celui de la Zone Euro n'a été guère plus brillant à 88,7 pour une base 100 en 2005. Ces deux indices sont légèrement plus bas que ceux du mois de Mai. Une comparaison des valeurs mesurant les variations des productions industrielles de l'Allemagne et de la France depuis 2005 met en évidence cette profonde stagnation depuis le début de l'année (FIG.). L'activité industrielle allemande qui avait atteint l'indice 115 à l'été 2008, est depuis largement retombée de plus de 20 points. Celle de la France qui n'arrivait péniblement durant l'été 2008, au niveau de celle de 2005 (indice 100), est retombée, elle aussi, de près de 13 points. Cette moindre chute de l'activité industrielle française permet, à ceux qui nous gouvernent, de dire que notre pays résiste mieux à la crise. Effectivement en évitant de monter, on tombe de moins haut!…Monsieur de Lapalisse l'aurait d'ailleurs déjà fait remarquer.

                   Cette situation industrielle déprimée en Europe devrait se poursuivre durant tout l'été en raison des entrées de commandes très faibles déjà observées et reportées sur ce Blog (LIRE). Le déclin industriel de la France (LIRE) va encore accuser une forte avancée en 2009.

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    Le 12 Août 2009

  • Les productions de véhicules en Amérique du Nord sont restées faibles au mois de Juillet

    Les productions de véhicules en Amérique du Nord sont restées faibles au mois de Juillet

                    Les productions de véhicules au mois de Juillet en Amérique du Nord sont restées à de très faibles niveaux avec 607 mille véhicules sortis de chaines d'assemblage (FIG.). Un fait notable cependant les usines Chrysler ont repris en partie leurs productions (52000 véhicules) après deux mois d'arrêt quasi total.

                    A fin Juillet les "Trois Grosses" américaines avaient vendu depuis le début de l'année 2,62 millions de véhicules pour des productions de 2,09 millions. Ce sont donc 530 mille véhicules qui sont sortis de leurs stocks, ce qui est une bonne chose pour amorcer une lente reprise de l'industrie automobile américaine stimulée par la prime à la casse, en attendant les nouveaux modèles plus écolos "made in USA".

    Prod-mensuelle-véhicules-NA-2009-07 

    Le 12 Août 2009