Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • La lente reprise des ventes de voitures aux Etats-Unis concrétise les diverses mesures de relance de ce secteur stratégique

    La lente reprise des ventes de voitures aux Etats-Unis concrétise les diverses mesures de relance de ce secteur stratégique

                   Les baisses de ventes de voitures aux Etats-Unis avaient déjà débuté au printemps-été 2008 avec un repli des ventes de 4X4 accompagnant la flambée des prix des carburants. L'arrivée de la crise financière durant l'automne et l'hiver 2008-2009, se traduisant par une forte montée des taux du crédit à l'automobile, délabra complètement le secteur avec un point bas en Janvier-Février 2009 à moins de 700 mille véhicules commercialisés mensuellement (FIG.I).

    Ventes-voitures-USA-2007-2009-07

                   Depuis ces ventes mettent en évidence une lente progression en volumes (FIG.I, courbe rouge) et en prix (FIG.II en rouge). Les ventes du mois de Juillet à 995 mille exemplaires ont dû générer un chiffre d'affaire mensuel estimé à 31 milliards de dollars à partir d'une hypothèse de prix moyen d'achat d'un véhicule neuf légèrement supérieure à 31 mille dollars (FIG.II). C'est beaucoup mieux que les 17 à 18 milliards de dollars de CA du mois de Janvier (courbe bleue).

    Ventes-voitures-USA-CA-2009-07 

                          Les principales raisons qui expliquent cette reprise relative des ventes sont essentiellement de trois ordres.

                          Il y a eu tout d'abord à partir du mois de Février 2009, d'après les chiffres publiés par la FED, un retour à des taux de crédits raisonnables, autour de 3% par an, alors que Décembre et Janvier avaient connus des taux à plus de 8%, conséquence du "credit crunch" américain (FIG.III).

    Taux-US-automobile-2009-05 

                             Une autre raison est l'arrivée encore timide de nouveaux modèles sobres en carburants. Durant le mois de Juillet par exemple les ventes de voitures hybrides ont dépassé les 35 mille exemplaires, représentant 3,5% des ventes de voitures neuves américaines. Ce succès est essentiellement imputable à l'arrivée de la nouvelle Prius de Toyota qui a atteint un nombre d'exemplaires vendus de 19 mille contre 13 mille le mois précédent. Le deuxième succès revient à Ford qui a vendu plus de 5000 modèles de types Mariner hybride et à Honda qui a écoulé plus de 2000 Insight. Nul doute qu'avec la montée en puissance des productions japonaises ce record sera régulièrement battu par la suite. Les ventes de voitures hybrides au Japon représentaient déjà 10% des ventes de voitures neuves au mois de Juin (LIRE).

                              Enfin la troisième raison est la prime à la casse qui a obtenu un grand succès immédiat auprès des possesseurs américains de vieux tromblons de plus de 25 ans. Se faire reprendre son vieux pick-up rouillé pour 4000 dollars en moyenne intéresse beaucoup les américains. Le Gouvernement a estimé que 185 mille véhicules avaient été vendus grâce à ce dispositif pour un montant total de prime à la casse (cash for clunkers) de 775 millions de dollars sur un milliard alloué. Les Sénateurs sembleraient d'accord pour accorder 2 milliards de dollars de plus au programme ce qui permettrait, en tout, de subventionner autour de 750 mille ventes de véhicules durant l'été.

                             Ce mouvement de lente reprise du business devrait réduire fortement les stocks de voitures invendues et à terme, ranimer les productions. Hyundai envisagerait de monter en cadence dans son usine de Montgomery et Ford se poserait des questions autour d'une éventuelle montée en cadence pour certains modèles. Il faudra donc attendre encore un mois ou deux pour que cette reprise des ventes se concrétise par un début de reprise des productions dans tout le réseau de sous-traitance de l'industrie automobile américaine.

    Le 6 Août 2009.

  • Obama annonce 2,4 milliards de dollars de subventions pour les batteries et autres composants EV

    Obama annonce 2,4 milliards de dollars de subventions pour les batteries et autres composants EV

                         La manne déferle sur l'industrie américaine des batteries et autres composants pour véhicules électriques. L'Administration américaine, devant l'exemple japonais, avait déjà compris sous le Président précédent que l'avenir de l'industrie automobile passait par une remise en cause profonde de l'approche produit et en particulier par l'électrification plus ou moins poussée des véhicules. Mais la crise et la mutation de la demande d'une partie des consommateurs ont accéléré le phénomène, obligeant la nouvelle Administration en place à décider de puissamment aider la reconversion de cette industrie. C'est ainsi que le Président Obama vient d'annoncer une enveloppe de subventions de 2,4 milliards de dollars pour accélérer le processus d'industrialisation de nouvelles batteries et de divers autres composants indispensables au renouveau d'une industrie complètement chamboulée de la construction automobile. Ce sont 48 nouveaux projets qui sont concernés par cette vague de subventions (FIG.).

    DOE-subsidies-location 

    Parmi les plus significatifs il est possible de retenir les points suivants:

    1. Johnson Controls obtient 299 millions de dollars pour industrialiser les accumulateurs Li-Ion cylindriques à base de LiNiO2 développés par la Saft en France ainsi que la production de séparateur en collaboration avec Entek. On sait que Johnson Controls a été retenu comme fournisseur attitré de batteries destinées aux véhicules de nouvelles générations de Ford.
    2. A123 Systems se voit gratifié de 249 millions de dollars pour industrialiser une nouvelle génération d'accumulateurs à base de nano-phosphate de fer ainsi que tout l'équipement nécessaire au montage batterie. A123 n'a devant lui pour l'instant comme grand client américain qu'un hypothétique marché Chrysler.
    3. Une filiale de LG Chemical, Compact Power obtient 151 millions de dollars pour industrialiser les éléments de batteries Li-Ion polymères qui seront utilisés dans la VOLT de General Motors. C'est GM qui assurera son montage en batterie et qui profite pour cela d'une aide de 106 millions de dollars. La filière batterie de GM obtient donc 257 millions de dollars de subventions.
    4. Signalons enfin les 95 millions de dollars obtenus par Saft America pour construire une usine d'accumulateurs au Lithium à Jacksonville. Ces produits à base de LiNiO2 ou de LiFePO4 seront destinés à divers marchés civils ou militaires.

                              Ces subventions et bien d'autres ont l'ambition de vouloir créer une nouvelle industrie de la batterie aux Etats-Unis. Le retard accumulé par rapport à l'Asie (Japon, Chine et Corée du Sud) sera difficile à combler, mais la taille du marché américain obligera les constructeurs asiatiques à venir eux-mêmes produire leurs batteries sur le continent Nord-américain. Le projet de Nissan dans son usine de Smyrna par exemple illustre cette future évolution (LIRE). Les constructeurs japonais ne laisseront pas une industrie américaine de la batterie se développer sans intervenir puissamment.

                              Bien sûr, tout cela rend les réticences de la Commission Européenne à toute aide industrielle en Europe assez éloignées des réalités de la guerre industrielle qui se déroule sous nos yeux. L'Europe et la Commission n'ont rien compris au film. Ce ne sera pas la première fois me direz-vous?

    CONSULTER la liste détaillée des projets subventionnés par le DOE.

    Le 6 Août 2009.

  • Energies renouvelables: l’Administration américaine va substituer les subventions directes aux crédits dimpôts

    Energies renouvelables: l’Administration américaine va substituer les subventions directes aux crédits dimpôts

    Chu-steven                    C'est une longue revendication des milieux financiers américains impliqués dans les projets d'énergie renouvelable aux Etats-Unis: remplacer les crédits d'impôts (credit tax) qui ne profitent qu'à ceux qui paient l'impôt, par des subventions directes (direct payments) en cash qui, elles, ne tiennent pas compte de la situation fiscale des acteurs économiques en charge du projet concerné. Le Department of Energy et le Department of the Treasury viennent d'annoncer la mise en place de cette importante modification. Ce sont en tout 5000 projets pour un montant d'au moins 3 milliards de dollars qui sont concernés par cette nouvelle pratique et qui devraient ainsi profiter d'une aide financière du Gouvernement Fédéral plus efficace. Cette action fait partie du vaste plan de relance de l'Administration Obama.

    LIRE le communiqué du DOE sur le sujet.

    Le 1er Août 2009

  • GDF-Suez et l’allemand E-On s’échangent 1700 MW de centrales électriques

    GDF-Suez et l’allemand E-On s’échangent 1700 MW de centrales électriques

    Business-update                La Commission voulait voir se réduire la part de Marché d'E-On dans l'énergie électrique allemande et désirait voir venir un troisième acteur dans l'électricité Belge. Alors E-On et GDF-Suez ont décidé d'échanger certaines de leurs centrales et même de s'échanger des capacités de production d'électricité d'origine nucléaire pour que l'un en Allemagne et l'autre en Belgique disposent de parts de marché significatives. De plus, GDF-Suez ayant en construction une nouvelle centrale au charbon de 800 MW à Wilhelmshaven qui sera opérationnelle en 2012, va pouvoir entrer la tête haute dans la génération polluante d'électricité à la mode allemande.

                           Il n'est pas certain que ce genre de manipulations fasse faire d'énormes progrès à la politique énergétique européenne et à la maîtrise du changement climatique de la planète. Mais que voulez-vous? La Commission Européenne a peu d'idées dans le domaine de l'énergie, mais son incompétence ne l'empêche pas d'être opiniâtre dans la recherche de l'aboutissement de ses médiocres convictions.

    LIRE le communiqué commun d'E-On et de GDF-Suez. (Ou mieux écrit en anglais)

    Le 1er Août 2009

  • Etats-unis: les consommations de produits pétroliers autres que l’essence ont encore baissé au mois de Mai

    Etats-unis: les consommations de produits pétroliers autres que l’essence ont encore baissé au mois de Mai

                      Les données hebdomadaires de l'EIA sur les consommations américaines de pétrole sont trop imprécises pour porter jugement de façon sérieuse. Il faut donc attendre les données mensuelles qui sont publiées deux mois après. C'est ainsi qu'à la fin du mois de Juillet sont connus les chiffres du mois de Mai. Que nous apprennent ces chiffres?

    1. Que la consommation de produits pétroliers continue à décroître avec une baisse de 7,9% par rapport au même mois de 2008 (18,2 millions de barils/jour comparés à 19,7 un an plus tôt),
    2. que la consommation d'essence qui représente 50% des produits pétroliers consommés aux Etats-Unis, est sensiblement stable avec une baisse de 1,4% par rapport à il y a un an. Ce résultat est tout à fait en accord avec l'arrêt des baisses du trafic routier et de sa stabilisation,
    3. que c'est donc la baisse de 13,6% des consommations des produits pétroliers autres que l'essence qui détermine le mouvement d'ensemble (FIG.). En effet, les consommations de kérosène sont en baisse de 14%, celles de gasoil de 13%, celle de gaz liquéfiés de 10% par rapport à il y a un an.           

    Conso-produits-2009-05

                       Ces chiffres traduisent l'ampleur du mouvement de repli de l'économie américaine et des efforts de rationalisation des Entreprises, comme celles de l'aéronautique, pour réduire leur facture énergétique. Elles se répercutent sur la baisse des productions des raffineries de 5,4% par rapport à l'an dernier et par la montée des stocks spéculatifs de produits intermédiaires ou raffinés (FIG.II) qui se sont accrus de 79 millions de barils en un an. La montée spéculative des cours du pétrole est, de toute évidence, en total déphasage avec ces observations.

    Stocks-produits-US-2009-05 

    Le 1er Août 2009

  • Inexorable et lent déclin des productions du pétrolier TOTAL

    Inexorable et lent déclin des productions du pétrolier TOTAL

                          On ne peut que se poser des questions sur la pertinence des choix stratégiques des équipes dirigeantes du pétrolier TOTAL depuis plusieurs années. Hurler avec les loups n'est pas dans les traditions de ce blog, mais il est des moments où se taire est mentir. Un examen des productions moyennes trimestrielles de pétrole et de gaz (FIG.) montre le déclin inexorable des volumes extraits au cours du temps. Le chiffre de ce deuxième trimestre 2009 décrochant le bonnet d'âne à moins de 2,2 millions de barils/jour dont un inexcusable 1,328 million de barils pour le pétrole et les gaz liquéfiés.

                          Alors que penser de ces investissements de Total  dans les zones à risques de l'Afrique de l'Ouest, de ces alliances ambigües avec des dirigeants russes ou vénézuéliens aux réactions imprévisibles, de cette méconnaissance profonde de tout le continent Nord-américain, de la non présence au Brésil, des investissements massifs dans les sables bitumineux de l'Athabasca pour une future et lointaine rentabilité hypothétique, d'une diversification  "petit bras" dans le photovoltaïque sur des technologies trop onéreuses pour l'Europe, d'une politique pagnolesque du "retenez-moi ou je fais un malheur" dans le nucléaire.

                        Non tout cela ne semble pas très sérieux, les résultats sont là pour en attester. Il est vrai qu'au sein du Conseil d'Administration certains vieux briscards qui ont fait bien pire, au sein d'Alcatel par exemple, ne peuvent être que confits d'indulgence.

    Extractions-2009-T2 

    Le 31 Juillet 2009

  • Le budget de prime à la casse américain épuisé en moins d’une semaine!

    Le budget de prime à la casse américain épuisé en moins d’une semaine!

    Cash-for-clunker                  Le "Cash for clunkers rebate program" prévoit une enveloppe d'un milliard de dollars pour attribuer 3500 à 4500$ par voiture de plus de 25 ans d'âge et qui devra être remplacée par un modèle récent plus sobre en carburant. Un tel programme concerne donc 250 mille véhicules environ. Quatre jours après le lancement du programme un sondage auprès de 2000 "dealers" montre qu'ils ont signé 25000 ventes avec reprise d'un véhicule. Or il y a 23000 vendeurs de voitures aux Etats-Unis. Le budget alloué est donc épuisé.

                      Cette anecdote illustre de façon éclatante combien la prévision de réactions économiques des citoyens américains devant une incitation financière, bien sûr mise en musique par tout le réseau des vendeurs du pays, peut être largement sous-estimée par une Administration lointaine. Il y avait pourtant l'exemple européen qui montre que ce genre de prime est un puissant levier pour faire anticiper une décision d'achat, le plus puissant de toutes les mesures de relance. Certains membres du Congrès demandent le vote d'une rallonge à ce programme qui aurait dû être dix fois plus ample. 

    LIRE un papier sur l'impact des décisions de report d'achat et l'effet des primes à la casse.

    Le 31 Juillet 2009

  • Ralentissement du rythme des  nouvelles installations d’éoliennes aux Etats-Unis

    Ralentissement du rythme des nouvelles installations d’éoliennes aux Etats-Unis

                      La crise financière est passée par là. Il est un secret de Polichinelle de révéler que peut être les producteurs d'éoliennes et leurs sous-traitants aux Etats-Unis souffrent d'un manque d'entrées de commandes. Le Book to Bill n'est pas bon. Après un premier trimestre acceptable, avec un volume de 2800 MW de nouvelles turbines installées, le second semestre s'avère être moins brillant avec 1200 MW de nouveaux équipements mis en place révèle l'AWEA (American Wind Energy Association). D'après cette association il est fort probable que cette tendance va se poursuivre durant la deuxième partie de l'année: "elle voit un nombre réduit d'équipements en chantier chez les producteurs d'éoliennes et chez leurs sous-traitants". Les projections sur le deuxième semestre (barre jaune) conduiraient à des volumes pour 2009 qui seraient donc inférieurs aux réalisations de 2008 (FIG.).

    éolien-US-2009-Q2 

    LIRE le communiqué de l'EWEA.

    Le 30 Juillet 2009

  • Les cours du pétrole WTI se replient sur un mouvement de valorisation du dollar

    Les cours du pétrole WTI se replient sur un mouvement de valorisation du dollar

                       Il est possible de lire ce matin dans des dépêches et diverses revues renommées à la fibre économique que les cours du pétrole se seraient repliés en raison de la montée des stocks hedomadaires de brut américain de 5 millions de barils en fin de semaine dernière. Ce genre d'interprétation qui tendrait à faire penser que le marché du pétrole est un marché normal évoluant avec le niveau des stocks, est de toute évidence erroné. En effet, plusieurs raisons militent pour réfuter cette interprétation assez simpliste:

    1. les stocks de pétrole américains, alimentés par la spéculation, connaissent une hausse continue depuis le début de l'année. L'excès de stock peut être évalué à 150 millions de barils et n'a aucun impact sur les cours du pétrole,
    2. cette poursuite de la montée des stocks, alimentée par la spéculation, était attendue par le marché en raison d'une courbe des cours à terme en fort contango. Les ouragans de l'été sur le Golfe sont attendus.
    3. les stocks à Cushing à 32 millions de barils proches de la saturation limitent les échanges physiques sur le marché new-yorkais, la conséquence est une prise de relai du leadership par le Brent à Londres qui devance le WTI

                     Par contre depuis deux jours le dollar a amorcé un mouvement de reprise vis à vis de l'euro et les cours du pétrole WTI hier à New York ont suivi l'évolution de l'indice USDX, panier des taux de change du dollar avec les principales monnaies, reflet symétrique habituel de la spéculation sur le pétrole en relation avec les taux de change du dollar (FIG.).

    WTI-USDX-Jul-29 

                         Depuis belle lurette le marché financier du pétrole et de ses dérivés se moque éperdument de l'état des stocks, des échanges physiques et des conditions économiques du moment. Tant que la puissance politique n'aura pas bridé un tant soit peu ce marché, la spéculation pourra s'exprimer en toute liberté. Pour l'instant elle joue à moyen terme la baisse du dollar, la baisse de crédibilité de l'Administration Obama et l'hostilité des milieux industriels et financiers envers cette dernière. Les projets de Taxe Carbone (Cap & Trade) et de Sécurité Sociale ont du mal à séduire les milieux dirigeants américains.

    Le 30 Juillet 2009

  • Shell confie à Technip et Samsung l’étude d’une unité flottante de liquéfaction de gaz naturel

    Shell confie à Technip et Samsung l’étude d’une unité flottante de liquéfaction de gaz naturel

                                Les techniques offshore d'exploration et d'extraction de gaz naturel deviennent de plus en plus profondes et s'éloignent des côtes. La mise à disposition pour certains gisements d'unités flottantes de liquéfaction (FLNG) où viendraient accoster les méthaniers est un projet économiquement raisonnable. Ce type d'usine flottante permettrait en effet de s'affranchir de la construction de longs gazoducs sous marins et des servitudes associées. Shell dans le cadre d'un projet de coopération à long terme vient de confier à Technip et à Samsung  l'étude d'une telle unité industrielle flottante. Elle devrait être capable de séparer les fractions liquides et autres gaz liquéfiés à basse pression  à hauteur de 1,5 million de tonnes par an et de traiter le gaz naturel et de le liquéfier avec une capacité de 3,5 millions de tonnes par an. Il n'est pas dit le sort réservé au CO2 contenu dans le gaz naturel.

                               Ce projet illustre la montée en puissance programmée de la part du gaz naturel dans le mix énergétique mondial, pour les décennies à venir.

    Shell-Float-LNG  

    LIRE le communiqué de Shell

    Le 29 Juillet 2009