Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • L’OPEP et le Dollar font repartir à la hausse les prix des « commodities » première phase de reprise de l’inflation

    L’OPEP et le Dollar font repartir à la hausse les prix des « commodities » première phase de reprise de l’inflation

                               Une économie américaine dont le dynamisme était jusque là basé sur le crédit et la titrisation qui permettait de prêter de l'argent à n'importe quel quasi-clochard, alors qu'il ne rembourserait jamais, mécanisme d'escroquerie bancaire généralisé, vient de connaître un phénomène d'arrêt brutal.  Les Etats-Unis et donc le reste du monde s'aperçoivent qu'ils produisaient trop de maisons, de voitures, d'avions, de jouets en plastiques et connaissent un arrêt sur image économique dévastateur. Le mécanisme de titrisation est compromis pour longtemps. Qui va se remettre à acheter du papier gagé sur des remboursements de prêts bancaires aujourd'hui? Alors il faut retrouver de nouveaux mécanismes pour relancer la consommation. Il en est un qui a fait ses preuves: l'inflation. L'Administration américaine et la FED vont donc jouer cette carte. L'injection d'un peu plus d'un billion de dollars par la FED dans le circuit va participer à ce mécanisme qui appauvrit les épargnants, et favorise ceux qui s'endettent, dont les Etats. 

    Reuters-Jefferies-2009-03

                         Alors, subitement le dollar plonge, l'euro qui s'échangeait à 1,25$ en début de mois est à 1,37$ aujourd'hui, les taux d'intérêts à 10 ans ont marqué le coup par une baisse de 40 points de base à l'annonce de la FED d'acheter pour 300 M$ de bons du Trésor américain, mais ils reprendront le large avec l'inflation. Les commodities, énergie et matières premières, malgré une demande mondiale très faible, repartent à la hausse et vont alimenter le démarrage de l'inflation. Le Reuters-Jefferies CRB Index à 225 s'est évalué de 12% depuis le plus bas du mois de Février (FIG.). Beaucoup semblent vouloir jouer  ce point bas de 200 comme étant le cours plancher de la crise. Ils sont confortés dans leur conviction par la maîtrise évidente de l'OPEP et donc de l'Arabie Saoudite, dans la gestion de la surproduction mondiale de pétrole. Acheter des papiers indexés sur les matières premières ou l'énergie est une couverture contre la dévaluation du dollar sans grand risque aujourd'hui.

                         Casser la déflation et relancer le crédit à tout prix, tel est l'objectif des autorités monétaires américaines et britanniques. Message qui sera dur à percevoir par les Muppets-Show de la BCE.

    Le 20 Mars 2009.

  • EDF Energies Nouvelles affirme avoir les moyens de poursuivre son développement

    EDF Energies Nouvelles affirme avoir les moyens de poursuivre son développement

    EDF EN                       EDF EN possédait une puissance de production d'électricité renouvelable de 1564 MW à la fin 2008, elle veut disposer de 4000 MW à fin 2012. Dans une interview par l'Agence Reuters, le Directeur Général, David Corchia, a déclaré: "Cet objectif de 4000MW n'est pas menacé. Nous disposons du cash nécessaire, des lignes de crédit et des capacités d'emprunts auprès des banques, pour que 2009 ne soit pas un obstacle à l'atteinte de l'objectif… Par contre ce qui se traitait en trois mois auparavant avec une banque, nécessite maintenant 8 à 9 mois de discussions avec quatre ou cinq d'entre elles. C'est une inutile perte de temps". EDF EN envisage d'investir un peu plus d'un milliard d'euros en 2009 dont les trois quarts dans l'éolien.

                          Parlant de ses projets aux Etats-Unis où EDF EN possède le tiers de son parc, Corchia a souligné tout l'intérêt que présentaient les avantages fiscaux et les incitations financières mises en place par la nouvelle Administration américaine, dont le remboursement en cash de 30% des investissements au démarrage des installations. "Nous avons démarré 450 MW en 2008, il n'y a pas de raison de faire moins en 2009." a-t-il déclaré elliptiquement.

                         Les temps difficiles ouvrent des opportunités à EDF EN pour faire des achats de droits de productions à bon compte à des concurrents devenus insolvables. Corchia a mentionné comme exemple son rachat d'un contrat de fourniture de 180 éoliennes GE au canadien SkyPower qui représente une puissance supplémentaire de 270 MW, à un prix non dévoilé mais semble-t-il avantageux.

    L'adossement d'EDF EN à son puissant actionnaire lui donne de toutes évidences des possibilités de se développer à bon compte en ces périodes agitées.

    Le 19 Mars 2009.

  • BrightSource veut construire une usine solaire thermique au nord de Las Vegas

    BrightSource veut construire une usine solaire thermique au nord de Las Vegas

                                  BrightSource (BS) gère de nombreux projets de centrales thermiques solaires par concentration dans le Sud-ouest des Etats-Unis. Pour compléter son offre aux distributeurs d'électricité locaux BS envisage de construire une centrale thermique solaire de 600 MW dans le Colorado, à 60 miles au Nord de Las Vegas. Son module de base (FIG.) est une unité de 100MW constituée d'une tour captant, tous azimuts ce qui est nouveau, les rayons solaires provenant de 50000 miroirs orientables (héliostats) de 14,4 m2 chacun. Chaque miroir possède deux degrés de liberté et est orienté individuellement avec une grande précision, à l'aide d'un logiciel complexe. Le liquide caloporteur qui alimente l'échangeur de chaleur est porté à 550°C.

    BrightSource-100MW 

                        Par rapport à ses précédents projets qui ne captaient les rayons solaires que sur un secteur de disque sur une seule face de la tour, BS s'est efforcé d'améliorer la puissance spécifique de ses installations. Par rapport à la surface des miroirs qui est de 72 hectares le rendement global de conversion est de 14% (100/720 pour 1kW de rayonnement solaire par m2) ce qui est bien. Mais les problèmes de manutention et de maintenance nécessitent des espacements suffisants entre miroirs qui multiplient sensiblement par quatre la surface au sol (un mile carré ou 257 hectares pour 100 mW) ce qui conduit à un rendement surfacique de puissance d'environ 4%. En plein désert de Mojave ce n'est peut-être pas très grave, mais ce sont tout de même des systèmes qui consomment beaucoup de surface au sol, ce qui limitera une extension de tels systèmes vers de zones plus peuplées.

                      La concurrence de modules photovoltaïques économiques en couches minces, facilement orientables et à faible maintenance, est la principale menace concurrente aux techniques solaires thermiques par concentration.

    Le 19 Mars 2009.

  • Les Etats-Unis stockent du pétrole et sur les mesures de relance de la FED les cours montent

    Les Etats-Unis stockent du pétrole et sur les mesures de relance de la FED les cours montent

                                          Les stocks hebdomadaires américains de pétrole montent et les prix s'apprécient. Tout se passe comme si le pétrole brut et les produits pétroliers étaient perçus par la spéculation comme de bon refuges pour se protéger de l'affaiblissement du dollar et de l'inflation américaine annoncée. Alors les spéculateurs stockent du pétrole et l'Administration reconstitue sa Réserve Stratégique en ces périodes de faible consommation (FIG.).Stocks-WTI-2009-03

                        Les stocks hebdomadaires se sont accrus de près de 5 millions de barils la semaine dernière, dont 1,8 millions ont rejoint la Réserve Stratégique qui atteint ainsi les 707 millions de barils, niveau qu'elle affichait avant les ouragans dans le Golfe du Mexique l'été dernier. Les stocks commerciaux se sont accrus de 3,1 millions de barils dont 1,9 millions pour le pétrole brut. La demande en produits rafinés a été globalement faible à moins de 19 millions de barils/jour.

                         Mais le marché du WTI méprise pour l'instant ces mesquines variations de stocks pour ce focaliser sur sa variable financière. La promesse d'injection de plus d'un trillion de dollars dans le rachat de bons du trésor et d'hypothèques diverses par le patron de la FED, la baisse des taux des bons du trésor qui en est résultée  et la baisse du dollar en contre coup, ont boosté les cours du WTI qui frisent maintenant les 50 dollars le baril (FIG.II). Le sentiment diffus d'une timide reprise annoncée vers de second semestre aux Etats-Unis ne peut que soutenir les cours du pétrole qui acquièrent ainsi le statut de valeur refuge contre une possible dévaluation du dollar.Cours-USA-récents-2009-03

    Le 19 Mars 2009.

  • Le premier raffineur indépendant américain Valero intègre sa production d’éthanol

    Le premier raffineur indépendant américain Valero intègre sa production d’éthanol

    Nebraska-Lincoln-energy-etats               La part d'éthanol dans la composition de l'essence américaine va en croissant. Aujourd'hui ce sont 750 mille barils/jour d'éthanol qui sont mélangés à de l'essence pour produire près de 9 millions de barils par jour de mélange, ce qui représente une proportion à plus de 8% d'éthanol. Demain la norme du carburant va passer de 10% à 15% d'éthanol (E15), la consommation d'éthanol va donc continuer de croître aux Etats-Unis. Les raffineurs achètent du fuel éthanol aux bouilleurs de cru du Middle West, éthanol dénaturé avec quelques pourcents d'essence. La déconfiture financière, après spéculation sur le maïs, d'un des importants producteurs, VeraSun, vient de donner l'opportunité à Valero, gros raffineur américain, de s'intégrer dans la filière agricole.

                                  En effet Valero vient d'acheter, lors de la vente aux enchères des unités de production de VeraSun, pour 477 millions de dollars 7 usines et le centre de développement situées dans la corn-belt des Etats-Unis, région la plus productrice en maïs située autour de l'Iowa (LIRE).

                                  Cette intégration d'un grand industriel des procédés de raffinage, tel que Valero, vers l'amont du fuel éthanol va lui donner l'opportunité d'améliorer les rendements de ces unités et de réduire au minimum leur besoin en énergie. C'est la voie suivie par un autre gros producteur, Poet, qui démontre ainsi que la production d'alcool à partir de la culture de maïs est une activité durable, au bilan énergétique largement positif.

    Le 18 Mars 2009.

  • Les Sociétés du photovoltaïque dévoilent les mauvais résultats du quatrième trimestre 2008

    Les Sociétés du photovoltaïque dévoilent les mauvais résultats du quatrième trimestre 2008

    Sun-energy                   Les Sociétés industrielles produisant des modules photovoltaïques publient les unes après les autres leurs premiers chiffres concernant 2008 et dévoilent ainsi les difficultés qu'elles ont rencontré durant le quatrième trimestre 2008 et qu'elles semblent également connaître en ce début d'année 2009. Il est possible de citer l'allemande Solar-Fabrik qui bien que dotée d'un carnet de commande de 80 MW pour 2009, envisage de mettre sa filiale de production de wafers GEWD en dépôt de bilan après avoir passé des pertes de valeurs d'inventaires et des provisions diverses pour 10 millions d'euros.

                         Le chinois Canadian Solar indique qu'il n'a réalisé au quatrième trimestre 2008 que 12% de ses ventes annuelles (19,6 MW de modules pour un total annuel de 167,5 MW) et que son chiffre d'affaire a représenté 10% de son chiffre d'affaire annuel (73 M$ pour un chiffre d'affaires annuel de 709 M$). Les pertes du trimestre s'élèvent à 51 M$ dont 36M$ d'écarts de valorisation du stock et de provisions diverses. Le coup d'accordéon a été rude.

                         Enfin citons Energy Conversion Devices qui annonce ne plus pouvoir financer ses projets et qu'un programme de rationalisation des productions est en cours et s'accompagnera de 71 licenciements.

                         Alors, après le formidable coup de frein du marché espagnol en 2008, avec une activité qui semble très peu porteuse en Allemagne en plein hiver, la profession espère des jours meilleurs pour le deuxième semestre de cette année. Mais il est bien possible qu'elle se fasse attendre encore plus longtemps.

    Le 18 Mars 2009

  • L’harmonie règne entre Berlin et Moscou sur les questions énergétiques

    L’harmonie règne entre Berlin et Moscou sur les questions énergétiques

    Atmea_6001                           Sans remonter aux folies militaires de la deuxième guerre mondiale, il est connu que l’Allemagne a toujours été attirée par les ressources énergétiques russes. L’Allemagne ne dispose pas d’un grande Groupe pétrolier comme BP, Royal Dutch-Shell ou Total, habitués aux larges espaces, qui pourrait ouvrir le champ allemand aux grandes réserves mondiales de gaz naturel. Pour cette nation les ressources énergétiques sont dans son sous-sol dont elle extrait de larges quantités de charbon ou de lignite ou bien dans le sous-sol  de la grande Russie, riveraine comme elle de la Mer Baltique. Alors on a vu tout d’abord l’ancien Chancelier  Gerhard Schröder devenir président du projet Nord Stream, joint venture entre Gazprom(51%), BASF Wintershall (20%) E-On (20%) et Gasunie(9%) dont le gazoduc reliera directement les gisements de gaz russes aux usines allemandes.

                                Puis, c’est la chancelière Angela Merkel qui encense ouvertement le projet South Stream concurrent russe de l’indésirable projet Nabucco. Je la cite:" Nord Stream et South Stream sont cruciaux pour la fiabilité des importations en gaz de l’Europe. L’aval politique et le support de ces projets est d’une importance vitale pour tous les pays membres de l’Europe" (lettre à José Manuel Barroso du 27 Janvier 2009).  Pendant ce temps elle démolit le projet concurrent supporté par l’Europe: Nabucco qui n’a pas assez de gaz à transporter. Enfin, elle vient de le faire retirer de la liste des projets européens dans le domaine de l’énergie qui doivent être aidés dans le cadre d’une enveloppe de 5 milliards d’euros. Enterrement à la sauvette, ni fleurs, ni couronnes!

                        Un article plein d’humour paru dans RIA Novosti aujourd’hui (LIRE) explique que Gazprom ne veut pas courir deux lièvres à la fois et qu’il rejette l’idée de rentrer dans le projet Nabucco, faire-part expédié!

                         Enfin n’oublions pas de mentionner le départ précipité de Siemens de l’alliance avec AREVA qui sitôt parti est allé signer un contrat de mariage avec Rosatom. Siemens n’a pas fait cela tout seul, il fallait qu’il soit piloté par la Chancellerie pour se comporter de façon aussi cavalière. Les leçons de politique énergétique de notre Président à la Chancelière lors de leurs premiers entretiens n’ont apparemment pas plu. La défiance règne entre Paris et Berlin.

                       Voila l’état de la politique (énergétique) européenne aujourd’hui: un vrai carnage!

                       Alors que doit faire la France avec AREVA, elle doit voir loin, tout là bas dans le Pacifique où se déroulera le XXIème siècle et se fiancer avec beaucoup plus sexy que le teuton Siemens, c’est l’élégant japonais Mitsubishi Heavy Industries, un crack de la technologie, en avance sur tous les autres, sérieux, bûcheur, célibataire. Le gendre idéal. Avec AREVA, ils formeraient un couple d’enfer! Lauvergeon le sait bien. Ils sont en train de faire ensemble un petit chef d’oeuvre, l’ATMEA un PWR de 1100 MW, moins lourd, moins teuton que l’EPR, il sera défini à la fin de l’année. En fait ils sont quasiment Pacsés.

    LIRE l’abandon de Nabucco par les ministres des Affaires Etrangères.

    Le 17 Mars 2009.

  • La croissance du marché éolien mondial sera tirée par l’Asie pronostique le GWEC

    La croissance du marché éolien mondial sera tirée par l’Asie pronostique le GWEC

                           Le Global Wind Energy Council (GWEC) vient de publier son rapport 2008. Ce document est intéressant par sa partie analytique pays par pays mais également par la partie étude prospective du marché mondial des équipements éoliens. Le GWEC fait justement remarquer que ses deux dernières prévisions de croissance du Marché éolien dans le monde pour 2007 et pour 2008 ont été dépassées dans la réalité. Pour la période 2009 à 2013 l’institution prévoit toujours une croissance globale soutenue du marché éolien mais avec des nuances selon les grandes régions (FIG.I). Eoliengwecregions20082013

                              Il prévoit une croissance modérée en Europe, avec un faible démarrage en 2009 puis une accélération de la croissance de 2010 à 2013. Pour l’Amérique du Nord, le marché se rétracte en 2009 pour retrouver son niveau de 2008 un an après et continuer sa croissance par la suite. Mais c’est l’Asie qui assure surtout la forte progression mondiale, sponsorisée par un Etat chinois qui veut favoriser les énergies renouvelables. En 2013 le parc d’éoliennes installées en Asie à 117 GW devient aussi grand que le parc européen (FIG.II). Eoliengwecregionscumul20082013

                  Le côté agaçant du message de ce groupe de lobbying professionnel est la lancinante soi-disant économie de CO2 qu’apporte ces installations, je cite Steve Sawyer le Secrétaire Général du GWEC: "Les 332 GW de capacité que nous prévoyons pour 2013 produiront 730 TWh d’énergie propre qui permettront d’éviter d’émettre 438 millions de tonnes de CO2 chaque année". Ceci ne serait vrai que si la génération éolienne se substituait aux équipements existants, dans les faits elle participe à l’accroissement de production qui aurait pu être assuré, par exemple, par une turbine à gaz à cycle combiné qui émettrait 0,35T de CO2 par TWh. Dans cette hypothèse, pour produire les 730 TWh de 2013, la combustion du gaz émettrait 255 millions de tonnes de CO2 seulement. Les "éoliens" se comparent à un parc moyen théorique qui émet 0,60T de CO2 par TWh, au lieu de se comparer à la meilleure source d’énergie à combustion à flamme du moment qui pourrait avantageusement les remplacer.

                        L’autre remarque réside dans le fait qu’à aucun moment le GWEC ne se pose la question d’une concurrence éventuelle. L’éolien rafle toutes les subventions, même en 2013. Il est cependant probable qu’à l’horizon 2010 ou 2011 dans certaines contrées ensoleillées le solaire photovoltaïque dont les prix des équipements auront fortement baissé, prenne peu à peu le pas sur l’éolien, ou tout au moins entame franchement son monopole. Pensons à l’Espagne, l’Italie où Sharp entend s’installer, la Californie et bien d’autres pays encore. Les Etats, comme ils le font déjà aujourd’hui, devront arbitrer, mais ce sera de plus en plus en faveur du solaire, du moins dans certains pays.

    LIRE le Global Wind 2008 report du GWEC.

    Le 17 Mars 2009.

  • Hitachi va réaliser un spin-off de sa division Automotive Systems Business

    Hitachi va réaliser un spin-off de sa division Automotive Systems Business

    Hitachi                      Grand ménage de printemps chez Hitachi! La forte baisse des activités automobiles dans le monde, l’arrêt brutal du partenariat avec General Motors sur les futures batteries Li-ION pour le véhicule électrique VOLT, au profit du coréen LG Chemicals (LIRE), provoquent une formidable vague de fond chez Hitachi. Toute la division Automotive Systems Business va faire l’objet d’un spin-off à partir du 1er Juillet 2009. Cette nouvelle Société devra porter son effort pour rationnaliser sa R&D et sa production. Des sites seront fermés, certaines productions seront délocalisées en Chine ou en Thaïlande ou ailleurs, les approvisionnements à bon compte locaux seront favorisés. Cette entité devra se focaliser plus spécialement sur les composants de véhicules hybrides et électriques, avec un accent tout particulier sur les batteries. Les technologies pour accroître l’efficacité des moteurs thermiques sera également un axe important de développement.

                         D’autre part, Hitachi se donne jusqu’au 1er Avril pour bâtir un business plan stratégique et la R&D qui s’y rattache, pour tout ce qui concerne les batteries au Lithium-Ion et les activités touchant aux énergies renouvelables en général de l’ensemble du Groupe. C’est le branle-bas général chez Hitachi qui, au sein de difficultés opérationnelles dues à la crise automobile, se voit en train de louper le grand virage stratégique du véhicule hybride ou électrique.

    LIRE les détails de la réorganisation chez Hitachi.

  • La consommation d’électricité en France est restée soutenue au mois de Février

    La consommation d’électricité en France est restée soutenue au mois de Février

                          RTE nous apprend que la consommation nette d’électricité en France a atteint 41,7 TWh au mois de Février et 90,9 TWh en cumulé sur Janvier et Février. Ce dernier résultat est en augmentation de 7% par rapport à celui de l’an dernier où la consommation nette cumulée avait atteint 84,7 TWh (FIG.). La raison principale de cette embellie: la baisse des températures qui a effacé tous les reculs de consommations dues à la faible activité économique. Cette forte progression des consommations devrait permettre à EDF de présenter  au mois d’Avril prochain, un Chiffre d’Affaire trimestriel en bonne hausse pour la France. Au mois de Février 90,5% de l’électricité produite en France n’a pas généré de CO2. Le solde des échanges d’énergie électrique avec nos voisins européens est resté positif et à atteint 6 TWh en cumulé pour les deux premiers mois de l’année.Electriciteconso200902

    Le 17 Mars 2009