Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Le green-business mondial passe dans le rouge vif

    Le green-business mondial passe dans le rouge vif

                                  Dans la formidable débâcle des cours boursiers, de bien fragiles et artificielles actions du greeen-business sont emportées. Ces soi-disant activités qui doivent relancer l’économie, mais qui ne survivent que grâce à des subventions, ont un petit côté artificiel qui en inquiète plus d’un. Peut-on les en blâmer? Mais il est intéressant de passer en revue chacun des secteurs et de voir ce qui pourrait redonner un peu d’espoir aux hommes et aux femmes qui travaillent dans ces entreprises malmenées par la crise.Boursecours200903a

                         Le photovoltaïque: c’est le secteur le plus touché après les folies espagnoles de 2008 qui ont absorbé 55% de la production mondiale à des prix de racket, libellés en euros. L’Espagne a quasiment stoppé les investissements dans le solaire (LIRE), l’euro s’est déprécié, les prix s’écroulent. L’éclatement de la bulle espagnole et la crise du crédit ont mis le secteur en grandes difficultés comme le montre les deux derniers du classement  (TAB.) qui sont les leaders mondiaux du photovoltaïque avec 11% de part de marché pour Q-Cells et 9% pour Suntech. La seule planche de salut pour cette industrie est la baisse des prix qui devrait, grâce à une meilleure rentabilité de la génération d’électricité, relancer le marché. Certains comme First Solar aux Etats-Unis changent de modèle économique en intégrant la production d’énergie dans leurs activités (LIRE) ce qui explique la bonne tenue du cours. Enfin signalons le positionnement particulier des Sociétés japonaises qui vont profiter de la politique de relance du photovoltaïque par le gouvernement japonais et qui investissent massivement.

                           L’éolien: il semble moins sinistré que le photovoltaïque. Une raison simple réside dans le carnet de commandes des entreprises qui sert d’amortisseur. La clé de l’avenir de l’éolien réside dans l’amélioration de la rentabilité des champs d’éoliennes afin de soutenir la demande des opérateurs. Ceci, bien sûr, passe par des réductions de prix des équipements qui ne proviendront que d’une standardisation des produits, d’une spécialisation des sites de production et de l’accroissement des volumes produits. C’est exactement l’inverse de ce que fait Vestas aujourd’hui qui n’a même pas pu concourir dans l’appel d’offre de 500 éoliennes de l’opérateur danois DONG, n’ayant pas le produit adapté aux champs offshore. C’est le grand Siemens qui a enlevé le morceau (LIRE), l’action Vestas a perdu 14% sur la semaine. Un éolien offshore à 3 millions d’euros le MW d’investissement ne peut pas être une activité pérenne.

                           Les biocarburants: leur avenir est déterminé aux Etats-Unis qui est le gros marché mondial, par les prix de l’éthanol eux mêmes liés à ceux de l’essence. Les prix de l’essence sont en croissance ce qui permet d’être raisonnablement optimiste sur l’évolution de l’activité du fuel éthanol aux US. Une demande pour passer la norme des carburants oxygénés du E10 à l’E15, c’est à dire de passer de 10% à 15% d’éthanol, vient d’être posée auprès de l’Agence de Protection de l’Environnement par une association de producteurs. L’action Archer Daniels résiste correctement dans la bourrasque.

                           Enfin les opérateurs, là le problème est plus simple, il y a ceux qui sont adossés à un grand Groupe comme EDF EN  ou Iberdrola Ren. qui vont bien, parce qu’ils peuvent disposer de cash et puis il ya ceux qui l’ont brûlé sans compter comme THEOLIA, qui vont mal. Aux USA la profession d’opérateur de petite ou moyenne taille, empruntant à long terme pour installer un parc éolien ou solaire, et récupérant la mise 10 ans après en vendant l’énergie produite tend à disparaître, faute de pouvoir lever les capitaux nécessaires. Ce sont les gros opérateurs, intéressés par les subventions gouvernementales, qui les remplacent pour se procurer leurs quotas d’électricité d’origine verte.

    Le 7 Mars 2009.

  • Siemens reçoit une commande de 500 éoliennes offshore

    Siemens reçoit une commande de 500 éoliennes offshore

    Burbobanksiemens36mwb_2                 C’est l’énergéticien d’Etat danois DONG qui vient de passer une commande ouverte de 500 éoliennes de 3,6 MW de puissance pour ses divers futurs champs offshore au constructeur allemand Siemens. Les négociations ont été menées de façon exclusive avec Siemens qui, selon le management de Dong, est le seul actuellement à pouvoir honorer ce genre de commande éléphant. Le prix total de la commande n’a pas été dévoilé mais on parlerait d’une somme autour de 2 milliards d’euros, ce qui correspondrait à un peu plus de 1,1 million d’euros par MW ce qui serait un excellent prix pour une commande offshore. Dong utilise déjà ce type d’éolienne en exploitation sur les côtes britanniques dans le champ de 25 turbines de Burbo Banks (FIG.).

                       Grâce à ce type de commande, Dong fait baisser le montant de l’investissement par MW installé, ce qui lui permet de réduire l’annuité d’amortissement de ses projets, un des points clés de la rentabilité des installations offshore, l’autre étant le prix de vente du MWh garanti et subventionné.

    Le 6 Mars 2009.

  • Steven Chu présente les grands axes de sa politique énergétique devant une commission du Sénat américain

    Steven Chu présente les grands axes de sa politique énergétique devant une commission du Sénat américain

    Chusteven                         Le Secrétaire d’Etat à l’Energie américain, Steven Chu, a présenté hier devant la Commission de l’Energie et des Ressources Naturelles du Sénat les grands axes de son futur programme de recherches dans le domaine de l’énergie qu’il veut profondément transformer. C’est pour lui une partie de la science qui a besoin de faire de grands sauts technologiques, tout comme l’électronique en fit un, dans le passé, avec les semi-conducteurs. La recherche doit apporter des transformations profondes (transformational technologies) et non de simples évolutions incrémentales dans un certain nombre de domaines essentiels. Il a cité cinq de ces domaines qui lui apparaissent comme importants:

    1- Les carburants de deuxième génération partant de déchets industriels, agricoles ou de cultures non vivrières.

    2- Les batteries pour la traction automobile avec deux ou trois fois plus d’énergie spécifique et pouvant assurer leur service pendant quinze ans avec des décharges profondes.

    3- La technologie photovoltaïque cinq fois moins chère qu’aujourd’hui.

    4-Des règles de conception de bâtiments commerciaux ou à usage de logement consommant cinq fois moins d’énergie.

    5-Des systèmes de stockage d’énergie à grande échelle permettant de transformer les énergies solaires et éoliennes en ressources électriques de base.

    En conclusion Chu a insisté sur l’importance de l’efficacité énergétique et des grandes ressources mobilisables par la technologie dans l’éolien, le solaire et le nucléaire.

    LIRE la déposition du 5 Mars de Steven Chu devant la commission du Sénat américain.

    Le 6 Mars 2009.

  • Le mode de négoce des droits d’émissions de CO2 européen constitue-t-il un modèle pour les Etats-Unis?

    Le mode de négoce des droits d’émissions de CO2 européen constitue-t-il un modèle pour les Etats-Unis?

                         Notre Commissaire européen à l’Environnement, Stavros Dimas, est persuadé que le système d’allocation et de cotation des droits d’émissions de CO2 mis en place en Europe est un chef d’oeuvre d’ingéniosité financière et qu’il doit être transposé ou même étendu dans le cadre d’une vaste Alliance aux Etats-Unis (LIRE). Ce point de vue semble cependant être peu partagé outre Atlantique, le modèle européen tendrait même à servir de repoussoir à la mise en place d’un système de quotas et de ventes de droits d’émissions de CO2 (cap and trade) dont l’Administration américaine a tant besoin pour faire rentrer des dollars dans les caisses. Le principal reproche, tout à fait pertinent, porte sur la forte variation des cours du CO2 incompatible avec une réelle politique industrielle de réduction des émissions (FIG.).Droitsets200902

                         Citons Rex Tillerson, le patron d’Exxon Mobil: " A cap and trade system is going to be opaque to consumers and, I would argue, even to investors. That’s being our experience in Europe, were prices have been very volatile. When prices are very volatile you tend to do things at the edge and avoid making significant changes right away." Il faut avouer que la lenteur de mise en place des actions de réduction des émissions de CO2 en Europe conforte l’avis de Tillerson qui bien sûr voudrait voir les taxes à venir porter sur autre chose que sur les émissions de CO2 d’Exxon.

                        La deuxième critique que l’on peut faire au système européen est la lenteur d’application des taxes à certaines industries et en particulier aux centrales au charbon polluantes. Mais il faut demander aux pays européens grands consommateurs de charbon les raisons de cette lente paresse (FIG.).Charboneu_272006

                     Un système d’allocations et de tarification des émissions de CO2 reste donc à inventer. Le Congrès et l’Administration américains vont devoir se plier à cet exercice. Il est difficile de comprendre ce qu’apporte un marché de cotation en continu des droits d’émissions tel qu’imaginé en Europe, sinon de créer de la spéculation à la hausse ou à la baisse et d’introduire ainsi une grande variabilité artificielle des cours. Une mise aux enchères mensuelle de droits d’émissions, avec un prix plancher de réserve (20 dollars la tonne par exemple) serait au moins aussi efficace et beaucoup plus stable que le système de marché anglo-saxon actuel . Les industriels pourraient alors faire des calculs de rentabilité sur leurs investissements sur des bases financières solides.

    Remarque: le CO2 est bien sûr coté à Londres sur l’ECX et fait l’objet de multiples transactions spéculatives qui rapportent au teneur de la place. En 2008 2,81 milliards de tonnes de CO2 ont été échangées sur l’ECX soit une croissance de 170% par rapport à 2007. Ce chiffre de 2,8 milliards de tonnes est à comparer aux émissions totales européennes de CO2 qui s’élèvent à 4,2 milliards de tonnes. En Janvier 2009 le nombre de transactions à 288 millions de tonnes était en croissance de 68% par rapport à il y a un an.

    Le 6 Mars 2009.

  • La baisse du PIB en fin 2008 s’inscrit dans la continuité des moindres croissances antérieures

    La baisse du PIB en fin 2008 s’inscrit dans la continuité des moindres croissances antérieures

                          Les variations trimestrielles des PIB, par rapport au même trimestre de l’année précédente,  publiées par Eurostat, montrent que le phénomène de chute du PIB pour les grandes nations européennes, enregistré au quatrième trimestre 2008, s’inscrit dans le contexte de moindre croissance enregistré auparavant. Le cas de la Grande-Bretagne par exemple illustre ce propos avec une chute aux allures paraboliques (courbe parme) des variations du PIB de plus de 3% en début 2007 à -2% en fin 2008. Conséquences du formidable  déclin de la Finance anglo-saxonne. Pour l’Allemagne (courbe noire) le recul des derniers trimestres est encore plus net, passant de +2,8% à -1,6% en trois trimestres. L’activité industrielle liée aux exportations de ce pays est en net recul. Paradoxalement la médiocrité économique de la France, engoncée dans ses protections, semble la protéger des grands malheurs. Certains s’en réjouiront, mais suivra-t-elle le jour de la reprise? Les centaines de milliers d’Intérimaires et de CDD qui ont perdu ou qui vont perdre leur job et qui paient pour les autres, peuvent en douter.Pib2008t4

    Le 5 Mars 2009.

  • Pourquoi est-il si difficile de produire une LED blanche et pourquoi est-ce si important?

    Pourquoi est-il si difficile de produire une LED blanche et pourquoi est-ce si important?

                         Le Salon de l’éclairage de Tokyo est l’occasion de faire le point sur les progrès accomplis dans le domaine des diodes électroluminescentes blanches. Une LED blanche est obtenue à partir d’une LED bleue, au nitrure de Gallium, que beaucoup savent produire, mais dont l’enveloppe est modifiée par un revêtement à base de phosphore dopé qui, irradié, va émettre une composante verte et une composante rouge. L’essentiel du know-how et de la qualité de la diode va reposer sur la maîtrise de ce revêtement. Pour obtenir un blanc parfait il faut que le spectre d’émission du produit soit le plus proche possible du spectre constitué de trois raies, une bleue, une verte et une rouge, parfaitement séparées et de même intensité. Dans la pratique même les produits les plus élaborés comme ceux présentés par Sharp sont loin de cet idéal, malgré les progrès accomplis (FIG.). Ledsharpblancspectre

                         Mais pourquoi ce perfectionnisme, cette recherche du blanc parfait? La principale raison pour Sharp c’est d’améliorer les contrastes des écrans à cristaux liquides (LCD) dont l’éclairage arrière est assuré par ces LED blanches, mais aussi de développer des dispositifs d’éclairage dont l’éclairement soit le plus proche de celui de la lumière naturelle. Pour Sharp le marché des LED va croître entre 2008 et 2012 de 5,3 milliards de dollars à 9 milliards de dollars. La part des LED blanches passera dans le même temps de 21% à 26%. C’est donc un marché en forte croissance.Ledsharpblanccontraste

                      La qualité du produit constitue un avantage concurrentiel de premier ordre pour assurer des couleurs de très grande qualité sur les écrans LCD. La qualité et le contraste des couleurs dépendent énormément de la qualité de l’éclairage arrière, comme le montrent les progrès accomplis avec la toute dernière LED blanche de Sharp (FIG.II).

                            Ces améliorations difficiles sur les LED soulignent l’importance des progrès réalisés sur leurs homologues organiques, les OLED, qui permettent par l’utilisation de diverses couches semi-conductrices correspondant chacune à une couleur, de générer une lumière blanche quasiment parfaite (LIRE).

    Le 5 Mars 2009.

  • Raffermissement des cours du pétrole après une légère baisse des stocks US hebdomadaires de brut

    Raffermissement des cours du pétrole après une légère baisse des stocks US hebdomadaires de brut

                         La poursuite de la légère baisse des stocks de pétrole à Cushing, Oklahoma, là ou s’échange physiquement le pétrole WTI coté sur le NYMEX, tend à vouloir redonner au Marché américain du pétrole son leadership qu’il a perdu depuis le mois de Décembre dernier, au profit du Brent coté à Londres. Ces deux dernières semaines après un stupide plus bas de 35$/baril, le cours du WTI a repris 10$/baril pour quasiment rejoindre les cours du Brent (FIG., courbe bleue).  Cette remontée des cours s’est accompagnée d’une forte hausse des cours de l’essence (courbe rouge) qui dépassent amplement ceux du gasoil qui dépendent des cours internationaux (courbe bistre). Les prix à la pompe de l’essence vont passer au dessus de ceux du gasoil aux Etats-Unis. Il va redevenir intéressant pour les raffineurs américains et européens de produire de l’essence.Stockscushingcours200903

    Le 5 Mars 2009.

  • Les éclairages de demain seront des panneaux de diodes organiques

    Les éclairages de demain seront des panneaux de diodes organiques

                        En ce tout début du mois de Mars, c’est le Salon de l’éclairage à Tokyo, bonne occasion pour que chacun présente ses produits du futur. Parmi les plus remarqués on peut citer le panneau de diodes électroluminescentes organiques (OLED) d’un mm d’épaisseur de Panasonic Electric Works (FIG.). Cet exemple illustre comment par enduction de motifs organiques semi-conducteurs de plusieurs couleurs émises, il est possible d’obtenir un écran éclairant d’une parfaite blancheur. Un index de rendu de couleur de 94 équivaut à l’éclairage d’un corps noir porté à près de 6000°, c’est quasiment la surface du soleil. Les OLED vont entrer dans notre monde tout d’abord sous formes d’écrans plats les plus divers (téléphones, systèmes GPS, ordinateurs, télévision) puis sous formes de panneaux lumineux dont les couleurs pourront varier au gré des impressions de couches minces appliquées artistiquement sur un substrat transparent.Oledpanasonic200903

    Le 4 Mars 2009.

  • Des modules photovoltaïques chinois en Silicium polycristallin d’un coût au dessous du dollar le Watt

    Des modules photovoltaïques chinois en Silicium polycristallin d’un coût au dessous du dollar le Watt

    Trinasolar                      Un membre du TOP 5 chinois du photovoltaïque, Trina Solar, vient de faire le point sur son activité 2008 et ses perspectives 2009. C’est un producteur intégré qui fabrique ses lingots de Silicium, les débite en wafers, produit les cellules photovoltaïques et assemble les modules qui est le produit fini. Il a commercialisé 201MW de modules en 2008 (venant de 76MW en 2007) pour un chiffre d’affaire de 832 millions d’euros. En 2009 Trina Solar espère commercialiser entre 350 et 400 MW de modules, les contrats déjà signés représentent 300MW.

                          Les deux arguments commerciaux que développe le Management de cette Société sont les performances de ses modules qui sont très bien notées au niveau mondial et ses prix. Les coûts de production des modules, hors Silicium, étaient en fin 2008 de 0,82 $/Watt et ils seraient de 0,78 dollars au premier trimestre de cette année. Sur l’année les réductions de coûts annoncées seraient de 15 à 20%, ce qui amènerait le coût de production des modules, hors silicium, vers les 0,7$/Watt à fin 2009.

                        Même en ajoutant le prix du Silicium qui se négocie autour de 40$ le kilogramme en Chine, et les divers coûts de transformation et de traitement de du Silicium jusqu’à la cellule, on le voit les coûts du produit fini vont être inférieurs au dollar par Watt. Ceci veut dire qu’avec la montée des volumes  de production et une rude compétition, les prix de vente des modules ont un boulevard pour fortement décroître dans les mois à venir.

    LIRE le communiqué de Trina Solar

    Le 4 Mars 2009.

  • L’indien ACME va se lancer dans le solaire thermique par concentration avec le procédé eSolar

    L’indien ACME va se lancer dans le solaire thermique par concentration avec le procédé eSolar

    Esolar46mwmodule                    L‘américain eSolar est en pleine phase de recentrage sur la production de centrales solaires par concentration et abandonne ses ambitions de devenir un producteur d’électricité (LIRE). Dans ce cadre il vient de céder l’exclusivité de sa technologie à l’indien ACME sur son territoire; en contrepartie ACME entre à hauteur de 30M de dollars dans le capital d’eSolar. Cet accord porte sur un volume global de 1000 MW sur une durée de 10 ans. Dans un premier temps ACME va passer commande d’une tranche de 100MW pour une construction de ferme solaire qui débuterait dans le courant du deuxième semestre. Rappelons que le procédé eSolar repose sur de petites tours solaires de quelques MW de puissance alimentées par des panneaux réfléchissants répartis de part et d’autre. Ce système modulaire permet d’utiliser au mieux la surface disponible et de n’avoir aucune limite de puissance, contrairement aux grandes tours solaires qui gèrent mal la surface au sol disponible et sont limitées en puissance par la portée des miroirs.

    Le 4 Mars 2009.