Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • La Russie fera ses propres propositions de réductions de productions à la prochaine réunion de l’OPEP

    La Russie fera ses propres propositions de réductions de productions à la prochaine réunion de l’OPEP

    Kremlinmoscow                 Le ministre russe de l’Energie, Sergei Smatko, a déclaré après la visite des représentants de l’OPEP à Moscou aujourd’hui, que la Russie à la prochaine réunion du 17 Décembre à Oran ferait sa propre proposition de réduction des productions. "Ces mesures sont liées à la défense de nos intérêts et à l’établissement de règles de marché du pétrole plus équitables et plus stables" aurait ajouté le ministre.  Il a d’autre part informé qu’en dehors de toute limitation de productions, "les productions russes de pétrole en 2008 seraient en décroissance pour la première fois depuis une décennie" ce qui n’est pas un scoop.

                     Voila des informations qui devraient maintenir les cours du brut à New York et à Londres.

    Le 10 Décembre 2008.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 10 Décembre 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 10 Décembre 2008

    Businessupdate                        Véhicule électrique: le toujours fringant Jean Syrota, ancien patron de la Cogema puis de la CRE, aurait écrit un rapport pour Eric Besson mettant en doute la pertinence de la voiture électrique en raison de sa faible autonomie et du coût dissuasif des batteries. Il faut vite que le Gouvernement offre un voyage en Asie à ce jeune polytechnicien pour qu’il aille prévenir les industriels japonais, coréens et chinois qui investissent massivement dans cette voie, qu’ils sont en train de commettre une énorme erreur. Mais que deviendrait la France sans ses polytechniciens?  Je vous le demande! Elle serait à coup sûr à la traîne de la technologie comme le sont le Japon, la Corée et bientôt la Chine.

                             Absorption de Sanyo par Panasonic: l’opération qui a reçu la bénédiction des autorités japonaises se heurterait à la mauvaise volonté de Goldman qui possède 29% du capital. Ce dernier trouverait le prix offert par Panasonic insuffisant. Les deux autres détenteurs d’actions Daiwa et Sumitomo Mitsui Bank se satisferaient du prix proposé qui affiche une prime de 30%. L’accord de Goldman est indispensable pour que les deux autres puissent céder leurs actions.

                          Photovoltaïque en couche mince: au cours du Thin Film Photovoltaic Summit qui s’est tenu à San Francisco au début de ce mois, on a beaucoup parlé des difficultés rencontrées par certains nouveaux industriels américains du photovoltaïque pour transposer les recettes de laboratoire au stade de la production industrielle maîtrisée. Il se pourrait que certains challengers soient obligés d’abandonner la course et de passer par zéro  (write-off) les capitaux engagés dans l’aventure. C’est un peu l’histoire commune des démarrages de toute nouvelle technologie.

                            Poznan: le Secrétaire Exécutif de la Convention sur le Changement Climatique des Nations Unies qui est le responsable de cette grandiose réunion, vient de traverser en moment de déprime. "Les pays sont encore en désaccord sur les méthodes de financement et les modalités de transfert de technologies qui permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre" a déclaré de Boer. L’absence d’engagements chiffrés et précis au prochain sommet de Copenhague constituerait, selon lui, un échec. Mais il ne faut pas s’attendre de la part de pays comme la Chine à de grandes avancées. Elle a bien compris que ses émissions de CO2 étaient le problème des pays économiquement avancés et qu’elle attendait une aide financière et technologique importante de leur part, lui permettant de s’attaquer à sa résolution future et éloignée. La réduction des émissions de GES passera obligatoirement par un grand plan mondial qui permettra aux pays les plus riches d’aider financièrement et technologiquement les pays émergents à faire baisser ces émissions. Bien sûr ceci ne sera possible que si les Etats-Unis et sa nouvelle administration sont moteurs dans l’affaire. Le sommet de Copenhague est beaucoup trop proche dans le temps pour imaginer une telle issue.

                           LiFePO4 : le chinois DLX (Dalian Xiliang) N°2 de son pays pour les produits chimiques pour batteries à base de Cobalt, annonce avoir développé un produit de type Lithium phosphate de Fer pour les batteries de nouvelles générations. Il disposera d’une capacité de production limitée à 500 tonnes par an, au printemps 2009. DLX va pouvoir se faire la main sur ce produit avec les batteries Li-Ion chinoises pour vélo ou scooter électriques.

    Le 10 Décembre 2008.

  • L’EIA américaine anticipe un recul des consommations mondiales de pétrole en 2009

    L’EIA américaine anticipe un recul des consommations mondiales de pétrole en 2009

                          La consommation mondiale de pétrole dans le monde est la résultante de deux forces: l’une en croissance qui est la consommation des pays NON OCDE (Chine, Inde, Russie, Moyen-Orient, Amérique du Sud, Indonésie, etc.) et l’autre en décroissance qui est celle du milliard de personnes des pays de l’OCDE (Amérique du Nord, Europe, Japon, Corée, Australie). Il a été souligné ici à plusieurs reprises, l’importance de cette décroissance certaine des pays OCDE, car voulue par les populations, sur la stabilisation des consommations mondiales. La croissance monotone des consommations projetée jusque là par bien des Agences est donc totalement irréaliste, puisqu’elle passe par zéro la volonté des citoyens de moins dépendre du pétrole, bien souvent importé du Moyen-Orient ou de Russie. L’OCDE dispose d’une formidable réserve d’économies : le gaspillage américain qui représente pour le moins 8 à 10 millions de barils/jour. Pour quantifier le phénomène, il est intéressant de regarder les variations de consommations dans les deux zones de chaque année par rapport à l’année précédente, ce qui indique les pentes des courbes de consommations.Eiavariationconsommationmondiale200

                         Les valeurs sont issues de celles publiées par l’Energy Information Administration et comportent les prévisions 2008 qui annoncent une décroissance de 50 mille barils/jour en 2008 par rapport à 2007 en raison de la très forte chute des consommations OCDE (FIG. courbe rouge). Pour 2009 l’EIA prévoit une décroissance de 450 mille barils/jour par rapport à 2008 en raison de la poursuite des décroissances de l’OCDE (-1 million bl/j) et d’une moindre croissance des pays NON OCDE (+0,55 million bl/j).

                       La mise en perspective sur plusieurs années montre que le retournement de tendance pour les pays OCDE ne date pas d’hier. Dès 2005 et 2006 il était possible de noter cet infléchissement.

                        La réduction des consommations de pétrole des pays OCDE de 3% à 4% par an (1,5 millions de bl/j), ce qui sera la résultante des réductions de consommations de carburants dans les transports terrestre et de la réduction des consommations dans les foyers, compensera la croissance des pays NON OCDE pendant une quinzaine d’années. La consommation de pétrole devrait rester stable ou légèrement décroissante durant toute cette période aux environs de 85 à 86 millions de barils/jour. La géologie du pétrole n’aura rien à voir dans cette affaire.Eiaconsommationmondiale20012009

    Le 10 Décembre 2008.

  • Peugeot-Citroën noue des alliances tous azimuts, à la recherche du temps perdu.

    Peugeot-Citroën noue des alliances tous azimuts, à la recherche du temps perdu.

                              Il est bien fini le temps ou seul le moteur diesel devait sauver le monde. C’est un virage à 180 degrés que la stratégie de PSA vient de prendre. Tout d’abord en confirmant avec Mitsubishi Motors  et GS Yuasa sa volonté d’utiliser le système batterie et la motorisation de la i-Miev pour disposer d’un véhicule 100% électrique dont la totalité ou au moins une grosse partie des composants (système batterie, électronique de puissance et de contrôle, moteur, etc.) proviendrait du Japon. Mais aussi en signant avec Robert Bosch pour développer le véhicule hybride qui lui manque. PSA conserve une certaine cohérence avec sa stratégie ancienne : le véhicule sera hybride et diesel. Mais Robert Bosch ne dispose pas de la technologie des batteries comme le montre son alliance récente avec Samsung (FIG.) qui devrait, un jour, lui permettre de combler cette lacune. Il faudra donc aller chercher une batterie Ni-MH ou Li-Ion au Japon pour ce nouvel hybride.

                              La vie industrielle avec l’arrivée des nouvelles technologies chez Peugeot-Citroën va devenir bien plus complexe mais combien exaltante. LIRE le communiqué de PSA.

    .Peugeotcitroen

    Le 9 Décembre 2008.

  • Shell et l’électricien néerlandais Essent veulent étudier un projet de centrale propre

    Shell et l’électricien néerlandais Essent veulent étudier un projet de centrale propre

    Turbinegaz                        On l’appelle IGCC aux USA (Cycle Combiné à Gazéification Intégrée) c’est un procédé qui a été largement étudié par General Electric et qui devrait être, un jour, industrialisé en Californie à partir de coke de pétrole, par une filiale de Rio Tinto et BP (LIRE). Le voila qui est repris en Europe par l’électricien hollandais Essent et Shell qui possède un très bon know-how de gazéification. C’est sur le papier un procédé universel de transformation de n’importe quel combustible solide (Charbon, coke de pétrole, biomasse, etc.) en gaz CO2 +H2 dérivé du syngas (ou gaz à l’eau pour les anciens) lequel est brûlé dans une turbine à gaz combinée à une turbine à vapeur. Le gaz issu de l’opération est un mélange de CO2 et de vapeur d’eau qui après condensation et compression peut être séquestré et utilisé dans des gisements de pétrole en voie d’épuisement. Les deux partenaires ont signé un MOU (memorandum of understanding) pour étudier la possibilité de concevoir en Hollande une centrale électrique de 1000 MW dont les gaz seraient séquestrés dans le sud-ouest du pays.

    LIRE le communiqué de Shell.

    Le 9 Décembre 2008.

  • Etats-Unis: les ventes de voitures hybrides ont encore poursuivi leur repli au mois de Novembre

    Etats-Unis: les ventes de voitures hybrides ont encore poursuivi leur repli au mois de Novembre

                              A moins de 17 mille exemplaires, les ventes de voitures hybrides en Novembre aux Etats-Unis poursuivent mois après mois leur repli (FIG.). Elles n’ont représenté que 50% des ventes du mois de Novembre 2007. Pratiquement tous les modèles présentent des ventes en retrait.

                             Il faudra sûrement attendre l’arrivée du nouveau modèle de la Honda Civic puis de celui de la Toyota Prius pour assister à un franc redémarrage des ventes dans ce créneau de voitures aux Etats-Unis.Usaventeshybrides200811

    Le 9 Décembre 2008.

  • En raison d’annulations de commandes dans le photovoltaïque, l’allemand Q-Cells lance un profit warning

    En raison d’annulations de commandes dans le photovoltaïque, l’allemand Q-Cells lance un profit warning

    Qcells                    Rien ne va plus dans les secteurs dont les prix ne sont plus en adéquation avec les profits escomptés à court terme par leurs clients potentiels. Le solaire photovoltaïque et ses prix délirants font partie de ces activités qui vont devoir remettre totalement en cause leur politique commerciale et industrielle. C’était une issue prévisible, mais la crise économique est venue accélérer le mouvement. En attendant le N°1 européen du secteur, l’allemand Q-Cells, vient d’annoncer qu’en raison d’annulations de commandes, il est obligé de revoir à la baisse ses productions 2008 (570MW au lieu de 585 MW) et dans une plus grande mesure son chiffre d’affaires (1,225 mrds d’euros au lieu des 1,35 prévus). Q-Cells annonce la fermeture de ses unités de productions pour le fêtes de fin d’année et se déclare pessimiste pour l’activité du premier trimestre et revoit à la baisse sa fourchette de volumes de productions pour l’année 2009.

    A mi-journée l’action Q-Cells perdait plus de 18% de sa valeur à 22 euros.

    Lire le communiqué de Q-Cells.

    Le 9 Décembre 2008.

  • Les taux d’intérêts dépendent des conditions financières du moment et de celui à qui l’on prête

    Les taux d’intérêts dépendent des conditions financières du moment et de celui à qui l’on prête

                               Lorsqu’on parle de taux d’intérêts d’emprunts il est important de bien préciser à qui ces prêts sont destinés, sous peine de mélanger les torchons et les serviettes et de rendre apparemment très complexe ce qui est d’une raisonnable simplicité. Il y a tout d’abord le taux des banques centrales qui, par délégation des Etats, décident du taux de refinancement auquel elles vont prêter aux banques. C’est une décision régalienne, l’offre et la demande n’ont rien à voir dans ce processus, elle permet de fixer un plancher en dessous duquel une banque ne peut plus raisonnablement prêter. Elle va déterminer aussi, dans un marché donné, les marges des banques sur les opérations de prêt. La FED prête à 1,25% aux banques américaines, c’est une bonne occasion pour elles de se refaire une santé. D’ici moins d’un an les banques américaines vont probablement annoncer une reprise de leurs profits. Pour les banques européennes, la BCE voulant continuer à jouer les gendarmes avec un taux à 2,50%, ce sera malheureusement plus long et plus pénible. La BCE introduit volontairement une distorsion de concurrence entre les banques de la Zone Euro et les autres.

                                Puis il y a les taux des bons du trésor et les taux des prêts consentis aux entreprises. Ils dépendent, eux, des lois du marché.Tauxcorporateus20052008

                      Un examen des taux pratiqués sur le Marché américain entre Janvier 2005 et Juin 2007 montre une harmonie parfaite entre les prêts accordés au Trésor américain (courbe verte), ceux accordés aux très bonnes entreprises Aaa (courbe rouge) et ceux accordés aux bonnes entreprises Bbb (courbe bleue). En 2005 par exemple un riche citoyen possédant des dollars prêtait au Trésor à 4% pour 10 ans, à une excellente entreprise à 5% et à une bonne entreprise à 6%. La hiérarchie des coûts du risque était claire.

                     Puis au mois d’Août 2007 vint la crise des subprimes et autres hypothèques pourries. Les liquidités  se réfugièrent vers les futures des "commodities", entraînant la flambée de toutes les matières premières, et selon un processus dit de "fly to quality",vers les bons du Trésor qui la demande étant forte se mirent à baisser (courbe verte). Entre Août 2007 et Août 2008 les taux des corporate bonds Aaa restèrent stables et ceux des entreprises Bbb se tendirent légèrement vers 7%.

                      Mais c’est la crise économique conséquence des problèmes financiers récurrents et de la spéculation sur les commodities qui aux mois d’Octobre et de Novembre se traduit par une perte totale de confiance dans les entreprises et qui voit la prime des corporate bonds s’enflammer (courbe bleue).

                     Mais en ce début du mois de Décembre le soufflet tend à se dégonfler, l’ensemble des mesures prises par les gouvernements laissent à penser que certaines affaires pourraient reprendre et la confiance remonter. Mais c’est surtout  la demande en capitaux, en raison de l’abandon de nombreux projets d’investissements par les entreprises, qui va décroître. Pour les entreprises Aaa les taux sont retombés vers les 5%, pour les entreprises Bbb ils devraient revenir entre 6 et 7% au fur et à mesure du dénouement de la crise et du ralentissement des engagements d’investissements.

                      On peut donc raisonnablement, en ce mois de Décembre, pronostiquer une baisse globales des taux d’intérêts, avec cependant un effet rémanent pour les entreprises les moins solides financièrement.

    Le 9 Décembre 2008.

  • Une étude japonaise sur les émissions de CO2 dans les transports routiers

    Une étude japonaise sur les émissions de CO2 dans les transports routiers

                             La Japan Automobile Manufacturer Association (JAMA) vient de publier un papier très bien fait sur les divers paramètres qui déterminent les émissions de CO2 liées au transport automobile. En s’appuyant sur l’exemple japonais qui a vu ses émissions de CO2 liées au transport se réduire depuis 2001, le JAMA insiste tout particulièrement sur le concept de "Travelling Coefficient" qui est tout simplement le ratio entre les émissions réelles de CO2 lors d’un trajet et les émissions théoriques déclarées du véhicule, déterminées sur un banc de test selon un profil type.Co2travellingcoefficient Ce coefficient qui peut majorer les consommations des véhicules de 30 ou 40% dépend de divers facteurs que sont le mode de conduite, les embouteillages, l’utilisation d’air conditionné, etc.

    De ce constat, les japonais ont dégagé deux axes majeurs pour réduire les consommations de leur parc automobile:

    • l’éco-conduite par la formation, la sensibilisation des conducteurs et leur mise à disposition d’équipements d’aide à la conduite,
    • la réduction des embouteillages et des diverses causes de réduction de la vitesse du trafic routier.

                    La consommation moyenne des voitures et encore plus des camions beaucoup plus lourds s’emballe littéralement dans les embouteillages. Les Japonais ont déterminé que pour un indice 100 de consommation à 40 km/h en moyenne, cette consommation pouvait être doublée pour une vitesse moyenne de  10 km/h (FIG.II).Co2vitesseembouteillages La réduction des embouteillages est d’évidence un geste écologique. Il n’est pas certain que cette très importante courbe soit bien connue de nos édiles. Un poids lourd qui consomme 30 litres aux cent kilomètres sur autoroute va consommer 60 litres à l’approche des villes ou dans les périphériques urbains encombrés. Les mesures à prendre sont essentiellement collectives, liées aux infrastructures routières, à la mise à disposition de transports en commun, etc. mais aussi individuelles par le choix en temps réel des trajets les plus fluides.

                          L’exemple japonais montre que l’ensemble de ces mesures associées à de nouveaux véhicules plus sobres en carburant peut conduire à une réduction des pollutions liées au transport routier (FIG.III).Co2japontransport19902006

    Je vous recommande la lecture de ce papier très bien fait et instructif.

    Le 8 Décembre 2008.

  • L’électricien Vattenfall passe commande à Vestas de 300MW d’éoliennes pour la future ferme offshore du Kent

    L’électricien Vattenfall passe commande à Vestas de 300MW d’éoliennes pour la future ferme offshore du Kent

    Vattenfallwindpower                        L’électricien suédois Vattenfall a de vastes ambitions en Grande-Bretagne pour tout ce qui concerne l’éolien offshore. Il a en particulier acquit les droits pour installer une ferme offshore (Thanet) à 11 km au large de l’estuaire de la Tamise sur les côtes du Kent. Ce projet global de 780 millions de livres sterling et comporte 100 éoliennes de 3MW chacune, des lignes électriques sous-marines et à terre et leurs stations ainsi que la mise à disposition d’un navire ad’ hoc pour installer les éoliennes sur le site. La Livre Sterling s’étant complètement effondrée en Novembre (1GBP=1,15 euro)  cela représente dans les 900 millions d’euros, soit 3 millions d’euros par MW installé. C’est Vestas qui a reçu la commande pour les 100 éoliennes de type V90-3.0 MW livrables en 2009 et 2010, assorti d’un contrat de maintenance des équipements durant 5 ans.

                            Pour arriver au break-even en 5 ans, dans l’hypothèse d’un taux de charge de l’installation de 5000 heures par an,  Vattenfall devra vendre son électricité subventions comprises dans les 150 à 160 euros le MWh en moyenne.

                            Remarquons qu’un projet théorique 5 fois plus gros conduisant à la puissance d’une tranche nucléaire aurait coûté 4,5 milliards d’euros. L’espérance de vie d’une éolienne est déclarée aujourd’hui de 25 ans.

    Le 7 Décembre 2008.