Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • ExxonMobil dans son Outlook for Energy 2005 -2030 maintient toutes les consommations d’énergies primaires en croissance

    ExxonMobil dans son Outlook for Energy 2005 -2030 maintient toutes les consommations d’énergies primaires en croissance

    Tous les ans ExxonMobil publie son Outlook for Energy avec une projection de ses vues entre 2005 et 2030. Dans la nouvelle version 2008, il maintient encore une croissance des consommations mondiales de toutes les énergies primaires mais il introduit, selon les zones, certaines décroissances, ce qui est totalement nouveau et ce qui corrige ses vues de l’an dernier. Exxon anticipe globalement une croissance annuelle mondiale des consommations d’énergies de 1,2% ( au lieu de 1,3% en 2007) par an mais avec de faibles croissances pour la biomasse (0,3%),le charbon (0,6% en baisse de 0,3 points) et le pétrole (0,9% en baisse de 0,3 points)  associées à de fortes croissances pour le gaz (+1,8%) , le nucléaire (2,3%) et pour l’ensemble éolien-solaire (FIG.). Exxon insiste sur l’importance des gains en efficacité énergétique dans tous les secteurs pour expliquer ses corrections.Exxonweo200811_2

    Voici quelques graphiques les plus parlants du papier d’Exxon:

    Les parcs automobiles vont croître en Asie et légèrement aux USA, Exxonweo20083mais les consommations des voitures vont baisser, ce qui entraînera une décroissance des consommations de ces voitures aux USA et en Europe. Exxonweo20084

    Les besoins pour l’ensemble des transports baissera aux Etats-Unis et resteront à peu près stables en Europe, bien sûr selon Exxon.Exxonweo20086

    La production d’électricité se stabilisera aux USA et en Europe mais avec un mix qui affichera une forte baisse de génération au charbon au profit du gaz et du nucléaire. La Chine dévorera son charbon.Exxonweo20089

    Les émissions de CO2 poursuivront leur croissance.Exxonweo200814

    Le 4 Décembre 2008.

  • Le fabricant de séparateurs microporeux américain Celgard obtient une aide de l’USABC pour développer de nouveaux produits

    Le fabricant de séparateurs microporeux américain Celgard obtient une aide de l’USABC pour développer de nouveaux produits

    Celgard_2

                                                  La maîtrise de la conception et de la production des batteries est LE point clé de toute industrie automobile du futur. Les américains l’ont bien compris et essaient de tenir à bout de bras les quelques sous-traitants qui disposent d’un know-how suffisant pour faire partie d’une future et hypothétique filière américaine des batteries. Parmi ceux-ci, Celgard est le spécialiste américain des séparateurs microporeux qui sont, entre autres, utilisés dans les accumulateurs Lithium-Ion. Une fois assemblés entre les électrodes ces séparateurs déterminent pour une large part les performances de la batterie et sa sécurité d’utilisation. En particulier en cas d’échauffement intempestif de la batterie, ils doivent conserver leur intégrité dimensionnelle et leur caractère d’isolant électronique pour prévenir tout court circuit destructeur. Celgard vient d’obtenir du consortium USABC, regroupant le DOE et les trois constructeurs américains de voitures, une aide financière pour développer sous 18 mois un séparateur dit "HIgh Temperature Melt Integrity" (HTMI).

                        On sait par ailleurs que les concepteurs de batteries japonais travaillent activement sur ce sujet et déclarent avoir développé des produits de très bonne intégrité physique à haute température.

    Le 4 Décembre 2008.

  • Etats-Unis : les émissions de gaz à effet de serre ont représenté 7,3 milliards de tonnes de CO2 en 2007

    Etats-Unis : les émissions de gaz à effet de serre ont représenté 7,3 milliards de tonnes de CO2 en 2007

                       L‘Energy Information Administration vient de sortir son rapport annuel sur les émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis en 2007. La totalité des émissions en croissance de 1,4% par rapport à celle de 2006 atteint 7,28 milliards de tonnes équivalents CO2. Les émissions de CO2, en croissance elles aussi de 1,4% représentent avec 6,02 milliards de tonnes, près de 83% du total des gaz émis.Co2usages2007

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                             Une analyse des émissions de CO2 par énergies primaires montre que la  forte croissance par rapport à 2006 est due aux combustions de gaz naturel (+6,7%) et de charbon (+1,1%) liées aux facteurs climatiques de l’année. Par contre les émissions liées au pétrole ont légèrement décru (-0,6%) en raison de la montée des prix des carburants en 2007.

                             La répartition des émissions de CO2 par source d’énergie montre que le pétrole et donc le secteur des transports sont encore les principaux pourvoyeurs de CO2 aux Etats-Unis (FIG.II).Co2usasources2007 La stratégie pour réduire les émissions de CO2 aux USA,

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    qui s’applique également à l’Europe, doit donc être basée sur deux piliers fondamentaux: 1) la réduction des consommations en carburants des modes de transport terrestres, aériens et maritimes, 2) la recherche d’une meilleure efficacité énergétique couplée à la décroissance de l’utilisation du charbon dans la génération d’électricité grâce à une substitution par des centrales nucléaires et des centrales aux gaz éventuellement associées à des énergies renouvelables, provisoirement et justement subventionnées. La disponibilité importante de gaz naturel dans le sous-sol américain leur facilitera la tâche.

                             La réduction de la consommation de pétrole de 50% en 15 ans, objectif tout à fait atteignable puisqu’il ramènera la consommation de pétrole par habitant des USA à celle des Européens d’aujourd’hui, permettra de réduire les émissions de CO2 de 1,3 milliards de tonnes. Cet effet va déjà apparaître de façon importante sur les résultats des émissions américaines de CO2 de 2008, avec la réduction de consommation de pétrole d’environ 6% qui se traduira par une baisse des émissions dues au pétrole de 150 millions de tonnes de CO2.

                           Remarque : ceux qui veulent avoir une vue globale sur les émissions de GES 2007 aux USA peuvent se rapporter au bilan global illustré par la FIG. III.Co2flowchartusa2007

    Le 4 Décembre 2008.

  • Une certaine reprise des consommations américaines en produits pétroliers stabilise les stocks hebdomadaires

    Une certaine reprise des consommations américaines en produits pétroliers stabilise les stocks hebdomadaires

                          L‘Energy Information Administration publie des résultats hebdomadaires des consommations en produits pétroliers (FIG. courbe bleue) qui après confrontation aux données mensuelles beaucoup plus élaborées (FIG. courbe rouge), montrent une surestimation systématique qui est en moyenne depuis le début de l’année de 800 mille barils/jour, avec un écart type de 350 mille. Il est donc possible d’établir une courbe corrigée de cette déviation moyenne (FIG. courbe violette). Ces données montrent le formidable plongeon des consommations du mois de Septembre qui doit être attribué à la fois à la crise mais aussi aux fortes perturbations des productions dans le Golfe du Mexique, dues aux ouragans. Cette hypothèse est confirmée par la remontée des consommations observée en Octobre et en Novembre.Consohebdous2008

                     La semaine dernière une certaine reprise des consommations avait été notée, elle est confirmée cette semaine. Elle explique pour une part la stabilisation des stocks hebdomadaires en produits pétroliers, dont une baisse des stocks d’essence et de ceux de gasoil.

                     Un esprit mal tourné attribuerait en partie ce phénomène à la formidable baisse des prix des carburants à la pompe, capable de redonner espoir aux plus traumatisés des citoyens de ce grand pays. Les résultats des mois de Décembre et de Janvier nous diront si cette consommation s’est en partie redressée. Prixessenceusa200811

    Le 3 Décembre 2008.

  • La baisse des ventes de voitures aux Etats-Unis touche tous les constructeurs

    La baisse des ventes de voitures aux Etats-Unis touche tous les constructeurs

                        Si Chrysler reste le perdant incontesté de 2008 avec  près de la moitié des ventes en moins pour le seul mois de Novembre, par rapport à l’an dernier, et près du tiers en cumulé depuis le début de l’année (FIG.), les astucieux japonais comme Nissan  et Honda, les prestigieux allemands comme BMW, Volkswagen ou Daimler sont finalement eux aussi emportés par la vague de mévente de voitures aux Etats-Unis. Le système de reprise et de vente à crédit semble être complètement bloqué. Il est possible de pronostiquer un volume de ventes de l’ordre de 13 millions de voitures vendues en 2008, en retrait de près de 3 millions d’exemplaires par rapport à 2007.

                         Ce qui n’apparaît pas clairement dans les divers scénarios d’aides à l’industrie automobile US, c’est la façon de réamorcer la pompe américaine à consommer de la voiture. Ce désir si vif n’a sûrement pas disparu, il risque de revenir très fort, après cet interlude de refoulement, dès que les circuits financiers vont être rétablis.  Les prix de l’essence à la pompe qui sont gaillardement repassés au dessous des 2$ le gallon depuis deux semaines et qui vont aller flirter avec les 1.5 $, comme au bon vieux temps, ne seront plus, dans tous les cas, un obstacle à la reprise de ce commerce.Ventesvoituresus2008_11

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    Le 3 Décembre 2008.

  • EDF veut devenir un acteur mondial dans son domaine, cela semble déranger une certaine Presse économique

    EDF veut devenir un acteur mondial dans son domaine, cela semble déranger une certaine Presse économique

    Businessupdate                       On le sait, EDF a des ambitions d’internationalisation. Cela a commencé avec la prise de contrôle de l’italien Edison, tant décriée à l’époque et qui s’avère être un des fleurons du Groupe, tant les prix italiens de l’électricité sont élevés. L’aventure britannique démarre, dans un pays totalement dans les choux du point de vue énergétique, pour n’avoir pas anticipé les baisses de production d’hydrocarbures de la Mer du Nord et avoir tardé à passer en revue sa politique électronucléaire. Enfin, EDF possède un pied aux Etats-Unis qui vont être appelés à investir massivement dans l’électronucléaire, s’ils veulent un tant soit peu réduire leurs émissions annuelles de 6 milliards de tonnes de CO2. Tout naturellement EDF voudrait stratégiquement renforcer sa présence là-bas. Pour réussir tout cela, EDF a besoin d’une base française solide, avec des tarifs de vente au détail de son électricité décents, pour générer et soutenir les capacités d’emprunt nécessaires à ses développements. Le taux de l’emprunt à 10 ans aux USA est à 2,7%, c’est une vraie opportunité pour soutenir les investissements. Une certaine Presse économique française qui se fait les échos de bien des racontars, ne semble pas adhérer à cette stratégie.

                            Elle vient de pondre un papier à sensation dévoilant que le projet de Flamanville chiffré initialement à 3,3 milliards d’euros va en réalité coûter 4 milliards, pour diverses raisons opérationnelles. Elle déduit de ce qui pour un projet de cette taille est un simple aléa, que le prix du MWh va passer de 46 euros à 55 euros. Les 20% de dépassement dans le CAPEX se traduiraient par 20% de majoration du prix de revient du MWh, envoyez c’est pesé! Un simple calcul tenant compte des productions de plus de 11TWh par an montre que les 700 millions de dépassement peuvent être amortis pour 4 à 5 euros en 15 ans environ. Le prix du MWh de Flamanville serait donc plus proche de 50 euros ce qui est raisonnable et ferait pâlir d’envie bien des producteurs d’électricité dont les prix dépendent de matières premières aux cours pour le moins imprévisibles.

                         L’électricité d’origine nucléaire serait à peine plus rentable qu’un procédé thermique à flamme avec un pétrole vers 50$ le baril, nous dévoile ce canard. Alors attendons le pétrole à 25$ le baril et nous pourrons enfin abandonner cette filière électronucléaire tant décriée et honnie, pourrions-nous tous répondre en écho. La presse économique française serait-elle un vivier de grands visionnaires?

    Le 3 Décembre 2008.

  • Les amours de TOTAL pour le canadien NEXEN, un serpent de mer jusque là.

    Les amours de TOTAL pour le canadien NEXEN, un serpent de mer jusque là.

                         La Presse anglo-saxonne vient de ressortir un serpent de mer : l’intérêt du français Total pour le canadien Nexen. Des rumeurs soutenues avaient déjà couru il y a environ deux ans, sur le même thème, mais en vain. Cette fois, pour des raisons stratégiques, cela pourrait être plus sérieux:

    • Total découvre que malgré de très gros investissements en exploration et production ses volumes régressent inexorablement, trimestre après trimestre (FIG),
    • la croissance externe est donc une autre option possible pour le dixième groupe pétrolier mondial. Nexen pèse dans les 210 mille barils par jour ce qui représente près de 10% des productions de Total,
    • Nexen est un Groupe qui génère du cash, 4,4 milliards de dollars canadiens sont prévus cette année. Il devrait continuer à en générer, même avec un prix du baril vers les 60$,
    • Nexen opère dans le monde sur des zones bien connues de Total, à l’exception du Golfe du Mexique, où le français a toujours échoué,
    • Nexen possède des intérêts dans les sables bitumineux, complémentaires de ceux de Total. Cela peut apparaître comme un handicap aujourd’hui, ce pourrait être un avantage majeur dans dix ans.

                      L’ensemble de ces raisons font qu’une prise de contrôle de Nexen par Total en ces périodes de basses eaux boursières ne serait pas forcément maladroite. Dans tous les cas, notre champion français a pris son temps pour étudier le dossier.Totalprod2008t3

    Le 3 Décembre 2008

  • Les foyers et les industries français ont profité de tarifs électriques attractifs en début 2008

    Les foyers et les industries français ont profité de tarifs électriques attractifs en début 2008

                          Eurostat publie tous les six mois, les prix de détail moyens de l’électricité  pratiqués durant le semestre écoulé dans les divers pays européens. Pour le premier semestre 2008, les prix moyens aux industries hors TVA, de l’Europe des 27 ont pratiquement atteint les 100 euros. Les prix pratiqués en France à 64 euros en moyenne constituant une exception. Pour les ménages les prix TTC présentent des variations beaucoup plus grandes. Pour une moyenne européenne à 163 euros ils varient de 215 euros le MWh pour l’Allemagne à 121 euros/MWh pour les foyers français. Prixelectreurope2008s1

                    Cet avantage concurrentiel évident de la France par rapport au reste de l’Europe, imputable au parc nucléaire hérité des intelligentes "seventies" devrait faire l’objet d’une attention toute particulière qui n’est peut-être pas suffisante en ces moments de démagogie verte.

                   Il n’est pas acceptable que l’Administration en place écorne peu à peu cet avantage par des achats d’électricité à des prix prohibitifs à des officines d’éoliennes ou de biomasse qui ne feront pas avancer d’un poil la technologie de notre pays. Il n’est pas acceptable également qu’EDF ne publie pas un plan volontariste de remise en état de son parc électronucléaire, dont la disponibilité décroît inéluctablement années après années. La France victime du succès de son électricité et de l’inefficacité de l’exploitation de son parc de centrales risque de devenir importatrice nette d’énergie électrique… à prix forts.

                  Notre pays mérite mieux qu’une politique écologique à l’esbroufe, sans plan, sans objectifs clairs. Elle a besoin d’un vrai Ministère de l’Industrie et de l’Energie.

    Le 2 Décembre 2008.

  • Le Petroleum Intelligence Weekly publie son classement annuel des Groupes pétroliers

    Le Petroleum Intelligence Weekly publie son classement annuel des Groupes pétroliers

    Energy_intelligence_2                    Le Petroleum Intelligence Weekly publie son classement annuel des compagnies pétrolières sur la base des résultats opérationnels des Sociétés en 2007. Le résultat confirme les tendances lourdes d’évolution du marché du pétrole avec une baisse de l’influence des Groupes indépendants (IOC) et montée en puissance des Groupes nationaux (NOC). Ainsi l’Aramco (Arabie Saoudite) et l’iranienne NIOC se maintiennent en première et deuxième place mondiale. Le vénézuélien PDV et le chinois CNPC en rangs 4 et 5 progressent respectivement d’une et deux places aux dépens de BP et de Shell qui reculent. Notre champion national TOTAL reste dixième derrière ConocoPhillips et Chevron. Le Groupe qui progresse le plus est le russe Rosneft qui est passé du 24ème au 16ème rang de ce classement.

    Top50piw

    Le 2 Décembre 2008

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 2 Décembre 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 2 Décembre 2008

    Businessupdate                       Terres Rares: le Groupe TOYOTA va acheter des terres rares au Vietnam et en Inde. Les terres rares  ou lanthanides entrent dans la composition de nombreux aimants permanents (samarium, néodyme, dysprosium) mais aussi dans la composition des électrodes négatives des accumulateurs Ni-MH (lanthane, cérium, néodyme, praséodyme,etc.), utilisés en particulier sur les véhicules hybrides (Prius, Camry, Civic). Les groupes japonais qui dépendent massivement de la Chine pour leur approvisionnement semblent vouloir retrouver quelque liberté économique dans ce domaine.

                           Biomasse : l’Etat français vient de lancer un nouvel appel d’offre pour de nouvelles centrales électriques utilisant la biomasse. M Borloo ne voulant pas échouer, nous (consommateurs) paierons 128 euros par MWh durant 20 ans cette ressource. A ce prix, il devrait y avoir plein de candidats. Pour info le courant allemand pour le mois de Janvier se vend 57 euros le MWh, les prix déterminés par les cours du charbon sont en forte baisse. Ils avaient atteint 91 euros le MWh au mois de Juillet.

                         

                          Nucléaire: les autorités polonaises envisageraient de lancer l’étude et la réalisation d’un projet électronucléaire pour 2020. Rappelons que sur 145 TWh d’énergie électrique nette produite dans ce pays, 139 TWh sont d’origine thermique, essentiellement à base de lignite et de charbon. La Pologne est le deuxième consommateur de lignite et de charbon d’Europe avec 17% du total, derrière l’Allemagne qui en consomme 29%. En 2007, l’Europe a brûlé 835 Millions de tonnes de combustibles solides.

                        Silicium : Tokuyama, un des gros producteurs de Silicium au monde, annonce qu’il va investir dans son usine japonaise pour porter sa capacité annuelle de production de 5200 tonnes à 8200 tonnes dès le Printemps 2009. D’autre part il va construire une nouvelle usine de production en Malaisie qui devrait produire 3000 tonnes supplémentaires de Silicium polycristallin dès 2012. Les Groupes japonais investissent à tout-va dans le photovoltaïque, ils devraient rapidement reconquérir leur leadership mondial.

                           Uranium et Terres Rares: le Groenland dispose d’un large gisement de Terres Rares et d’Uranium qui contiendrait 2,6 millions de tonnes de Terres Rares et 85 mille tonnes d’Uranium. Des études de faisabilité d’exploitation de cette ressource vont être poursuivies en 2009.

    Le 2 Décembre 2008.