Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Air Liquide veut produire à l’horizon 2015 de l’Hydrogène à partir des énergies renouvelables

    Air Liquide veut produire à l’horizon 2015 de l’Hydrogène à partir des énergies renouvelables

    Air_liquide                      Prétextant une future arrivée de véhicules mus par de l’énergie issue de piles à combustibles, Air Liquide avec l’aide de fonds européens, envisage de poursuivre ses efforts d’étude et le développement de la génération d’hydrogène par les énergies renouvelables et de son mode de distribution à des applications Grand Public. C’est du moins ce qu’a déclaré son Président, Benoît Potier, lors d’une récente interview, avec un objectif d’application vers 2015. L’hydrogène qui représente pour cette Société un milliard d’euros de chiffre d’affaire est actuellement produit à partir de gaz naturel (méthane) ou par électrolyse de l’eau (Usine de Bécancour au Québec). Le marché de l’Hydrogène est en plein développement tiré par des applications en plein essor. Il est possible parmi celles-ci de citer par exemple:

    • la décomposition du silane pour produire du Silicium cristallin, marché tiré par le développement des cellules photovoltaïque en progression de 40% par an,
    • la désulfurisation des hydrocarbures, de plus en plus importante pour obéir à de nouvelles normes de plus en plus sévères, même dans des applications triviales, comme le transport maritime oublié jusque là,
    • la désulfurisation des bitumes issus des sables bitumineux et celles des huiles lourdes dans les étapes de conversion profonde des raffineries modernes
    • l’apport d’hydrogène dans les procédés Ficher-Tropsch,
    • l’apport d’hydrogène lors de la décomposition catalytique des corps gras en biodiesel et en propane issu de la partie glycérol de ces produits (LIRE: procédé Neste Oil).

                         Il est certain que l’obtention d’hydrogène, à un coût attractif, à partir d’énergie solaire par exemple, constituerait un avantage compétitif pour Air Liquide, même si le mirage de l’introduction de pile à combustible dans les transports risque d’être repoussé au 22ème siècle, à l’exception de quelques prototypes de prestiges, à plusieurs centaines de milliers d’euros la bête, pour satisfaire au nouveau snobisme émergeant qui sera "smart and green".

    Le 18 Octobre 2008.

  • La vague de froid sur les Etats-Unis va réchauffer le moral de l’OPEP

    La vague de froid sur les Etats-Unis va réchauffer le moral de l’OPEP

                           Panique à l’OPEP! La grande erreur: avoir sous-estimé l’ampleur du retrait des consommations de pétrole dans le monde, tout comme les Agences plus ou moins en charge de ces prévisions, d’ailleurs. L’ Opep prévoit encore une progression de consommation de pétrole de 0,55 millions de barils par jour en 2008 par rapport à 2007 (FIG.), l’Agence Internationale de l’énergie est descendue à 0,43 après un long périple et l’Information Energy Administration est à 300 mille barils. Or, compte tenu de la tendance actuelle, le résultat le plus probable à la fin de l’année sera un accroissement de consommations nul, sinon une régression (LIRE). Ce sont des erreurs très graves qui prouvent que ces instances bureaucratiques ont du mal à sentir les renversements de situation et de comportements dans le monde.Opecconsomonde200810

                      Et pourtant ce ne sont pas les indicateurs qui manquent: la mévente des 4X4 puis des voitures aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, la réduction du trafic aux USA, les rationalisations de flottes d’avions dans le monde, la mévente de camions, la réduction des consommations d’essence et de gasoil en Californie, l’effondrement des tarifs de transport maritime, etc. Un observateur critique des tendances du moment ne pouvait prédire qu’une dégradation des consommations de carburants au deuxième semestre dans le monde. Certaines agences, il y a peu, prévoyaient l’inverse, ne voyant la crise que comme un épiphénomène de début d’année!

                      Alors à toute vitesse l’OPEP va avancer sa réunion initialement prévue en Novembre à la semaine prochaine. L’Arabie Saoudite et sa garde rapprochée (Emirats, Qatar et Koweit) qui pèsent réunis 15,6 millions de barils par jour, vont décider de réduire leurs livraisons (de 7 à 10% ?), fait exceptionnel à l’approche de l’hiver dans l’hémisphère nord. Il ne faut pas négliger le climat, paramètre dont très peu ne parlent pour l’instant, alors qu’on connaît son impact sur les consommations et les comportements. Les stocks de gasoil aux USA sont très bas pour cette saison (LIRE) et ils ne doivent pas être bien élevés dans chacun des foyers américains malmenés par la crise et les prix des combustibles. La première vague de froid est annoncée pour la semaine prochaine sur tout le Centre et le Nord est des Etats-Unis.

                    Une remontée prévisible des cours du WTI vers les 80 à 90$ le baril d’ici à la fin de l’année ne serait pas une surprise. Bien sûr, après l’OPEP, ce sont les variations de températures qui assureront la plus ou moins grande amplitude de cette reprise des cours.

    Le 18 Octobre 2008.

  • La balance commerciale de la Zone Euro, plombée par les prix de l’énergie, s’est dégradée à fin Juillet

    La balance commerciale de la Zone Euro, plombée par les prix de l’énergie, s’est dégradée à fin Juillet

                            La balance commerciale de la Zone Euro, à fin Juillet 2008, était déficitaire de 15 milliards d’euros. Elle s’est dégradée de 30 milliards d’euros par rapport à la même date en 2007 où elle était excédentaire de 15 milliards d’euros. Cette contre-performance est essentiellement attribuable à la balance des échanges de produits énergétiques qui est passée de -126 mrds d’euros à fin Juillet 2007 à -183 mrds d’euros à fin Juillet 2008 (FIG.), soit une dégradation de 57 milliards d’euros. Ce mois de Juillet qui a connu les cours les plus hauts du pétrole du gaz et du charbon, sous la pression de la spéculation mondiale, aura été sûrement le mois de dégradation des échanges énergétiques la plus rapide. Elle devrait se calmer par la suite, en raison de la baisse concomitante des cours des trois énergies primaires de base, mais aussi en raison de la timide baisse des consommations en produits pétroliers dans la Zone Euro, à partir de l’été. Balanceenergie200807

                       Réduire les consommations d’énergie de 1% dans la Zone Euro permettrait de réduire les importations de produits énergétiques de l’ordre de 1,5% et donc d’alléger la facture extérieure annuelle d’environ 6 milliards d’euros. Ces milliards pourraient être investis dans des actions créatrices d’activité comme l’amélioration de l’efficacité énergétique. Cet argument aurait sûrement plus de poids sur l’opinion que les émanations de CO2, phlogistique moderne manipulé dans les élucubrations de nos instances européennes dirigeantes.

    Le 18 Octobre 2008.

  • Etats-Unis: forte croissance des réserves prouvées de gaz, stabilité de celles de liquides (pétrole+ gaz liquides)

    Etats-Unis: forte croissance des réserves prouvées de gaz, stabilité de celles de liquides (pétrole+ gaz liquides)

                                L‘Energy Information Administration américaine vient de publier un état d’avancement résumé de l’évaluation des réserves de pétroles et de gaz en 2007. Il ressort de ce rapport la forte croissance des réserves prouvées de gaz naturel de 13% par rapport à celles de 2006. Sur une période de 10 ans la croissance de ces réserves est de 42% (FIG., courbe violette). Ce résultat prouve la vitalité de la prospection aux USA avec un accroissement du nombre de puits en production et l’introduction de nouvelles techniques d’exploitation faisant appel aux forages horizontaux dans les veines profondes de charbon (coal bed methane) ou dans les schistes bitumineux (oil shales). Les consommations totales de gaz aux Etats-Unis atteignent 4 milliards de barils équivalent pétrole.Rservesusgazliquides2007

                           Les réserves de gaz liquides qui sont associées à celles de gaz naturel, progressent également de 8% en un an. Ces réserves ajoutées à celles de pétrole constituent dans le jargon pétrolier les réserves de liquides (FIG., courbe rouge) qui croissent de 3,5% en un an et qui sont stables depuis 10 ans. Les statistiques de production de pétroles prennent en compte le plus souvent ces liquides associés aux gaz (butane et propane essentiellement). Elles sont de 2,5 milliards de barils par an aux USA.

                           Les seules réserves de pétroles (FIG., courbe noire) sont en progrès de 1,7% en un an et en décroissance de 5,5% en dix ans. Un nouvel effort de prospection dans les zones jusque là interdites par le moratoire de Bush père, confirmé par Clinton, permettra aux USA de reconstituer leurs réserves prouvées dans la décennie à venir et d’exploiter avec parcimonie ces réserves si précieuses. Pour les réserves de gaz la croissance actuelle illustre le formidable potentiel en gaz naturel dont dispose les Etats-Unis dans ses gisements de charbon et de schistes. Ils assureront à ce pays les ressources nécessaires pour réduire son addiction au pétrole et se reconvertir à l’utilisation très majoritaire de gaz naturel en particulier par une électrification des véhicules, un développement des réseaux ferrés (TGV) et une reconversion de la pétrochimie.

    Le 17 Octobre 2008.

  • L’allemand SolarWorld démarre une nouvelle usine de production américaine

    L’allemand SolarWorld démarre une nouvelle usine de production américaine

                          L‘allemand SolarWorld annonce qu’il vient de démarrer ses productions de cellules solaires dans sa grande usine de Hillsboro dans l’Oregon. Son objectif est de porter la capacité de production de cette unité qui part du Silicium pour produire des wafers et des cellules solaires, à 500MW en 2011. Ce sera alors la plus grande usine du Groupe. Une partie de ces productions sera assemblée en modules dans son l’usine américaine de Camarillo (Fig.) pour alimenter le marché américain. L’autre partie sera vendue soit à d’autres usines du Groupe soit au marché OEM (concurrents).

                        SolarWorld, deuxième industriel allemand dans le photovoltaïque derrière Q-Cells, est en train de déplacer son centre de gravité industriel vers les Etats-Unis, en raison de la taille et du dynamisme du marché américain. Il dispose également pour se développer d’une usine en Corée qui pour l’instant ne fait que de l’assemblage de modules.Solarworldplants

    Le 17 Octobre 2008.

  • Au mois de Septembre, l’inflation américaine tirée par le poste énergie, passe en dessous de 5%

    Au mois de Septembre, l’inflation américaine tirée par le poste énergie, passe en dessous de 5%

                          Les prix des diverses formes d’énergie aux Etats-Unis, moins chargés en impôts et taxes diverses qu’en Europe, grimpent plus vite à la hausse mais, également, dégringolent plus rapidement à la baisse. Au mois de Septembre, sur 12 mois glissants, le poste énergie a perdu 1 point de pourcent en Zone Euro, il en a perdu 4 aux USA. (FIG.I). Cette chute s’explique aussi par la baisse rapide des cours américains de l’essence, plus rapides que ceux du pétrole, en raison de l’effondrement de la demande. Cette baisse se répercute bien entendu sur l’inflation globale des prix.Inflationenergieusue200809

                            Comparons l’inflation sur douze mois en Zone Euro et aux Etats-Unis (FIG.II). Il est possible tout d’abord de constater que l’inflation sous-jacente, hors énergie et alimentation, est supérieure aux USA à celle de la ZE (barres roses). Les évolutions de prix américaines portant sur l’éducation, les soins médicaux, le logement sont encore élevées.  Par contre l’impact des produits alimentaires (différences entre les barres jaunes et roses) n’est que de 0,5 points de pourcent aux US contre 0,7 en ZE. Enfin l’impact de l’énergie est encore très puissant aux USA puisqu’il majore l’inflation de près de deux points contre un seul point en ZE (différences entre les barres vertes et jaunes). Le résultat est une baisse de l’inflation de 0,2 points en ZE et de 0,4 points aux USA qui passe ainsi en dessous des 5%.Inflationus200809

                     Sur la Fig.I on peut constater qu’en Octobre et Novembre 2007 les prix de l’énergie avaient fortement progressé. Cette remarque permet d’anticiper pour les deux mois à venir de fortes baisses de l’inflation par effet de base sur les postes énergies. La crise financière et économique aidant, il est à prévoir un fort reflux de l’inflation, dans les deux zones, d’ici à la fin de l’année.

    Le 17 Octobre 2008.

  • Etats-Unis: la remontée des stocks hebdomadaires de pétrole et d’essence va tirer les cours à la baisse

    Etats-Unis: la remontée des stocks hebdomadaires de pétrole et d’essence va tirer les cours à la baisse

                         A la fin de la semaine dernière, les stocks hebdomadaires américains de pétrole brut se sont accrûs de 5,6 millions de barils et ceux d’essence se sont élevés de 7 millions de barils en raison de consommations faibles et d’importations trop fortes (13,7 millions de barils par jour de brut et de produits raffinés). Ces deux indicateurs suffiront à faire baisser à court terme les cours du brut WTI. Mais il faut également noter une baisse des stocks de gasoil+ kérosène d’un million de barils qui atteint 158 millions de barils. A la même époque l’an dernier ces stocks étaient à 20 millions de barils au dessus et ils se situaient même à trente millions de barils au dessus, il y a deux ans (FIG.). Dans l’hypothèse d’un hiver froid et précoce, le marché des produits pétroliers américains pourrait rapidement se tendre, les regards se reportant alors sur les stocks de fuel.Stocks_hebdo200810b

                   Il faut également noter que les stocks de gaz naturel ont du mal à se reconstituer à la suite des réductions de productions dans le Golfe du Mexique et du manque d’entrain des productions issues des schistes bitumineux, en raison de cours déprimés, qui ont entraîné des fermetures de puits.

    Le 16 Octobre 2008.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 16 Octobre 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 16 Octobre 2008

    Breakingnews                   Eolien offshore: la Grande-Bretagne veut revoir ses objectifs de développement dans le domaine en adoptant une approche plus réaliste. Un rapport du "Carbon Trust" attire l’attention des autorités sur l’absence de réalisme de certains projets en haute mer: "Installer de plus grandes éoliennes en eau profonde en Mer du Nord constitue un immense défi pour les équipes de développement et pour assurer la maintenance des équipements tout au long de leur vie opérationnelle." Le rapport estime le coût de chaque mégawatt installé en pleine mer à plus de 3 millions de Livres Sterling (environ 4 millions d’euros) soit 40% plus cher qu’en mer peu profonde. Il préconise donc d’envisager d’implanter les éoliennes plus près des côtes, dans des eaux peu profondes, ce qui réduirait de 16 milliards de Livres le devis initial insupportable de 75 milliards de Livres du programme offshore dit du "Troisième Round". En ces périodes de capitaux plus rares, les projets farfelus vont couler en pleine mer.

                              Nucléaire américain: encore un nouveau projet de centrale de type EPR 1600 MWe déposé sur le bureau de la NRC (Nuclear Regulatory Commission). Chacun veut prendre date avant la fin de l’année pour être éligible aux garanties d’emprunts. Cette fois ci, c’est pour l’extension de la centrale de Bell Bend en Pennsylvanie exploitée par la PPL Corporation.

                         Photovoltaïque: LDK Solar un gros fabricant de wafers de silicium sino-américain a confirmé, à l’occasion d’un point d’avancement de la construction d’une nouvelle usine de 1000 tonnes de Silicium, qu’il serait capable de produire entre 5000 et 7000 tonnes de silicium polycristallin en 2009 et qu’il maintenait son plan pour porter sa capacité de production chinoise à 15000 tonnes.

                         Asola , la filiale allemande de Quantum Fuel Systems, vient de signer avec une société marocaine un accord de coopération pour développer une usine de modules photovoltaïques, à Casablanca, d’une capacité de production de 20MW. Asola sera majoritaire dans cette filiale.

    Le 16 Octobre 2008.

  • Le japonais Mitsui rentre dans les mines d’uranium du sud de l’Australie

    Le japonais Mitsui rentre dans les mines d’uranium du sud de l’Australie

    Uraniumhoneymoon1                             Uranium Ore, Société cotée à Toronto et à Johannesburg, extrait annuellement dans les 900 tonnes d’oxyde d’uranium de ses diverses mines dans le monde. Elle vient de faire rentrer le japonais Mitsui dans le développement et l’exploitation de ses ressources du sud de l’Australie, situées au nord du port d’Adélaïde (FIG.). Cette association, 51% Uranium Ore et 49% Mitsui , va tout d’abord mettre en production à l’horizon 2009 ou 2010 la mine de Honeymoon qui fait partie de la transaction. Cette mine devrait permettre de produire 400 tonnes d’oxyde d’uranium par an, pendant six ans.

                          Une telle démarche de la part de Mitsui, vient en appui au développement de l’industrie électronucléaire en Asie qui doit à la signature du contrat garantir les ressources en combustibles. Rappelons que les ressources en combustibles nucléaires font appel à une alchimie très complexe dans laquelle interviennent outre les extractions annuelles d’Uranium naturel et les capacités d’enrichissement, les stocks existants d’uranium enrichi ou très enrichi, les stocks de plutonium et les productions des usines de retraitement des produits de réaction. Outre les mines, les performances des usines de retraitement de combustibles ont une grande importance dans la logistique et la capacité d’approvisionnement.

    Le 16 Octobre 2008.

  • Sanyo veut accentuer sa présence sur le marché photovoltaïque américain

    Sanyo veut accentuer sa présence sur le marché photovoltaïque américain

    Sanyo                        En réaction à la nouvelle législation américaine, favorable au développement des énergies solaires, Sanyo Electric a annoncé son plan d’accroissement des capacités de production de modules solaires de son usine de Monterrey au Mexique. Sa production devrait passer de 20MW aujourd’hui à 50 MW en 2009. Les produits qui utilisent des wafers de 4 inches (104 mm) devraient également être convertis en wafers de 5 inches (125mm) ce qui apporte une réduction des coûts d’assemblage des modules. Sanyo aborde le marché américain avec son produit de très haut de gamme de technologie hybride HIT qui met en oeuvre du Silicium monocristallin couplé avec un revêtement de quelques microns de Silicium amorphe. Avec des rendements de conversion de 22% ces produits génèrent le double de puissance au m2 que les produits standards polycristallins ou en couches minces. Ces produits sont donc destinés à des applications où, par manque de surface disponible,  la densité de courant est le paramètre clé (immeubles dans les centres urbains, maisons individuelles, surfaces commerciales).

                            Sanyo avec des capacités de production de 260MW aujourd’hui, qu’il devrait porter à 600 MW en 2011, se focalise sur ce créneau haut de gamme du photovoltaïque. Sanyo pourrait, d’autre part, engager un développement de masse de cellules photovoltaïques en couches minces, mais ce serait en association avec Nippon Oil avec lequel il est en discussions.

    Le 16 Octobre 2008.