Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Les industriels coréens veulent monter dans le train du photovoltaïque

    Les industriels coréens veulent monter dans le train du photovoltaïque

    Silicium                               La Corée est très en retard par rapport au Japon dans le domaine des industries photovoltaïques. Cette situation, dans un Marché appelé à un formidable essor,  est considérée comme inacceptable par les instances au sommet gouvernementales et industrielles coréennes. La décision a donc été prise que le moment venu, des aides financières viendraient appuyer les efforts de Samsung, LG Electronics et autre Hyundai dans ce domaine. D’après un observateur des marchés coréens, la DisplayBank, les sommes investies pourraient se monter à 8 milliards de dollars pour atteindre une capacité de production coréenne de 2,6 GW en 2013. Les choix de technologies ne sont pas encore arrêtés par les deux grands de l’électronique coréenne, il semblerait cependant que les technologies en couches minces, pour des questions de coûts, aient leur préférence.

                               Il sera donc intéressant de suivre ce processus de rattrapage, exercice de "fine follower" dans lequel les industries coréennes excellent.

    Le 10 Septembre 2008.

  • Actant le départ de l’Indonésie, l’OPEP laisse ses quotas de productions globalement inchangés

    Actant le départ de l’Indonésie, l’OPEP laisse ses quotas de productions globalement inchangés

    Kpcchairman                        Dans toute décision des riches pompistes de l’OPEP il y a trois faces: ce qui est formellement décidé, ce que chacun par la suite a décidé de faire et enfin les commentaires orientés des uns et des autres expliquant à leur façon l’impact des décisions. Donc formellement l’OPEP fixant un nouveau quota global à 28,8 millions de barils après le départ de l’Indonésie, devenue importatrice de pétrole et disposant d’un quota de 0,87 million de barils/jour, ne change quasiment rien à son quota global. Là où les choses vont se compliquer et qui n’a pas été publiée pour l’instant, c’est la répartition de ces quotas entre les membres. Il va falloir revoir le quota de l’Angola à la hausse, mais va-t-on acter l’impossibilité du Nigeria ou du Venezuela d’atteindre leurs volumes autorisés et accroître ceux de l’Iran ou de l’Arabie? Ces  manques chroniques de productions de certains autorisent donc, dans les faits, d’autres comme l’Arabie Saoudite ou l’Iran, de produire plus. Enfin la déclaration de l’algérien Khélil expliquant que cette non décision revient à réduire les productions de 520 mille barils/jour, fait partie des déclarations de guerre d’un des faucons de l’OPEP, mais qui n’impressionnent que quelques journalistes. Ce sont donc les puissances du Golfe avec l’Arabie Saoudite qui ont la main, ce sont elles qui décideront des futures productions. Ce genre de situation est favorable à un repli du pétrole vers les 90 dollars le baril, surtout lorsque l’Agence Internationale de l’Energie va être amenée à revoir à la baisse, la mort dans l’âme, ses prévisions de consommations mondiales.

    Le 10 Septembre 2008.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 9 Septembre 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 9 Septembre 2008

    Breakingnews                     Raffinage: Sumitomo Chemicals qui est en train de construire une des plus grandes unités de raffinage du monde, en collaboration avec l’Aramco en Arabie Saoudite, sur le site de Rabigh, vient d’annoncer que cette unité qui devait commencer à produire à la fin de l’année aurait un retard de l’ordre de trois mois. L’investissement final sera de l’ordre de 10 milliards de dollars. A l’aide de ce type d’unités de raffinage, l’Arabie Saoudite va pouvoir exporter des produits pétroliers à haute valeur ajoutée obtenus à partir de ses pétroles lourds qui ont du mal à trouver preneur aujourd’hui. C’est donc une adaptation stratégique importante de l’Arabie qui va vers une meilleure satisfaction du marché mondial. Certaines unités de raffinage obsolètes dans le monde devront être arrêtées, comme par exemple aux Etats-Unis.

                                 Production de pétrole brut: la société d’études Proleads qui exerce ses talents au Moyen-Orient estime que dans les années à venir, d’ici à 2015, les 300 milliards de dollars qui vont être investis en exploration production de pétrole dans cette région vont permettre d’ajouter 10 millions de barils par jour de nouvelles productions.  Ces chiffres semblent contredire certains prévisionnistes en chambre qui prévoient un effondrement inéluctable des productions de pétrole dans cette région. Rendez-vous donc en 2015, mais d’ici là, grâce à la sagesse des hommes et à l’implacable valorisation de ces produits, les besoins en pétrole de la planète se seront, espérons le, réduits.

                                Energie éolienne: une enquête menée par Frontier Pro Services auprès de 75 opérateurs de fermes éoliennes américaines aurait montré que 60% des éoliennes, par manque de personnel qualifié, seraient mal entretenues. Ces carences seraient la cause de nombreux incidents dont le coût par éolienne est évalué à 15 à 20% de son prix de départ. Il semblerait que des éoliennes Vestas au Danemark connaissent également quelques incidents. Les processus industriels qu’ils soient éoliens ou de toute autre nature, demandent beaucoup de professionnalisme pour opérer à pleine efficacité.

                               Consommation d’électricité au Japon: le Japon consomme traditionnellement beaucoup d’électricité durant l’été chaud et humide pour générer l’air conditionné qui rafraîchit et assèche les appartements. Cette année a été plutôt clémente ce qui a permis à Tokyo Electric de réduire ses consommations de pétrole du mois d’Août de 24% et celles de gaz naturel de 16% par rapport à l’an dernier. C’est une bonne nouvelle en ces périodes de pénurie en électricité d’origine nucléaire au Japon.

    Le 90 Septembre 2008.

  • Le trafic maritime mondial est à la recherche d’économies de carburants

    Le trafic maritime mondial est à la recherche d’économies de carburants

    Navire                          Le trafic maritime mondial  dominé par de grands affréteurs comme Moller-Maersk ou le japonais Nippon Yusen est on le sait un gros consommateur de produits pétroliers et donc un gros émetteurs de CO2 et autres saletés contenues dans les produits pétroliers de bas de gamme utilisés comme carburants. Pendant longtemps l’Agence Internationale de l’Energie a sous-estimé la consommation mondiale en carburant de cette activité et donc ses émissions de gaz à effet de serre, jusqu’à ce que l’Organisation Maritime Internationale par une étude analytique démontre que les émissions de CO2 étaient de 1,12 milliards de tonnes par an, contre un 0,55 avancé auparavant par l’AIE (LIRE). Ceci représente près d’un vingtième des émissions mondiales estimées de CO2. A titre de comparaison, en 2007, l’économie allemande a généré 857 millions de tonnes de CO2.

                           Jusquà présent les progrès réalisés dans l’efficacité énergétique du transport maritime ont beaucoup été mis à profit pour accroître la vitesse et la taille des navires. Si la taille est un facteur de réduction des consommations à la tonne x kilomètre transportée, la vitesse des navires liée à la puissance des moteurs, favorise le nombre de rotations aux dépens de la consommation. Cette industrie a donc été pendant longtemps sur un schéma d’économie d’investissements, aux dépens de la consommation.

                          Pour un porte conteneurs, la vitesse est passée de 21 à 23 noeuds dans les années 1990 à 25 noeuds de nos jours, or il est avancé qu’un accroissement de vitesse de 4% (un noeud) augmente la consommation de 13% environ.

                         Mais voila, l’accroissement des cours du pétrole vient de chambouler cette équation économique. Il semblerait qu’il soit maintenant beaucoup plus rentable pour une flotte marchande, d’accroître marginalement le nombre de navires afin de pouvoir réduire leur vitesse moyenne et donc de réduire la puissance des moteurs, pour atteindre un nouvel optimum économique.

                         C’est pour cela que les grands opérateurs veulent des navires consommant 30 à 40% de moins que les bateaux actuels. Les constructeurs de moteurs que sont Mitsubishi Heavy Industries (Japon) et Warstila Corporation (Finlande) pour répondre à cette demande ont décidé de s’associer pour développer une nouvelle gamme de moteurs diesel à faibles consommations, à faibles vitesses de rotation (autour de 140 tours par minutes) et donc à très haute fiabilité et à maintenance réduite. Ces moteurs qui seront disponibles à partir de 2011 et 2012 équiperont des navires de moins de 30000 tonneaux de diverses configurations produits par les chantiers asiatiques.

                       Il reste donc des économies importantes à réaliser sur les consommations en produits pétroliers par le transport maritime qui devrait lui aussi, tout comme le transport aérien, être soumis à des quotas d’émissions de CO2. Un exemple de plus qui montre l’élasticité de la demande aux prix, mais à l’aide d’un processus d’adaptation lent, du type de celui d’un parc automobile, c’est à dire sur vingt à trente ans environ. Délai nécessaire pour concevoir et lancer de nouveaux produits économiques en carburants, puis pour remplacer progressivement le parc existant.

    Le 9 Septembre 2008.

  • A la réunion de l’OPEP à Vienne demain on parlera de réduction des quotas de production.

    A la réunion de l’OPEP à Vienne demain on parlera de réduction des quotas de production.

                         Demain se tiendra la 149ème réunion de la Conférence de l’OPEP. De sources informées, on devrait y parler de réduction des quotas de production, avec sûrement un Venezuela en pointe. Mais il faudra attendre le point de vue de l’Arabie Saoudite, renforcée par ses dernières mises en production du gisement de Khursaniyah, pour connaître la décision du cartel. Il n’est pas évident qu’une décision claire soit prise dès demain, l’Arabie désirant montrer que la décision lui appartient, le moment venu.

                          Le groupe regrettera la décision du Brésil de ne pas donner suite à l’invitation qui lui avait été faite de rejoindre l’OPEP. Le président Lulla a fait dire par l’intermédiaire de son ministre de l’énergie, Edison Lobao, que le Brésil avait pour l’instant "d’autres priorités". On peut supposer que le Président Lulla, pour son image de marque, n’a pas voulu rejoindre la table de l’inénarrable Hugo Chavez. Il est clair que le Brésil qui veut devenir un des grands pays de la planète, n’avait que bien peu à gagner en rejoignant ce syndicat de "pompistes enrichis".Opep200807

    Le 8 Septembre 2008.

  • Deux Représentants publient une proposition pour l’émission d’un Emprunt d’Indépendance Energétique aux Etats-Unis

    Deux Représentants publient une proposition pour l’émission d’un Emprunt d’Indépendance Energétique aux Etats-Unis

    Capitole                        Jim Marshall Représentant Démocrate de Géorgie et Roscoe Bartlett Représentant Républicain du Maryland viennent de publier un article dans le Washington Post, demandant l’émission d’un très gros emprunt, qu’ils appellent "Energy Independance Bonds", qui serait gagé sur les énormes revenus qu’apporterait une libéralisation totale des forages d’exploration et de production de gaz et de pétrole sur toutes les côtes américaines.

                            Après avoir remercié les écologistes de ce cadeau involontaire, d’avoir réussi par l’interdiction des forages offshore à préserver d’immenses ressources énergétiques, les deux auteurs se prononcent clairement pour une libéralisation de tous ces forages. En contrepartie, ils proposent que les revenus de ces permis d’exploration et d’exploitation ainsi que les taxes adossées aux productions, représentant plusieurs milliers de milliards de dollars, alimentent un fond mutualisé (fund trust) destiné à financer les énormes investissements à réaliser dans les industries renouvelables solaires et éoliennes et dans l’énergie nucléaire aux Etats-Unis. Pour eux l’adoption par les Etats-Unis, d’un Plan d’Indépendance Energétique réaliste aurait un très fort impact sur les cours du pétrole. Parmi les actions possibles qui seraient à envisager, pourrait figurer un réseau électrique à très faibles pertes en ligne à courant continu qui formerait le maillage principal (superhigway) américain reliant les centrales nucléaires et les fermes éoliennes ou solaires entre elles sur l’ensemble du territoire.

                       Voila un papier qui va alimenter le débat sur l’indépendance énergétique américaine durant la campagne présidentielle.

    LIRE cet article.

    Le 8 Septembre 2008.

  • L’allemand RWE voudrait lancer un projet de génération de courant au lignite avec récupération de 90% du CO2

    L’allemand RWE voudrait lancer un projet de génération de courant au lignite avec récupération de 90% du CO2

    Turbinegaz                     L’électricien  RWE Power en 2007, a produit en Allemagne 179 TWh d’énergie électrique dont 80% à base de lignite, de charbon et de gaz. Ces productions ont entraîné l’émission de 158 MT de CO2, soit 1,1 tonne de CO2 par MWh thermique produit, ce qui fait de RWE un des grands émetteurs de CO2 allemands. RWE voudrait lancer un projet industriel de production d’énergie électrique à partir de lignite selon un procédé dit IGCC (Integrated Gasification Combined Cycle) avec capture et séquestration du CO2. Ce procédé à cycle combiné turbine à gaz et turbine à vapeur, donc à rendement thermodynamique élevé, repose sur la combustion de l’hydrogène qui serait obtenu à partir de la gazéification du lignite en Syngas (CO + H2), suivie d’une conversion catalytique du monoxyde en CO2 et de la capture de ce CO2 par un solvant ou autre procédé. Ce projet concernerait une unité de 450 MW qui serait implantée près de Cologne et alimentée de lignite local. Un pipe-line permettrait d’évacuer 90% du CO2 généré vers un endroit de stockage à déterminer. RWE estime le coût d’un tel projet à 2 milliards d’euros. Il pourrait être opérationnel en 2014, à condition que tous les obstacles administratifs et règlementaires soient levés dans des délais raisonnables et que le financement soit bouclé. D’autre part, pour les dirigeants de RWE, l’adhésion de l’opinion publique à un tel projet est jugée indispensable à sa réussite.

    Le 7 Septembre 2008.

  • Une puissance électronucléaire mondiale entre 600 et 1200 gigawatts à l’horizon 2030

    Une puissance électronucléaire mondiale entre 600 et 1200 gigawatts à l’horizon 2030

                               Dans un climat d’angoisse croissante devant les risques de réchauffement climatique de la planète et paradoxalement, de pénurie en énergies primaires, jamais les décisions énergétiques structurantes des grandes nations n’auront été aussi ambiguës, confuses et incertaines.Nucleaire2030_2

    Les gouvernements avec beaucoup d’emphase, décident à la marge de programmes mineurs comme ceux sur les biocarburants, sur la prématurée capture et séquestration du CO2, sur des programmes éoliens ou solaires locaux, etc. Mais pour ce qui concerne l’essentiel c’est plutôt le silence radio. Que fait-on des centrales électriques polluantes au lignite ou au charbon en Chine, en Europe, aux USA? Rien, aucune idée! Va-t-on les rénover, les remplacer par d’autres types de centrales? Les programmes électronucléaires traînent en longueur. Trois ou quatre ans minimum pour obtenir un feu vert administratif pour la construction d’une centrale aux Etats-Unis, à condition que le futur Président en place y soit favorable et soit par la suite, réélu. La Grande_Bretagne qui s’enlise dans la recherche d’une organisation industrielle où apparaîtrait un semblant de concurrence; l’Allemagne qui a décidé d’arrêter le nucléaire alors que tous les dirigeants savent que ce n’est ni possible, ni raisonnable; l’Italie qui revient sur ses décisions mais qui ne sait pas faire et ne veut pas le dire; une Espagne qui hésite; le Japon quasiment arrêté dans son développement par le tremblement de terre de 2007. Voila à ce jour, le spectacle de désolation de la politique énergétique de la planète. Alors la World Nuclear Association qui désirait faire de légitimes  prévisions sur l’activité future de ses membres, a choisi un horizon dans la durée et politiquement peu contestable: 2100! Elle a donc publié un Nuclear Century Outlook. Mais qui peut savoir ce que sera l’industrie électronucléaire dans 92 ans? Alors dans ce papier ce qui est intéressant c’est la prévision pour 2030 et c’est déjà bien.

                     La WNA manipule deux hypothèses: l’une basse très conservatrice, où la croissance du parc correspond à 8 ou 9 tranches annuelles moyennes de 1000MW. L’autre, hypothèse haute, correspond à une croissance de 38000 MW par an. Cette fourchette très large, ne traduit que les incertitudes politiques du moment. Elles sont cohérentes avec les hypothèses de travail de Siemens par exemple qui estime entre 2008 et 2013 un marché mondial de 18000 MW par an. L’hypothèse basse rejoint les prévisions de Toshiba qui envisage d’ici à 2030 un marché mondial de 156 tranches nucléaires (LIRE).

                      La WNA segmente ses prévisions en quatre grands groupes: les programmes majeurs qui concernent le grandes nations dont certaines, comme la Chine et l’Inde, sont des nains nucléaires ou bien d’autres  comme les USA, le Canada, La Grande-Bretagne ou la Russie dont la part d’électricité nucléaire est encore inférieure à 20% de leur consommation. Puis elle segmente le Marché entre les programmes plus petits, les nouvelles nations ayant un projet nucléaire (où se trouve la Pologne) et enfin celles qui pourraient d’ici à 2030 rejoindre le club des nations utilisant l’énergie nucléaire civile, on y retrouve l’Italie par exemple.

                      Parmi les grands projets ce sont La Chine, les USA et l’Inde qui tirent la demande (FIG.) suivies de la Russie et du Brésil. Dans l’hypothèse basse ni l’Allemagne, ni la Grande-Bretagne ne sont supposées accroître leur puissance électronucléaire.Nuclaire2030annuel

    LIRE le Century Outlook Data.

    Le 7 Septembre 2008.

  • Un « rapport d’initiative » voté par le Parlement Européen vise à favoriser le ferroviaire comme mode de transport du fret

    Un « rapport d’initiative » voté par le Parlement Européen vise à favoriser le ferroviaire comme mode de transport du fret

                                                                                      Fretferroviaire Le Parlement Européen vient de voter un "rapport d’initiative" demandant à la Commission d’allouer au moins 40% des crédits d’infrastructures pour les transports au ferroviaire en se focalisant tout particulièrement sur le fret. La priorité doit être accordée à la modernisation des infrastructures et des terminaux. Les projets à grande vitesse multinationaux, en particulier dans le transport de fret devraient être encouragés.  La Commission devrait présenter un plan d’action dans le domaine des transports ce mois-ci.

                                 La question que l’on peut sérieusement se poser est la suivante: que peuvent faire de vraiment sérieux les Sociétés de transport ferroviaire européennes, dans le domaine du fret, sans un réseau maillé de voies ferrées exclusivement ou au moins largement dédiées à ce mode de transport? En tous les cas en France, c’est clair les trains de marchandises circulent à petite vitesse en louvoyant entre les trains de passagers. C’est peut-être mieux en Allemagne où le fret ferroviaire est plus important.

    LIRE le texte concernant le rapport d’initiative.

    Lire les idées générales de la Commission dans le domaine, avec la création de corridors.

    Le 6 Septembre 2008.

  • Le mois de Juillet a été décevant pour le transport aérien nous informe l’IATA

    Le mois de Juillet a été décevant pour le transport aérien nous informe l’IATA

    A380a                               L’International Air Transport Association (IATA) vient de faire le point sur l’activité mondiale du transport aérien au mois de Juillet et a revu à la baisse ses prévisions de trafic pour 2008. Le plus décevant est le transport de fret en baisse au mois de Juillet de -1,9% par rapport au même mois de 2007. C’est le résultat de l’Asie qui représente près de la moitié du trafic, à -6,5% qui plombe la tendance. Par contre le trafic du fret en Europe (-1,2%), en Amérique du Nord (+4,4%) et au Moyen-Orient (+12,9%) qui représentent près de l’autre moitié de l’activité sont globalement en croissance. Ces résultats conduisent l’IATA à revoir les prévisions de croissance du fret pour 2008 à 1,8% au lieu des 3,9% qui étaient la prévision annuelle jusque là.

                             Quand au trafic passagers il a globalement crû de 1,9% pour le mois de Juillet, avec une légère baisse en Asie (-0,5%), une croissance légère en Europe (+1,3%) et une croissance plus nette en Amérique du Nord (+4,2%), au Moyen-Orient (+5,3%) ou très nette en Amérique Latine (+8,1%). L’IATA a revu ses prévisions 2008 du transport passagers à +3,2% pour une prévision précédente à 3,9%

                             Ces résultats, surtout ceux du fret, indiquent une baisse de la croissance dans les échanges mondiaux mais avec des résultats contrastés entre une Asie  ou une Europe en retraits et une Amérique Latine ou un Moyen-Orient en bonnes formes. L’Amérique du Nord maintenant le cap, au milieu de ses péripéties financières.

    Le 6 Septembre 2008.