Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Etats-Unis: au premier semestre la consommation en produits pétroliers était en retrait de 900 mille barils/jour

    Etats-Unis: au premier semestre la consommation en produits pétroliers était en retrait de 900 mille barils/jour

                          La publication des consommations mensuelles en produits pétroliers du mois de Juin par l’Agence d’Information de l’Energie américaine, est l’occasion de faire le point sur les consommations du premier semestre 2008 par rapport à celles du premier semestre 2007. Elles ont globalement baissé de 928 mille barils par jour soit de 4,5%. Sur le seul mois de Juin elles ont baissé de 5,7% ce qui signifie que le mouvement de repli des consommations s’est accéléré sur la fin du semestre. Un examen détaillé par types de produits montre que tous les postes participent à cette décrue (FIG.). Les raffineries ont produit des volumes sensiblement équivalents à ceux de 2007 mais elles ont exporté plus. Au mois de Juin les exportations à 2,16 millions de barils/jour étaient en augmentation de 62% par rapport à Juin 2007 (+0,83 millions de barils/jour).

                       Ces chiffres confirment l’impact puissant qu’ont eu les hausses de prix des produits pétroliers sur les consommations américaines. Les indications ponctuelles de ces dernières semaines permettent de penser que ce mouvement de repli va se poursuivre durant le deuxième semestre.Usaconso2008s1

    Le 27 Août 2008.

  • Le gouvernement japonais veut accroître son aide aux énergies renouvelables de 50% en 2009

    Le gouvernement japonais veut accroître son aide aux énergies renouvelables de 50% en 2009

    Eisan11                          Des objectifs du protocole de Kyoto non respectés, des émissions de CO2 aggravées par les problèmes de la filière nucléaire fragilisée par les tremblements de terre de l’été 2007, une industrie du photovoltaïque mise en difficulté par l’arrêt des subventions aux panneaux solaires pour les maisons individuelles en Mars 2006, telle est la situation du Japon aujourd’hui. Alors le METI veut relancer les subventions gouvernementales aux énergies renouvelables et aux voitures propres. Il est question de porter ces subventions à 1,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 50%. Près d’un quart de ce montant serait destiné à reprendre le financement des installations solaires résidentielles ainsi qu’aux complexes solaires de grandes tailles.

                          Ces décisions politiques de soutien financier à la filière solaire nipponne partent de la conviction des décideurs japonais qu’avec l’accroissement de taille des unités de production, les prix des panneaux solaires vont fortement décroître. Takao Kashiwagi du Tokyo Institute of Technology, homme influent au METI, affirme que: "l’atteinte de capacités de production de 1000 MW permettra de réduire les coûts par deux". Sharp, Kyocera ou Sanyo peuvent donc investir, ils ont l’appui de l’Administration japonaise.

    Le 27 Août 2008.

  • Toshiba veut accroître sa capacité de production de centrales nucléaires à eau pressurisée en sous-traitant des équipements en Corée du Sud

    Toshiba veut accroître sa capacité de production de centrales nucléaires à eau pressurisée en sous-traitant des équipements en Corée du Sud

    Ap1000                        En achetant en 2006, Westinghouse Electric Toshiba a acheté deux choses primordiales: tout d’abord la nationalité américaine et l’accès au marché US mais aussi la technologie PWR à eau pressurisée, alors qu’il ne maîtrisait jusque là, que la filière à eau bouillante. Cette technique qui est la plus avancée techniquement, a permis à Toshiba de rentrer dans la cour des grands du nucléaire et même d’en devenir le leader. Devant la croissance du Marché des centrales nucléaires Toshiba a décidé d’élargir son réseau de sous-traitants et de faire appel au coréen Doosan Heavy Industries & Construction auquel il va confier la réalisation de toute la partie eau pressurisée, pour les commandes de centrales chinoises. C’est la Société d’ingénierie japonaise IHI Corp. qui aura en charge de définir tout le système de production.

    La filière nucléaire de la Ceinture du Pacifique se met en place.

    Le 27 Août 2008.

  • Un indicateur très important: les émissions moyennes de CO2 des véhicules vendus par constructeur

    Un indicateur très important: les émissions moyennes de CO2 des véhicules vendus par constructeur

                            Si les grandes Nations veulent voir les consommations en carburants de leur parc automobile décroître rapidement, il est indispensable qu’elles mettent la pression médiatique, sur l’opinion publique, à la réduction des émissions de CO2 et qu’elles émettent des lois et règlements qui officialisent et anticipent ces choix, auprès des constructeurs automobiles. La mise en place de taxes incitatives de type Bonus-Malus agit également de façon puissante sur le "mix" des produits commercialisés et donc sur la composition future du parc automobile. Les Etats-Unis se sont pour l’instant fixé un objectif de 35 miles par gallon (6,7 litres/100 km) à l’horizon 2020 (c’est bien tard!) comme autonomie moyenne par constructeur (CAFE), la Commission Européenne a proposé un objectif d’émission moyen de CO2 par constructeur de 130g par km à l’horizon 2012. Pour mesurer les progrès accomplis il est donc important de suivre l’évolution de ces indicateurs au cours du temps, constructeur par constructeur. Les constructeurs européens en 2007 ont présenté dans l’ensemble des gammes de produits moins consommatrices en carburant qu’en 2006 (FIG.). Co2constructeurs2007

                           C’est BMW (TAB.) qui a le plus réduit ses émissions de CO2 moyennes de 7% en passant de 184 g/km à 170 g/km, il est suivi par Hyundai (-4%) et par Daimler (-3,5%). Seul Honda se singularise de tous les autres constructeurs par un accroissement des consommations. L’objectif 2012 par constructeur le plus probable qui sera retenu après l’accord entre l’Allemagne et la France, varie entre 122 et 137 grammes de CO2 par km. On peut constater que le chemin à parcourir est encore long pour certains. Pour l’instant c’est PSA Peugeot-Citroën qui est le plus proche du but.

    .Co2emissionsconstructeurs2007

                        Il est à anticiper que les performances 2008/2007 seront meilleures que celles-ci en raison de l’impact de la hausse des carburants et des incitations fiscales  sur les choix des consommateurs.

                     L’objectif moyen représente une baisse des émissions de CO2 de 26 g/km et donc des consommations de carburants des véhicules commercialisés de 17% d’ici à 2012. Nul doute que ces mesures couplées à l’accroissement de la part des biocarburants et à l’apparition de véhicules électriques où hybrides rechargeables, entraîneront l’Europe vers une vertueuse réduction des consommations de pétrole.

    Le 27 Août 2008.

  • Industrie photovoltaïque: la course aux premières places mondiales est lancée

    Industrie photovoltaïque: la course aux premières places mondiales est lancée

                           Dans un marché des panneaux photovoltaïques en croissance de 40% par an, la formidable progression de l’allemand Q-Cells en 2006 et 2007 (FIG. courbe verte) a permis à cette Société de ravir en 2007 la première place mondiale à SHARP, le leader japonais du secteur. Q-cells avec près de 400 MW de capacité commercialisée en 2007 espère conserver cette première place en 2008 avec des prévisions de réalisations proches des 600 MW. Sharp, considérant ses déboires 2007 comme un épiphénomène, a lancé un grand plan d’investissement en technologie Silicium polycristallin et en Silicium en couche mince pour porter son potentiel de production à 2000 MW en 2010 ou début 2011, réparti 50/50 entre les deux technologies. Enfin le troisième larron, le chinois Suntech, fortement implanté commercialement aux Etats-Unis, veut atteindre 1000 MW de production en 2009. L’avenir de ces trois Groupes dans l’industrie photovoltaïque semble assuré, bien que son activité commerciale soit tributaire de subventions étatiques ou de tarifs spéciaux d’achat de l’énergie électrique.Photovoltaicfirstplaces_3

                               Derrière ce trio de tête, déterminés et en lutte pour décrocher les premières places, les challengers se bousculent. En effet le marché et sa centaine d’opérateurs du moment va devoir se rationaliser en ramenant le nombre d’entre eux entre 10 et 20, selon la fulgurance de la baisse des prix qui va suivre la formidable poussée d’investissements que connaît actuellement la profession. Lorsque le marché sera saturé, les nouveaux venus vont l’attaquer par les prix que les leaders vont suivre à la baisse, pour ne pas perdre de parts de marchés. Ne survivront alors que ceux qui pourront à la fois présenter une notoriété de qualité et de respect des délais mais aussi des prix compétitifs. La course au volume est donc lancée, beaucoup devront jeter l’éponge en route.

                                Dans ce paquet d’outsiders on peut mentionner les Japonais Kyocera et Sanyo qui veulent poursuivre leurs investissements et leurs avancées techniques (LIRE). Il faut aussi citer Showa Shell Sekiyu qui n’est autre que la filiale photovoltaïque de Shell au Japon. Elle dispose donc des moyens financiers pour réussir et veut investir massivement en technologie couche mince CIS (Cuivre Indium Sélénium) pour atteindre 1000 MW en 2012 (LIRE). Aux Etats-Unis on peut mentionner FirstSolar qui vient de faire une entrée remarquée avec une technologie en couche mince CdTe, très compétitive en prix. On peut aussi retenir SunPower qui veut atteindre 650 MW en 2010 et qui investit en Malaisie (LIRE). Puis viennent les chinois, très agressifs et qui peuvent gaillardement suivre des prix à la baisse, même avec la technologie onéreuse hors de Chine du Silicium polycristallin.  Les Groupes comme Motech (taïwanais) ou Solar World ou Yingli et bien d’autres sont les plus cités. Un ou deux gros chinois désignés par le Parti devront un jour fédérer toutes ces ardeurs. Enfin il faut bien sûr un coréen pour assurer l’équilibre asiatique: c’est Hyundaï qui semble le mieux placé et qui voudrait atteindre 300 MW en 2010. Les véhicules électriques auront un panneau solaire sur le toit pour gagner 10% d’autonomie en plus. Comme indien c’est Moser Baer qui devrait démarrer ses productions en 2008.

                               Les prévisions de croissance de la demande et de répartitions des technologies les plus diverses sont avancées par diverses études. La part des technologies en couche mince va de 25% pour les uns (LIRE) à 66% pour les autres (Mizuho Securities). L’hypothèse de Sharp d’une répartition 50/50 entre silicium polycristallin  et couche mince de la demande n’est donc pas stupide.

                              Une chose semble certaine: il reste au maximum trois ou quatre ans aux retardataires pour rejoindre le peloton de tête. Après il sera trop tard.

    Le 26 Août 2008.

  • Faut-il prévoir des changements dans l’ordre hiérarchique des grands producteurs mondiaux d’Aluminium de première fusion?

    Faut-il prévoir des changements dans l’ordre hiérarchique des grands producteurs mondiaux d’Aluminium de première fusion?

                              Les trois premiers producteurs mondiaux d’aluminium qui sont dans l’ordre, le russe Rusal, Rio Tinto Alcan (issu de l’achat du canadien Alcan par Rio Tinto pour 38 mrds$) et Alcoa présentent des volumes de productions d’Aluminium de première fusion très voisines. En 2007 elles se sont échelonnées entre 3,7 et 4,2 millions de tonnes. Le volume mondial de production d’Aluminium en 2007 a été aux environs de 39 MT, dominé par les productions chinoises qui ont représenté un tiers du total. Un autre tiers est donc détenu par ces trois groupes. Les résultats semestriels de production d’Alcoa avaient été très bons avec une croissance de 12,5% par rapport au même semestre 2007 (FIG. en rouge). Par contre les résultats de production du Groupe Rio Tinto Alcan qui viennent d’être publiés sont très décevants, avec une pseudo croissance de 1,3% obtenue après avoir enlevé les volumes produits en 2007 par l’usine de Lannemezan, fermée depuis, et ceux d’une autre unité néerlandaise désinvestie. Ces médiocres résultats d’Alcan sont imputés à des incidents dans les unités de production et à des manques chroniques de puissance électrique en Nouvelle Zélande, en raison de la sècheresse.

                              Il ne serait pas donc impossible que l’ordre hiérarchique des producteurs d’Aluminium soit transformé au profit d’Alcoa qui devrait doubler Alcan au poteau en 2008. De plus Alcoa dispose de réserves de capacités de production d’alumine qui lui permettront sans problème, de poursuivre sa croissance.Alu2008s1

    Le 26 Août 2008.

  • Pour être « branché » dans le pétrole ou le gaz il faut maintenant parler de « Golden Zone »

    Pour être « branché » dans le pétrole ou le gaz il faut maintenant parler de « Golden Zone »

    Statoilhydro                      Pendant que certains "peak oilers" n’arrêtent pas de tracer des courbes en cloches, dont le déplacement régulier du maximum avec le temps n’altère en rien leurs convictions millénaristes, d’autres, à partir de l’examen des données géologiques, échaffaudent des scénarios de formation du gaz et du pétrole, afin de leur permettre d’être plus efficaces dans leur prospection pétrolière. C’est le cas de Paul Nadeau, Per Arne Bjorkum et quelques autres de chez StatoilHydro ou de l’Université de Stavanger qui depuis une petite décennie élaborent des scénarios de formations par diagénèse des réserves de gaz et de pétrole. Ils ont observé à partir de données sur plus de 50 mille champs pétroliers que 90% d’entre eux se trouvaient dans des zones géologiques dont les températures se situaient entre 60°C et 120°C : la Golden Zone. Ces chercheurs pensent, contrairement aux idées admises jusque là, que le gaz et le pétrole ont pu se former simultanément dans des couches géologiques vers les 120°C ce qui expliquerait leur coexistence fréquente. Ils affirment que les forages pétroliers "surexplorent" des zones plus profondes, plus chaudes d’où le gaz et le pétrole ont été expulsés et donc, où les probabilités de présence de gaz ou de pétrole sont très faibles.

                        Cette Golden Zone qui est déterminée par le gradient thermique du lieu de prospection, se situe généralement entre 2 km et 4 km de profondeur. Mais dans certaines régions à fort gradient thermique la zone peut être située entre 1 et 2 km de profondeur (réservoirs chauds) alors que dans des zones de faible gradient thermique (réservoirs froids) cette zone peut être située entre 4km et 8 km de profondeur. Cette nouvelle approche thermique permet donc d’explorer les couches géologiques de façon plus efficace, en particulier dans les zones de champs géants déjà connus et exploités.

                         Dans les zones aux températures inférieures à 60°C, les bactéries ayant ingurgité les fractions légères du pétrole, ce sont les pétroles lourds qui seront découverts.

                        Ces théories semblent être de plus en plus admises par la profession et confirmées par les succès récents de prospection de StatoilHydro en Mer du Nord ou en Mer de Barents.

    Le 26 Août 2008.

  • Hyundai Motor fédère l’élite industrielle coréenne autour de son projet de batterie pour véhicule hybride rechargeable

    Hyundai Motor fédère l’élite industrielle coréenne autour de son projet de batterie pour véhicule hybride rechargeable

    Hyundai                        Branle-bas de combat autour du futur système batterie pour Hyundai Motor en Corée du Sud, sous les hospices du Ministère de L’Economie de la Connaissance et de l’Institut de Technologie Automobile on retrouve Hyundai, LG Chemical, SK Energy et l’alliance entre Robert Bosch et Samsung pour les batteries: SB Limotive. Tout ce beau monde va se mobiliser pour développer de nouveaux systèmes batterie pour les prochains véhicules hybrides rechargeables coréens. Il faut aller vite, Hyundai veut sortir un modèle industriel de ses lignes d’assemblage "autour" de 2013. Le Ministre, prêt à participer financièrement, a compris que: "les performances de la batterie seront le paramètre déterminant des performances de ces nouveaux véhicules. Le Groupe ou la nation qui produira la meilleure batterie dominera le Marché".

                                    Le comble, est que ce Ministre coréen a tout compris et qu’il doit aussi savoir que son pays est en retard par rapport à un Japon en pointe. Quand à l’Europe, elle finance les piles à combustible pour le XXIIème siècle, la routine, relax! Les Commissaires n’ont encore rien vu venir, ce qui est normal et leurs conseillers techniques non plus, ce qui est beaucoup plus grave.

    Le 25 Août 2008.

  • La consommation en électricité de la France très élevée durant les quatre premiers mois de 2008 a depuis fortement décrû

    La consommation en électricité de la France très élevée durant les quatre premiers mois de 2008 a depuis fortement décrû

                          Les consommations de la France en énergie électrique (FIG.) ont été très fortes durant les quatre premiers mois de l’année 2008 (+6,5% d’après Eurostat par rapport à la même période 2007 et exprimée en consommation par jour pour corriger de l’année bissextile). Mais à partir du mois de Mai, ces consommations se sont rapprochées de celles de 2007, puis sont passées en dessous en Juin et Juillet. En cumulé depuis le début de l’année la consommations moyenne journalière d’électricité de la France est encore supérieures de 3,3% à celle de 2007 durant la même période.

                        Cette courbe de consommation d’électricité en 2008 illustre parfaitement la plutôt bonne santé économique de notre pays durant les premiers mois de l’année et la chute brutale de la conjoncture observée depuis peu. Compte tenu de l’effondrement du carnet de commande à l’industrie au mois de Juin (LIRE), il est peu probable, à météo constante, que cette courbe de consommation repasse significativement au dessus de la courbe de 2007 dans les mois à venir.Franceelectricite200807         

    Le 25 Août 2008.          

  • Pour une rénovation accélérée des centrales électriques au charbon et au lignite en Europe

    Pour une rénovation accélérée des centrales électriques au charbon et au lignite en Europe

    Richards_bay_southafrica                      L‘exemple de la Pologne est instructif. Elle produit annuellement 148 TWh d’électricité à 97% d’origine thermique. Pour essentiellement cela, elle consomme 86 millions de tonnes de charbon et 61 millions de tonnes de lignite. Ses entreprises sous quotas d’émissions ont émis 210 millions de tonnes de CO2, soit 65% des émissions de ce pays. Dans son rapport d’activité du premier semestre, l’électricien allemand RWE  indique qu’il vient de signer un accord avec le Groupe polonais Compania Weglowa qui est le plus grand producteur de charbon d’Europe. Dans cet accord il est prévu de construire une usine moderne de production d’électricité de 800MW de puissance électrique détenue à 75% par RWE et à 25% par son partenaire qui sera le fournisseur de combustible. Cette centrale présentera un rendement de conversion de 46% ce qui représente une amélioration de 31% par rapport à la moyenne des centrales thermiques polonaises que RWE estime à 35%. On peut estimer que cette centrale qui va consommer 24% de charbon en moins qu’une centrale moyenne polonaise, va émettre annuellement 1,5 MT de CO2 de moins pour une production de 6 TWh environ. Ce projet est tout à fait exemplaire de ce qu’il faut faire en Europe, cependant il présente un grave défaut: sa mise en construction est prévue pour 2011 et son démarrage en 2015. Définitivement trop loin dans le temps!

                              Question posée aux grands stratèges de la Commission Européenne en charge de l’Energie: que faudrait-il faire pour démultiplier et accélérer ce genre de projets en Europe? L’Europe pourrait-elle élaborer un grand plan de démantèlement et de remplacement  des centrales électriques les plus polluantes, au GWh électrique produit, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas, en Allemagne, etc.. Il y a des centaines de millions de tonnes de charbon à économiser et de CO2 à ne pas larguer dans l’Azur. La réduction des importations de charbon (240 MT importées en Europe) participerait à une meilleure efficacité économique de nos contrées.

    Le 25 Août 2008.