Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • L’inflation du mois de Juillet dans la Zone Euro ne présente aucune trace d’effet « de second tour ».

    L’inflation du mois de Juillet dans la Zone Euro ne présente aucune trace d’effet « de second tour ».

                          L‘inflation sur un an de la Zone Euro est ressortie au mois de Juillet à 4%, valeur identique à celle du mois précédent malgré l’impact encore croissant du poste énergie (+17,1%) et de celui du poste alimentation-alcools-tabac (+6,1%) supérieurs, tous les deux, aux données du mois précédent (FIG). L’indice hors énergie et alimentation est donc d’une grande sagesse à 1,7%, confirmant ainsi le caractère monomaniaque des angoisses métaphysiques de notre Banquier Central devant d’hypothétiques effets de second tour. Elles arriveront, bien sûr, ces augmentations de salaires et de prix tant redoutées, mais par un vertueux emboîtement des séquences, le retrait des cours de l’énergie viendra tempérer à son tour l’inflation. Cet effet du poste énergie se ressentira dès le mois d’Août avec la baisse des prix des carburants à la pompe, puis il devrait s’accentuer par la suite en raison d’un simple effet de base, les mois de Septembre à Novembre 2007 ayant été fortement impactés par la hausse des prix de l’énergie (FIG. courbe bleue).

                          Il se pourrait donc que l’on assiste à l’automne dans la Zone Euro à une baisse de l’inflation, dans un climat économique morose ou déplorable. Il ne resterait plus alors, à l’angoissé Banquier Central Européen, qu’à affaler ses taux de refinancement  vers les 3%, pour sauver le navire inutilement trop chargé. Le dollar pourrait ainsi poursuivre son mouvement de reprise face à un Euro affaibli et dans l’attente d’une administration américaine rénovée. A suivre…Inflation200807

    Le 14 Août 2008.

  • Une étude IBM affirme que tous les nouveaux véhicules en 2020 seront plus ou moins hybrides

    Une étude IBM affirme que tous les nouveaux véhicules en 2020 seront plus ou moins hybrides

    Ibmauto2020                  Dans une étude prospective, basée sur l’interview de 125 dirigeants de l’industrie automobile mondiale ou d’activités proches, les équipes d’IBM Institute for Business Value viennent de publier un rapport intitulé "La clarté après le chaos" sur leur vision de l’industrie automobile, des produits et services proposés à l’horizon 2020. "Dans les dix ans à venir nous connaîtrons plus de changements que durant les 50 dernières années passées" déclare un des patrons européens interviewé. Il ressort de cette étude que les deux principales motivations qui vont essentiellement déterminer le choix des consommateurs seront la consommation en carburant (fuel efficiency) et le respect écologique du véhicule (FIG.). Toutes les personnes interrogées pensent que les nouveaux véhicules en 2020 comporteront une part hybride dans leur mode de propulsion et que la maîtrise du stockage d’énergie sera un point clé du développement. Les batteries de type Li-Ion sont privilégiées dans cette approche. Les Piles à Combustibles trop chères et nécessitant des infrastructures de distribution d’hydrogène resteront marginales. La part des biocarburants, issus de cultures non alimentaires, sera en croissance.

                              Cette étude ne constitue qu’une photographie instantanée de l’opinion d’un certain nombre de dirigeants et le chiffre moyen d’émissions de CO2 des véhicules (97 g/km) n’a que bien peu de sens. Elle confirme que les équipes Marketing de cette industrie vont axer leur communication et le développement des nouvelles gammes produits vers les économies d’énergie et le respect de l’environnement. Là est l’essentiel.

                             Les progrès technologiques dans les économies et le stockage de l’énergie (réduction de la masse, réduction des pertes par frottements, optimisation des rendements en carburants et diésélisation, récupération de l’énergie cinétique au freinage ou thermique des gaz d’échappement, optimisation de la climatisation, optimisation des batteries, etc.) aussi bien dans les voitures que dans les poids lourds permettront à cette industrie de proposer des produits plus conformes à la demande des utilisateurs sensibles à leurs dépenses financières et aux menaces écologiques, tout en se développant et de réalisant des profits. Mieux vaut tard que jamais!

    LIRE cette étude (en anglais).

    Le 14 Août 2008.

  • La filiale japonaise de Daimler va fournir 10 camions hybrides pour test à des transporteurs britanniques

    La filiale japonaise de Daimler va fournir 10 camions hybrides pour test à des transporteurs britanniques

    Fusohev                  Daimler est le leader mondial des poids lourds hybrides. Il rencontre un certain succès aux Etats-Unis et au Canada avec sa filiale américaine qui construit et commercialise des bus hybrides Orion. Elle en a vendu plus de 1500 et elle en a 1100 en commande (LIRE). La filiale japonaise de Daimler, Mitsubishi Fuso Truck and Bus Corporation (MFTBC), a également en expérimentation et en développement des bus et des poids lourds hybrides. Cette filiale va fournir dix poids lourds de 7,5 Tonnes à divers transporteurs britanniques (DHL, TNT, Royal Mail, Tesco, etc.) pour mener à bien des tests durant trois ans, dans diverses configurations de clientèles. D’après Daimler le Fuso Canter hybride de 7,5 Tonnes, équipé d’un moteur électrique de 35 kW, couplé au moteur thermique et d’une batterie de type Li-Ion de 1,9 kWh, consomme en moyenne 15% de carburant en moins que le poids lourd à moteur diesel conventionnel.

                                 Nul doute qu’avec l’accroissement des prix des carburants, les contraintes sur les émissions de CO2 et la réduction des coûts des batteries, une telle option deviendra un jour rentable pour l’utilisateur.

    Le 13 Août 2008.

  • Quel va être le comportement des consommateurs américains a la suite de la baisse des prix des carburants?

    Quel va être le comportement des consommateurs américains a la suite de la baisse des prix des carburants?

                         En quelques mois, de Février à Juin, les prix à la pompe des carburants se sont emballés dans les Stations Services américaines, les prix moyens de l’essence venant de 3$ le gallon ont franchi 4 mois après les 4$ le gallon. La réaction des consommateurs a été immédiate, avec un désintérêt profond pour les 4X4 et une attention se tournant vers les petits modèles de voitures économiques ou hybrides. L’industrie automobile américaine vient de connaître un des revirement les plus soudains et les moins anticipés de son histoire, accompagné en catastrophe de fermetures d’usines, d’une remise en cause de la politique produits et de décisions de reconversion d’unités de production, vers des modèles plus sobres en carburants. Mais avec le revirement du Marché du pétrole et la rapide baisse des cours observée, certains se posent déjà la question de savoir si l’industrie automobile américaine n’a pas sur réagi. En d’autres termes est-ce que ces choix des consommateurs vont-ils revenir ou non à ceux qu’ils exprimaient avant la crise? L’attrait des charmes des 4X4 ne va-t-il pas reprendre de son influence?Prixessenceusa200808_2

                         Pour prédire ces possibles revirements ou fluctuations de comportement des sites Internet comme Edmunds.com étudient l’intérêt des consommateurs américains pour telle ou telle famille de voitures. Sur ce site des gens de Marketing analysent les évolutions de centres d’intérêts des consommateurs potentiels. Ils ont effectivement noté qu’avec la baisse récente des cours de l’essence l’intérêt pour les voitures hybrides et les véhicules compacts baissait (FIG.). Mais ils notent cependant que les effets de la crise ne sont pas effacés et que le paramètre consommation en carburant est devenu un élément important, parmi les critères de choix d’un véhicule, pour les citoyens américains. Hybridconsidedmund

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                       Ce qui semble plus important que les sentiments des consommateurs devant les prix variables de l’essence, me semble être l’ensemble des paramètres qui vont forger leur comportement dans les années à venir. Comme par exemple les offres fiscales des Etats, les offres produits des constructeurs aiguillonnés par les trois japonais Toyota, Honda et Nissan qui vont vouloir profiter de l’occasion pour se démarquer des historiques "Big Three" en retard (GM, FORD et Chrysler) et enfin  les règlements gouvernementaux concernant la politique de maîtrise énergétique de la future administration, définissant la consommation moyenne des véhicules au travers du CAFE (corporate average fuel economy).

                          Cette crise énergétique aura été une étape importante de prise de conscience de la part du public américain, aux autorités et aux industriels de prendre le relais pour conforter cette nouvelle attitude de consommation. Les voitures économes en énergie revues par le Marketing japonais ou américain peuvent être très smart et très chères, pour le plus grand bonheur des affaires.

    Le 13 Août 2008.

  • La Russie veut accroître ses productions électronucléaires, les Etats-Unis s’y préparent lentement.

    La Russie veut accroître ses productions électronucléaires, les Etats-Unis s’y préparent lentement.

    Calvertnuclearplant                       La Russie disposerait d’une puissance installée de centrales électronucléaires autour de 21 GW et elle aurait  en 2005, produit 140 TWh d’électricité d’origine nucléaire, d’après l’Energy Information Administration américaine. En comparaison EDF dispose en France d’une puissance électronucléaire de 63 GW et qui, en 2007, ont généré 418 TWh d’énergie électrique. La taille du parc russe, renommé pour son caractère suranné, est donc environ égale au tiers de celle du parc français. Le Ministre du Développement Economique russe vient de présenter un plan pour porter cette capacité de production entre 28 et 36 GW durant la période 2012-2015, puis d’atteindre 50 à 53 GW en 2020 de façon à être capable de produire, à cette date, 20 à 22% de l’électricité du pays. Ce plan envisagerait également de pouvoir exporter certains équipements et technologies.

                        On le voit, les progrès russes dans le domaine sont très lents, même si dans ce plan il est envisagé de franchir le pas vers la technologie à neutrons rapides et vers un cycle de combustible nucléaire bouclé.

                          De leur côté, les plans américains avancent également très lentement, englués dans des procédures complexes, d’une rare lenteur et les échéances politiques. Le consortium 50/50 EDF-Constellation, Unistar Nuclear Energy, vient juste de demander, dans le cadre du 2005 Energy Policy Act, une garantie financière fédérale au Department of Energy pour un montant total de 9 milliards de dollars (hors frais financiers). L’industriel souhaite obtenir un accord de principe en 2009, mais l’accord final ne devrait arriver qu’entre 2010 et 2012!! L’administration US contrôle ainsi, par l’octroi de sa garantie financière, le rythme de développement de l’énergie électronucléaire.

                         Croyez-moi, les émissions de CO2 ont de beaux jours devant elles!

    Le 13 Août 2008.

  • Pourrait-on arrêter de parler le pataquès « éolien » dans les communiqués d’agences?

    Pourrait-on arrêter de parler le pataquès « éolien » dans les communiqués d’agences?

    Ewea                           "Le géant de l’énergie E-On, qui a produit en 2007 plus de 200 mégawatts d’énergie éolienne au Royaume-Uni, a décidé en avril de braver l’interdiction apposée par le MoD à son projet …: il a déposé une demande de permis de construire pour cette ferme qui devrait produire 300MW, soit l’équivalent de la consommation de 195000 foyers". Voila ce que le lecteur peut apprendre d’un article publié sur Yahoo, retranscription d’une dépêche d’Agence piochée dans quelque communiqué "éolien". On y retrouve tous les ingrédients de la logomachie du lobby éolien. Le lecteur doit traduire "qui a installé en 2007 plus de 200 MW de puissance éolienne" il comprendra alors que cela représente 100 éoliennes de 2MW de puissance nominale, pour un "géant" il n’y a pas de quoi à en faire tout un plat. Puis il doit comprendre "qui devrait générer, quand il y aura du vent dont la vitesse sera dans la plage ad hoc, une puissance de 300 MW soit environ les 7 millièmes de la puissance électrique moyenne opérationnelle de la Grande-Bretagne".

                      Quand bannira-t-on des communiqués les phrases qui confondent sciemment puissance et énergie ou puissance et consommation? Ce n’est pas parce que l’électricité éolienne est une source d’énergie intermittente et imprévisible que l’on doit s’ingénier à berner le lecteur.

    Le 12 Août 2008.

  • Les cours du pétrole rejoignent leur niveau de tendance longue qu’ils n’auraient jamais dû quitter

    Les cours du pétrole rejoignent leur niveau de tendance longue qu’ils n’auraient jamais dû quitter

                           Les cours du baril de pétrole ne "s’effritent" pas comme l’annoncent les divers médias. Ils rejoignent des cours plus réalistes après un moment de folie des marchés aiguillonnés par des prévisions farfelues de soi-disant experts en énergies (trop proches des banques émettrices de papiers sur les "futures" pour être totalement objectifs) et alimentés par les liquidités errantes issues  de la crise des "subprimes". Cette poussée de fièvre aura permis au Marché du pétrole de comprendre (espérons-le!) un certain nombre d’évidences:

    • la soi-disant non élasticité de la consommation aux cours du brut a ses limites. Le comportement thixotropique (LIRE) de la consommation a été démontré. Une pression continue des prix arrive à la faire décroître, conséquence de modifications des choix et des modes de vie des consommateurs;
    • la financiarisation du marché de l’énergie est un amplificateur redoutable des tendances, à la hausse comme à la baisse: les 145$/baril du mois de Juillet dernier sont aussi ridicules que les 50$/baril de Janvier 2007 (FIG.);
    • le pétrole trouvera ses énergies de substitution. Il n’est pas la seule source d’énergie pour les moyens de transport. L’électricité est appelée à se substituer partiellement à son utilisation au travers de véhicules électriques (hybrides ou non hybrides) plus légers et plus économes. Le gaz naturel comprimé peut être une alternative pour certaines flottes de véhicules (camions, bus, taxis, etc.). Les biocarburants qui représentent déjà 1 million de barils/jour apportent une contribution significative à la demande mondiale en essence et gasoil.
    • il n’est pas vrai que le Marché est déterminé par les besoins exclusifs de la Chine, de l’Inde et du Moyen-Orient. Les baisses de consommation des pays riches de l’OCDE et de leur milliard d’habitants peuvent équilibrer la demande pendant les 15 ans à venir (LIRE). Il n’est donc pas vrai que la demande de pétrole dans le monde est condamnée à croître au delà de 2008.
    • l’OPEP peut être durablement le fournisseur principal du Marché mondial du pétrole brut, aidé par l’aptitude croissante des raffineries, équipées de conversion profonde, à utiliser des pétroles lourds et soufrés

    . Wti200808

           Le 12 Août 2008.

  • Les prix et les nouvelles technologies d’extraction font croître les productions de gaz naturel aux Etats-Unis

    Les prix et les nouvelles technologies d’extraction font croître les productions de gaz naturel aux Etats-Unis

                          Les productions de gaz naturel aux Etats-Unis ont été portées durant les quatre premiers mois de 2008 à 192 milliards de m3, soit une croissance de 8,9% par rapport à celles de l’an dernier à la même époque. La consommation a crû de 4,3% durant la même période, ce qui s’est traduit par une réduction  des importations de 10% à 39 milliards de m3 et un accroissement des exportations à 11 milliards de m3. Les Etats-Unis découvrent cet été qu’ils peuvent devenir de très gros producteurs de gaz naturel et que cette ressource peut être mise à profit pour réduire la dépendance énergétique de ce pays. Pour comprendre ce phénomène il faut savoir que le gaz naturel américain est extrait du sol par des milliers de Sociétés indépendantes qui utilisent plus de 1500 forages (FIG.). Parmi cette multitude d’acteurs une vingtaine de groupes produisent 60% du gaz naturel américain. La montée des cours, l’accroissement du nombre de forages et l’utilisation de la technologie du forage horizontal expliquent cette embellie.Foragesgaz200807

                            En effet les techniques de forage horizontal qui permettent d’extraire le gaz de gisements non conventionnels très abondants (sables compacts, gaz de houille, schistes, etc.), offrent la possibilité de revoir en hausse de 50%,  l’évaluation des réserves de gaz des Etats-Unis.

                           Cette donne nouvelle créée par la volonté des opérateurs et l’évolution des technologies permet d’anticiper un certain nombre de conséquences possibles:

    • une stabilisation des cours du gaz naturel, avec les traditionnelles poussées de fièvres lors de l’arrivée des ouragans, aux environs de 50% des cours du pétrole,
    • la possible introduction d’une plus grande part de véhicules américains utilisant le gaz naturel comprimé (flottes ou individuels) qui réduiront d’autant les consommations de carburants liquides,
    • la poursuite de la croissance de production d’électricité à l’aide de centrales à gaz, éventuellement couplées avec des ressources éoliennes ou solaires,
    • la stagnation des importations de gaz naturel liquéfié par les Etats-Unis rendant les unités de regazéification existantes excédentaires et non rentables,
    • ces moindres importations libérant du GNL pour les besoins européens et asiatiques.

    Le 12 Août 2008.

  • L’accroissement de production d’électricité de l’OCDE repose sur la combustion à flamme

    L’accroissement de production d’électricité de l’OCDE repose sur la combustion à flamme

                             Pour les quatre premiers mois de 2008, par rapport à la même période de 2007, les productions d’électricité des pays de l’OCDE qui ont atteint 3500 TWh, se sont accrues de 3,7% ce qui représente 125 TWh supplémentaires. Les centrales hydro électriques qui ont peu produit au Japon, on fait perdre 5 TWh. Les autres énergies renouvelables, en croissance très forte de 21%, n’ont contribué que pour un accroissement marginal de 13 TWh (10% de l’accroissement global). Les centrales électronucléaires qui ont plus produit en France, mais peu produit au Japon ont fait perdre 15 TWh d’électricité. L’ensemble de ces données: faible valeur absolue de la contribution des énergies renouvelables et mauvais fonctionnement du nucléaire japonais ont entraîné une production des centrales thermiques à flamme en augmentation de 131 TWh soit 6,2% (FIG.).

    .Ocdeelec200804

                           Seule l’Europe a limité les dégats avec des productions nucléaires et hydrauliques en légère hausse de 2,3% et de 2% respectivement.

                            Cette situation est représentative de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde pour la production d’électricité. Les énergies renouvelables, pas du tout à la hauteur de l’enjeu, ne contribuent que de façon marginale à l’accroissement des besoins. L’arrêt des programmes nucléaires rend leur contribution à l’accroissement des besoins nulle ou négative. Ce sont donc les centrales thermiques à flamme qui sont mises à contribution pour assurer la croissance.

                           Le Japon est schématique avec une production d’électricité sur les quatre mois en croissance de 9,7%, une décroissance des productions nucléaires de 27% et un accroissement des productions par combustion de 25%. Sans une relance intensive et rapide de la production électronucléaire d’électricité dans le monde, il n’y aura pas d’issue réaliste à la réduction des émissions de CO2. Les accords de Kyoto se solderont par un constat d’échec… cuisant.

    Le 11 Août 2008.

  • Les consommations de carburants confirment leur baisse en Californie

    Les consommations de carburants confirment leur baisse en Californie

                                L‘Administration fiscale de Californie publie les consommations mensuelles de carburants de cet Etat, y compris les consommations des aéronefs. Les données du mois de Janvier avaient montré une baisse des consommations, par la suite démenties par les résultats du mois de Février. La publication des chiffres du mois de Mars (-3,2%) et du mois d’Avril (-2,2%) confirme la baisse des consommations. En cumulé à fin Avril et exprimée en consommation journalière, pour corriger les 29 jours du mois de Février, la consommation californienne de 2008 est en baisse de 1,7% par rapport à celle des quatre premiers mois de 2007 (FIG.).Consocalifornie200804

                         Rappelons que la Californie avec 37 millions d’habitants est l’Etat le plus peuplé des Etats-Unis. Il représente 12% de la population américaine. L’introduction programmée des modèles de véhicules hybrides rechargeables dès 2010 devrait faire, par la suite, de cet Etat un modèle pour le restant des Etats-Unis.

    Le 8 Août 2008.