Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Un faisceau d’initiatives vers une détente probable des cours de l’énergie

    Un faisceau d’initiatives vers une détente probable des cours de l’énergie

    Alnaimi                       Un faisceau d’initiatives bienvenues est en train de se mettre en place pour contrer l’emballement spéculatif ("runaway speculation") qui s’est emparé des matières énergétiques depuis le début du mois de Février.

                           Le paramètre conjoncturel le plus important est la prise de conscience de la FED et de l’Administration américaine que la faiblesse du dollar était source d’appauvrissement de leur pays et d’inflation importante, en raison de la défiance des milieux financiers envers cette devise en constante baisse et de la fuite des liquidités vers le marché des futures des indices adossés à des "commodities". Il est maintenant raisonnable de pronostiquer une poursuite de l’évaluation du dollar qui valait 0,63 euro il y a une semaine et qui en vaut 0,65 aujourd’hui. J.C. Trichet, après trop de paroles malheureuses sur une éventuelle remontée des taux en Europe, devrait par son mutisme accompagner le mouvement qui va dans le sens de la maîtrise de l’inflation. La remontée des taux longs aux USA (4.26% pour le 10 ans) poussés par l’inflation participe également à cette appréciation du dollar.

                          Un autre paramètre fondamental est le retour de l’Arabie Saoudite sur le devant de la scène.

    En effet depuis de très nombreux mois l’Arabie Saoudite était devenue inaudible, c’était l’inénarrable Hugo Chavez qui monopolisait l’avant-scène de l’OPEP. Il est probable que le ministre du pétrole saoudien al-Naimi ne pouvait pas prendre la parole plus tôt sans avoir quelque chose à offrir au marché. Le déverrouillage imminent de la mise en exploitation du gisement de Khursaniyah, retardée par les problèmes de mise au point de l’usine de retraitement des gaz et qui devrait atteindre une production de 500 mille barils/jour, donne enfin au ministre saoudien une carte maîtresse pour convoquer le 22 Juin à Djedda le ban et l’arrière ban des pays consommateurs et producteurs non membres de l’OPEP (USA, Chine, Russie, Norvège, UK, Allemagne, Japon, Inde). Formidable camouflet pour les faucons de l’OPEP, non invités à la fête. Il faut donc s’attendre à une offre "significative" d’accroissement de production de l’Arabie pour les mois à venir.

                             Une autre action concerne la partie règlementation des achats de "futures" portant sur les indices de "commodities" par les investisseurs institutionnels. Les Sénateurs Dianne Feinstein (démocrate, Californie) et Ted Stevens (républicain, Alaska) viennent de proposer une loi pour donner pouvoir à la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), d’examiner les pratiques d’interventions des fonds institutionnels sur ce marché et d’imposer des limites d’intervention de ces fonds sur les marchés des futures. De plus la CFTC  est en train de discuter avec l’ICE de Londres pour imaginer quel type de limitation pourrait être introduite sur ce marché londonien qui permet, pour l’instant, aux opérateurs de contourner les obstacles règlementaires de la CFTC américaine.

                           En conclusion, devant la gravité des problèmes posés à l’économie mondiale et au bien être des populations, par la montée des cours de l’énergie, une série d’initiatives vont être menées à bien et devraient permettre de détendre les marchés, ce qui devrait se traduire par une relaxation des cours du pétrole et du gaz naturel.

                          Dans quelques mois il sera possible de constater que cette crise aura eu des effets importants sur l’accélération des grandes orientations stratégiques en matière d’énergie. Citons les choix stratégiques des constructeurs automobiles vers des modèles plus économes en énergie, de type hybride ou électriques sur batteries. Citons également l’accélération des études et des investissements dans l’énergie électronucléaire. Elle aura eu un effet indéniable sur le comportement des consommateurs dans le monde.

    Lire également : Corrélation entre gaz et pétrole, Le Scoop du patron de BP, Le prévisionnisme pétrolier

    La spéculation sur les indices.

    Le 14 Juin 2008.

  • La corrélation entre les cours du gaz et du pétrole à New York montre le caractère financier de la hausse

    La corrélation entre les cours du gaz et du pétrole à New York montre le caractère financier de la hausse

                          L‘offre et la demande sur un marché comme le NYMEX sur une matière première va se présenter sous forme de transactions physiques accompagnées de transferts de matière , à Cushing (Oklahoma) pour le pétrole ou au Henry Hub pour le gaz, ou bien sous forme d’échanges de papiers à terme provenant de couvertures d’opérateurs à l’achat et à la vente, ou encore d’échange de "futures" sur quelques  grands indices de commodities (Standard&Poors GSCI, Dow Jones AIG, etc.). Ces indices comme le S&P GSCI sont de véritables paniers de la ménagère, composés de façons diversement pondérées de 24 "commodities" qui vont du pétrole, au gaz naturel, aux métaux non ferreux, aux matières premières agricoles et même aux cours des bestiaux (TAB.). Un investisseur qui achète ce type de futures se place à la fois sur les 24 produits. On peut donc en déduire que plus les cours entre ces divers produits seront corrélés et plus la probabilité d’une pondération financière de ces cours sera élevée.Spgsci

                           Les cours du pétrole et du gaz sur le Nymex sont généralement peu corrélés entre eux. Les cours du gaz naturel en Décembre 2005 avaient atteint des sommets à 15,4 dollars par MMBTU, cours jamais reproduit depuis cette date, qui s’étaient soldés par des faillites retentissantes. Le gaz naturel est de plus en plus utilisé aux Etats-Unis pour produire de l’électricité, mais ses utilisations industrielles déclinent. Les consommations américaines de gaz  sont donc très dépendantes des conditions climatiques et des périodes de fonctionnement de l’air conditionné l’été et du chauffage l’hiver.Gazpetrole2008

               Depuis le début du mois de Février on assiste à une hausse simultanée des cours du gaz et de ceux du pétrole (FIG.I)avec une hausse de 50 dollars sur le baril de pétrole en quatre mois et demi et de près de 5 dollars le MMBTU de gaz naturel. La corrélation des deux courbes est remarquable avec un coefficient de 0,95 (FIG II). Gazpetrole20082_2

                  Cette augmentation des cours du gaz aussi spéculative que celle du pétrole est bien sûr justifiée a posteriori par des stocks plus faibles que ceux de l’an dernier, par de faibles importations de GNL, par l’arrivée prochaine des ouragans dans le Golfe du Mexique, etc.

                      Quelles que soient les explications rationnelles d’un phénomène à l’ampleur irrationnelle, il n’en demeure pas moins que ce parallélisme entre les courbes des cours du gaz naturel et du pétrole est l’indication d’une composante financière forte dans l’élaboration des cours.

    Lire absolument: le témoignage de Masters devant la commission sénatoriale.

    Le 14 Juin 2008.

  • Le finlandais Neste Oil va construire une usine de biodiesel à Rotterdam

    Le finlandais Neste Oil va construire une usine de biodiesel à Rotterdam

                                                                                        Nesteoil_logo1 Neste Oil est le spécialiste mondial des grandes unités de production de biodiesel. Il a mis au point un procédé qui accepte comme charges les corps gras les plus divers végétaux et animaux. Il dispose à ce jour de deux usines l’une en Finlande l’autre à Singapour. Neste Oil va confier à Technip Italie la construction d’une nouvelle usine à Rotterdam de 800 mille tonnes par an de capacité de production, soit 16000 barils par jour. L’investissement s’élèvera à 670 millions d’euros.  Elle est programmée pour être en production en 2011. C’est Air Liquide qui fournira l’Hydrogène nécessaire au process.

                           Une grosse unité de production de biodiesel est au dixième de grand d’une raffinerie de pétrole. C’est toute la problématique des biocarburants.

    Lire le communiqué de Neste Oil (En anglais)

    Lire également : Neste Oil une usine à Singapour.

    Le 13 Juin 2008

  • Les augmentations de salaires allemandes restent les plus faibles des grands pays européens

    Les augmentations de salaires allemandes restent les plus faibles des grands pays européens

                            Au premier trimestre 2008 les salaires allemands, comparés à ceux du même trimestre 2007, se sont accrus de 2,3%. Cette augmentation, malgré l’annonce d’accords salariaux qui ne concernent qu’une minorité de salariés, est restée très en deçà de l’inflation de la zone euro (3,6% en Mars). Le taux horaire allemand qui comprend les salaires et d’autre charges ne s’est accru que de 1,6% ce qui est la plus faible augmentation de tous les pays européens. A l’inverse l’Espagne a vu ses salaires croître de 5,9% durant ce premier trimestre. La France à vu ses augmentations de salaires se tasser à 2,8% et son taux horaire afficher une progression de 2,5% durant le trimestre. La courbe décroissante des augmentations de salaires français (FIG. courbe verte) vient percuter celle de l’inflation, alors que contrairement à ce qu’ont raconté certaines rengaines, en 2007 les salaires avaient progressé en pouvoir d’achat. Cela risque de ne plus être vrai en 2008.                  

                          Ces chiffres permettent d’anticiper que la demande allemande va rester encore bien faible durant les mois à venir. Pays montré en exemple pour son industrialisation, mais dont les salariés ne profitent pas de la croissance et dont le taux de travailleurs pauvres a atteint 22%. Inversement la Grande-Bretagne voit le pouvoir d’achat de ses salariés s’accroître régulièrement.Salaires2008t1

    Le 13 Juin 2008.

  • Etats-Unis: 30 millions de dollars pour accélérer le développement des véhicules  hybrides rechargeables

    Etats-Unis: 30 millions de dollars pour accélérer le développement des véhicules hybrides rechargeables

    Doe                        Le Department of Energy (DOE) vient d’annoncer qu’il allait subventionner à hauteur de 50% les tests portant sur des prototypes ou des têtes de séries de véhicules hybrides rechargeables dits "Plug-in" à hauteur de 30 millions de dollars. Ces tests porteraient essentiellement sur l’évaluation du système batterie qui est le point névralgique des véhicules électriques. Une première tranche de trois projets a été établie. Elle comprend les projets suivants:

    1. General Motors qui veut améliorer l’ensemble batterie de type Li-Ion qui envisage, après le développement, le déploiement d’une flotte de démonstration dans trois Etats américains
    2. Ford qui veut valider sa solution avec le système batterie Johnson Controls-Saft,
    3. General Electric associé à Chrysler qui veut évaluer un système de stockage d’énergie dit "dual -battery" comportant en parallèles, une batterie d’énergie et une batterie de supercondensateurs.

                              L’administration américaine essaie d’aider son industrie automobile à rattraper son retard. Les constructeurs américains sont malheureusement loin derrière les industriels japonais dont le leader incontesté toutes catégories, Toyota, annonce un véhicule industriel Plug-in pour 2010.

    Lire également: Stratégie Toyota, Ford Johnson Controls-Saft, General Motors- Hitachi,

    Les binômes batteries-constructeur automobile

    Le 13 Juin 2008.

  • Le Président du Nigeria rêve à Paris de produire plus de pétrole et se heurte aux réalités dans son pays.

    Le Président du Nigeria rêve à Paris de produire plus de pétrole et se heurte aux réalités dans son pays.

    Nigeria                      Le président du Nigeria, Umaru Yar’Adua, est venu rendre visite à son homologue parisien cette semaine. Ils ont du parler ensemble des conditions sociales et politiques qui prévalent dans le Golfe du Niger et du rôle des Compagnies occidentales pétrolières dans cette région. Le président nigérian a évoqué la possibilité de porter les productions de pétrole  de son pays, à l’horizon 2010, à 4 millions de barils par jour, alors qu’il n’en a produit  que moins de deux millions au mois d’Avril dernier. Revenu dans son pays, le dirigeant africain a décidé de retirer la concession d’exploitation dans la région du Sud d’Ogoni, à l’Est de Port Harcourt, que possédait Shell, pour la concéder à une autre Société pétrolière. Cette exploitation arrêtée depuis quinze ans ne pouvait pas reprendre sous la direction des équipes Shell, détestées par les populations locales. Le plus probable serait de confier la reprise d’activité à un consortium dirigé par le Groupe pétrolier d’Etat et appuyé par certaines Sociétés pétrolières. Total qui a une bonne image sociale dans le golfe du Niger et qui a été le premier à trouver les accords de financement avec l’Etat nigérian, devrait figurer dans ce consortium. La reprise des productions dans cette région aurait une valeur symbolique forte quand à l’aptitude du Nigeria à relancer ses productions et atteindre ses objectifs très ambitieux.

    Lire également: Accord Total Nigeria.

    Le 13 Juin 2008.

  • L’Administration américaine freine le développement des sables bitumineux

    L’Administration américaine freine le développement des sables bitumineux

                          Le pétrolier américain ConocoPhillips est entré de façon originale et intelligente dans les sables bitumineux en formant un joint venture avec le canadien EnCana. Ce dernier a apporté ses gisements de sables bitumineux de l’Alberta, Conoco mettant à disposition ses raffineries américaines de Borger (Texas) et de Wood River dans l’Illinois (FIG.), là où le Mississipi ressemble à un torrent de montagne. La raffinerie de Wood River, afin de pouvoir exploiter ces bitumes convoyés par oléoduc de l’Alberta vers l’Illinois, a présenté un plan pour s’adapter à ce nouveau produit et s’agrandir. Mais voilà, la puissante Environmental Protection Agency (EPA) au nom du Clean Air Act vient de s’opposer à ce projet pour insuffisance de contrôle des torchères de gaz en cas d’aléa de fonctionnement du procédé. Conoco-Encana va devoir reprendre les études de son projet de façon plus élaborée. Les organisations écologiques américaines se réjouissent de cette décision.

                          Cet avatar montre les difficultés rencontrées aux USA par les pétroliers pour accroître leurs capacités de raffinage.  Il met en lumière un obstacle de plus qui va ralentir le développement des sables bitumineux de l’Alberta.Conocousrafineries_2

    Le 13 Juin 2008.

  • Hausse soutenue de la production industrielle dans la Zone Euro au mois d’Avril

    Hausse soutenue de la production industrielle dans la Zone Euro au mois d’Avril

                           La production industrielle de la Zone Euro, hors construction, du mois d’Avril a progressé de 3,9% par rapport à celle du même mois il y a un an. Cette valeur est la plus forte des six derniers mois. Ce sont les productions industrielles pour l’investissement (+7,5%) et les productions d’énergie (+5,8%) qui tirent la croissance vers le haut. L’Allemagne bien sûr, participe positivement avec une croissance habituelle de plus de 5% (FIG.), la France tire son épingle du jeu en faisant une croissance à la moyenne de la Zone à +3,9%. L’Espagne affiche un résultat négatif et l’Italie avec +2%, progresse par rapport aux mois précédents.

                           On notera le peu de dynamisme chronique de la production industrielle en Grande -Bretagne.

                          Il semble donc, que la crise tant attendue par certains économistes, ne soit toujours pas arrivée.Producavril

    Le 12 Juin 2008.

  • Le patron de BP arrive à faire un scoop avec une information vieille de six mois

    Le patron de BP arrive à faire un scoop avec une information vieille de six mois

                         Le grand public méconnaît les données fondamentales quantifiant le marché du pétrole mondial et c’est normal, les divers journalistes et chroniqueurs n’en savent guère plus et cela n’étonnera personne, mais ce n’est pas une raison suffisante pour que Tony Hayward amène du désordre à ce niveau de faible connaissance. Lors de la publication des données chiffrées des productions 2007 comparées à celles de 2006, le patron de BP a expliqué l’augmentation folle actuelle des cours du pétrole par la baisse des productions en 2007. Cette donnée qui présentée comme un scoop, était connue depuis plus de six mois. Les peak-oilers avaient même prévu de multiples courbes décroissantes de production à partir de ces données intermédiaires. Mais ce qu’à omis de dire Tony, c’est que cette décroissance provenait d’une décision de l’OPEP de réduire ses productions pour faire baisser les stocks mondiaux qu’elle jugeait trop élevés. Le cours du pétrole était tombé à 50$/baril en Janvier 2007. Il aurait pu rajouter aussi que depuis les productions OPEP étaient reparties à la hausse de plus de 1,5 millions de barils/jour( FIG.).Opecproduction

                           On assiste donc à un dialogue de sourds entre une OPEP qui dit fort justement qu’il n’y a pas de pénurie (aujourd’hui) et un dirigeant de pétrolière internationale qui fait son lobbying pour influencer l’attitude des propriétaires de champs pétroliers, vers plus de coopération.

                           La question n’est pas tant sur la montée régulière des cours à laquelle nous assistons depuis des années (FIG. courbe rouge) et qui traduit une montée des cours qui intelligemment stimule l’offre et traduit les tensions réelles du Marché , mais sur la partie folle (courbe verte) depuis Février 2008 qui de toute évidence provient de la financiarisation des indices pétroliers dans un marché fuyant un dollar dévalué.Prixpetrole On ne passe pas d’une pente de 14$ par an à une pente de 120$/an parce qu’il manquait 200 mille barils par jour de production en 2007.

                   Pour améliorer le dialogue, Messieurs les professionnels, pourriez vous préciser l’objet et la date de vos observations surtout lorsqu’elles datent de plusieurs mois!

    Le 12 Juin 2008

    ANNEXE POUR LE COMMENTAIRE:

    Liquides_monde_2 

    Et encore plus illustratif si l’on ne considère que les productions de pétrole brut, sans prendre en compte les condensats d’exploitation des gaz :Ptrolemonde

  • Toyota annonce le lancement d’un programme de recherche sur les futures batteries de 2030

    Toyota annonce le lancement d’un programme de recherche sur les futures batteries de 2030

    Toyota                   Toyota a produit depuis le lancement de la première Prius 1,5 millions de véhicules hybrides. Son objectif est d’atteindre dès 2010, une production annuelle d’un million de véhicules hybrides par an qui seront produits dans des unités de production au Japon, en Chine, en Australie et en Thaïlande. La décentralisation des productions étant un moyen de montée en gamme des unités de productions, avec des aides écologiques financières locales. Ces produits utilisent des batteries Ni-MH éprouvées et optimisées.

                            Pour 2010 Toyota a programmé le lancement un modèle "Plug-in" ou hybride rechargeable pour le Japon, les USA et l’Europe. Ce produit et ses dérivés vont devenir un créneau majeur de développement pour Toyota en raison d’une demande mondiale qui va être stimulée par la montée des cours des carburants à la pompe et qui exigera un véhicule encore plus économe qu’un véhicule hybride. Pour équiper ces véhicules Toyota va produire avec Matsushita Electric des batteries Li-Ion en quelques centaines d’exemplaires en 2009, puis en quantités industrielles en 2010.

    Mitsutest                                                        Enfin Toyota ne peut pas rester indifférent au créneau des petits véhicules électriques "de voisinage" (neighbouring) sur lequel ses concurrents Nissan et Mitsubishi (FIG.) investissent en jouant la carte du tout électrique qui devrait séduire une clientèle urbaine, écologiquement sensibilisée.

                      Dans le cadre de cette politique produit assez limpide, Toyota va lancer une action de recherche portant sur de futures batteries plus sûres et présentant des énergies volumiques supérieures à celles des batteries de type Li-Ion. Toyota parle de possibles batteries de type "solid state" et métal-air dèjà largement étudiées. Mais on sait que l’innovation peut venir de détails technologiques et de longues optimisations. Pour mener ce programme Toyota va monter une première équipe de 50 ingénieurs dont le nombre pourra être doublé par la suite.

    Lire également:

    Toyota et Matsushita Electric…..

    Le futur marché automobile US vu par le MIT

    Le 12 Juin 2008.