Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Gazprom veut devenir un acteur majeur du marché mondial du gaz naturel liquéfié

    Gazprom veut devenir un acteur majeur du marché mondial du gaz naturel liquéfié

    Shtokman                 Le Qatar est le leader mondial actuel du Gaz Naturel Liquéfié. Ce marché prend de plus en plus d’importance avec le développement des stations de gazéification dans le monde et le coût inférieur du GNL par rapport à ceux des produits pétroliers, pour une quantité d’énergie équivalente et la pression écologique. Aux USA par exemple, la production d’électricité à partir de gaz naturel s’est accrue de près de 10% en 2007. Ce marché mondial du GNL  va attirer tous les grands producteurs de gaz. Parmi ceux-ci, le russe Gazprom présidé par Alexei Miller, vient de déclarer à Moscou, ses ambitions pour y devenir un acteur majeur.

                     Pour atteindre un objectif de part de marché de 15 à 25%  d’ici à 2030 avec plus de 50 millions de tonnes de production annuelle, Gazprom dispose de ses gisements de l’île de Sakhaline qui vont lui permettre de livrer les marchés asiatiques voisins. Il espère sur une production annuelle de 9,6 millions de tonnes en exporter la moitié sous forme de GNL. L’autre atout est le gisement de Shtokman qui devrait à terme produire 30 à 40 millions de tonnes de GNL annuellement. Mais celà ne fait qu’une partie de l’objectif. Il faudra donc que les russes trouvent d’autres ressources s’ils veulent sérieusement concurrencer le Qatar et l’Iran qui se partagent les mêmes réserves de gaz des North Fields pour l’un et de South Pars pour l’autre.

    le 1 Avril 2008

  • Un avion régional japonais au top de la technologie pour 2013

    Un avion régional japonais au top de la technologie pour 2013

    Mhiaircraft1                      Mitubishi Heavy Industries est une des entreprises japonaises de très haut niveau de qualification technologique. Elle vient de décider de lancer la qualification et la production d’un nouvel avion régional japonais de 70 à 90 places le MRJ. Cet avion devrait être parmi les plus avancés du moment en termes de réduction de consommation de carburant et de coûts d’exploitation.

                           Le MRJ pour présenter une masse réduite fera largement appel aux matériaux composites, il présentera des caractéristiques aérodynamiques optimisées et comportera des moteurs Pratt & Withney de nouvelle génération dits GTF en cours de développement. Sa consommation de kérosène devrait être réduite de 20% par rapport aux standards actuels. Les principaux sous-traitants seront Parker Aerospace (hydraulique), Hamilton Sundstrand (fonctions et secours électriques) et Nabtesco (contrôleur de vol).

                           Le planning de développement est le suivant:

    • lancement du programme: 2008
    • lancement de la production: 2009
    • premier vol et qualification: 2011
    • livraisons commerciales : 2013

                           ANA (All Nippon Airways) a déclaré vouloir commander 25 appareils.

                          Le Japon dans le cadre de la montée en puissance économique de la Zone Asie pourrait devenir un acteur majeur de l’aéronautique mondiale. Il possède toutes les compétences technologiques et commerciales pour pouvoir le devenir. Dans un premier temps les acteurs européen (ATR), canadien (Bombardier) et brésilien (Embraer) risquent de se retrouver fragilisés par un concurrent qui va pousser en avant les performances techniques et économiques des appareils, dans ce segment plutôt rustique du transport régional.

    le 1 Avril 2008

  • L’énergie de la semaine du 1/04/2008, en vrac

    L’énergie de la semaine du 1/04/2008, en vrac

    Breakingnews Pétrole:

    Les cours du pétrole WTI à New York se sont repliés cette nuit vers les 101$/baril avec le retour au calme dans la région de Bassora et du retrait de la bande "Armée du Medih". Les tradeurs font toujours de la géopolitique.

    Gaz:

    Les cours du gaz restent tendus aux USA (10$/MMBTU) sur fond de baisse continue des stocks. Finalement l’hiver 2007-2008 aura été rude. Avec la montée en puissance du Gaz Naturel Liquéfié dans le monde, les cours spot du gaz ont tendance à s’uniformiser, les méthaniers livrant leur chargement au terminal le mieux disant.

    Fuel Ethanol:

    Le Department of Agriculture américain prévoit une récolte plus faible de maïs cette année, les surfaces plantées étant en réduction de 8% par rapport à 2007. Les cours du maïs montent, les cours des Sociétés produisant du fuel éthanol poursuivent leur chute, malgré une croissance régulière des volumes produits. La filière fuel éthanol subventionné US passe des moments très difficiles.

    Electronucléaire US:

    En 2007, les USA ont produit 806,5 TWh d’électricité d’origine nucléaire, avec un taux de charge moyen des centrales de 91,8%. Ces chiffres sont à comparer à ceux d’EDF France (2006) qui avait produit 428 TWh d’électricité d’origine nucléaire avec un taux de charge des centrales de 77,4%.

    Matériaux pour batteries:

    Mitsubishi Electric a décidé de se lancer dans la production d’oxydes lithiés pour électrode positive d’accumulateur Li-Ion. La capacité de production serait de 600 Tonnes par an, de quoi alimenter la construction de 350 mille kWh de batterie suffisantes pour plusieurs dizaines de milliers de véhicules électriques hybrides de type Plug-in. Mitsubishi pourrait être un fournisseur d’oxydes du type Li(Mn,Ni,Co)2O4 pour Hitachi Vehicle Energy qui va produire les systèmes batteries pour General Motors.

  • Une grève chez Shell Gabon pénalise les intérêts de Total

    Une grève chez Shell Gabon pénalise les intérêts de Total

    Totalgabon1                Une information circule sur BFM au sujet d’une grève chez Total Gabon qui voit ses cours lourdement chuter (Total Gabon à 428 euros perd près de 5%). En fait cette grève concerne Shell Gabon. L’organisation syndicale des employés du pétrole (ONEP) qui reconnaît que le plus gros employeur, Total, est le seul à respecter le droit du travail local, demande à Shell Gabon un meilleur paiement des heures supplémentaires et le départ du Directeur local, Hans Bakker. Cette grève, somme toute "à l’européenne", pénalise indirectement et injustement les intérêts de Total dont la logistique utilise le Terminal de Shell Gabon.

                  Tempête dans un verre de pétrole sur la base d’une information tronquée et déformante. L’image de Total en France n’a pas besoin fausses charges, bien qu’il soit très à la mode de dénigrer notre pétrolière, trop riche pour un pays où la richesse est insupportable et la réussite une tare.

                   Source: Royal Dutch Shell PLC.com (en anglais)

    Le 31 Mars 2008 à 14h30

  • Les USA avancent vers le retraitement des déchets nucléaires

    Les USA avancent vers le retraitement des déchets nucléaires

    Areva                                 Le retraitement des déchets nucléaires est un maillon essentiel de toute filière électronucléaire. La France, le Royaume-Uni et le Japon ont franchi le pas dans cette voie. Les Etats-Unis ont décidé d’avancer eux aussi dans cette direction stratégique. Les enjeux sont l’optimisation du rendement énergétique des matières fissiles, la réduction des volumes de déchets et à terme la destruction de ces déchets à périodes radioactives longues dans des surgénérateurs avancés. Le Department of Energy vient d’accorder quatre contrats d’études pour un montant global de plus de 18 millions de dollars pour avancer dans l’étude d’une usine de retraitement et d’un réacteur avancé de retraitement, sorte d’incinérateur des déchets radioactifs, parmi lesquels les actinides . Parmi les groupes concernés figurent le puissant consortium General Electric-Hitachi et l’International Nuclear Recycling Alliance constituée de Mitsubishi Heavy Industries pour le réacteur avancé et d’Areva pour l’usine de retraitement. Cet accord stratégique entre Mitsubishi Heavy Industries et Areva, aux compétences parfaitement complémentaires, est un des axes fondamentaux de future réussite de notre industrie électronucléaire sur le marché mondial.

    lire l’info du DOE (en anglais)

    le 31 Mars 2008

  • Japon: la croissance industrielle en contradiction avec certaines annonces de crise

    Japon: la croissance industrielle en contradiction avec certaines annonces de crise

    Harunobu1766                                Le Japon serait en crise de croissance nous disent les économistes "distingués", mais les indicateurs d’activité industrielle du mois de Février indiquent nettement l’inverse. La consommation d’électricité du mois de Février, par rapport au même mois 2007, était en croissance de 9,3% à 82.7 TWh et les fournitures d’électricité à l’industrie étaient en augmentation de 8%, supérieures à l’effet du nombre de jours d’année bissextile. C’est le septième mois consécutif de croissance. Les productions de véhicules japonaises du même mois de Février ont crû de 9% à près de 1,1 millions d’unités et les exportations se sont envolées de 13,1% à près de 588 mille unités en croissance depuis 31 mois consécutifs. Les productions de Nissan au Japon se sont accrues de 27,6% au mois de Février, celles de Mazda de 24,6%, celles de Toyota de 6,1%. Seul Honda est en baisse localement de 8,1%.

                                   Des économistes qui voient un avenir sombre pour le Japon et des électriciens qui préparent des records de consommations pour les mois de Juillet et Août. Le pire n’est peut-être pas inéluctable.

  • La production de fuel éthanol US dépasse les 500 mille barils par jour

    La production de fuel éthanol US dépasse les 500 mille barils par jour

                                    Sur fond de crise financière grave de la filière fuel éthanol subventionnée américaine, provoquée par la montée des cours du maïs et la stabilité des cours de l’éthanol, les volumes de production ne cessent de croître. Ces volumes ont atteint au mois de Janvier 2008, 510 mille barils par jour.Fuelethanol Ce volume correspond à 5,8% de la consommation d’essence aux USA au mois de Janvier qui est traditionnellement le mois avec la plus faible consommation de l’année. Ces données confirment que les raffineurs US jouent le jeu de promotion du fuel éthanol, certains même, par souci de rationalisation, envisagent de supprimer les livraisons de produits "non oxygénés" (sans éthanol).

                   La consommation d’essence américaine du mois de Janvier 2008 a atteint 8,814 millions de barils par jour, en baisse de 0,9% par rapport à celle de Janvier 2007. Il est cependant trop tôt pour affirmer, comme le font certains, que les US connaissent un changement de tendance dans leur consommation de carburant. Il faudra attendre les données cumulées de Juillet-Août pour mesurer un infléchissement éventuel de la consommation.Usaessence

    le 30 Mars 2008

  • Saipem, filiale d’ENI, enlève un contrat auprès de Total pour 1,3 milliards de dollars.

    Saipem, filiale d’ENI, enlève un contrat auprès de Total pour 1,3 milliards de dollars.

      Saipem                                                                                            Saipem, la filiale d’ingénierie du pétrolier ENI à hauteur de 43%, a remporté auprès d’Elf Petroleum Nigeria un contrat de 1,3 mrds$ pour la founiture d’équipements sous marins nécessaires au développement du champ de USAN situé dans le Golfe du Niger, à 160 km au Sud de Port Harcourt. Ce contrat outre la fourniture des nombreux et complexes équipements sous marins comprend les prestations d’études, d’installations et de tests ainsi qu’une aide au démarrage. Le tout doit être installé entre le quatrième trimestre 2010 et le quatrième trimestre 2011.

                     Ces délais laissent peut-être apparaître un léger décalage du délai de mise en exploitation de ce champ qui est programmé en 2010, pour une production de 150 000 barils par jour en plateau.Total qui est opérateur sur ce projet ne possède que 20% des parts. Les autres partenaires sont Chevron 30%, Exxon 30% et Nexen 20%.

    Voir le communiqué de Saipem (en anglais)

    le 29 Mars 2008

  • Impact du prix de l’énergie sur la politique des taux américaine

    Impact du prix de l’énergie sur la politique des taux américaine

                                         Il est une banalité de rappeler que c’est la politique laxiste des taux administrés américains à partir de l’attentat des Twin Towers jusqu’en Juin 2004 qui a permis aux spéculateurs de tous poils de se procurer à moindre coût les liquidités nécessaires à leur activité lucrative et à faire gonfler une bulle financière des crédits et des achats d’actifs à tous prix. Il en est une autre de souligner que la politique restrictive de Ben Bernanke, depuis son arrivée à la tête de la FED jusqu’en Août 2007, par un accroissement immodéré des taux, inadapté à la fragilité de l’économie américaine, a plongé le marché de l’immobilier dans la crise et révélé le scandale des hypothèques dits "subprime mortgage".Fedcpi Il est intéressant a posteriori, de mettre en perspective cette politique exubérante  des taux, dans un sens comme dans l’autre, avec les données d’inflation réelles que, soi disant, la politique des taux est censée réguler.

                             Lors de la phase de remontée des taux administrés à partir de Juillet 2004 il s’est produit un incident majeur aux Etats Unis: c’est l’été meurtrier 2005 des ouragans Dennis et Katrina qui ont propulsé les cours du brut à 70$/baril et fait exploser les marges de raffinage à des sommets de plus de 30$/baril. Les taux administrés étaient alors de 3,5%. Malgré ce traumatisme économique majeur, la FED a poursuivi obstinément sa politique de montée des taux, alors qu’elle aurait peut-être du marquer une pause. Ensuite, l’arrivée de Ben Bernanke aurait pu infléchir cette politique, alors que l’inflation hors énergie et nourriture n’était qu’à 2,1%. Il n’en a rien été les taux de la FED ont poursuivi leur ascension. La baisse des cours du brut, de la fin du conflit libanais à l’été 2006 jusqu’au début 2007, a conduit les variations annuelles du CPI à moins de 2%. La différence entre taux administrés et l’inflation réelle était devenue trop importante. Puis, malgré la purge de la FED infligée jusqu’en Août 2007, le CPI a repris de l’altitude, conduit par le doublement des cours du pétrole en 2007 et l’envolée du poste énergie dans l’indice des prix.

                              Durant cette longue période de plus de 5 ans l’inflation US, hors énergie et nourriture, sur 12 mois, s’est tenue en moyenne à 2,05% avec un maximum à 2,9% en Septembre 2006.  Que de mal pour infléchir de quelques dixièmes de points cette inflation hors énergie et alimentation, alors que les variations des prix de l’énergie peuvent annihiler ces efforts en quelques jours. Un plancher des taux administrés de la FED vers 2% et un plafond vers 4% auraient, durant cette période, sûrement limité les phénomènes spéculatifs et les prises de risques bancaires démesurées sans affaiblir l’ensemble du système. Si cette leçon a été retenue par les autorités financières américaines, la baisse des taux actuelle devrait atteindre bientôt son point bas, vers les 2%, et en rester là.

                                Une représentation des taux d’intérêts administrés par la FED et la BCE comparativement aux taux d’intérêts des emprunts à 10 ans américains et allemands montre que les USA sont revenus dans une situation, favorable pour les banques, de "pentification" de la courbe des taux. Elles peuvent se fournir à faible taux l’argent nécessaire à leur activité. La descente des taux du 10 ans US montre que le marché n’anticipe aucune poussée inflationniste, dans une économie en début de récession.Tauxusgermany

                        C’est l’inverse pour l’Europe où les taux administrés sont supérieurs aux taux allemands à 10 ans. Les banques européennes vont donc avoir du mal à gagner leur pain quotidien alors qu’elles traversent une crise grave et provisionnent des pertes potentielles  sur les hypothèques pourries américaines qui polluent leurs actifs. Les 4% du taux administré de la BCE sont insupportables par les financiers européens. Le premier geste de soutien que pourrait faire la BCE serait donc de ramener rapidement son taux administré vers un taux neutre de 3%.

                             La différence de comportement entre les deux institutions régulatrices américaine et européenne provient fondamentalement de l’aversion de la FED pour le chômage, en raison de la faiblesse de la protection sociale aux USA, qui fait du chômage un malheur collectif et intolérable. Alors que les Etats Européens ont appris à vivre avec des cohortes de chômeurs, ce qui fait que ce paramètre est complètement marginal pour la BCE. Quelques millions de chômeurs européens de plus ne modifieront pas son comportement orthodoxe. Sur ce point, la révision du cahier des charges de la BCE que certains préconisent, en incluant le plein emploi comme l’un de ses objectifs, ne changera malheureusement pas grande chose.

    le 29 Mars 2008

  • SHARP voit un marché mondial du solaire photovoltaïque mondial à 15 GWc en 2012

    SHARP voit un marché mondial du solaire photovoltaïque mondial à 15 GWc en 2012

    Qcells                           Le marché des cellules solaires photovoltaïques était en 2007, très divisé dans le monde, avec trois leaders: l’européen Q-Cells (389MWc), le japonais Sharp (363 MWc)  et l’américain Suntech Power. La production mondiale était de 2200 MWc en 2006 en croissance de 33% par rapport à 2005. Elle est estimée par Solarbuzz pour 2007, aux environs de 3436 MWc, dont 2820 MWc en installations solaires (+62%). Ce marché se caractérise aujourd’hui  par les points suivants:

    • multiplicité des opérateurs dans le monde, avec la montée en puissance des Chinois;
    • forte demande du marché, limitée par les capacités de production et la pénurie en wafers de Silicium;
    • évolution rapide des technologies vers l’utilisation de peu ou pas de Silicium, vers les réductions de coûts, vers l’accroissement des rendements photovoltaïques;
    • formidable effort de Recherche et Développement;
    • investissements industriels massifs (Sharp investit 460 M euros dans une usine au Japon);
    • délocalisation de l’assemblage des panneaux solaires vers les zones à faible coût de main d’oeuvre.

                            C’est donc typiquement une industrie en pleine mutation technologique, tirée par la demande tous azimuts. SHARP estime que le marché va être multiplié par plus de 4 en 5 ans (+34% de croissance par an) pour atteindre 15 GWc en 2012 avec une répartiton 50/50 des technologies entre Silicium wafer et couche mince.

                          Quelle peut-être, dans ces conditions, l’évolution de cette industrie?

    1. Il est à prévoir, par analogie avec d’autres industries plus matures, que quelques technologies vont s’imposer en fonction de la segmentation du marché. Cellules au Silicium à fort rendement pour les applications électroniques exigeantes, cellules à bas coûts en couches minces pour les applications de masse de production d’énergie, produits spéciaux pour des applications où le design urbain sera un point clé (ex. les panneaux transparents), etc.
    2. L’industrie va rapidement se concentrer, dès que l’offre sera suffisante et que la guerre des prix et des performances sera déclarée. Les petits acteurs régionaux disparaîtront, dont les français probablement.
    3. L’arrivée d’une innovation technologique révolutionnaire est toujours possible mais le plus probable sera une évolution lente d’amélioration des performances des produits et des caractéristiques des procédés, que seuls les plus gros acteurs pourront financer.

                          Il est peu probable que nous ayons en France une industrie capable de relever un tel défi, l’Allemagne a la chance d’héberger Q-Cells le N°1 mondial et la Belgique Photovoltech (80MWc) qui pourrait par sa technologie, se spécialiser dans certains produits haut de gamme, à forte valeur ajoutée. L’objectif avoué de Sharp est de porter sa capacité de production à 6 GWc avec des unités de production réparties dans le monde dont une en Europe qui pourrait être programmée après 2010.

    le 28 Mars 2008