Le Department of Energy vient juste de publier l’état des stocks US en produits pétroliers à la fin de la semaine dernière. Ils ressortent globalement en croissance de 2 millions de barils en raison d’une consommation moyenne pour la saison (20.75 millions bl/jour) et d’importations soutenues (13.75 millions bl/jour). L’outil de raffinage n’a pas été très performant (86.5%) ce qui a fait monter les stocks de brut en amont, de 2.3 millions de barils et baisser les stocks de fuel en aval, de 1.3 millions de barils. Les stocks d’essence se sont accrus de 5.1 millions de barils en raison d’une consommation faible (8.96 millions bl/jour) et de fortes importations (1.23 millions bl/jour).
Ces données devraient accompagner la relaxation des cours du WTI. Les cours du pétrole sont à la détente parce qu’ils étaient montés trop haut, là où l’air se raréfie, où l’on ne peut rester trop longtemps. Les marchés vont bruisser au rythme des rumeurs qui vont précéder la future réunion de l’OPEP dans une semaine. Un geste d’ouverture des quotas, techniquement indispensable pour donner du champ à l’Angola, devrait enterrer les velleités de reprise des cours éventuelles. Les liquidités devraient retourner en Bourse, après la purge ou sur les Bonds, en anticipation d’une nouvelle baisse des taux.
La détente sur le BRENT est également nette.



















