Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • La Chine manque toujours de gasoil.

    La Chine manque toujours de gasoil.

    Alechinsky13                  Le Ministère du Commerce Chinois a alerté Samedi les bureaux de commerce locaux pour mettre en place et faire fonctionner des systèmes d’alarme précoces, destinés à prévenir les ruptures d’approvisionnement en carburants domestiques. En effet malgré la hausse des prix des produits pétroliers de 10% en Novembre, il semblerait que les approvisionnements soient encore insuffisants. De nombreuses stations services sont en rupture de stock. Le Ministère a demandé à CNPC et Sinopec, les deux grands chinois du raffinage, de faire le maximum pour assurer la fourniture de fuel au marché domestique.

                     Un conseil adressé au Ministre du Commerce: une réévaluation du Yuan permettrait à la Chine d’acheter tout le pétrole nécessaire et aux raffineurs locaux de réaliser des profits. Forte d’un excédent commercial formidable, elle devrait pouvoir acheter de l’essence ou du gasoil sur le Marché.

  • Electricité mondiale: enquête 2007 de Pricewaterhouse Coopers

    Electricité mondiale: enquête 2007 de Pricewaterhouse Coopers

    Soutinecheminmontantcagnes                          Chaque année, Pricewaterhouse Coopers réalise une enquête auprès de cadres dirigeants de grandes Compagnies de production et de distribution d’électricité dans le monde. Cette année 119 dirigeants dans 44 pays ont été interviewés. Les six points les plus importants, concernant le développement futur des activités électriques dans le monde, qui ressortent de l’enquête sont les suivants:

    1. l’encouragement des énergies renouvelables               
    2. l’amélioration de l’efficacité des technologies traditionnelles (charbon propre)
    3. les craintes sur la sécurité des fournitures d’électricité et des approvisionnements en énergies primaires,
    4. la montée des règlements et des obligations législatifs,
    5. la montée des contraintes sur les émissions des gaz à effet de serre,
    6. la volatilité des prix des sources d’énergie primaire.

    Les points forts se dégageant de cette enquête sont les suivants:

                    A la question: "Quelles sont les sources d’énergie primaire qui prendront de l’importance dans les cinq ans à venir?Pricewater1 " la pondération des trois premières réponses cumulées ressortent selon le TABLEAU. Le premier est l’énergie éolienne, en progression de 31 points par rapport à 2006 qui ressortait alors bien loin, à 17%. Il y a dans ce résultat le signe d’ un grand changement des mentalités devant les problèmes de réchauffement climatique. Le deuxiéme est le charbon en cohérence avec l’importance accrue de l’amélioration des technologies par utilisation des solutions de type cycle combiné et des températures d’eau supercritiques (charbon propre). Le troisième est le nucléaire en croissance de 26 points par rapport à 2006 qui se traînait alors à 19%. Ce résultat mesure l’évolution des mentalités concernant le nucléaire qui apparaît de plus en plus, comme une technologie propre. Le nucléaire ressort en 4ème place en Amérique, en 5ème place en Europe et en première place en Asie. Notons aussi les progrès de 20 points du Gaz Naturel Liquéfié dont l’approvisionnement sera de plus en plus facile.

                    A la question: "Quelles sont les sources d’énergie primaire et les technologies qui permettront de stabiliser la teneur en CO2 de l’air vers les 450 ppm en 2050" les réponses sont les suivantes: 1) le nucléaire, 2) les énergies renouvelables, 3) l’amélioration de l’efficacité énergétique, 4) les centrales à gas, 5) la capture et séquestration du CO2, 6) la gaséification du charbon. Mais aussi est important le client final, industriel ou domestique, par ses économies d’énergie.

                    A la question: "qui vous semble être le leader des producteurs d’électricité" EDF (14%) perd la première place au profit de E-On (17%). En Europe les résultats ressortent encore plus nettement pour E-On (24%) aux dépens d’EDF (11%), puis viennent RWE (9%) et Vattenfall (9%).

                     Les questions portant sur les orientations stratégiques des acteurs montrent que les entreprises européennes qui ont répondu veulent se renforcer dans la production (71%) aux dépens de la distribution. Aux USA la réponse est inverse, les entreprise veulent se renforcer dans la distribution, la production étant entravée par les incertitudes législatives sur les normes concernant les rejets et leur coûts éventuels. Les productions, séparées de la distribution règlementée, pourront alors fusionner librement pour faire des économies d’échelle.

  • Séparation patrimoniale des réseaux de gaz et d’électricité en Europe

    Séparation patrimoniale des réseaux de gaz et d’électricité en Europe

    Un_commissaire               Un grand débat anime l’Europe, dans les marchés du gaz et de l’électricité, sur l’introduction de plus de concurrence, et sur les moyens à utiliser pour y arriver. Ce différent oppose le très libéral commissaire européen à l’Energie à des pays comme l’Allemagne ou la France. Une analyse critique et exempte d’idéologie libérale ou "national-économique" montre facilement que les prix de l’électricité en Europe ne dépendent pas de plus ou moins de concurrence, mais qu’ils sont liés à la structure des coûts de production de chacune des Nations. La confrontation d’une France règlementée et d’une Grande-Bretagne libérale montre que c’est cette dernière qui souffre le plus, en raison de ses choix de mix énergétique. Ce débat ne doit cependant pas masquer les réformes indispensables à proposer et appliquer à l’Europe de l’énergie.

                          Un examen des points faibles et des corrections possibles est indispensable.

                            Posons tout d’abord quelques évidences: en amont les industries du gaz et celles de l’électricité ne sont pas les mêmes. Extraire du gaz, le nettoyer de ses impuretés, l’acheminer soit par gazoduc soit sous forme de GNL est le métier des Sociétés pétrolières. Les acteurs en Europe sont (trop) nombreux,  citons: Gazprom, Sonatrach, Shell, BP, Total, ENI, BG Group, StatoilHydro, Repsol, etc. Produire de l’électricité est un autre métier avec de fortes variantes selon qu’elle est d’origine nucléaire, hydrolique ou thermique. La aussi, les acteurs sont nombreux, citons: EDF-EnBW-Edison, E-ON, Vattenfall, RWE, ENDESA, Electrabel, Enel, etc. Mélanger les genres dans l’amont, comme le fait GDF-Suez, c’est prendre le risque de se disperser et donc de s’affaiblir pour finir absorbé et dépecé par deux agresseurs complices.

                             Une autre évidence la gestion des flux n’est pas la même. Le gaz nécessite des moyens de stockage, l’électricité nécessite une gestion fine des flux en temps réel, par un régulateur multinational. Les deux réseaux ont un point commun: ils doivent être interconnectés pour assurer sécurité des approvisionnements et mise en concurrence des acteurs dans l’ensemble des pays européens. Par contre la complexité de chacun des réseaux nationaux rend irréaliste une gestion physique unifiée au niveau européen. La séparation patrimoniale des réseaux de la production nécessiterait de modifier un grand nombre de gestionnaires de résaux nationaux. Il n’est pas sûr que les choses iraient mieux.

                             Quand à la vente au client final il est une certitude les prix ne baisseront pas si les coûts montent. La concurrence est à promouvoir entre les grands acteurs de la vente au détail grâce à l’implantation d’une réelle interconnexion des réseaux et d’un marché unifié. Les petits détaillants à la sauvette, style Poweo, n’apportent rien au débat. Que E-On ou Enel viennent vendre en France et il y aura une vraie concurrence, à condition qu’ils aient des capacités de productions compétitives.

                             En résumé les marchés du gaz et de l’électricité iront mieux quand les interconnexions seront effectives et largement dimensionnées. Un organisme de taille européenne en charge de faire avancer opérationnellement le sujet serait indispensable. La liaison entre la France et l’Espagne constituerait un premier sujet intéressant, Mario Monti ayant peu de chances de débloquer le sujet à l’aide d’un rapport attendu pour la fin 2007. La mise en place d’un marché européen de l’électricité doit être poursuivi en intégrant l’allemagne, dès 2009, au pool France-Belgique-Pays-Bas existant.

                               La mise en commun progressive de certains stocks de gaz et de leur gestion constituerait un progrès important pour la sécurité des approvisionnements des pays européens.

  • Disparités des mix énergétiques de l’électricité des pays européens

    Disparités des mix énergétiques de l’électricité des pays européens

    Le_commissaire                      Le commissaire européen à l’Energie, Andris Piebalgs, est convaincu que la hausse des prix de l’électricité en Europe est due à l’absence de concurrence. Ainsi, déclare-t-il : "les bénéfices de certains groupes d’électricité et de gaz ont doublé ou triplé pendant que les factures des citoyens grimpaient". Cette analyse est semble-t-il un peu juste. Il faudrait aller plus à fond dans l’analyse, pour savoir quels sont ces groupes et quantifier l’impact de ces profits sur les prix de vente et juger s’ils sont à la dimension des augmentations de prix constatées. Pour mémoire, d’après Eurostat,  les prix industriels de l’électricité pour un MWh en Janvier 2006 et leurs augmentations en un an étaient les suivants: Allemagne (99,4 euros, +10%), Royaume-Uni (82 euros, +36%), France (57,8 euros, +0%).On le voit les disparités de prix et d’augmentations de ces prix sont considérables.

                          A titre d’exemple, le chiffre d’affaire 2006 d’EDF représentait 93 euros par MWh commercialisé (58932 Meuros/633 GWh) et son résultat net 9 euros par MWh (5777/633). Une concurrence effrainée pourrait donc théoriquement faire baisser les prix de quelques euros dans un premier temps. Cette baisse ne serait durable qu’à condition que les investissements de modernisation et d’économies puissent être réalisés malgré une profitabilité réduite. Ce n’est donc pas l’absence de concurrence qui est le paramètre de premier ordre dans l’explication de la hausse des prix, sinon l’Angleterre, où le marché est très ouvert,serait un exemple à suivre.

                         L’autre paramètre que n’examine pas le Commissaire, c’est la structure des coûts de production. Les coûts les plus stables sont ceux de l’électricité hydraulique et de l’électricité nucléaire, peu sensible aux variations de cours  de l’Uranium. Les coûts du solaire et de l’éolien sont également stables mais très élevés, les prix subventionnés sont supérieurs au prix du marché; tout accroissement de production se traduit  donc, par une montée moyenne du prix de vente du mix énergétique. Les coûts de l’électricité thermique par contre, subissent de plein fouet l’accroissement des cours du charbon, du gaz et autres dérivés du pétrole. Les variations de prix par pays vont dépendre du mix énergétique.Elect Le TABLEAU issu des statistiques de la commission à l’Energie montre la disparité des mix énergétiques utilisés par les trois pays européens. L’Allemagne, fortement dépendante du charbon et des énergies renouvelables subventionnées subit de plein fouet l’accroissement des cours du charbon et de son acheminement en Europe ainsi que de la montée en puissance des énergies renouvelables. La France à plus de 88% alimentée par le nucléaire et l’hydraulique est la mieux armée pour supporter les changements de prix des ressources primaires énergétiques, c’est l’explication du zéro pourcent d’augmentation des prix industriels en 2005. Le Royaume-Uni a une partie de son mix partagée entre gaz de la Mer du Nord et charbon, entre Charybde et Scylla diraient les Grecs, c’est lui qui a la part de nucléaire la plus faible. Il est donc fortement exposé aux variations de prix du gaz et du charbon. C’est lui qui a appliqué les plus fortes augmentations de prix en 2005, alors que c’est là que la concurrence était la plus vive.

                           On le comprend, les prix de l’électricité en Europe ne pourront pas se stabiliser sans l’existence de gros opérateurs compétitifs pouvant investir massivement dans l’énergie électronucléaire. La décision est pratiquement prise en UK, le Belge Electrabel veut participer aux projets de troisième génération, la Chancelière allemande attend les élections 2009 pour y aller et Siemens le sait bien. L’existence de soi-disant petits compétiteurs, vivant aux crochets des gros, n’ajoute que confusion au débat et n’a aucune influence réelle sur les prix.

  • Electronucléaire chinois en 2020 égal aux 2/3 d’EDF d’aujourd’hui.

    Electronucléaire chinois en 2020 égal aux 2/3 d’EDF d’aujourd’hui.

    Kiitsu                  Le Directeur Général de la China National Nuclear Corporation a affirmé, hier à Rome, que la capacité électronucléaire de la Chine serait doublée d’ici 2020 et atteindrait 40 GigaWatts. Il faut savoir que EDF présente, aujourd’hui, une puissance électronucléaire opérationnelle de 63 GWe. La Chine a 11 centrales en activités, elle devrait en avoir 16 de plus en 2020. Leur puissance représentera 4% de la puissance électrique du pays.

                       On le voit, ces chiffres sont dérisoires par rapport à la taille et à l’activité industrielle du pays. L’essentiel de la puissance électrique de la Chine est et sera assuré par du charbon en 2020. Le programme électronucléaire chinois n’est pas à la mesure des problèmes écologiques planétaires posés.

                           La question qui vient à l’esprit immédiatement est: pourquoi un plan aussi limité? Veulent-ils attendre de posséder la technologie "made in China" avant de lancer un véritable programme? Les centrales en commandes ne seraient alors que des prototypes à comparer et à copier pour pouvoir les dupliquer par la suite.

  • Vague de froid prévue sur l’Amérique du Nord

    Vague de froid prévue sur l’Amérique du Nord

    Temp                  Une vague de froid, se situant sur le Nord du Continent américain, devrait s’étendre sur le Nord et le Centre des USA selon les prévisions à 8 à 14 jours, du National Weather Service américain. Il devrait faire -10°C ce matin à Toronto, soit 9°C de moins que la normale en cette saison. La température sur les USA étant le paramètre de premier ordre agissant sur les cours du gaz et des produits pétroliers, on peut prévoir une certaine tension sur les cours, durant les deux ou trois semaines à venir.

  • Siemens se dit très attaché à Areva, on le comprend.

    Siemens se dit très attaché à Areva, on le comprend.

    Schiele17                   Il est une évidence: l’Allemagne relancera, tôt ou tard, un programme électronucléaire pour se sortir du guépier éolien, pour réduire ses émissions de CO2 et surtout pour faire baisser ses coûts énergétiques qui vont de plus en plus handicaper l’industrie allemande. La participation de Siemens dans AREVA est donc stratégique, puisqu’elle permet à Siemens d’avancer dans la maîtrise de la technologie électronucléaire, malgré le blocus allemand. Siemens ne laissera donc pas sa place à Alstom. Mais la vraie question n’est pas Siemens ou Alstom avec AREVA.

                       

                                     Regardons les grands acteurs (non russes) du moment : TOSHIBA-Westinghouse Electric, General ELectric- HITACHI deux américains mariés avec deux japonaises, rapt ou alliance consentie, peu importe. L’alliance du Continent nord américain avec l’Asie, là ou va se passer l’essentiel de l’aventure électronucléaire du 21ème Siècle. Les peuplades européennes sont loin,en haut à gauche de cette Ceinture Pacifique, regardez une carte centrée sur l’Australie. La vraie question est donc avec quel groupe asiatique AREVA-Siemens peut-elle s’allier? Les japonais sont pris, il doit rester un Coréen.

                                       Notre Président va officialiser, lors de son proche séjour en Chine, un contrat de deux centrales électronucléaires chinoises, mais il ne doit pas oublier que le contrat principal a déjà été attribué à TOSHIBA-Westinghouse.

  • Synchronisme de la baisse du dollar et de la montée des cours du pétrole

    Synchronisme de la baisse du dollar et de la montée des cours du pétrole

    Lebonfrancais5           Les taux longs (10 ans et plus) sont censés anticiper les risque d’ inflation sur longue période. Ces risques sont difficilement prévisibles, mais liés à la bonne gestion et à l’orthodoxie des Banques Centrales et des Etats. C’est pour cela qu’ils sont, sauf cas d’inversion de la courbe des taux, généralement supérieurs aux taux courts, par construction plus faciles à prédire et fortement administrés. Mais les taux longs obéissent aussi aux lois des enchères publiques: plus la demande est forte et moins il est nécessaire d’augmenter le taux nominal du "papier". Or les liquidités vont s’investir vers les placement les plus attractifs du tryptique: 1-immobilier ou hypothèques(mortgage), 2-investissement dans le capital non coté ou coté en Bourse, 3-obligations (bonds) ou dérivés sur les matières premières, dont le pétrole.

                      Aux USA en ce moment, le marché fuit le premier, il se méfie du second et donc les liquidités affluent vers le troisième compartiment des bonds et des dérivés sur les matières et le pétrole. Malgré la défiance croissante des "fonds souverains" envers "le papier" valorisé en dollars les "bonds" américains se vendent sans probléme et les taux longs baissent. De 5,3% au mois de Juin, le 10 ans américain est passé au dessous de 4% hier. En Europe, c’est moins schématique, l’immobilier est encore attractif, la peur de la menace inflationniste, manipulée par la BCE, valorise les taux longs et donc la décroissance des taux est moins marquée qu’aux USA. Le 10 ans allemand est passé de 4,64% à 4% durant la même période. Cela veut dire que le spread (différence de taux) entre le 10 ans US et le 10 ans allemand a diminué. Il est moins attractif de placer ses liquidités en dollar, le marché des changes vend donc du dollar pour acheter du "papier" valorisé en euros.

                     La FIG. illustre cette variation de spread sur une période de deux ans, avec une superbe courbe en cloche dont le maximum à 125 points de base (1,25%) s’est prolongé sur trois trimestres (T4 2005 et T1, T2 2006).Spread1 La valeur du spread  influe directement sur la valeur du dollar en euros pour un spread élevé le dollar valait 0,85 euros, pour un spread nul, comme aujourd’hui, il n’en vaut plus que 0,70.

    Les liquidités vont donc se placer sur les "bonds" américains et européens, ce qui fait baisser les taux et donc la valeur du dollar. Elles se placent aussi sur les dérivés du pétrole, ressource dont la demande croît, dont l’offre est mal régulée par une OPEP divisée et politisée, ce qui fait monter les cours du brut. On assiste donc à  plusieurs phénomènes synchrones tels que la baisse du dollar et la montée des cours du pétrole qui ne sont que la traduction de la défiance des liquidités devant l’immobilier américain et la Bourse de New-York. Les arbitrages des "fonds souverains" en défaveur du dollar accentuent le phénomène.

  • Les surfaces de culture de maïs en baisse en 2008

    Les surfaces de culture de maïs en baisse en 2008

    Chavannaz_emprunt5                        Geoff Cooper , Directeur du Développement de l’Ethanol auprès de l’Association Nationale des Producteurs de Maïs américains, pense que les surfaces consacrées à la culture du maïs aux USA vont diminuer l’an prochain, de 5 à 6 millions d’acres, pour atteindre à 87 ou 88 millions d’acres ( un acre vaut 0,4 hectare environ). Ces surfaces libérées permettront de produire plus de soja. Les projets de constructions d’usines de production de fuel éthanol ont été repoussés ou reprogrammés à plus longue échéance. Mais pour Cooper, malgré ces péripéties conjoncturelles, l’avenir à long terme du fuel éthanol lui apparaît brillant.

                     Les actions de producteurs d’Ethanol ont connu hier, des cours en forte baisse, certains, comme Pacific Ethanol ou Gulf Ethanol,  pouvant perdre plus de 8%.

  • Thanksgiving, les prix des carburants US s’enflamment

    Thanksgiving, les prix des carburants US s’enflamment

    Thanks_2                Aujourd’hui, quatrième Jeudi du mois de Novembre, c’est Thanksgiving aux Etats-Unis. Près de 39 millions d’Américains vont parcourir plus de 50 miles durant ce long week-end, selon l’American Automobil Association (AAA). Alors les citoyens américains vont devoir mettre la main à la poche pour s’offrir le carburant nécessaire à leur déplacement. L’essence à 3.1$ par gallon, a augmenté de 86 cents depuis l’an dernier. L’accroissement de la note pour ces quatre jours dépasse le milliard de dollars.

    Il faudra peut-être acheter une dinde moins grosse pour combler la différence.