Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • ENI dans une mauvaise passe

    ENI dans une mauvaise passe

    Modigliani13                   Les volumes de production du T3 poursuivent leur baisse. Les productions de liquides ont baissé de 6,3% par rapport au T3 2006 à 975 kbl/j. Baisse de 13% en Afrique avec les mouvements au Nigeria, baisse de 17% en Mer du Nord en raison d’incidents techniques, compensées partiellement par une augmentation dans le reste du monde.

                        Malgré la hausse des cours du pétrole le résultat stagne à un peu plus de 2mds d’euros. Le Cash généré par les opérations, point fort traditionnel de ENI, baisse de plus de 1md d’euros (-26% à 3.37 mds).

    Ces résultats décevants illustrent les tribulations géopolitiques du moment. Associés aux ennuis de ENI au Kazakhstan ces données sont très décevantes. Le problème de la taille insuffisante de ce Groupe sera un jour posé

  • Biocarburants: taille critique des unités de production

    Biocarburants: taille critique des unités de production

    Lger1917              La taille des camions collectant la canne à sucre en vrac et leur noria pour alimenter la production de fuel éthanol au Brésil sont impressionnantes. Il faut en effet alimenter, par milliers de tonnes, ces grandes usines de fermentation et de distillation, produisant leur énergie et leur électricité à partir de la bagasse. Monstres autarciques, crachant leur vapeur d’eau et leurs émanations d’alcool.

                          La question que nous allons aborder concerne la taille et l’impact sur l’environnement  des futures et hypothétiques unités de production de carburants, à partir de la biomasse, en fonction des caractéristiques de base des procédés. Cette réflexion devrait permettre de rendre plus réalistes et tangibles certains rêves écologiques.

                     Nous avons un exemple industriel similaire en France, c’est la production de papier. Elle produit 90% de son énergie thermique et 35% de son électricité à partir de la liqueur noire, obtenue lors de la cuisson du bois. Une machine à papier produit 1000 tonnes/jour et il y en a plusieurs dans une usine. L’usine de production de papier Kraft dans les Landes est alimentée par 250 camions par jour.

                    Plus les opérations seront simples et plus les tailles des unités de production pourront être déclinées en fonction des contraintes locales. Inversement, un procédé complexe et dangereux, de type pétrochimique, nécessitera une grande usine qui devra être implantée au coeur de la zone de culture intensive. Voici quelques exemples.

                    Le procédé le plus complexe est le BTL (Biomass To Liquid) qui n’existe, pour l’instant, qu’à l’état de pilote industriel. Une unité industrielle ressemblerait à une raffinerie de pétrole complexe. La rentabilité et la sécurité imposeraient la taille de l’unité de production qui devrait produire 50 à 100 mille barils par jour de carburant. Cette contrainte nécessiterait d’alimenter l’usine de 25 à 50 mille tonnes de bois sec par jour. Un tel complexe n’est imaginable que dans un environnement fortement boisé à croissance rapide, organisée et gérée.  On touche ainsi du doigt les limites de l’exercice "biomasse". Faire des calculs globaux annuels est une chose, imaginer une usine dans son environnement en est une autre.

                    Une usine américaine de production de fuel éthanol à partir de maïs va consommer 100 millions de boisseaux par an (2,5 millions de tonnes). Pour produire cette récolte (avec un rendement de 149 boisseaux/acre ou 37/m2 soit 37 millions/km2) il faut près de 3 km2 de cultures. On a donc une taille d’usine raisonnable, au niveau du Comté, ce qui explique le très grand nombre d’usines qui ont été construites en peu de temps au US. Le procédé est simple, peu dangereux. Certaines usines, plus petites, sont la propriété de quelques agriculteurs organisés en coopérative. Sacrés bouilleurs de crus. La production de fuel éthanol ne pose donc pas de problème industriel local, par contre elle pose des problèmes de ressources, de santé et de logistique. La conversion de ces usines à la production de butanol à partir de cultures non vivrières serait la bien venue.

                      Un autre exemple intéressant est la solution offerte par la Société suédoise AGERATEC  qui propose, clés en main, des équipements de production de biodiesel, à celui qui dispose de corps gras (huiles ou graisses) à traiter. Le plus petit de ses équipements peut produire sur 40 m2, 700000 litres de biodiesel par an. D’autres équipements modulaires peuvent produire jusqu’à 100 mille tonnes par an de carburant. La société fournit les réactifs (solution de potasse et méthanol) ainsi que les additifs "grand froid". Une Société de Transport espagnole s’est équipée de ce type d’équipement pour produire 16000 litres quotidiens de biocarburants pour alimenter sa flotte de camions. Bien sûr vous ne pourriez pas faire celà en France, arriverait immédiatement, dans les locaux, un bataillon de douaniers qui viendrait vous redresser les comptes.

                       Ces exemples montrent que la réflexion autour des biocarburants doit s’accompagner d’une réflexion autour du maillage géographique, des choix de procédés, de la taille des unités de production et des législations associèes. Les micro brasseries américaines produisent d’excellentes bières, les micro usines de transestérification pourraient produire un biodiesel de premier choix.

  • Pétrole: détente annoncée des cours au printemps

    Pétrole: détente annoncée des cours au printemps

    Bazillepeonies                Goldman Sachs qui avait prévu, au mois de Juillet, la montée du pétrole à 95$ le baril affirme qu’il en train de clore ses "positions longues" sur les "futures" du pétrole au NYMEX. En effet, cette banque, prévoit une détente des cours pour le T1 2008 en raison de stocks de fuels qui auront été reconstitués, d’une demande plus faible et surtout d’approvisionnements importants en pétrole venant d’Angola, avec le démarrage du champ offshore de "Greater Plutonio". Ce vaste champ, exploité par BP, est la somme de cinq gisements voisins. Il dispose d’un équipement flottant (FPSO) capable de produire 250 kbl/j d’un pétrole de bonne qualité.

                             Les pronostics de Goldman Sachs sont un retour des cours vers 80$/bl au T1 2008. Ce prix serait alors proche du cours d’équilibre de tendance longue.

                            Cette respectable prévision sera, ou ne sera pas, validée dans les faits, en fonction des aléas climatiques ou géopolitiques imprévus habituels.

  • Les prix du gaz ne sont pas rémunérateurs

    Les prix du gaz ne sont pas rémunérateurs

              Absinthe20                                                Le ministre qatari du pétrole, Al-Attiyah, a déclaré hier à Londres que les prix du gaz sont "très, très sous évalués" en comparaison avec ceux du pétrole. Effectivement les prix du gaz tiennent mal compte des énormes investissements nécessaires à sa production et son acheminent, que ce soit par gazoduc ou sous forme liquéfiée. Le Qatar qui possède les troisièmes réserves mondiales après la Russie et l’Iran, est très actif dans la valorisation de ses énormes réserves en fournissant l’Inde, la Corée et le Japon, mais aussi en favorisant les développements du GTL, permettant d’obtenir des carburants de synthèse de très grande pureté.

                                                                                    Gazht2_2Il n’est pas le premier à se plaindre de cette anomalie, les dirigeants de la Pemex (Mexique) se sont bien des fois plaints de cette décote du gaz.

               La figure montre que le ratio ( prix Pétrole WTI /prix gaz Henry Hub) s’est accru depuis le début 2007, indiquant ainsi que les cours du gaz ont mal suivi ceux du pétrole. L’arrivée de l’hiver aux US tend cependant à  faire monter son cours vers 8$/MMBTU.

                      Le gaz est concurrencé par le charbon pour la génération d’électricité. Ses cours présentent une très grande volatilité ce qui en fait un dangereux instrument financier, sur lequel les plus aguerris ont trébuché. Sa revalorisation passe par une prise de plus grande part de marché au détriment d’un pétrole trop cher. Ce sera la phase de dissuasion de la demande par les prix, qui ne saurait tarder.

  • Que peut faire l’OPEP?

    Que peut faire l’OPEP?

    Vallotton11                 Les cours du Pétrole, pour des raisons essentiellement américaines, ont atteint des plus hauts. L’annonce d’un hiver précoce, en raison de "la Nina", les ennuis de la Pemex dans le Golfe du Mexique, la baisse attendue des taux de la FED, sont les évènements "locaux" qui animent les marchés du pétrole et du gaz. Les prix du gaz ont atteint 8$/MMBTU, cours des saisons froides. Le stocks US de Propane démarrent la saison d’hiver à 61 millions de barils, 11 millions au dessous d’il y a un an. Les fonds alternatifs récupèrent les pertes de la crise des "subprimes".

    Une question se pose: que peut faire l’OPEP? Ou mieux: l’OPEP a-t-elle encore une influence sur les cours du brut?

                    L’OPEP, avec 40% des productions mondiales de pétrole, est un cartel qui a théoriquement un grand rôle à jouer sur l’établissement des cours. La faiblesse de la croissance des productions des non-Opep, en raison des déplétions de production en Mer du Nord et en l’Amérique, lui confère encore plus d’influence.  Mais, paradoxalement l’OPEP ne crée plus l’évènement, elle le suit.

                   Tour à tour, chacun de ses membres déclare qu’il n’y a pas de pénurie de brut dans le monde, ce qui est sûrement vrai. Mais, le Marché attend qu’elle décide d’augmenter ses productions, soit le mois prochain à Ryad, soit début Décembre au sommet d’Abu Dhabi.

                      En réalité la vraie vunérabilité de l’OPEP réside dans ses très faibles réserves de production. Deux millions de barils par jour pour l’Arabie Saoudite, un million à terme pour l’Angola et c’est tout. Les autres membres assurent au mieux la pérénité de leurs production, sinon régressent. La stabilité des productions de l’Iran, de l’Irak, du Nigeria, du Venezuela est, pour le moins, incertaine.

                      Un régulateur de marché qui n’a plus ou qui a peu de réserves, perd toute crédiblité. C’est le cas de l’OPEP au sein du marché du pétrole. Alors les cours peuvent s’enflammer, le pompier n’a plus d’eau et en plus l’incendie lui rapporte.

  • Le pétrolier LUKOIL voudrait sortir de Russie.

    Le pétrolier LUKOIL voudrait sortir de Russie.

    Goncharova10                James Mulva, le Directeur Général de Conoco-Phillips, troisième Société pétrolière des Etats-Unis, voit les cours du brut se maintenir entre 80 et 90$/bl. Sa Société détient 20% du Russe LUKOIL, deuxiéme pétrolière de son pays.

                     Il a annoncé qu’il dévoilerait, incessament, de nouveaux développements avec Lukoil. "Nous travaillons sur de nombreuses opportunités, en amont et en aval, ce qui nous permettra d’annoncer vers ou nous allons pour 2008 et les années suivantes. Lukoil veut s’agrandir en dehors de la Russie, ils veulent être connus non seulement comme une Société russe intégrée, mais aussi comme un Groupe réellement international"

  • La formidable aventure des carburants de synthèse

    La formidable aventure des carburants de synthèse

                    Derain1912

                   L‘histoire de la découverte des carburants de synthèse est une histoire de réponse à la pénurie. C’est donc une aventure actuelle, qui va prendre tout son essor au cours des décennies à venir.

                      Les carburants de synthèse sont nés en Allemagne vers 1925 lorsque Fischer et Tropsch décidèrent de produire des hydrocarbures à partir de charbon. Ces produits furent très utilisés durant la Deuxième Guerre.

                     Nous allons montrer toute l’actualité de ce procédé générique et des possibilités d’évolutions futures. Elles permettront de transformer du charbon, du gaz ou du bois en n’importe quel carburant sous forme liquide de type essence, kérosène ou gasoil. Nous montrerons également certaines limites.

                  Le procédé Fischer-Tropsch part de la formation de "gaz à l’eau" à partir de charbon selon la réaction:

    C + H2O —-> CO + H2     mélange de monoxyde de Carbone et d’Hydrogène. Ce mélange gazeux, enrichi en Hydrogène, est ensuite converti en hydrocarbures et en eau par réaction catalytique. Ces hydrocarbures peuvent ensuite subir diverses transformations, par les traitements classiques du raffinage. Ce procédé a été repris dans la deuxième partie du vingtème siècle par le Groupe Sasol en Afrique du Sud, en réaction aux sanctions internationales anti apartheid. Aujourd’hui Sasol est le leader mondial incontesté de ce procédé dit  "Carbon to Liquid ou CTL". La Société Air Liquide est un de ses fournisseurs fidèles d’équipements destinés à produire l’Hydrogène qui lui manque. Sasol et Shell en concurrence, disposent de plusieurs contrats d’implantation d’usines CTL en Chine.

    Pour obtenir un gaz de synthèse ou syngas il est possible de partir de gaz naturel en le faisant réagir avec de l’oxygène selon la réaction

    CH4 + 1/2 O2 —-> CO + 2H2

    puis le gaz subit la réaction catalytique pour conduire à de longues chaînes hydrocarbonées (cires) et de l’eau selon

    n (CO + 2H2) —-> n (-CH2-) + n H2O

    Ces cires sont ensuite transformées en carburants liquides par hydroreforming. C’est le procédé "Gas To Liquid ou GTL". Le Groupe RDShell est, parmi les pétroliers, un de ceux qui a le plus travaillé sur ce sujet, depuis la crise des années 70. Il dispose d’une petite unité de production (14700 bl/j) à Bintulu en Malaisie et il est en phase de construction d’une unité de 140000 bl/j au Qatar. C’est le projet Pearl.

                   Oryx                                 Le Qatar dispose, d’autre part, depuis 2006 d’une unité de GTL de 34000 bl/j développée, dans le Nord du Qatar, par Qatar Petroleum (51%) et Sasol (49%) qui a apporté son procédé en "Slurry Phase Distillate" de formation des cires. Cette unité a été construite et mise au pont par Technip. Elle produit 24000 bl/j de diesel, 9000 bl/j de naphta et 1000 bl/j de liquides. Ce programme appelé ORYX sera poursuivi, avec l’arrivée de Chevron qui rejoint le consortium. Plusieurs extensions de 65000 bl/j sont programmées la première en 2009, une autre en 2011. Le Qatar est le leader mondial incontesté de la promotion du GTL et sa production pourrait arreindre 450000 bl/j en 2015.            

                   D’autre part, l’association de Chevron-Sasol étudierait la faisabilité d’un projet GTL dans le Nord Ouest de l’ Australie.

                   Pour obtenir le gaz de synthèse, Il est également possible de partir de cellulose, -(CHOH)- n, qui par pyrolyse puis combustion incomplète va conduire à un mélange de CO et H2. 

                     C’est le procédé dit "Biomass To Liquid" ou BTL qui n’a rien de "bio", c’est de la bonne chimie "de papa". Je lui préfèrerais une appellation moins pompeuse, du genre "Wood To Liquid" ou WTL, le C de cellulose étant déjà pris, ce serait plus clair et plus sobre à la  fois. Il ne se dégage pas pour l’instant de grand leader mondial dans ce procédé, on peut cependant citer CHOREN Industries qui dispose d’une unité pilote, à Freiberg en Saxe et qui utilise les procédés catalytiques de Shell.

                      Les bases de la réussite économique et environnementale de tous ces procédés sont les suivantes:

    – disposer de la ressource de base abondante et économique: on fera du CTL en Chine, du GTL au Qatar et du BTL dans les régions très boisées.

    – disposer des meilleurs catalyseurs et du know-how pétrolier pour optimiser les rendements et fiabiliser les installations.

    – capter et séquestrer toutes les impuretés inhérentes au procédé (CO, CO2, SO2, NOx…)

                      La pénurie en ressources pétrolières des années à venir, accompagnée d’un accroissement des prix du baril de pétrole et d’une demande accentuée, en raison de l’accroissement de la population mondiale et de son niveau de vie, vont rendre ces trois procédés de plus en plus répandus et indispensables. Les groupes pétroliers ont un rôle fondamental à jouer dans ce domaine. Notre leader national, Total, ne semble toujours pas être convaincu par le GTL en raison d’un rendement thermique global faible, de 60%. Il s’inscrirait cependant dans sa politique de développement de la filière Gaz Naturel.

                       Quand au procédé "biomasse"TL, on peut se poser des questions sur l’adéquation d’un procédé de taille forcément importante pour atteindre la rentabilité avec une collecte de bois ou de taillis très complexe. Par exemple, produire 100 mille bl/j c’est produire 13 mille tonnes de pétrole et c’est donc consommer quotidiennement 36 mille tonnes de bois sec. Attention au déboisement! Un ordre d’idée l’usine de Smurfit dans les Landes qui fait du papier kraft, reçoit 250 camions de rondins par jour, il en faudrait 10 fois plus pour une usine de gasoil.

                       Dans de nombreux raisonnements partant des ressources agricoles ou forestières le phénomène de taille est souvent sous estimé. On oublie trop souvent que le pétrole, le gaz et le charbon représentent plusieurs millions d’années de récoltes enfouies.

  • Les prix du charbon poursuivent leur ascension

    Les prix du charbon poursuivent leur ascension

    Severini1915           Les prix du pétrole et, dans une moindre mesure, ceux du gaz augmentent. Mais que font les prix du charbon?

                Et bien, ils augmentent aussi. Parce que la demande est très forte: la Chine, le plus gros producteur de charbon du monde, est devenue importatrice nette avec une consommation en 2007 prévue à 2540 MT en croissance de 7% par rapport à 2006. Une nouvelle centrale électrique démarre chaque semaine en Chine.

               Les prix du charbon, pour livraison immédiate, dans le plus grand centre charbonnier du monde, le port de Newcastle (Australie), sont au plus haut de toujours, à près de 77$/T.

            On est encore loin des prix du pétrole (680$/tonne), ce qui explique la boulimie mondiale en charbon.

  • Baisse des productions de STATOILHYDRO au T3

    Baisse des productions de STATOILHYDRO au T3

        Tiffany10            

                    Après BP et RDSHELL voilà le norvégien StatoilHydro qui vient annoncer de piètres performances opérationnelles pour le troisième trimestre.

                     Par rapport à l’an dernier (T3 2006) les productions de liquides ont baissé de 4,3% à 629 kbl/j et celles de gaz se sont accrues de 1,9% à 427 kbl/j. Bien sûr l’accroissement des productions de gaz ne compense pas en dollars ou en NOK la baisse de liquides.

                      Un regard sur les productions norvégiennes montre que  le bilan est encore plus mauvais, puisque les productions de liquides ont baissé de 8,9% à 462 kbl/j et celles de gaz ont également baissé de 1,7% à 395 kbl/j. C’est donc l’international qui permet à Statoil d’être un peu moins mauvais.

    Les cours du pétrole, en forte hausse, voilent pudiquement ces résultats.

  • La Chine ouverte aux technologies nucléaires françaises et russes.

    La Chine ouverte aux technologies nucléaires françaises et russes.

           Absinthe11

                        Un dirigeant du "State Nuclear Power Technology Corporation" a déclaré, Dimanche, que la Chine, après avoir adopté la technologie Westinghouse AP 100, par la commande de quatre centrales nucléaires en Juillet 2007, était ouverte aux technologies françaises et russes.

                         En 2020, la Chine devrait disposer d’une puissance électrique d’origine nucléaire de 40 MW, soit 4% de ses futurs besoins. Pour l’instant avec 11 réacteurs (3 chinois, 2 russe, 4 français, 2 canadiens), elle dispose de 8MW de puissance opérationnelle. Il y a donc de la place pour de nouvelles commandes d’une vingtaine de réacteurs. Le consortium Areva-Siemens devrait voir ses espoirs se concrétiser, peut-être à l’occasion le futur voyage de notre Président en Chine.