Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Le mauvais temps du mois de Mai dope les indicateurs économiques de la France

    Le mauvais temps du mois de Mai dope les indicateurs économiques de la France

     L'activité industrielle de la France semble ne plus dépendre que du temps qu'il fait, moteur on ne peu plus imprévisible. Les mauvais jours du mois de Mai avaient poussé les consommations de gaz et d'électricité. RTE les a évaluées à un surcroît de consommation de 7% (2,4 TWh) pour l'électricité. Vu de l'INSEE cette surconsommation se traduit par une augmentation de l'indice "électricité – gaz" en progression de 12% par rapport à celui d'Avril. Ce seul paramètre propulse de plus d'un point l'indice général de production industrielle qui au global progresse de 1,7% sur le mois. Pour les deux autres composantes de cet indice que sont la construction et l'industrie manufacturière, les choses sont moins brillantes.

    La construction fait coup nul sur le mois dans un contexte en repli quasi continu depuis deux ans (FIG., courbe verte). Quand au gras de l'indice, l'industrie manufacturière, elle poursuit son trop lent rétablissement (FIG., courbe rouge) avec une progression mensuelle de 0,5%.

    Prod-industrielle-France 

    Le rythme de progression observé montre que la crise a porté un grave coup au fragile tissu industriel français, dont une partie des dégâts s'avèrera  irréversible.

    LIRE le communiqué de l'INSEE sur le sujet.

    Le 9 Juillet 2010

  • La reprise du commerce en Europe au mois de Mai est confirmée par les statistiques allemandes

    La reprise du commerce en Europe au mois de Mai est confirmée par les statistiques allemandes

    La France et son climat politique merdique alimenté par fortes gazettes désœuvrées, à la recherche d'indices de la fin du capitalisme dans l'été caniculaire, n'est pas représentative de l'activité mondiale. Le commerce mondial, malgré les cendres volcaniques islandaises rendues terrifiantes par quelques météo-climatologues allumés et aidés de leurs outils de simulation approximatifs, est en phase de reprise. Même le FMI le reconnaît, c'est vous dire! Et même l'Europe reprend des couleurs. Pour s'en convaincre il suffit de consulter les statistiques allemandes du commerce avec le reste du monde. Après un mois d'Avril en demi-teinte, le mois de Mai s'est révélé encourageant (FIG.) confirmant les statistiques sur la reprise de l'emploi (LIRE).

    Allemagne-commerce-2009-2010-05 

     Les exportations à 77,5 milliards d'euros ne sont plus très loin des 80 milliards d'euros d'avant la crise. Quand aux importations qui sont en Allemagne largement constituées de composants pour les exportations futures, elles ont atteint les 67,7 milliards d'euros, au dessus de celles d'il y a deux ans. En croissance de 29% et de 34% par rapport aux valeurs du mois de Mai 2009, ces données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, confirment la reprise du commerce international allemand…et donc européen.

     Une remarque importante: les parts des échanges avec les pays non européens (Amérique et Asie) augmentent encore plus vite que les moyennes. Elles affichent des variations de 39% et 38% pour les exportations et importations respectivement.

    LIRE le communiqué de Destatis

    Le 8 Juillet 2010

  • D’après Siemens, le montant des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables devrait doubler dans les 5 ans à venir

    D’après Siemens, le montant des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables devrait doubler dans les 5 ans à venir

     Prévoir l'avenir est un métier rempli d'embûches qui fait l'objet d'un commerce soutenu malgré de multiples échecs répétitifs. Je préfère pour ma part faire confiance aux données de ceux qui exercent dans le métier concerné, plutôt qu'à celles d'officines chargées d'imaginer et de vendre le futur. Dans le business des énergies renouvelables, Siemens, largement impliqué dans l'éolien offshore et dans le solaire par concentration fait partie de ces professionnels auxquels il est possible d'accorder une certaine crédibilité pour ce qui concerne la vision du futur dans le business des  énergies renouvelables. A ce titre il est intéressant de lire l'exposé de René Umlauft CEO dans les énergies renouvelables chez Siemens, présenté le 29 Juin dernier lors du "Capital Market Day Energy" qui s'est tenu à Nuremberg.

     Ce monsieur nous explique que tiré par la demande mondiale en énergie, l'accroissement des prix du pétrole et du gaz ainsi que par les politiques sensibles aux préoccupations écologiques et climatiques, les investissements mondiaux devraient passer de 87 milliards d'euros en 2009 à 190 milliards d'euros en 2015 soit une croissance moyenne de 14% par an (FIG.).

    Siemens-Marché-2016 

     Il est difficile de challenger Siemens sur ses prévisions dans l'éolien qui devrait donc voir croître les investissements dans le domaine de 11% par an en passant de 45 milliards d'euros en 2009 vers les 85 milliards en 2015. Siemens, leader mondial dans l'éolien offshore dispose en technologie "direct drive" d'une turbine à aimant permanent de 3MW aujourd'hui et annonce le développement d'un produit de 6 MW qui sera évalué dès 2011 pour être opérationnel en 2012. Des produits plus simples, plus légers par MW et plus puissants sont définitivement de bons supports pour assurer cette croissance.

     Pour ce qui est du solaire par concentration (CSP), Siemens imagine une forte croissance du marché dans lequel il s'implique à fond et imagine des investissements annuels autour des 12 milliards d'euros en 2015. Il est très difficile d'imaginer le futur de telles technologies qui seront de plus en plus concurrencées par le solaire photovoltaïque plus simple et dont les prix vont encore baisser. Mais Siemens semble croire à ce marché thermique qui correspond exactement à ce qu'il sait faire.

     Pour le solaire photovoltaïque (PV), l'industriel allemand imagine un marché en bonne croissance de 22% en moyenne par an. Les derniers chiffres annoncés par SMA qui voit un quasi doublement des GW installés entre 2009 et 2010, laissent à penser que la prévision de croissance de ce marché devra être revue fortement à la hausse par Siemens dès l'an prochain, même si les prix par Watt installé poursuivent leur décroissance.

     Il ressort donc de ces prévisions que les industries des énergies renouvelables ont un bel avenir devant elles, mais qu'elles feront appel à des technologies de plus en plus sophistiquées qui seront maîtrisées par les très grands industriels comme Siemens, GE et autres Sharp, Suntech ou First Solar et quelques autres qui ont décidé d'être leaders dans leurs technologies. Il n'y aura que peu de place pour les bidouilleurs des Grenelles bidons.

    CONSULTER la présentation de René Umlauft

    Le 8 Juillet 2010

  • L’allemand SMA prévoit un quasi doublement du marché des modules photovoltaïques cette année

    L’allemand SMA prévoit un quasi doublement du marché des modules photovoltaïques cette année

    Le leader mondial des onduleurs couplés aux modules photovoltaïques, l'allemand SMA, vient d'annoncer un superbe premier semestre avec des ventes d'onduleurs dépassant les 3,1 GW. A cette occasion il actualise fortement à la hausse les prévisions d'installations de modules dans le monde à 14GW contre une précédente hypothèse comprise entre 9 et 11 GW.

    Avec un marché qui avait atteint 7,3 GW en 2009, c'est donc un quasi doublement du marché qui est annoncé par cet acteur majeur du marché d'un composant clé du photovoltaïque (FIG.). Il faut voir dans cette progression le réel démarrage d'une technologie tirée par les réductions de coûts et les progrès technologiques.

    Marché-1999-2010P 

     Il faut imaginer un futur proche où le prix  installé et connecté au réseau d'un module solaire sera à moins de 3$/Watt dans lequel le prix du module représentera le quart environ de l'ensemble. Pour cela des modules de très haut rendement de conversion et de très grande surface associés à des modes optimisés de fixation et de connexion de ces modules permettront de franchir à la baisse ce seuil des 3 dollars qui constitue le standard économique aujourd'hui (TAB.)

    Marge-3$-par-watt-2010 

    LIRE le communiqué de SMA

    Le 7 Juillet 2010

  • Baisse des aides tarifaires allemandes à l’électricité d’origine photovoltaïque

    Baisse des aides tarifaires allemandes à l’électricité d’origine photovoltaïque

    Q-Cells-2009-2010   Une info Bloomberg du 5 Juillet nous apprend qu'une commission parlementaire issue des deux chambres du Parlement allemand vient de décider de réduire les aides à l'électricité d'origine photovoltaïque de 11% à 16% selon l'origine. La mesure démarrerait en biseau à partir du premier Juillet (-3% par mois pendant 3 mois) pour être mise en place définitivement à fin Septembre.

     Compte tenu de la baisse continue des prix des modules solaires et de la pression concurrentielle dans le premier marché du photovoltaïque qui pèse la moitié du marché mondial, il est peu probable que cette baisse très mesurée des aides tarifaires ait un notable effet sur une éventuelle baisse des volumes de modules installés. Certains Allemands vont donc continuer à payer leur électricité toujours plus cher pour subventionner le rapide développement des industries photovoltaïques asiatiques et pour essayer de maintenir à flot leur propre industrie.

    LIRE l'info Bloomberg sur le sujet.

    Le 6 Juillet 2010

  • Le fret aérien au mois de Mai indicatif d’une forte reprise mondiale des échanges

    Le fret aérien au mois de Mai indicatif d’une forte reprise mondiale des échanges

     Le commerce mondial au mois d'Avril s'était montré très décevant, avec une baisse estimée par le CPB néerlandais de 1,7% par rapport au mois précédent, ce résultat était en phase avec une baisse observée du fret aérien fortement perturbé par les émissions de cendres du volcan islandais. Pour ce qui est du mois de Mai les résultats s'avèrent être beaucoup plus encourageants pour le fret aérien qui progresse dans le monde de 34% par rapport à il y a un an et de  11% par rapport à il y a deux ans, période d'avant crise. Dans ces chiffres figurent bien sûr du rattrapage de fret européen retardé au mois d'Avril, mais aussi un nette progression de la conjoncture économique. En effet toutes les zones du monde progressent fortement. L'Asie en particulier sur sa progression par rapport à il y a deux ans confirme la reprise (FIG.) et même l'Europe jusque là très en retard, affichent une progression significative.

     Il ressort donc de cet indicateur avancé du fret aérien une nette amélioration des échanges dans le monde et cela pour toutes les régions, avec une large primauté à l'Asie et à l'Amérique Latine. Ces résultats sont en décalage avec la morosité boursière actuelle alimentée par les problèmes de dette de certains États et les plans de rigueur associés.

    Fret-aerien-asie-2010-05 

    LIRE le communiqué de l'IATA pour le mois de Mai.

    Le 5 Juillet 2010

  • Un nouveau filon pour le Lithium: les ressources hydrothermales du Sud de la Californie

    Un nouveau filon pour le Lithium: les ressources hydrothermales du Sud de la Californie

     De sombres visionnaires incompétents avaient prévu la pénurie proche en ressources de Lithium sur Terre. Dieu soit loué, les réserves sont énormes que ce soit dans les lacs salés asséchés d'Amérique du Sud ou de Chine, dans les gisements de spodumène ou de rhyolithe (LIRE)  largement répartis sur le globe ou enfin, nouvelle ressource potentielle, dans certains gisements géothermiques, comme ceux de l'Imperial Valley, au sud de la Californie, près de la faille de San Andreas.

     Cette dernière ressource semble être particulièrement sérieuse au point d'apprendre dans le Nikkei que la Société de trading japonaise Itochu, bien connue dans le négoce de matières premières pour batteries, vient d'acquérir 20% de la start-up américaine Simbol Mining Corp. avec pour objectif de disposer d'ici 3 à 5 ans de 16000 tonnes annuelles de carbonate de lithium pour les constructeurs de batteries asiatiques.

    South-California-geothermal

     L'objectif de Simbol Mining est d'extraire le lithium présent dans les ressources hydrothermales utilisées à ce jour par les centrales électriques géothermiques de l'Imperial Valley, situées dans la région d'El Centro (CARTE). Pour cela Simbol va installer, près de la Salton Sea, une usine d'extraction de divers composés ou éléments présents en solution dans les eaux chaudes (SiO2, Lithium, Zinc, Manganèse, etc.). Cette unité de nano-filtration, après séparation de la Silice selon le procédé du Lawrence Livermore National Laboratory, devrait être ensuite alimentée par les eaux thermales alimentant les 4 centrales géothermiques voisines et plus tard par ses propres ressources. 

    L'objectif de Simbol est de devenir un producteur majeur de Lithium dans le monde, à un prix défiant toute concurrence. Nul doute que d'autres ressources géothermiques dans le monde vont faire l'objet d'évaluations quand à leur aptitude à fournir du Lithium. A suivre!

    LIRE le communiqué du Nikkei

    Le 5 Juillet 2010

  • Le Chinois moyen émet autant de CO2 que le Français lambda

    Le Chinois moyen émet autant de CO2 que le Français lambda

     S'il est encore un indicateur de bonheur matériel pour les populations dans le monde, ce sont bien les émissions annuelles de CO2 par tête de pipe. En 2009 elles se sont élevées à 18,8 tonnes par Australien, à 17,2 tonnes par Américain, à 13,6 tonnes par Saoudien, à 12,2 tonnes pour un Russe, à 9,1 tonnes par Allemand et à 6,1 tonnes par Chinois. Le "Chinois moyen" émet ainsi un tout petit peu plus de CO2 que le Français lambda qui arrive à n'émettre que 6 tonnes de CO2 par an grâce à son parc de centrales électronucléaires et aux lourdes taxes sur les carburants qu'il utilise. Tels sont les données communiquées par l'Agence de l'Environnement Néerlandaise (PBL) pour ce qui est des émissions de CO2, hors utilisation des terres et des forêts.

     En 2009, année de crise économique, les émissions chinoises à 8,1 milliards de tonnes de CO2 se sont accrues de plus de 9%, les émissions indiennes ont pour leur part progressé de 5,7% pour atteindre 1,67 milliard de tonnes et devancer ainsi les émissions russes. A l'inverse, en raison de la crise et des multiples actions d'amélioration de l'efficacité énergétique des processus, les pays développés, comme les USA et l'EU-15 ont vu leurs émissions décroître de 7% entre 2008 et 2009. Quand au Japon qui a pris de plein fouet la crise économique, ses émissions de CO2 ont baissé de 11%.

     Ces réductions d'émissions américaines, européennes et japonaises compensent exactement les accroissements chinois et indiens. Il en résulte une quasi stagnation des émissions de CO2 dans le monde évaluées à 31,3 milliards de tonnes de CO2, hors utilisation des terres et des forêts (FIG.).

    Emissions-CO2-monde-pbl-1990-2009 

     Il n'est pas sûr qu'un tel scénario modéré se renouvelle en 2010 en raison des velléités de reprise économique observées dans le monde occidental. L'inquiétante croissance des émissions chinoises devrait en quelques années propulser le niveau de CO2 relargué par ce pays vers les 10 milliards de tonnes par an, malgré les engagements en termes de "réduction par Yuan de PIB (LIRE).

    LIRE le papier du PBL néerlandais sur le sujet.

    Remarque: la comparaison des émissions annuelles de CO2 par les activités humaines et l'accroissement annuel moyen de la teneur en CO2 sur l'île de Mauna Loa, publié par le NOAA, ne montre pas de relation quantitative évidente entre la principale cause supposée d'émission de CO2 et la concentration en CO2 mesurée dans l'atmosphère  (FIG.). L'accroissement annuel moyen des teneurs en CO2 en ce lieu isolé semble relativement constant, autour des 15 milliards de tonnes, sur la base de 7,1 milliards de tonnes par ppm, alors que les émissions annuelles, hors LUC, se sont accrues de 6 milliards de tonnes depuis 2001. Cette remarque, à ma connaissance inexpliquée, illustre la complexité des phénomènes régissant le cycle du carbone.

    Rejets-Mauna-Loa-2001-2010

    Le 3 Juillet 2010

  • Etats-Unis: les ventes de voitures au premier semestre n’ont guère progressé

    Etats-Unis: les ventes de voitures au premier semestre n’ont guère progressé

     Indicateur quasi instantané de la bonne santé économique de ce grand pays, les ventes de voitures aux États-Unis au cours du premier semestre ont globalement stagné. Avec 5,6 millions de véhicules vendus, les ventes de ce premier semestre se retrouvent au niveau de celles du semestre précédent (FIG.). Ce dernier avait bénéficié cependant d'un effet prime à la casse au mois d'Août 2009.

    Ventes-voitures-USA-2007-2010 

    Au rythme des ventes des trois derniers mois qui sont de l'ordre d'un million de véhicules par mois, les ventes du second semestre 2010 pourraient voisiner les 6 millions d'exemplaires. Un tel nombre est définitivement très loin des 8 millions moyens enregistrés par semestre en 2007. Ce profil de reprise lente du business est caractéristique des processus de reports d'achats par les consommateurs (LIRE).

    Au vu de ces données, il est évident que de nombreux américains ont repoussé à très loin, depuis la crise, leur intention d'achat d'une voiture neuve. Faut-il y voir l'effet de l'émergence de nouveaux choix et de nouveaux modes de vie plus frugaux pour certains? C'est aussi la marque de la faiblesse d'une offre produit séduisante répondant aux attentes des consommateurs et difficile à mettre en musique.

    CONSULTER les statistiques de ventes américaines.

    Le 2 Juillet 2010

  • 356 mille kilomètres carrés de cultures de maïs aux Etats-Unis en 2010

    356 mille kilomètres carrés de cultures de maïs aux Etats-Unis en 2010

     Ce sont 35,6 millions d'hectares qui seront dédiés à la culture du maïs aux Etats-Unis en 2010 affirme le National Agricultural Statistics Service (NASS) américain. Ceci représente une croissance de 1,6% des surfaces plantées par rapport à 2009 (FIG.). Plus de 92% de ces cultures conduiront à des récoltes de maïs et environ un tiers de ce maïs sera converti en bioéthanol, les deux autres tiers seront essentiellement utilisés pour l'alimentation animale et humaine. Il est donc possible d'estimer que ce sont autour de 100 mille km2 de plantations de maïs qui fournissent les 8,5% d'éthanol mélangés à l'essence en moyenne aujourd'hui aux Etats-Unis.

    Surfaces-maïs-USA

      Ces chiffres et la stabilité des stocks publiés ont vivement poussé les cours du maïs à la hausse de plus de 10% hier sur le Chicago Market Exchange. Les opérateurs s'aperçoivent que les abondantes productions de maïs de 2009 (13 milliards de boisseaux) se sont bien écoulées en ce début d'année. La faible croissance des surfaces plantées et la faible probabilité de voir croître les rendements à l'hectare par rapport à 2009 qui fut une très bonne année pluvieuse, permettent de prévoir un exercice 2010 sans surproduction. Il n'en fallait pas plus pour que les cours très déprimés du maïs se redressent.

     Que de bêtises écrites et racontées en 2008 par de soi-disant spécialistes qui avaient confondu la spéculation effrénée sur les commodities pour une pénurie définitive de maïs. Non Messieurs, les tortillas seront abondantes et se vendront à des prix raisonnables en 2010…ne vous en déplaise! 

    LIRE le communiqué du NASS et les données par Etat.

    Le 1er Juillet 2010