Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Des milliers de moteurs à gaz naturel VW pour actionner des groupes électrogènes domestiques

    Des milliers de moteurs à gaz naturel VW pour actionner des groupes électrogènes domestiques

     Les professionnels de l'énergie comme l'Allemand LichtBlick anticipent une forte instabilité du réseau électrique allemand dans les années à venir. Cette prévision repose sur la montée en puissance de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de ce pays. Les énergies renouvelables, compte tenu des décisions actuelles, devraient atteindre 47% en moyenne de la puissance électrique appelée par le réseau en 2020. LitchBlick, vendeur d'énergie en Allemagne, a donc imaginé de pouvoir proposer, dès 2010, à chaque foyer allemand, une centrale domestique, électrique et thermique combinée, raccordée au réseau. Ce groupe électrogène élaboré, de 20 kW environ, baptisé EcoBlue CHP, sera produit par Volkswagen et reposera sur un moteur thermique alimenté au gaz naturel (FIG. en bas à gauche) alimentant un générateur électrique (en blanc). En communication directe avec le gestionnaire du réseau, ce sytème pourra fournir, en cas de défaillance totale ou partielle du réseau, l'énergie thermique et électrique au foyer. LichtBlick prévoit un marché accessible de 100 mille unités, ce qui équivaudrait à une puissance installée de 2000 MW.

    Lichtblick-VW

    Cette idée rejoint le concept de réseau électrique intelligent ("smart-grid") mais avec une vision toute germanique de l'écologie. Chaque foyer deviendra producteur d'énergie en brûlant du gaz. Mais après tout si ces unités permettaient de stopper quelques centrales au lignite ou au charbon allemandes, le monde ne s'en porterait pas plus mal.

    LIRE le communiqué de Volkswagen.

    VOIR une animation présentant le système par LichtBlick.

    Le 10 Septembre 2009

  • Les consommations de pétrole des pays membres de l’OCDE étaient en très fort retrait à fin Mai

    Les consommations de pétrole des pays membres de l’OCDE étaient en très fort retrait à fin Mai

     L'Energy Information Administration américaine publie mensuellement des informations sur les consommations de pétrole des pays membres de l'OCDE et dans son Short-term Energy Outlook elle actualise ses prévisions de consommations mondiales pour l'année en cours et l'année à venir.

     Ce sont les consommations de produits pétroliers des pays membres de l'OCDE qui constituent le paramètre déterminant les variations de consommations de pétrole dans le monde. En effet, elles constituent plus de 54% des consommations mondiales. Les fluctuations de ces consommations dans le futur vont dépendre de nombreux paramètres qui sont le plus souvent sous estimés par les agences de tous poils, qui voient toujours les volumes mondiaux croître sans fin. Outre la conjoncture économique du moment, difficile à prévoir sur plusieurs décennies, il faut tenir compte de paramètres plus prévisibles tels que la taille, le vieillissement et l'urbanisation des populations, les efforts de maîtrise de la dépense énergétique dans tous les modes de transport individuels ou collectifs, la montée en puissance des biocarburants et des énergies renouvelables en phase avec l'électrification naissante du parc automobile, etc.

     L'EIA informe que les consommations de produits pétroliers des pays OCDE à la fin du mois de Mai étaient en retrait de 3 millions de barils/jour par rapport à la même période de 2008. Cette baisse des consommations cumulées depuis le début de l'année est observable dans pratiquement tous les pays membres (FIG.), à l'exception notable de l'Allemagne dont les choix énergétiques semblent, pour l'instant, aussi baroques que ses églises.

    Conso-pétrole-OCDE-2009-05 

     Ces résultats à fin Mai permettent à l'EIA, dans un scénario de rattrapage sur le second semestre, de prévoir que les consommations en produits pétroliers des pays membres de l'OCDE à 45,5 millions de barils/jour, seront en retrait à fin 2009 de 2,1 millions de barils/jour par rapport à celles de 2008.

     Cette administration américaine anticipe par ailleurs un accroissement des consommations des pays NON OCDE de 0,32 millions de barils/jour, dont 0.23 millions pour la Chine qui est encore un consommateur de pétrole de taille moyenne (8,1 millions de barils/jour).

     Les consommations mondiales de pétrole en 2009, prévues à 83,7 millions de barils/jour, seraient donc en retrait de 1,8 millions de barils/jour par rapport à celles de 2008.

     Ces replis de consommations qui ont été pour le seul mois de Mai de 3,6 millions de barils/jour dans le monde et de 1,6 millions de barils/jour pour les seuls Etats-Unis, sont en total déphasage avec le rallye observé à la même époque sur les cours du pétrole qui sont passés de 45 $ le baril à 70 $ le baril entre la fin du mois d'Avril et le début du mois de Juin. La demande physique de pétrole n'a que bien peu d'impact sur les cours, mais cela se savait déjà.

    Le 10 Septembre 2009.

  • Le Groupe Casino passe commande de 14 MW de modules solaires à SunPower

    Le Groupe Casino passe commande de 14 MW de modules solaires à SunPower

    Businessupdate     C'est SunPower, N° 2 américain du photovoltaïque, produisant aux Philippines, qui va équiper les toits des supermarchés du Groupe Casino en France, à Mayotte et à la Réunion de modules photovoltaïques pour une capacité totale de 14MW. D'après le fournisseur ce choix a été déterminé, entre autres paramètres commerciaux, par le très fort coefficient de conversion des modules de 305W et 315W en Silicium monocristallin de SunPower. Avec des rendements de conversion de 18,7% et de 19,3% respectivement, ces modules permettent de maximiser les productions d'énergie photovoltaïque sur la surface limitée des toits de supermarchés et de leurs parkings. Casino optimise ainsi l'avantage tarifaire offert par la règlementation française, certaines réalisations étant même considérées comme intégrées à la construction et bénéficiant, de ce fait, d'aides accrues.

      Cet exemple montre la segmentation du marché photovoltaïque, l'un low-cost pour les grands espaces où le coût du foncier n'est pas le paramètre déterminant, et qui va se satisfaire de modules en couches minces avec des rendements de conversion de 9 à 11%. L'autre qui concerne les habitations où les surfaces commerciales et industrielles et qui va vouloir maximiser la puissance électrique générée sur un espace restreint. Ce dernier fera alors appel à des modules de très forts rendements.

    CONSULTER la documentation du module SunPower 315.

    Le 9 Septembre 2009

  • Le fret aérien au mois de Juillet, rapporté à celui d’il y a deux ans, marque une moindre détérioration

    Le fret aérien au mois de Juillet, rapporté à celui d’il y a deux ans, marque une moindre détérioration

        L'IATA publie mensuellement la variation du trafic aérien par rapport au même mois de l'année précédente. Cette méthode corrige les données des variations saisonnières importantes dans ce domaine d'activité économique. Mais la référence 2008 ayant connu de fortes variations avec l'arrivée de la crise économique, perceptible dès le mois de MAI dans le fret de la zone Asie-Pacifique par exemple, il est préférable pour mesurer des tendances de l'activité de rapporter ces activités à celles d'il y a deux ans (2007) qui étaient alors stables. La courbe de variation du fret aérien dans la zone Asie-Pacifique qui est un indicateur avancé (FIG., courbe rouge), montre une tendance à une moindre dégradation de l'activité. La valeur du mois de Juillet marque une détérioration de 15% par rapport au même mois de 2007, c'est en progression par rapport aux retraits observés en début d'année qui avaient atteint 23% par rapport aux volumes de fret d'il y a deux ans.

        Ces courbes pour l'Asie et pour le Monde, sont indicatrices d'une certaine reprise économique relative, mais encore très faible en valeur absolue. Elles contredisent les annonces clamées avec force, de ci et de là, qui prédisent un retour rapide à la pleine activité économique.

    Fret-aerien-asie-2009-07

    Le 8 Septembre 2009

  • Le prochain gouvernement japonais serait prêt à réduire ses émissions de CO2 d’un tiers à l’horizon 2020

    Le prochain gouvernement japonais serait prêt à réduire ses émissions de CO2 d’un tiers à l’horizon 2020

    Hatoyama    Le futur Premier Ministre nippon, Yukio Hatoyama, qui prendra officiellement ses fonctions la semaine prochaine s'est déclaré, lors d'une présentation à Tokyo, prêt à fixer au Japon des objectifs plus ambitieux de réduction des émissions de CO2 à l'horizon 2020, sous réserve que les grandes nations émettrices de GHG se mettent d'accord sur des objectifs tout aussi contraignants, lors de la réunion de Copenhague au mois de Décembre. Hatoyama se fixe comme objectif d'atteindre un niveau d'émissions en 2020 qui se situerait 25% en dessous de celui de 1990. Ceci correspond à 900 millions de tonnes de CO2, soit 33% de moins que les 1,28 milliards de tonnes de CO2 émis en 2008. 

    Dans le monde, le Japon était en 2007 le second importateur de pétrole derrière les Etats-Unis, le premier importateur de gaz naturel et le premier importateur de charbon. Il importait 85% de son énergie consommée. Ces données simples montrent que le Japon doit, quoi que fassent les autres dans le monde, réduire massivement ses consommations énergétiques. La maîtrise des technologies innovantes, le vieillissement et la baisse de sa population devraient l'aider à aller dans cette direction.

    LIRE un papier du correspondant à Tokyo du Guardian sur le sujet.

    Le 8 Septembre 2009

  • Les émissions de gaz à effet de serre indicateurs d’un métabolisme urbain destructeur

    Les émissions de gaz à effet de serre indicateurs d’un métabolisme urbain destructeur

        Une étude comparative des émissions de GHG de 10 grandes agglomérations urbaines dans le monde, animée par C. Kennedy de l'Université de Toronto, tombe à point pour illustrer le gaspillage énergétique de bien des agglomérations Nord-américaines. Cette étude montre qu'il existe un facteur 5 entre les émissions de GHG par habitant entre Denver, Colorado et Barcelone (FIG.I).

    Métabolisme urbain-CO2 

       Denver cumule pratiquement les plus mauvaises performances sur les principaux critères examinés:

    – une très forte consommation d'électricité provenant de centrales au charbon et donc fortement chargée en CO2 (792 kg de CO2 par MWh),

    -une très forte consommation de fuel de chauffage, liée aux conditions climatiques et au développement commercial et industriel,

    -une formidable consommation de carburants pour les transports individuels dans une agglomération très étendue à faible densité de population (FIG.II). L'activité aéroportuaire plombe également le bilan de pollution de cette agglomération.

    Pour les auteurs de cette étude le cas de Denver n'est pas exceptionnel, il est représentatif de bien des métropoles américaines.

    Métabolisme urbain-transport

       Cette étude met aussi en évidence les points forts ou les avantages naturels de certaines des villes étudiées, comme par exemple, le climat de Barcelone et sa forte densité de population ou la qualité de la ressource électrique de Genève, très peu chargée en CO2. Elle recommande aux responsables des agglomérations de comparer leurs performances par rapport à celles de villes analogues. Denver gagnerait à se comparer à Toronto, New York à Londres.

    Métabolisme urbain-GHG

        Cette étude confirme que le mode de génération d'électricité est un paramètre du premier ordre sur les émissions de CO2 des grandes villes qui regroupent plus de 50% de la population dans le monde. C'est en agissant en priorité sur ce paramètre que pourront être réduites les émissions de GHG à l'horizon d'une ou deux décennies. La réduction radicale des consommations en carburants des véhicules américains est également un point très important qui peut se mettre en place en deux décennies. Faire croître la densité de population d'une agglomération américaine demandera beaucoup plus de temps.

    LIRE cette très intéressante étude.

    Le 8 Septembre 2009.

  • La Chine interdit l’importation de Silicium déclassé afin de protéger son industrie photovoltaïque

    La Chine interdit l’importation de Silicium déclassé afin de protéger son industrie photovoltaïque

    Silicium   La Chine produit 60% des volumes mondiaux de cellules photovoltaïques à base de Si polycristallin. Pour assurer ces productions 30% environ du Silicium provient de lots déclassés et de divers déchets de production du Silicium de qualité électronique dans le monde. Reuters affirme que les autorités chinoises viennent d'interdire, pour des raisons environnementales, ces importations. Cette mesure tombe à pic pour soutenir les volumes et les prix des nouvelles unités de production chinoises. Des Sociétés comme GCL, LDK, Yingli, Renesolar, vont profiter de ces nouvelles conditions de marché. Les cours du Si polycristallin auraient atteint 72$/kg au mois d'Août, venant de 67$/kg au mois de Juillet.

        De telles mesures protectionnistes ne peuvent qu'inciter les autres nations à établir, à leur tour, leurs propres barrières destinées à handicaper les importations de modules chinois. Mais il n'est pas évident que cela soit encore possible, en raison de la rapidité des transferts de production des modules vers l'Asie de la part de nombreux  industriels. Les producteurs de modules à base de Silicium doivent baisser leurs coûts pour survivre, il est de ce fait impératif qu'ils aillent produire en Asie, là où les coûts sont les moins onéreux. Ce phénomène s'accompagne transitoirement d'un accroissement du potentiel de production mondial qui devrait être partiellement compensé par la fermeture ultérieure d'usines en Europe ou aux Etats-Unis. Le dernier exemple de délocalisation est celui d' Evergreen Solar, bien connu pour son remarquable procédé String Ribbon de production de wafers en continu, à partir d'un bain de silicium fondu (LIRE). Cette Société américaine annonce qu'elle lance la construction d'une usine de 100 MW de capacité en Chine en association avec Jiawei. La technologie String Ribbon associée à la réalisation de cellules et de modules chinois doit conduire aux produits les moins chers du marché.

    LIRE le communiqué de l'Agence Reuters.

    Le 7 Septembre 2009.

  • Félicitations à l’électricien E-On qui rejoint le Dow Jones Sustainability Index

    Félicitations à l’électricien E-On qui rejoint le Dow Jones Sustainability Index

      E-On, le plus gros fournisseur d'énergie allemand et leader en Europe vient d'être admis dans le club très restreint des groupes les plus écologiques au monde: le Dow Jones Sustainability Index. Au nom des lecteurs du Blog Energie, dont la fibre écologique est particulièrement vive, je me permets d'adresser toutes nos sincères félicitations au Management de cette belle Compagnie.

      Rappelons qu' E-On est le deuxième plus gros émetteur de CO2 en Europe avec un total de 108 millions de tonnes de CO2 émises en 2008, venant de 92 MT de CO2 émises en 2007. Entre temps il s'est agrandi en Italie, en Espagne et en France (SNET). Prendre des parts de marché mérite bien quelques millions de tonnes de CO2 de plus dans le bilan.

      E-On n'est précédé en Europe dans ce classement que par son homologue RWE qui brûle beaucoup de lignite (TAB.). L'écologie allemande est vraiment en pointe, en particulier dans la communication.

       Pour mémoire, les émissions de CO2 allemandes ont atteint 812 millions de tonnes en 2008.

     RWE-E-On-Vattenfall

    LIRE un point instructif de Carbon Market Data sur le sujet.

    Le 6 Septembre 2009.

  • Les Etats-Unis voudraient voir disparaître les subventions aux énergies fossiles dans le monde

    Les Etats-Unis voudraient voir disparaître les subventions aux énergies fossiles dans le monde

    Breaking-news   Lors de la prochaine réunion du G20 à Pittsburgh les 24 et 25 Septembre, l'Agence Reuters affirme que l'Administration Obama va probablement désirer poser la question des subventions à l'utilisation des énergies fossiles dans les pays membres du Groupe, en visant ainsi plus particulièrement la Russie, la Chine, l'Inde et l'Arabie Saoudite. Obama demanderait que ces subventions disparaissent sous un délai de 5 ans. L'autre sujet qui sera également abordé concernera la régulation des conditions de marché des utilities et plus particulièrement de celles du pétrole. Les américains vont sûrement arriver avec les propositions de la CFTC (Commodity Future Trading Commission) et de la SEC pour une meilleure gouvernance des Marchés comme le NYMEX ou le CBOT, en particulier sur les échanges qui ont lieu "over-the-counter" et qui pour l'instant se réalisent en dehors de tout contrôle. Ces gendarmes américains échangent leurs idées avec la Financial Service Authority, en charge du contrôle des marchés londoniens. Mais l'ICE, là où le Brent est coté, et le LME pour les métaux non ferreux déclarent n'avoir pour l'instant aucun projet de réforme en cours.

       Il est évident que les sujets sur les conditions de régulation des marchés et sur la suppression des distorsions de concurrence, vont primer par rapport aux conditions d'attribution des bonus aux traders. Les cours du pétrole dans les mois à venir vont fortement dépendre de ces discussions et des conclusions du G20. Un projet de régulation musclée des marchés, imposé par Obama, pourrait fortement faire baisser les prix des commodities dans le monde, une des clés des conditions de la reprise économique dans les années à venir. Certains membres du G20, producteurs de pétrole ou de charbon et autres commodities, comme la Russie, le Brésil, l'Arabie Saoudite, l'Afrique du Sud, l'Indonésie et l'Australie, vont à coup sûr renâcler devant les propositions américaines.

    Le 6 Septembre 2009

  • Les cours du pétrole et autres produits dérivés traduisent les états d’âme de la spéculation

    Les cours du pétrole et autres produits dérivés traduisent les états d’âme de la spéculation

       La spéculation est heureuse à la hausse qui attire le chaland et provoque l'inflation des volumes avec ceux des cours. La baisse n'est qu'un mouvement d'expiration (ou d'expiation) obligatoire du marché contre laquelle il est certes possible de se couvrir mais, dans des volumes qui retrécissent. Le cours directeur cette semaine a été celui de l'essence à New York qui s'est ramassé un énorme gadin Lundi dernier avec une baisse subite de 10$/baril (FIG., courbe rouge). Cet évènement a donné le ton à la semaine qui a vu le retrait généralisé des cours du pétrole et du gasoil à Londres. Il est clair que de gros poissons ont quitté le marché de l'essence à New York, sur la base de stocks pléthoriques, de l'absence d'ouragan sur le Golfe, des évidentes surcapacités de production du raffinage en Amérique du Nord (LIRE) et de la montée en puissance du fuel éthanol, ersatz moins onéreux que l'essence. Cours-gasoline-nymex-2009-09 

       Le spectre du marché du gaz naturel américain, complètement ravagé par des ressources abondantes, abandonné par la spéculation, à moins de 3$ le million de BTU, hante les esprits (FIG.II). Un scénario de ce type pourrait-il se produire sur la marché de l'essence? Rien n'est impossible dans ces milieux cocaïnés.

    Cours-gaz-USA-2006-2009-09

       Enfin, cerise sur le gâteau, à la demande du Président Obama, la CFTC gendarme de ces marchés de commodities, auditionne en ce moment avec la SEC les divers acteurs, afin de pouvoir faire des propositions de réforme des conditions de tenue de marché avant la fin Septembre. Les orgies de l'été 2008 et le rallye du mois de Mai dernier ont mis en évidence quelques sérieux disfonctionnements sur les mécanismes en vigueur.

        Cet ensemble de paramètres n'est donc pas favorable à l'envolée des cours du pétrole. Seule une chute des cours du dollar ou l'arrivée d'un ouragan géant sur le Golfe pourrait relancer, à court terme, les cours du pétrole à la hausse.

    Le 5 Septembre 2009.