Lorsque l’on parle de véhicules hybrides on associe aujourd’hui presque automatiquement le constructeur automobile Toyota qui depuis 1999 commercialise la Prius première et deuxième génération .
Pourtant 4 ans plus tôt, en 1995, Renault démontrait son savoir faire en présentant un prototype hybride roulant baptisé la Next.
Le cahier des charges pour la définition de ce véhicule était semblable à celui d’un véhicule de série. Son architecture intérieure était un peu plus audacieuse car offrant 3 places à l’avant et 2 places à l’arrière. Pour un véhicule de sa catégorie, la Next n’a pas à rougir en terme d’espace pour les passagers ni en volume utile. Mais j’arrêtais ici mais propos sur le véhicule lui-même qui serait plus du ressort de nos amis du Blog Auto.
La Next est équipé de 2 groupes motopropulseurs.
Un moteur thermique à l’avant de 750 cm3 à trois cylindres et fonctionnant à l’essence. Un pot catalytique filtrant les émanations résiduelles de la combustion. Sa puissance est de 35 KW agissant sur les roues avant.
Le deuxième groupe est composé de 2 moteurs électriques triphasés de 7 KW chacun et agissant sur les roues arrières du véhicule. L’énergie électrique est embarquée dans 120 kg de batteries Cadmium Nickel sous le plancher du coffre de la voiture.
Un superviseur électronique gère le bon fonctionnement des groupes en fonction des besoins.
Jusqu’à 40 Km/h, la Next fonctionne en mode électrique seul. Au dessus de cette valeur, le moteur thermique se substitue au groupe électrique, tout en assurant la recharge des batteries. En de fortes accélérations, le groupe électrique renforce le groupe thermique. Bien entendu, si la charge des batteries est jugée faible, le superviseur lancera le groupe thermique. De même, dans toutes les décélérations, les moteurs électriques agissent en générateurs aidant ainsi au freinage du véhicule tout en rechargeant les batteries.
En terme de performances, la Next s’en tire de manière honorable puisque qu’en mode thermique seul elle peut atteindre 147 km/h et en mode combiné (électrique + thermique) elle accroche le 167 km/h.
Grâce aux archives de l’INA vous pouvez voir le reportage réalisé en 1995 pour envoyé spécial sur ce prototype mais également une interview concernant les batteries. Voir la vidéo






