A la veille de la commission Mixte Paritaire composée de 7 députés et de 7 sénateurs qui se réunira pour examiner la Loi d’Orientation sur l’énergie le 21 juin prochain, des élus de l’Aude ont récemment lancé une pétition à l’attention des Sénateurs, afin que ces derniers s’opposent aux dispositifs anti-éoliens du projet de Loi d’Orientation sur l’énergie. Au travers de cette pétition, déjà signée par plus de 800 élus de 47 départements différents, ils souhaitent que la France respecte ses engagements européens en terme d’énergie renouvelable et rappellent à l’occasion les vertus écologiques de l’éolien. La directive européenne 2001/77/CE oblige la France à passer de 15 à 21% de son électricité produite à partir d’énergies renouvelables d’ici 2010 (soit 46 TWh/an de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables). L’éolien n’intervient actuellement que pour 0,2% de la production française d’électricité. Les élus locaux rappellent également que « notre pays ne compte encore aucun parc éolien en mer, tout en disposant du 2e potentiel maritime d’Europe ». Cette pétition est disponible sur le web : http://www.planete-eolienne.fr/documents/pe_petition_elus.doc.
Auteur/autrice : yvonnick dugast

Les élus de l’Aude au secours des éoliennes

L’énergie renouvelable progresse en France en 2004
La direction générale de l’énergie et des matières premières vient de publier, début juin, son bilan 2004 sur l’énergie renouvelable. La production d’énergie d’origine renouvelable s’accroît légèrement: + 1,4 % avec 71,2 TWh pour 70,2 TWh en 2003. Les plus grandes progressions concernent l’énergie d’origine thermique (+5,5%), l’énergie solaire (50%) et la production éolienne (47%). La production hydraulique a elle pour sa part été la plus faible de ses douze dernières années, liée à un manque de pluviosité durant l’automne.
Energies renouvelables en colloque à Paris le 16 juin prochain
La maison de la Chimie, à Paris, accueille le 16 Juin prochain le colloque "Energies renouvelables : habitat, urbanisme et territoires" Ce colloque est organisé par le Syndicat des Energies Renouvelables, sous le haut patronage de M. Jacques Chirac en présence de Messieurs Serge Lepeltier, Ministre de l’écologie et du développement durable et Patrick Devedjian, Ministre délégué à l’industrie.Le choix du thème "Energies renouvelables : habitat, urbanisme et territoires" va servir à expliquer aux participants les avantages que présentent les énergies renouvelables sur nombre de territoires, qu’il s’agisse de régions développées, de pays émergents, de zones insulaires ou reculées. Il sera également l’occasion de pouvoir débattre sur le rôle des élus vis-à-vis du développement des énergies renouvelables et de leur mis en place.

Du blé dans le moteur
Les céréaliers français, en congrès mercredi 8 et jeudi 9 juin 2005 à Lille, parient sur le développement des biocarburants, en plus des besoins de l’alimentation. Au moment où le nouveau gouvernement Villepin place la création d’emplois en tête de ses priorités, et annonce la création de six nouvelles usines de biocarburants, l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) se réjouit de pouvoir remettre la France dans la course aux énergies dites propres. En effet, précurseur en Europe il y a près de quinze ans en lançant la production de Diester et d’éthanol, la France est maintenant dépassée par d’autres pays. Depuis 2001, l’Allemagne est devenue le premier producteur européen de biodiesel. Et du côté de l’éthanol, la France est aussi reléguée au second rang, derrière l’Espagne, qui développe fortement cette filière depuis trois ans. Selon l’AGPB, outre "la réduction de la dépendance de la France pour son approvisionnement en pétrole, la production de 1.000 tonnes de biocarburants permettraient de créer de 2,8 à 5,8 emplois contre 0,02 pour l’équivalent en essence". De quoi être doublement confiant dans l’avenir.
Où installer son éolienne ?
Afin de déterminer les meilleurs sites capable de fabriquer de l’énergie éolienne sur notre planète, deux chercheurs de l’université de Stanford, Cristina Archer et Mark Jacobson viennent d’établir une carte des mondiale des vents. Etablie pour connaître les gisements éoliens les plus prometteurs et optimiser l’implantation internationale des hélices, cette carte des vents inédite intègre les données de 8 000 anémomètres répartis autour du globe. Outre les mesures prises à la surface du sol ou des océans, l’étude inclut les relevés de 500 ballons météo laissés à 80 mètre d’altitude. La hauteur moyenne de rotation des éoliennes. Résultat, les meilleurs sites candidats à l’implantation de fermes à vent sont situés en Amérique du Nord (dans la région des Grands Lacs), le long de la Mer du Nord, en Tasmanie et à la pointe méridionale de l’Amérique du Sud. Aux dernières nouvelles, le potentiel éolien exploitable à travers le monde serait de 72 térawatts. Un bilan supérieur à ce l’on croyait jusqu’alors. Pour l’Université de Stanford, à l’origine de ce calcul, il suffirait d’exploiter une petite partie de ces ressources, environ 20 %, pour satisfaire les besoins en électricité de la planète.
Chambéry : capital soleil
La plus grosse centrale photovoltaïque de France, utilisant l’énergie solaire pour produire de l’électricité, a été inaugurée mercredi 1er juin à Chambéry. Elle est installée sur deux bâtiments dans un site naturel remarquable dominant la cluse de Chambéry. Une première tranche de 860 m² est installée sur des réservoirs d’eau potable, et une deuxième tranche de 150 m² sur un bâtiment proche. La production d’électricité sera environ de 120 000 kWh, et servira en partie à alimenter les pompes des réservoirs (20% environ) le reste sera revendu à EDF dans le cadre de l’obligation d’achat. Les recettes de la centrale (12.000 euros par an) seront affectées à de nouveaux projets de développement. L’installation sera aménagée pour permettre de réaliser des visites et des animations pédagogiques. Le département de la Savoie, déjà le plus solarisé de France,selon M. Dupassieux, adjoint chargé du développement durable, joue à fond la carte de cette énergie nouvelle puisque l’Institut national de l’énergie solaire qui devrait employer bientôt 40 à 60 personnes, en majorité des chercheurs, est en cours d’installation sur le campus universitaire du Bourget-du-lac, a-t-il dit.photo INES