Catégorie : actualités

  • Volvo et Scania : même combat.

    Volvo et Scania : même combat.

    Images_4 les perspectives des deux constructeurs de poids lourds sont extrêmement inquiétants et présage un épisode économique rarement atteint, dans l’histoire.
    Pour Volvo, les annulations de commandes sont aussi nombreuses que les nouvelles. Le carnet de commande n’a progressé que de 115 unités, ce qui aboutit à une chute totale de 55 %.
    Le marché du poids lourd a toujours été beaucoup plus cyclique que l’automobile, mais ce total de baisse enregistré (55 % pour l’un et 41 % pour l’autre) sont des chutes enregistrées en fin de crise et en début de rebond.
    Là, ce n’est pas le cas, il n’y a aucun signe de rebond, et on s’attend à une contraction forte en Europe et très forte aux USA.

    La chute des bénéfices est pour Volvo alors que pour Scania progresse légèrement. On peut voir dans cette évolution, la part plus importante des USA dans le chiffre d’affaire.
    "Volvo … a dégagé sur le trimestre juillet-septembre un bénéfice imposable de 2,90 milliards de couronnes suédoises (291 millions d’euros) contre 4,57 milliards il y a un, soit une baisse de 36,5%. "
    Et pour Scania : un léger mieux : "2,51 milliards de couronnes, contre 2,38 milliards l’an dernier ".
    Cette crise, entrainera, comme d’habitude, une modernisation des flottes, les plus anciens modèles sont les premiers arrêtés, mis au rebut ou exportés vers des pays du tiers monde.
    Bien entendu, la crise financière ne leur est pas inconnue. Comme les flottes aériennes, les plus gros achats de camions sont le fait de sociétés de leasing.

    Samedi 25 octobre 2008

  • La descente aux enfers des cours de Bourse des Sociétés vertes s’accélère

    La descente aux enfers des cours de Bourse des Sociétés vertes s’accélère

                                 La semaine boursière aura été terrible pour la plupart des Sociétés vertes de notre planète. Parmi celles que nous suivons régulièrement le producteur d’éthanol américain Verasun avec une perte hebdomadaire de son cours de 42% décroche la timbale. Mais plus sérieusement le deuxième le plus touché, Vestas, avec une chute de 34% de sa valeur à Copenhague, illustre le désarroi boursier de cet ex-fleuron de l’investissement vert. L’activité éolienne repose sur deux pattes: les subventions et le crédit. Ce dernier se raréfiant, l’activité est à terme menacée. Mais les actions des Sociétés du photovoltaïque ne vont guère mieux.Renouvelablescours200810c

                           Les deux grands du secteur, le chinois Suntech et l’allemand Q-Cells perdent en une semaine 33% et 31% de leur valeur boursière respectivement. Ils se retrouvent ainsi parmi les valeurs les plus dégradées depuis le début de l’année (TAB.). On y retrouve également le norvégien REC qui a perdu 20% de sa valeur. Cette Société, un des leaders mondiaux de la production de Silicium et de silane, produit plus de 2000 tonnes de ces deux produits réunis par trimestre. Elle a engagé un énorme plan d’investissement pour accroître ses capacités de productions annuelles de 11000 tonnes dans les deux ans à venir et pour augmenter ses capacités de productions de wafers et de cellules photovoltaïques. Mais elle avoue se poser des questions sur la pérennité de ce plan, compte tenu de la conjoncture et des restrictions de crédits.

                        Enfin parmi les groupes européens EDF EN a perdu 17% de sa valeur cette semaine, Iberdrola Ren. 15%, seul notre petit canard boiteux Theolia essaie se surnager avec une progression inattendue de 9% de son cours.

                         Ces baisses de cours posent tout le problème de la spéculation boursière sur des activités encore fragiles, bien souvent sous capitalisées et dévoreuses de cash pour assurer les investissements nécessaires à leur développement. Dans ces périodes de raréfaction du crédit, les cours des Sociétés endettées ou de celles vivant de la dette de leurs clients, subissent une formidable décote. De plus, dans la Zone Euro, l‘effacement accéléré de la stupide surévaluation de l’Euro alimentée et désirée par la Banque Centrale Européenne, pousse les investisseurs à liquider leur position en euro et à rapatrier leur cash en Zone dollar. On mesure ce phénomène par la baisse de l’Euro Stoxx (-47%) bien supérieure à celle de l’indice DOW (-37%) depuis le début de l’année (TAB.).

                          L’arrêt de la baisse de l’Euro vers sa valeur de parité de pouvoir d’achat avec le dollar, aux environs de 1,15 +/- 0,05 dollar pour un euro, sera le premier signal de l’arrêt du massacre boursier.

    Le 25 Octobre 2008.

  • Effondrement économique et énergie.

    Effondrement économique et énergie.

    Images_3 On parle de journées des 4 sorcières, à certaines phases boursières, on peut aujourd’hui, parler de "journée des 4 sorcières énergétiques".
    La première sorcière est une phase d’investissement. En matière de bâtiment, la PAC (pompe à chaleur), surchauffe.
    Beaucoup sont déjà posées, beaucoup sont programmées, mais à l’heure actuelle, la progression s’essouffle visiblement. La conquête a été trop rapide et l’effondrement du prix du fioul fait hésiter les propriétaires de chaudières récentes. On y viendra, mais plus tard. En attendant, la consommation énergétique dégringole.
    La deuxième sorcière est la paupérisation des très galvaudées "classes moyennes" : au début des années 1970, les "dépenses discrétionnaires" atteignaient 50 % des budgets des ménages, qui avaient un revenu.

    Aujourd’hui, avec deux revenus, elles ne se montent plus qu’à 30 %. Les "petites" hausses en tout genre qui font doubler (et plus) les prix de l’eau, de l’électricité, du téléphone, et de bien des choses ont fait leur oeuvre.
    Quand on se retrouve dans la situation actuelle, il faut tailler dans la chair. La climatisation était, aux USA, incontournable, y compris politiquement. On revient au ventilateur (aïe les rhumes), par économie. On abandonne les trop gourmands modèles automobiles, par économie.
    Là aussi, la consommation d’énergie dégringole.
    La troisième sorcière est la ruine des pays producteurs d’énergie. Leurs oligarques, princes et dictateurs ont joués aux sous. L’argent ? Ils n’en avaient jamais assez, et ils adoraient "l’effet de levier". Ils viennent de faire connaissance, avec "l’effet de massue" (le même, en inverse).
    On peut y rajouter l’effondrement de la spéculation des matières premières. Tous les spéculateurs s’y intéressaient, maintenant, par nécessité, ils liquident. A n’importe quel prix.
    La dernière sorcière, est, quand à elle, l’effondrement des firmes multinationales attardées, notamment automobiles. Elles n’ont pas vues venir le raffermissement des prix de l’énergie, leurs ventes se sont effondrés et leur pitoyable politique de montée en gamme se brise sur la paupérisation ambiante. Ils ferment, licencient, font recours au chômage technique, toutes mesures qui accroissent la crise.

    Cette crise est financière, mais c’est aussi une des premières crises de l’énergie chère. La déconfiture économique, alliée aux mesures d’économies, permettront de desserrer, un temps, les mâchoires des prix. Dans un deuxième temps, la baisse des prix, relancera la crise énergétique.
    Plus que jamais, la solution est dans l’économie tous azimuts, même si, pour l’heure, elle semble perdre de son urgence.

    Vendredi 24 octobre 2008

  • Tricastin : sortie de crise ?

    Tricastin : sortie de crise ?

    Images_2 Pour qui connait le monde industriel, un pépin, c’est un pépin, quand il y a deux pépins, c’est un arbre. Cela image bien le caractère exponentiel des problèmes.
    Bien sûr, une barre de combustible s’était déjà retrouvé bloqué sur la structure, mais deux, c’était de l’inédit, du compliqué, du risque supplémentaire, par wagons.
    Le 8 septembre, deux barres des 157 assemblages restaient bloqués, avec risque de chute et, une contamination à l’intérieur et à l’extérieur.
    Le risque de réaction en chaine, était lui, théorique, mais pas nul.

    La nature du combustible, moxé, rajoutait aussi au péril. Le plutonium, c’est délicat. Le risque le plus probable était l’arrêt définitif du réacteur, l’évacuation des populations et la destruction de la confiance.
    Si, cette fois ci, l’incident est maitrisé, le coût financier en reste carabiné, l’analyse de la cause et la correction partout, démesuré.

    Reste que le problème, finalement, n’est pas un problème énergétique. Le problème, c’est celui d’une structure qui, tel le complexe militaro-industriel US, vis sa propre vie, et sa propre dérive (plus qu’un complot), sans fin ni but, pour dévorer des crédits, de l’influence et de l’autojustification.

    Vendredi 24 octobre 2008

  • Recul du trafic routier américain encore plus marqué à fin Août.

    Recul du trafic routier américain encore plus marqué à fin Août.

                         Le recul du trafic américain s’est accentué à fin Août avec une baisse de 5,6% sur le mois par rapport au trafic du même mois en 2007. En cumulé depuis le début de l’année, cette baisse de fréquentation du réseau routier américain ressort statistiquement à 3,3% (FIG.). Cette tendance à rouler moins souvent et/ou moins longtemps traduit l’amplification de l’impact de la crise économique américaine sur le comportement des foyers. Moins de shopping, moins de restaurant et donc moins de trajets.Traficus200808

                     Il sera intéressant de suivre l’indicateur du mois d’Octobre, alors que les prix de l’essence sont repassés en dessous de 3$ le gallon, prix de la fin 2007 et de mesurer la part de réversibilité du phénomène en fonction des prix du carburant.

    Le 24 Octobre 2008.

  • L’OPEP décide de réduire les quotas de 5,2% de façon uniforme entre les membres

    L’OPEP décide de réduire les quotas de 5,2% de façon uniforme entre les membres

                           L‘OPEP vient d’annoncer qu’elle réduisait ses quotas de production de pétrole d’un million et demi de barils par jour. Les chiffres publiés par l’Organisation montrent qu’elle a appliqué une décote de 5,2% uniforme pour tous ses membres. Ces nouveaux quotas sont applicables dès le premier Novembre. La question: que va faire la Russie? Va-t-elle rejoindre le mouvement? C’est elle qui à court terme peut renverser la tendance de fond sur les cours. Puis viendra l’hiver. Opec24102008

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                        Remarque importante: l’Arabie Saoudite produit en ce moment à 500 mille barils au-dessus de son quota. Si elle s’aligne réellement sur le nouvel objectif c’est près d’un million de barils de moins qu’elle produira (FIG. II). Certains vont dire que c’est encore un peak oil. A suivre!

    Productionopepquotas200809

  • L’affaire EXELTIUM, un exemple de plus de la nocivité des pratiques européennes

    L’affaire EXELTIUM, un exemple de plus de la nocivité des pratiques européennes

                            Au mois de Mai 2006, à l’initiative du gouvernement français en 2005, les plus gros consommateurs industriels d’électricité de France, dits électro-intensifs, décident de regrouper leurs achats d’électricité auprès d’EDF en créant EXELTIUM. Ce groupe est constitué d’Arcelor pour l’acier, d’Alcan pour l’électrolyse de l’Aluminium, d’Air Liquide pour les gaz, de Rhodia pour la chimie, d’Arkema et Solvay pour la production de soude et de chlore par électrolyse, d’UPM Kynmene pour le papier. L’idée est de retrouver des tarifs préférentiels pour assurer la compétitivité internationale des usines installées en France, pour favoriser les investissements et profiter ainsi du formidable avantage tarifaire issu des productions d’électricité d’origine nucléaire. En Janvier 2007 un accord est trouvé avec EDF pour la fourniture de 13 TWh par an, à un tarif de 39 euros par MWh durant 24 ans, sous réserve d’une avance de 3,7 milliards d’euros à payer par le groupement. Très Bien! Excellent!Electricitefrance2007

                        Mais non, vous n’avez rien compris! Pour la Commission Européenne, cette manoeuvre suspecte était un moyen pour EDF de rendre captive cette consommation des "électro-intensifs". En Juillet 2007, soit 6 mois après la signature, la Commission ouvre une procédure qui va prendre un an de plus, pour finalement faire mentionner dans le contrat que chaque membre du club peut librement le quitter pour rejoindre un hypothétique concurrent d’EDF. Nous sommes donc en Juillet 2008.

                       Il ne reste plus qu’à trouver les 3,7 milliards d’Euros auprès d’un pool bancaire qui comprenait Natixis, Royal Bank of Scotland et et l’espagnole BBVA. Mais voila, les deux premières sont quasiment ruinées  et bien incapables d’avancer cette somme. Alors Exeltium cherche désespérément les banquiers qui pourraient mettre au pot. On parle d’une possible issue en Mars 2009, soit plus de deux ans après la signature de l’accord.

                      En attendant, les industriels paient le MWh à plus de 100 euros, les cours ont doublé depuis la signature des accords. Enfin, cette lenteur profite finalement à EDF, quand aux emplois perdus dans l’industrie française de l’Aluminium ce n’est pas le problème de la Commission, c’est un problème national.

                      Une Europe de ce style ne semble pas très adaptée pour assurer l’indispensable réactivité de nos entreprises, face à la compétition mondiale.

    Le 24 Octobre 2008.

  • La nouvelle révolution industrielle.

    La nouvelle révolution industrielle.

    Images_3 Le nouveau paradigme économique est l’antithèse de l’ancien,ce sera l’intervention tous azimuts.
    Bien sûr, on ne renonce pas à ce qui n’a pas fonctionné, les aides aux entreprises.
    N’ayant aucune culture économique, certains, oublient, comme la Camif, une "petite" chose, le client.
    Vous pouvez exonérer de tout une entreprise, si ses clients sont ruinés ou sans un sou, elle est quand même dans la m… ouise.
    On entend plus moufter les restaurateurs pour leur TVA à 5.5. Quand le chiffre d’affaire rétracte de 50 %, c’est inutile.
    Un article retient particulièrement l’attention :
    "Le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a annoncé qu’en trois ans, "175 milliards d’euros d’investissement direct" seront mis par l’Etat dans l’activité économique. "Sans compter les investissements des particuliers et des entreprises que l’Etat va soutenir comme avec le prêt à taux zéro que chaque Français pourra mobiliser pour mieux isoler sa maison et réduire sa consommation d’énergie", a-t-il ajouté. "Le budget de la France pour 2009-2011 sera d’abord un budget d’investissement", a dit le chef de l’Etat. "Alors à côté de l’université, de la recherche, du Grenelle de l’environnement, on va investir puissamment dans l’économie numérique qui sera le moteur de la croissance future avec les technologies propres"… "

    Voila, tout est dit, c’est, à terme, le déblocage de la situation comme en 1945. Le progrès technique, trop longtemps bridé, va exploser.
    Nicolas n’invente rien.
    La poussée en faveur de la réduction de la consommation est déjà phénoménal.
    On revient sur un classique déjà joué, bien des fois.

    Cette fois, l’alarme pour la note d’énergie a été trop forte, trop importante pour être oublié, un baril à 150 $, cela marque une génération, avec en prime, l’impression que s’il y a baisse, les cours ne demanderont qu’à remonter…
    Pour relancer VRAIMENT la machine, encore un effort. Augmentez les revenus…Le crédit est mort, il ne reste que les revenus.

    Jeudi 23 octobre 2008.

  • Caterpillar ou tronçonneuse ?

    Caterpillar ou tronçonneuse ?

    Images_2 Rêvant d’être conformiste et adulé à Washington, Nicolas, fait merveille dans son nouveau rôle : détruire le système financier et diplomatique en place.
    Cela, d’ailleurs, colle plus à son caractère et à sa personnalité.
    Rêvant d’être américain, il devient russe.
    La crise change vocations et caractères. La Russie et la France, avec des identités affirmées, sont à l’offensive. La Russie, en voix "OFF" pour ne pas rappeler un passé proche, la France, sans fards.
    Parti, contre lui, malgré lui et prudemment, Nicolas est "aspiré" par l’histoire et le vide qu’il trouve en face de lui.
    Géorgie et Ukraine ne feront jamais parti de l’Otan, "ce n’est pas d’actualité" (et ce ne le sera jamais), une architecture européenne sera rebâtie, sur la base d’une inexistence confirmée des USA.
    Même la république Tchèque se pose des questions sur le bouclier anti-missile.

    En réalité, là aussi s’annonce l’évidence. L’Europe à besoin de la Russie, la Russie de l’Europe, et si les deux vaincus, de la guerre froide et de la seconde guerre mondiale s’expriment prudemment, ce n’est pas le cas de la diplomatie française, qui n’a pas cette retenue.
    Nicolas n’a pas non plus de retenue avec l’Europe. Après avoir dansé, le Luxembourg est tancé, quand à la pantomine qu’est l’union européenne, elle risque de s’effondrer comme une charpente termitée : Quelqu’un se voit bien président européen plus de 6 mois.
    Quand au point de vue la classe dirigeante, américanisée jusqu’au bout des ongles, il est simple. La Russie est effrayante, un Ersatz d’URSS.
    Un candidat à la vice-présidence US s’exprime : on ne laissera pas se rééditer l’histoire géorgienne.
    En réalité, il ne se passera rien. Personne n’est en mesure, sur ses frontières, d’affronter la Russie. Si certains se consolent en se disant que l’armée Russe, est somme toute faible et ne tiendrait pas la route contre un vrai adversaire, le problème est que, dans le monde actuel, elle n’a plus d’adversaire.

    Le prochain président US devra gérer une rétractation et non plus une hyperpuissance. Le continent européen se réorganisera sur des courants commerciaux, appuyé sur des flux énergétiques, dans un sens, et commerciaux, dans l’autre.

    Jeudi 23 octobre 2008

  • EDF va faire rénover ses alternateurs de centrales nucléaires par Alstom

    EDF va faire rénover ses alternateurs de centrales nucléaires par Alstom

    Alstom_logo1                                                                                                              Dans le cadre des opérations de maintenance de ses centrales nucléaires, EDF vient de passer un marché de 140 Millions d’euros, à Alstom pour la rénovation de certains alternateurs sur une période de dix ans. Ce sont les alternateurs des centrales de Belleville et de Chooz qui seront les premiers concernés dès 2010. Les stators seront équipés de barres creuses en inox en remplacement du cuivre, ce qui améliorera la maintenance (LIRE). Une autre partie du contrat, de 100 Millions d’euros, de rénovation portant sur 10 autres centrales a été octroyé au Japonais Toshiba-Westinghouse qui table sur 3 à 4 alternateurs rénovés par an à partir de 2010. On le voit, EDF ne met pas tous ses oeufs dans le même panier.

                          Les 58 réacteurs nucléaires d’EDF font d’autre part l’objet de montée graduelle en puissance en tenant compte de l’expérience de terrain acquise. Les quatre réacteurs N4 de Chooz et de Civeaux ont vu leur puissance passer de 1455 MW à 1500 MW en 2003. Entre 2008 et 2010 ce sont cinq des réacteurs de 900 MW qui verront leur puissance accrue de 3%. Enfin vers 2015 ce sont les réacteurs de 1300 MW dont la puissance sera accrûe de 7%. L’ensemble de ces mesures devrait permettre à EDF de produire annuellement aux environs de 15 TWh de plus.

    Le 23 Octobre 2008.