Catégorie : actualités

  • Crise alimentaire et crise bancaire.

    Crise alimentaire et crise bancaire.

    Images Il existe une certitude, le court terme, c’est à dire la crise immobilière, économique et bancaire, éclipse la crise de longue période, la crise alimentaire.
    Déjà, le nombre de personnes souffrant de la faim était resté politiquement scotché en dessous du milliard, alors que le montant réel de malnutris dépasse désormais la moitié de la population de la planète.
    Il suffit de comparer les revenus officiels, avec l’augmentation du coût de la nourriture.
    Le politiquement correcte estimait la misère et la faim à moins d’un dollar par jour, mais quand on monte la barre à deux dollars, les cohortes deviennent légions.
    Et deux dollars pour se nourrir, ce n’est pas grand chose à l’heure actuelle, dans n’importe quel pays.

    Aucun fond, ou presque, promis, n’a été débloqué, et ces fonds, par rapport aux déluges de liquidités qui se sont abattus sur les banques, auraient été minimes, mais le problème ne se situe pas là.
    Le vrai problème se situe dans les structures. En effet, le solvable, l’emporte sur le pauvre, le bétail, le chien du riche est mieux nourri que le pauvre. La seule solution, serait dans l’accession à l’autosuffisance alimentaire du plus grand nombre de pays possibles.
    Car si la crise alimentaire a passé un cap, c’est causé par de meilleures récoltes, mais pas parce que l’on a soigné le mal.
    Le mal est la soumission au marché mondial, et dans le marché mondial, beaucoup n’ont pas d’argent et seulement des poches trouées.

    Le paramètre qui a fait baisser les prix aujourd’hui, les fera flamber à nouveau l’année prochaine, dans deux ans, dans trois…

    Lundi 20 octobre 2008

  • Les accroissements de réserves de bois en Europe compensent largement les coupes

    Les accroissements de réserves de bois en Europe compensent largement les coupes

                        La forêt européenne est en bonne santé. Les accroissements de bois en 2005 se sont élevés à 764 millions de m3 et les coupes se sont élevées à 461millions de m3, soit 60% de la production, nous dit Eurostat. Cinq pays sur les 27  (Suède, Finlande, Allemagne, France et Pologne) assurent 65% des coupes (FIG.). C’est en Allemagne et en France que les stocks de bois sur pied se forment le plus rapidement, mais c’est en Suède et en Finlande que l’exploitation est la plus intensive. Seulement 20% des productions sont utilisées pour le chauffage ou la génération d’électricité, l’essentiel servant à produire des bois sciés, des panneaux ou bien de la pâte à papier. La France se distingue nettement de ses collègues avec une production de bois de chauffage et de génération d’énergie qui atteint 54% de ses coupes.Foretseu272005

                         Sur la base d’une densité de bois sec de 0,50 et d’une énergie thermique de 5,56 MWh par tonne de bois (ou 20 mégajoules par kg) la totalité des coupes de bois en Europe des 27, en supposant qu’elle serait utilisée à produire exclusivement de l’électricité, à l’aide de centrales présentant 40% de rendement électrique, permettrait de générer 510 TWh d’énergie électrique soit la production d’électricité de la France métropolitaine. On mesure ainsi les limites énergétiques de la biomasse et on évite de se tromper d’ordre de grandeur.

    Le 20 Octobre 2008.

  • Islande : une terre d’avenir énergétique.

    Islande : une terre d’avenir énergétique.

    Images_5 Les responsables islandais sont des ploucs. Alors qu’ils avaient de l’or dans les mains avec les énergies renouvelables, ils ont préférés jouer aux sous et aux banquiers.
    Au total, l’aventure bancaire les aura lessivés.
    Du moins, pour un temps, car les disponibilités sont grandes.
    Avec 200 volcans et 600 sources d’eau chaude, l’Islande est le pays rêvé de la géothermie, qui assure quasiment la totalité des moyens de chauffage l’autre source locale d’énergie est l’hydroélectricité.
    Le taux d’indépendance énergétique est de 72 %, les importations ne servant qu’aux véhicules et aux navires.

    Avec de telles ressources, les Islandais ne sont guère économes, et ont implantés aussi une importante industrie de l’aluminium.
    Le potentiel énergétique est très peu utilisé : pour un total de 50 000 GWh par an, seul 30 % est effectivement récupéré.
    Il se décompose à 60 % en hydroélectricité et 40 % en géothermique.
    Gérer cette ressource avec sagesse eut apporté une richesse et une tranquillité d’esprit sans pareille aux islandais.
    Apparemment, ils ont préférés les mirages et la rente.

    Pour un temps, ils n’auront, ni l’un, ni l’autre. La manne financière s’est envolée, et ils n’ont pas autant investi qu’ils auraient du.

    Dimanche 19 octobre 2008

  • Investir ?

    Investir ?

    Images_4 Toutes les civilisations, jusqu’à leur chute évoluent de la même manière. Les investissements se font de plus en plus massifs, pour de moins en moins de résultats, et de moins en moins de rentabilité et finalement, amènent leur chute.
    Le secteur énergétique et le secteur pétrolier n’échappent pas à la règle.
    Le champ géant de Kashagan est typiquement dans cette conjecture.
    A la base, contrairement à d’autres, il demande une surface financière si considérable (136 milliards de $), que personne n’est capable de les affronter.
    On pallie le problème en montant des consortiums, largement financées par des banques.

    Mais, le jeu, en vaut il la chandelle ? Apparemment, non.
    D’ailleurs, aucun délai n’est tenu, l’exploitation ne débutera, désormais, qu’en 2013.
    Les volumes de consommation, désormais, sont tels que ces champs pétrolifères et les projets concernant le fossile, sont, de toute façon, insuffisants et on a OBLIGATOIREMENT recours à des stratégies d’atténuation, par le biais de l’efficacité et du renouvelable.
    Alors, que va t’il se passer ? Des hausses et des baisses de prix, sans aucun doute.
    Les baisses de prix disqualifient les investissements géants pour un temps, les hausses font monter les investissements d’efficacité et de renouvelable.

    Ceux-ci, sont, par contre, beaucoup plus lisibles. On investit, on a donc des tableaux d’amortissements, pour le réel, et des frais financiers, pour le montant de l’investissement, ainsi que des sorties de trésoreries.
    On a donc, ce que n’a plus le fossile, et qu’il aura de moins en moins, une PREVISIBILITE, une LISIBILITE, qui plus est, de longue haleine, un stade que le pétrole n’a atteint, et gardé, seulement quelques années.

    Dimanche 19 octobre 2008

  • La Bourse fuit les activités mobilisatrices de capitaux

    La Bourse fuit les activités mobilisatrices de capitaux

                         En ces périodes de capitaux rares et donc de liquidités chères (credit crunch) les boursiers fuient toutes les Sociétés dont le fonctionnement nécessite un endettement des clients pour alimenter les commandes ou d’elles mêmes pour abonder le besoin en fond de roulement. La dette est mal vue. Les Groupes qui exercent leurs talents dans les énergies renouvelables font partie de cette catégorie. Deux exemples simples peuvent illustrer ce propos. Tout d’abord le danois VESTAS, fabricant d’éoliennes, benchmark de tout placement écologique, a vu son cours divisé par deux en quelques semaines, bien que son activité soit saine, puisqu’il fait payer ses clients à la commande qu’il livrera dans deux ans. Se pose alors une question existentielle pour Vestas: va-t-il avoir encore des clients?Edfenvestas200810

                          L’action du fournisseur d’équipements va mal parce que ses futurs clients vont ramer pour trouver les liquidités nécessaires à leur investissement et payer les gros acomptes à la commande. Sans aller chercher notre champion THEOLIA en pleine débâcle boursière (-73% depuis le début de l’année), le marché fuit également la très bien dotée EDF Energies Nouvelles qui vient d’être recapitalisée (500 M euros, merci!) après avoir un peu trop fait la fête. Les filles de riches sont insouciantes! Mais le marché n’aime pas les fofolles qui engloutissent les capitaux, alors EDF EN perd 46% de sa valeur depuis le début de l’année (FIG.), sous performant ainsi le DJ EURO STOXX qui perd 42%.

                          En ces périodes de dégonflement de bulles spéculatives diverses et de sain ralentissement de l’économie mettant fin à la surchauffe, il est clair que la récréation est finie. Les Banques vont vouloir se refaire une santé en maintenant des "spread" élevés sur leurs prêts, il n’est pas certain que la BCE ramène rapidement son taux de refinancement vers un indispensable 2%, la période des commandes à tout prix aux équipementiers est finie, la détente des cours sur les matières premières est largement amorcée. Nous allons connaître une époque où les acteurs économiques vont réfléchir avant d’investir. Ce ne sera peut-être pas plus mal?

                           Dans un tel contexte on ne peut que douter de l’avenir des grands projets pharaoniques de fermes éoliennes offshore aux rentabilités questionnables ou de projets solaires à des coûts initiaux du MW installé qui frisent l’escroquerie. Le temps est venu des gains de productivité, des délais tenus et des devis réalisés avec des prix calculés "au plus juste". Une révolution!

    Le 19 Octobre 2008.

  • La crise qui s’annonce…

    La crise qui s’annonce…

    Images_5 Nous sommes rentrés en crise, tout le monde désormais le sait.
    Mais si la crise, contrairement à ce que l’on disait, touchera tout le monde (il n’y aura pas de découplage), son impact sur les puissances énergétiques sera très différentes.
    Canada et Mexique sont trop en symbiose pour que la crise des USA ne leur occasionne pas un sévère préjudice. Le principe de réalité veut que le commerce se déroule surtout avec le voisin.
    Le Mexique vit déjà une crise financière sévère, doublé d’un épuisement de ses ressources. Il est, de plus, dépendant au niveau alimentaire.
    D’ailleurs, tous les états trop dépendants des USA sur le plan alimentaire, militaire, diplomatique et énergétique, vont souffrir horriblement.

    On peut citer : la Colombie, déjà en guerre, l’Egypte, scotché aux USA depuis camp David, l’Ukraine et la Géorgie qui ont choisi l’affrontement avec la Russie, en s’appuyant sur les USA, sans compter les états du golfe, parfaits satellites.
    Une crise de désolvabilisation des USA va entrainer la rétractation immédiate du marché énergétique et les ateliers du monde, Chine et Inde vont se retrouver sans clients.
    Les puissances énergétiques plus équilibrées comme la Russie et le Brésil, l’Amérique Latine, qui a commencé à diverger économiquement s’en sortiront sans doute plus facilement.
    L’Islande, après sa déconfiture financière, retrouvera son économie réelle, qui a l’avantage de disposer de nombreuses ressources.

    L’Europe continentale, quand à elle, a un déficit extérieur peu important, hors énergie, une politique d’économie de longue haleine lui permettra de remédier à la situation.
    Elle sera aussi, certainement, sa prochaine grande révolution industrielle. Elle a, un peu, mais pas trop, non plus sacrifié sa population au mythe du commerce extérieur.
    Le pire, c’est que cette évolution de crise, apparait comme tout à fait plausible désormais.

    Samedi 18 octobre 2008

  • Pompe à chaleur et logement.

    Pompe à chaleur et logement.

    Images_4 La pompe à chaleur a le vent en poupe. Cela tombe bien, c’est surtout la pompe à chaleur aérotherme qui en bénéficie.
    Alors, pour répondre d’une manière synthétique à un certain nombre de questions, j’ai fait cet article.
    Les suisses pensent mettre les aérothermes dans les égouts. Les égouts, c’est toujours très chaud. Cela répond à la question d’un internaute qui demandait l’importance de la source d’air. D’ailleurs, certaines personnes font preuve d’une imagination sans limite. A défaut d’égout, certains ont équipés leur fosse septique (moi aussi, la première fois que je l’ai vu, j’étais sceptique), leur serre, et j’en oublie… d’une pac.
    Les PAC bénéficient toujours d’une source d’appoint, que ce soit résistance électrique ou chaudière auxiliaire. La résistance électrique est un chauffage électrique classique à effet-joule.

    Mais, il faut le reconnaitre, elle ne fonctionne qu’une poignée d’heures par an. Pourtant, on en installe en montagne dans des endroits très froids, à plus de 1000 mètres d’altitude, avec de bons résultats.
    Mais surtout, avant de passer à un autre système de chauffage, il faut se poser les bonnes questions : l’isolation globale, les fenêtres, l’âge de la chaudière…
    Avant de penser à une pac, on peut peut être changer la chaudière fioul de 1978 qui consomme deux fois trop. D’autant que le prix de ces chaudières est désormais modique et vite amorti.
    Faute d’avoir fait cette analyse globale, on s’expose à des déboires, et des résultats décevants.

    Dans ce domaine, il est cependant bon de ne pas se précipiter. La chaudière fioul sera peut être à remplacer par une autre chaudière fioul, couplé à une production d’eau chaude sanitaire indépendante. Le problème est que les pac sont victimes d’un effet de mode, et qu’elles sont horriblement chers.
    Elles dépendent aussi du prix d’un kwh, dont on ne sait comment il va évoluer (ou plutôt si, on sait bien qu’il va évoluer à la hausse).
    La bonne attitude est de veiller à dépenser le moins possible, ou pas du tout… Isolation, isolation…

    Samedi 18 octobre 2008.

  • Centrales nucléaires : contamination généralisée des nappes…

    Centrales nucléaires : contamination généralisée des nappes…

    Images_3 Les centrales nucléaires polluent de manière systématique et généralisée les nappes d’eaux souterraines. On est donc loin de l’image d’Epinal qu’on voulait nous donner de cette industrie.
    Le contrôle semble correctement positionné, mais le seul problème est qu’il est fait par l’exploitant…
    Mais, nous dit on, il faut garder confiance : "Toutes les contaminations évoquées par l’IRSN sont connues, maîtrisées, surveillées et ne s’étendent plus  "…
    Cette contamination semble t’il a été copieuse et longue : "contamination liée à des incidents d’exploitation, souvent anciens, et aux conditions d’entreposage de déchets radioactifs  ".

    En bref, on s’en foutait. C’est particulièrement visible pour les déchets, qu’il faut qualifier comme étant à l’abandon et pour lesquels les exploitants se font particulièrement tirer l’oreille.
    Le Tricastin semble très pollué, mais, ce n’est pas, nous dit on, dû à "une situation pérenne, mais à une accumulation de facteurs".
    La "culture d’entreprise" du Tricastin n’était donc pas celle de l’incident à répétition, du je-m’en-foutisme et de la gabegie, nous voilà rassurés.
    Bien entendu, vu la fréquence des incidents, on se demande ce que cela aurait été si cela avait été le cas.

    La centrale du Tricastin n’a toujours pas réglé ses problèmes de barres suspendues. Le nombre (deux) en fait un problème inédit et complexe à résoudre.
    L’utilisation du MOX comme combustible, lui aussi, complique le problème. Tout baigne, le nucléaire, c’est du sûr.

    Samedi 18 octobre 2008

  • GM Chrysler… affolant…

    GM Chrysler… affolant…

    Images_drapeau Le degré de nullité des dirigeants des deux firmes se confirme et devient si éclatant, qu’il est impossible à cacher.
    Les motifs de la fusion, de plus en plus probables, sont aussi, écoeurants de platitude :
    – garder la première place mondiale pour GM, comme si une première place avait une quelconque signification en l’espèce,
    – mettre en commun les liquidités, celle de Chrysler restant importantes,
    – mettre en commun l’aide de l’état,
    en bref, la cour s’agite, mais aucune solution n’est donnée pour la crise industrielle.

    Les synergies mettent très longtemps à se dégager dans les cas de fusion dans le secteur automobile (on parle de 25 ans pour atteindre la maturité), le plan de fusion est donc inutile pour remédier à la conjoncture.
    On se souvient que certaines fusions, notamment Peugeot-Talbot faillirent couter très cher à Peugeot, et la plupart du temps, elles signifient la disparition des marques et simplement l’acquisition et la réorientation de production des usines.
    Les rachats de petites marques sont d’un autre tonneau, comme skoda et Dacia, il s’agit pour ces firmes de devenir simplement le faux-nez de groupes plus puissants pour des productions à bas cout.

    Le seul intérêt, pour la fusion GM-Chrysler réside dans la fusion du tiroir-caisse, et elle est orchestrée par les banques. Dans ce contexte, elle ne peut qu’échouer et il ne restera plus qu’à avaler Ford pour arriver au communisme automobile US. La chute du marché (on parle de 11 millions de véhicules cette année), devrait y aider passablement.

    Samedi 18 ocotbre 2008

  • La vague de froid sur les Etats-Unis va réchauffer le moral de l’OPEP

    La vague de froid sur les Etats-Unis va réchauffer le moral de l’OPEP

                           Panique à l’OPEP! La grande erreur: avoir sous-estimé l’ampleur du retrait des consommations de pétrole dans le monde, tout comme les Agences plus ou moins en charge de ces prévisions, d’ailleurs. L’ Opep prévoit encore une progression de consommation de pétrole de 0,55 millions de barils par jour en 2008 par rapport à 2007 (FIG.), l’Agence Internationale de l’énergie est descendue à 0,43 après un long périple et l’Information Energy Administration est à 300 mille barils. Or, compte tenu de la tendance actuelle, le résultat le plus probable à la fin de l’année sera un accroissement de consommations nul, sinon une régression (LIRE). Ce sont des erreurs très graves qui prouvent que ces instances bureaucratiques ont du mal à sentir les renversements de situation et de comportements dans le monde.Opecconsomonde200810

                      Et pourtant ce ne sont pas les indicateurs qui manquent: la mévente des 4X4 puis des voitures aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, la réduction du trafic aux USA, les rationalisations de flottes d’avions dans le monde, la mévente de camions, la réduction des consommations d’essence et de gasoil en Californie, l’effondrement des tarifs de transport maritime, etc. Un observateur critique des tendances du moment ne pouvait prédire qu’une dégradation des consommations de carburants au deuxième semestre dans le monde. Certaines agences, il y a peu, prévoyaient l’inverse, ne voyant la crise que comme un épiphénomène de début d’année!

                      Alors à toute vitesse l’OPEP va avancer sa réunion initialement prévue en Novembre à la semaine prochaine. L’Arabie Saoudite et sa garde rapprochée (Emirats, Qatar et Koweit) qui pèsent réunis 15,6 millions de barils par jour, vont décider de réduire leurs livraisons (de 7 à 10% ?), fait exceptionnel à l’approche de l’hiver dans l’hémisphère nord. Il ne faut pas négliger le climat, paramètre dont très peu ne parlent pour l’instant, alors qu’on connaît son impact sur les consommations et les comportements. Les stocks de gasoil aux USA sont très bas pour cette saison (LIRE) et ils ne doivent pas être bien élevés dans chacun des foyers américains malmenés par la crise et les prix des combustibles. La première vague de froid est annoncée pour la semaine prochaine sur tout le Centre et le Nord est des Etats-Unis.

                    Une remontée prévisible des cours du WTI vers les 80 à 90$ le baril d’ici à la fin de l’année ne serait pas une surprise. Bien sûr, après l’OPEP, ce sont les variations de températures qui assureront la plus ou moins grande amplitude de cette reprise des cours.

    Le 18 Octobre 2008.