Catégorie : actualités

  • Etats-Unis, énergies renouvelables: les Représentants votent une prolongation des avoirs fiscaux sur la production et l’investissement

    Etats-Unis, énergies renouvelables: les Représentants votent une prolongation des avoirs fiscaux sur la production et l’investissement

    Capitole                                 Loi attendue avec anxiété par les industriels et les artisans américains impliqués dans les énergies renouvelables. Les avantages fiscaux en cours n’allaient que jusqu’à la fin de l’année. Il fallait donc un vote des Chambres pour proroger ces aides indispensables à la poursuite des activités. La Chambre des Représentants (The House) vient de voter par 236 voies contre 189 (bonne majorité mais loin de l’unanimité) un texte de prolongation et d’approfondissement.

                              Les "credit tax" sont prolongés:

    • d’un an pour la production éolienne (PTC),
    • de trois ans pour les productions basées sur la biomasse, la géothermie, l’hydraulique,les déchets et autres biogaz (PTC),
    • de huit ans pour les investissements solaires et les Piles à Combustibles (ITC).

                      Les crédits pour les investissements résidentiels dans l’efficacité énergétique sont majorés de 2000$ à 4000$ (ITC).

                      D’après les initiés, les Sénateurs seraient d’accord pour voter ce texte avant la fin de la semaine.

    Le 17 Septembre 2008.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 17 Septembre 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 17 Septembre 2008

                        Breakingnews                                      Véhicule électrique: BMW a annoncé par la voix de son directeur général, Norbert Reithofer, dans Die Zeit, qu’il allait lancer une toute nouvelle petite voiture électrique urbaine qui devrait sortir en … 2015! Serait-on légèrement en retard chez ce prestigieux constructeur allemand?

                     Train à grande vitesse: Kawasaki Heavy Industries au Japon a annoncé qu’il allait développer une nouvelle génération de train à grande vitesse susceptible de rouler à 350 km/heure. Ce nouveau équipement sera disponible à partir du mois d’Avril 2010. KHI voit un marché mondial, pour les 20 ans à venir, de 10 mille kilomètres de voies supplémentaires, qui nécessiteront de nombreuses nouvelles rames de trains.  Le Shinkansen possède une vitesse de pointe qui plafonne aujourd’hui à 300 km/heure.

                      Electronucléaire: Le président G. Bush a signé l’accord sur l’électronucléaire civil avec l’Inde, dit "accord 123", qui ouvre l’accès à ce pays aux technologies nucléaires civiles américaines. L’Administration fait le pressing auprès du Congrès pour que ce texte soit ratifié avant la fin du mandat du Président actuel, mais Représentants et Sénateurs vont bientôt quitter Washington pour cause de campagne électorale. Les Etats-Unis vont connaître un creux législatif de  4 mois en attendant la nouvelle Administration.

                     Photovoltaïque: la Bank of Scotland va financer pour 63 millions d’euros un projet de ferme solaire de 8 MW dans la région de Tolède. Cest BP Solar qui sera en charge du projet. Près de 8 millions d’euros le MW avec un taux de charge de 22% (1900h/an d’ensoleillement) c’est tout de même hors de prix. Il faudrait diviser le prix par 4 ou 5 pour qu’un tel projet devienne compétitif.

  • Nouvelles d’Orient…

    Nouvelles d’Orient…

    Images Le pouvoir du président Ioutchenko est usé, par son impopularité (coté à 5 % de popularité), par son alignement sur l’occident, par le jeu politicien.
    La rivalité est tripartite, Ioutchenko, ianoukovitch et Timochenko.
    Son partenaire de l’ancienne coalition orange, La blonde Timochenko vise désormais, elle aussi, la présidence, et, pour se faire, jette aux orties la politique antirusse, assez peu populaire, et la coalition orange.
    Désormais, ce qui reste du petit parti communiste appel à la destitution du président.

    Mais c’est la totalité de la région soviétique, au sens large, qui semble bouger. Les échanges commerciaux entre l’ Azerbaïdjan et la Russie progressent fortement, Moscou étant dans les rapports avec ce pays, désormais le partenaire stable.
    Le Turkménistan, riche en gaz a, semble t’il connu une période troublée.
    Un peu plus loin, les talibans revendiquent la destruction de trois blindés américains et la mort de 11 soldats, nouvelle ni démentie, ni confirmée (mais qui indiquerait une montée très forte en puissance des talibans).
    Un raid US au Pakistan aurait été repoussé et l’armée pakistanaise aurait fait savoir qu’elle ne tolèrerait plus de violations de frontières.
    Paris veut renforcer les sanctions contre l’Iran, ce qui, en cette période de crise financière aigu, semble du plus haut comique.

    Mardi 16 septembre 2008.

  • L’effondrement généralisé.

    L’effondrement généralisé.

    Images_2 La bulle immobilière généralisée s’effondre et son effondrement qui s’accélère est contagieux.
    La crise financière dure désormais depuis plus d’un an, et les faillites se produisent à une cadence de plus en plus rapide.
    Ces faillites créent des ondes de chocs sur plusieurs marchés :
    – la marché automobile,
    – les matières premières,
    – les énergies,
    – d’une manière générale les dépenses de consommations sont violemment comprimées, sauf les vitales.

    D’abord, la dissipation de "l’effet richesse". Contrairement à ce que disaient des présentatrices lobotomisées et blondes, renforcés par J. Mars…, on ne dépense pas parce que "l’on se sent riche".
    L’effet richesse, c’est de vendre à un bon prix à quelqu’un qui s’endette pour acquérir.
    Naturellement, une partie de ces ventes dopent la consommation.
    C’est cela, le véritable effet richesse.
    La bulle immobilière, une fois éclatée crée un crunch AUSSI sur le marché automobile, et sur l’utilisation de celui-ci.
    Les dernières statistiques collationnées donne le vertige.
    Mais là, c’est une solution brutale qui se met en place, celle de la paupérisation. Pour avoir une société équilibrée, ce n’est pas la bonne.
    Mais, l’une comme l’autre sont la hantise des saoudiens et des producteurs au sens large, celle où ils seront inutiles. Le pétrole a chuté de 5 $ aujourd’hui.
    L’amplitude de la baisse, crée par la déroute financière, joint à la rétractation de la consommation est emblématique d’une crise absolument monstrueuse.
    A cette allure, quel serait le cours du baril à la fin du mois ?

    Mardi 16 septembre 2008

  • Au mois d’Août, les Etats-Unis et la Zone Euro voient moins croître les prix de l’énergie

    Au mois d’Août, les Etats-Unis et la Zone Euro voient moins croître les prix de l’énergie

                         La moindre croissance sur douze mois, des prix de l’énergie de 2,5 points en Zone Euro et de 2 points aux USA (FIG.) permet de calmer un peu les taux d’inflations dans les deux zones économiques.Inflationenergieusue200808_2

                          La Zone Euro voit son taux général d’inflation sur 12 mois se réduire de 0,2 points à 3,8% (FIG.II). La moindre augmentation du poste énergie (courbe bleue) et celle du poste Alimentation-Boisson-Tabac (courbe rouge) participent à cette légère détente.Inflation200808_2

                    Les Etats-Unis voient aussi leur taux d’inflation se réduire de 0,2 points à 5,4%. L’inflation sous-jacente est toujours assez forte aux USA à 2,5% (FIG. III). Cela n’empêche pas les milieux financiers, d’anticiper une baisse des taux de refinancement par la FED, peut-être dès aujourd’hui. La bonne santé du système bancaire américain est en jeu.Inflationus200808

    Le 16 Septembre 2008.

  • La perte de confiance dans les « papiers bancaires » fait chuter les cours des matières premières

    La perte de confiance dans les « papiers bancaires » fait chuter les cours des matières premières

                              Pour l’instant ce n’est pas l’économie qui s’effondre c’est la confiance. La peur a pris le dessus sur l’appât du gain, alors tout baisse: le pétrole, les non ferreux, le maïs, le soja et le blé. Les spéculateurs de tous poils vendent leurs papiers pour retrouver du cash, les futures adossées aux commodities brûlent les doigts. Ce mouvement a pourtant débuté depuis la deuxième semaine du mois de Juillet.Commoditsprix200809

                        Le baril de brut WTI par rapport au graphique qui date du 5 Septembre, a poursuivi, comme prévu son repli vers les 90 dollars, phénomène accéléré de quelques jours par la faillite des Frères Lehman. Un risque de passer au-dessous de ce seuil de résistance est non nul, en effet les agences communiquant sur le pétrole (EIA et AIE) ont pour l’instant minoré la baisse des consommations de produits pétroliers américaines et européennes dans leurs projections sur l’année. De nouvelles annonces à la baisse des consommations sont donc attendues.

                        Le Nickel, le Plomb, le Zinc se sont fortement repliés depuis le début de l’année. Des mines ferment, comme la mine de Zinc d’Hellyer en Tasmanie, en attendant des jours meilleurs. Le cuivre lui même s’est joint au mouvement de repli. Le CRB Index qui est le benchmark de 19 matières premières à rejoint sa valeur du début de l’année.Commoditiescrb200809

                       Le boisseau de maïs à 5.5$ a perdu 31% de sa valeur depuis son plus haut à fin Juin, celui de blé à 7.2$ a perdu 47% depuis son plus haut du mois de février. Le soja a baissé de 30% depuis le 3 Juillet. Et pourtant les paysans américains n’ont jamais autant produit de fuel éthanol et jamais les Mexicains ne se sont arrêtés de manger des tortillas.

                         Mais alors où sont passées toutes les théories de pénuries, de conflits de productions? N’ont-elles plus cours? C’est oublier que ces pseudo évidences, admises par tous, reprises par des "experts" ou des groupes de lobbies compétents, relayés par les analystes des financiers aujourd’hui en faillites ou sur le bord de l’être,  n’étaient que le support d’une spéculation effrénée menée par l’appât du gain et qui avaient fait monter les cours des commodities vers des sommets irréalistes. Formidable jeu de quilles financier, dont on voit aujourd’hui les conséquences. Les manipulateurs sont punis, ainsi l’a voulu l’Administration américaine.

                         Et pendant ce temps là, la Banque Centrale Européenne qui prévoyait une année 2008 vigoureuse, avec de forts investissements et de puissantes tensions inflationnistes se sera trompée sur toute la ligne. L’inflation en Europe va reculer à toute vitesse, tirée vers le bas par les prix des matières premières, de l’énergie et la baisse d’activité de grands pays européens.

                        Monsieur Trichet, si vous voulez sauver les banques européennes d’abord et par la suite, le tissu économie qui en dépend, ramenez rapidement vos taux de refinancement entre 2 et 3%! Vous nous avez déjà fait avaler une décennie de politique du "Franc Fort" sous la Gauche qui n’y comprenait rien. Quand allez-vous cesser de vous obstiner et tirer simplement et modestement les leçons de vos erreurs d’analyse?

    Le 16 Septembre 2008.

  • Easy Dome, ou la maison facile.

    Easy Dome, ou la maison facile.

    Images_3 Une très vieille manière de faire qui revient au goût du jour, Easy Dome, une maison en préfabriqué de forme unique en icosaèdre, d’assemblage rapide et peu consommateur.
    Bon, enfin, pour la forme, c’est assez spécial et peu vu.
    Le montage est ultra-rapide, rejoignant les records atteint au moyen-âge, (qui connaissait l’assemblage rapide et la préfabrication), économisant une main d’oeuvre, au point de rendre ce coût ridicule.

    Cette réinvention est suédoise et montre que le problème du logement doit être pensé globalement, et qu’il est plus facile de reconstruire souvent, que de mettre au norme, plus économe en tout cas.
    le concepteur de cette maison est danois, on peut donc en conclure que c’est dans un milieu motivé et conscient qu’ a lieu les mutations technologiques, économiques et politiques nécessaires.

    Bien entendu, devant cette irruption, on peut voir beaucoup de mécontents : compagnie d’eau, gaz, électricité, lobby nucléaire, etc…
    Vous savez, ceux qui vous écrivent toujours, alors que personne ne vous envoie de courrier, même si, dans ce cas de figure, c’est pour vous envoyer la note.

    Lundi 15 septembre 2008

  • Guerre du pétrole

    Guerre du pétrole

    Images_2 Le MEND a lancé la guerre du pétrole dans le delta du fleuve Niger.
    La production du Nigéria oscille entre 1.8 et 2 millions de barils/jour, contre 2.6 il y a un an.
    On le voit, la problématique du pic-oil est loin de dépendre uniquement de problèmes géologiques, surtout dans des pays où le reste de l’économie a été ruiné par la ressource pétrolière.
    C’est le cas du Nigéria, où, hors le pétrole, il ne reste rien, surtout dans le delta.
    le gouvernement est pétrolo-dépendant (à 90 %) des recettes du pétrole.
    La guerre du Biafra des années 1960, n’a jamais réellement fini.

    Gagner une guerre s’avère l’opération la plus facile, gagner la paix s’avère nettement plus compliqué.
    Il y a un an, une pareille nouvelle aurait occasionné la flambée des prix du brut, la récession actuelle, la contraction de la demande, rendent ces attaques plus bénines pour les cours du brut.
    L’objectif de 4 millions de barils/ jour pour 2010 ne sera donc jamais atteint, et la formule magique de l’investissement qui résout tous les problèmes d’énergie bute sur la problématique de la corruption sur un fond de pauvreté endémique, dans une région qui fut une des plus riches d’Afrique.

    On peut dire que la production n’atteindra jamais les niveaux voulus tant que ne seront pas résolus les problèmes économiques, politiques et sociaux, causés par une société où les inégalités sont extrêmes, les causes de la révolte existant toujours, si une révolte est écrasée, une autre voit le jour immédiatement.

    Lundi 15 septembre 2008

  • Alitalia : la fin.

    Alitalia : la fin.

    Marche_funbre La compagnie Alitalia est à vendre. Presque tout le monde pourrait la racheter, tellement elle est peu chère, personne n’en veut, à l’image de Lehman Brothers.
    La crise, elle est simple. C’est le prix du kérosène, allié à un défaut d’investissement classique dans les économies néo-libérales.
    le genre de crise qu’elle occasionne, en "tout ou rien", est tout aussi simple aussi.
    Des destinations peu ou pas du tout rentables sont abandonnées. les aéroports en question, deviennent de simples sites de club d’aéronautique de tourisme.
    Comme, globalement, le trafic progresse encore un peu ou se maintient, mais à partir de grands aéroports,

    on ne voit pas la crise arriver.
    Toujours est il que ce genre de restructurations aident peu.
    En effet, elles impliquent qu’une partie de la flotte est surnuméraire, c’est à dire que le déficit gonfle encore, au lieu de se réduire.
    Le personnel devient aussi pléthorique, mais pour celui, très qualifié, les compagnies hésitent à s’en séparer.
    Là aussi, le souvenir de reprises précédentes où techniciens de maintenance et pilotes avaient fait défaut, les freinent.
    La déréglementation du début des années 1980 avait pu sembler donner quelques fruits. Les appareils et les infrastructures aéroportuaires étaient neufs.
    Aujourd’hui, tout est suranné, et les compagnies n’ont plus les moyens financiers d’y remédier.

    Dimanche 14 septembre 2008.

  • Les Zeurodéputés s’agitent.

    Les Zeurodéputés s’agitent.

    Images_3 Les zeurodéputés ont trouvés un motif de travail, ben plus passionnant que leur dernier grand dossier, qui était de définir au niveau européen, ce qu’était le chocolat.
    Ils avaient rejoint dans la stupidité les byzantins, qui à l’époque où les turcs prirent leur ville, déparlaient du sexe des anges (prozac pour tous).
    Le 11 septembre a été une période de rupture, mais en Europe cette fois-ci.
    La législation déblaie en effet le terrain à des investissements massifs et l’éolien pourrait devenir le plus grand client de la sidérurgie d’ici 2013.
    Le vent de l’histoire souffle, et la grande parenthèse libérale se referme.

    Une nouvelle révolution industrielle va avoir lieu, et bien plus que les roulements de mécaniques des traineurs de sabres, elles est une réponse aux tensions géopolitiques autour des régions productrices.
    C’est là, et cela a toujours été, la grande angoisse saoudienne, qu’on se passe du pétrole, bien sûr, le même raisonnement peut être appliqué aux énergies fossiles.
    Les nouvelles vagues de révolutions industrielles ne sont de "bonnes périodes" que vu postérieurement. Il y faut beaucoup de travail, de chamailleries, de procès, de coups fourrés avant qu’on voit se dégager une dynamique.
    Cette dynamique s’articulera sur plusieurs axes : économie, notamment dans le bâtiment, solaire, éolien, hydraulique, très délaissé aujourd’hui, mais aussi changement d’attitude, amplement commencé dans les pays de l’OCDE.
    SUW, 4X4, retourneront à ce qu’ils n’aurait jamais du cessez d’être : le véhicule de quelques professionnels à l’activité spécifique, et non le gadget de m’as-tu-vu, dépensiers, pompeux et pédant.

    Bien entendu, les objectifs (20 % de renouvelable) seront sans doute trop timides, et auront ils des chances d’être pulvérisés. La création d’un lobby du renouvelable sera aussi un élément important.
    Quand à la campagne de désinformation sur l’éolien en France, elle est largement l’oeuvre du lobby nucléaire, mais risque d’avoir des résultats paradoxaux et d’y assurer ultérieurement une victoire plus large : les prix auront baissés, et des progrès techniques intégrés.

    Dimanche 14 septembre 2008.