Catégorie : actualités

  • « Les inégalités sociales tuent à grande échelle »

    « Les inégalités sociales tuent à grande échelle »

    Images_2 Ce point de vue est celui de l’OMS, il rappelle une évidence.
    Un enfant né à Glasgow a une espérance de vie inférieure de 28 années à celui, né 13 Kilomètres plus loin.
    Les systèmes de soins financés par argent public ou leur absence, mais aussi les conditions de vie, créent le déséquilibre.
    D’ailleurs il est à noter qu’ Hitler, en envahissant l’Ukraine, avait eu comme tout premier soin de supprimer le service de santé.
    La santé des indigènes était trop bonne.
    Ce rapport de l’OMS met donc en lumière le rôle exact de certains organismes internationaux : ce sont des organismes de dépopulation (assez) rapide : Banque Mondiale, FMI et Banques centrales.

    Mais comme il faut rester dans les limites du politiquement correct, tuer par la misère est un moyen sûr, qui ne provoque pas de vagues.
    En effet, un camp, c’est visible, c’est sale, ça laisse des traces.
    Un miséreux mort trente ans plus tôt qu’il n’aurait du, ça n’en laisse pas et c’est culpabilisable.
    Il buvait trop, vivait dans la crasse, etc…
    La première énergie, c’est l’homme, ainsi que la première richesse.
    Les vieux monarques du 17 et 18° siècles connaissaient l’importance du nombre et de la santé de la population.
    Nos ploutocraties actuelles l’ignorent.

    Mercredi 10 septembre 2008

  • Boeing, Airbus et le Pentagone.

    Boeing, Airbus et le Pentagone.

    Images_2 Le processus de dislocation et de décomposition des pouvoirs aux USA se poursuit.
    Plus personne ne dirige, plus personne ne décide, seule une bureaucratie vorace d’une ampleur jamais vue se perpétue.
    Le Méga-contrat des avions ravitailleurs a été annulé, puis reporté.
    La suite au prochain numéro, la prochaine administration, si celle-ci en est capable.
    Certains d’ailleurs se demandent si le processus pourra être relancé.

    Le formalisme juridique étasunien, en effet, pourrait créer de grands problèmes vis à vis de tous les vainqueurs d’une compétition ultérieure.
    Le Pentagone, désormais est victime de la priorité budgétaire dont il a bénéficié, il ne contrôle désormais plus les programmes et la dérive des coûts est généralisée, l’efficacité, vertu proclamée du système, en chute libre -on l’a vu en Irak, en Afghanistan, mais aussi au Liban et dernièrement en Géorgie-.
    Les ravitailleurs en usage, continueront d’être ceux mis en service sous Eisenhower, dont la plupart des gens sur terre ne savent même pas que ce nom fut celui d’un président des Etats-Unis, il y a 47 ans.
    Bien entendu, inutile de préciser que les normes et standard de l’époque ne correspondaient pas du tout à ceux d’aujourd’hui, notamment en matière de consommation de kérozéne.

    Mercredi 10 septembre 2008

  • L’Agence Internationale de l’Energie poursuit ses prévisions glissantes de consommation pour 2008 à la baisse

    L’Agence Internationale de l’Energie poursuit ses prévisions glissantes de consommation pour 2008 à la baisse

                           On pourrait en rire si les conséquences de ses prévisions fantaisistes sur l’économie étaient négligeables. Mais l’Agence Internationale de l’Energie s’est accordée le droit de réaliser et de publier des prévisions de consommations de produits pétroliers dans le monde, plus d’un an à l’avance par rapport à l’échéance, influençant ainsi les marchés pétroliers. Un exercice instructif est de suivre depuis le début, en Juillet 2007, ses prévisions de consommations pour l’année 2008 (FIG.). Les résultats sont époustouflants. Partie d’un "hallucinant" et inattendu +2,2 millions de barils/jour par rapport à la consommation de 2007, nous voila ramenés à 700 barils/jour ce mois-ci. Le processus de décroissance de la prévision est lentement instillé, comme si le résultat provenait d’une démarche rationnelle et maîtrisée. Il est de -100 mille barils par jour pour 2008 ce mois-ci et de -140 mille barils/jour pour 2009 par rapport à la précédente prévision.

                     Le plus probable est que la demande en pétrole de 2008 n’excèdera pas 500 mille barils/jour par rapport à 2007, compte tenu de la tendance actuelle des consommations (LIRE). Mais l’AIE fait de la "fine" politique: elle veut inciter l’OPEP à produire plus! Rusée la bougresse!Aie20082007

    Le 10 Septembre 2008.

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  • Le Caucase seul.

    Le Caucase seul.

    Anabase La crise du Caucase semble prendre un tour inédit. Les puissances régionales recherchent l’équilibre sans beaucoup d’aide extérieur.
    les puissances régionales, à savoir Turquie, Russie et Azerbaïdjan semblent envisager une alliance, de même que la normalisation espérée de la Turquie avec l’Arménie.
    On peut rajouter l’alliance Irano-Russe en train de coaguler, et on voit que le régime géorgien actuel est bien seul, en même temps, son intégration ultérieure à l’alliance est envisagée.
    A force d’être "isolée", la Russie risque bien de se retrouver "encombrée" (d’amis) et en même temps"délestée" (des importuns, droits-de-l’hommiste, faux nez de la gourmandise occidentale).

    Dans le contexte de la mer noire, Ioutchenko nie qu’il y ait une crise en Ukraine.
    On peut le rejoindre sur ce point là, l’unanimité quasi-complète (à 95 %) existe : il est de trop.
    Timochenko entretient désormais les meilleures relations avec le parti des régions (pro-russe), en même temps qu’elle abandonne la dialectique anti-russe.
    Il va s’en dire que les différentes parties ont été diversement secouées par la crise.
    L’Azerbaîdjan a perdu énormément d’argent avec la crise, La Turquie abandonne des chimères pour redevenir une puissance régionale, Moscou a joué intelligemment, notamment avec l’Azerbaïdjan et les pays d’asie centrale, qui n’ont pas été effrayés mais plutôt rassurés par une série d’accords assez avantageux pour eux.
    Quand aux USA, ils continuent sur leur lancée et gachent leurs dernières chances en massacrant à tout-va en Afghanistan, s’éloignant même du gouvernement fantoche existant.

    Le "Grand Dessein" qui consistait à donner une voie d’évacuation des ressources vers le sud se transforme en "Anabase".

    Mardi 9 septembre 2008.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 9 Septembre 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 9 Septembre 2008

    Breakingnews                     Raffinage: Sumitomo Chemicals qui est en train de construire une des plus grandes unités de raffinage du monde, en collaboration avec l’Aramco en Arabie Saoudite, sur le site de Rabigh, vient d’annoncer que cette unité qui devait commencer à produire à la fin de l’année aurait un retard de l’ordre de trois mois. L’investissement final sera de l’ordre de 10 milliards de dollars. A l’aide de ce type d’unités de raffinage, l’Arabie Saoudite va pouvoir exporter des produits pétroliers à haute valeur ajoutée obtenus à partir de ses pétroles lourds qui ont du mal à trouver preneur aujourd’hui. C’est donc une adaptation stratégique importante de l’Arabie qui va vers une meilleure satisfaction du marché mondial. Certaines unités de raffinage obsolètes dans le monde devront être arrêtées, comme par exemple aux Etats-Unis.

                                 Production de pétrole brut: la société d’études Proleads qui exerce ses talents au Moyen-Orient estime que dans les années à venir, d’ici à 2015, les 300 milliards de dollars qui vont être investis en exploration production de pétrole dans cette région vont permettre d’ajouter 10 millions de barils par jour de nouvelles productions.  Ces chiffres semblent contredire certains prévisionnistes en chambre qui prévoient un effondrement inéluctable des productions de pétrole dans cette région. Rendez-vous donc en 2015, mais d’ici là, grâce à la sagesse des hommes et à l’implacable valorisation de ces produits, les besoins en pétrole de la planète se seront, espérons le, réduits.

                                Energie éolienne: une enquête menée par Frontier Pro Services auprès de 75 opérateurs de fermes éoliennes américaines aurait montré que 60% des éoliennes, par manque de personnel qualifié, seraient mal entretenues. Ces carences seraient la cause de nombreux incidents dont le coût par éolienne est évalué à 15 à 20% de son prix de départ. Il semblerait que des éoliennes Vestas au Danemark connaissent également quelques incidents. Les processus industriels qu’ils soient éoliens ou de toute autre nature, demandent beaucoup de professionnalisme pour opérer à pleine efficacité.

                               Consommation d’électricité au Japon: le Japon consomme traditionnellement beaucoup d’électricité durant l’été chaud et humide pour générer l’air conditionné qui rafraîchit et assèche les appartements. Cette année a été plutôt clémente ce qui a permis à Tokyo Electric de réduire ses consommations de pétrole du mois d’Août de 24% et celles de gaz naturel de 16% par rapport à l’an dernier. C’est une bonne nouvelle en ces périodes de pénurie en électricité d’origine nucléaire au Japon.

    Le 90 Septembre 2008.

  • La révolution industrielle britannique. II

    La révolution industrielle britannique. II

    Images_3 Je remercie JP pour l’intervention suivante :
    " Le facteur fondamental reste l’insularité car les milliers de kms de côtes anglaises permettaient d’une part une industrie du transport incomparablement développée puisque mue par l’énergie éolienne, ainsi que l’implantation généralisée d’une multitude de turbines éoliennes qui répondaient à une vigoureuse demande de consommation de base d’énergie mécanique, condition indispensable du démarrage de la révolution industrielle. Ainsi la suprématie néerlandaise n’a duré que le temps de la supériorité de son secteur éolien, jusqu’à ce qu’il fut dépassé par le secteur éolien britannique. On voit donc que fondamentalement, le cours de l’histoire des nations est déterminé par la puissance de leur énergie éolienne. L’Histoire démontre ainsi scientifiquement la supériorité absolue, universelle et perpétuelle de l’énergie éolienne sur toute autre forme d’énergie passée, présente ou à venir. "

    En réalité, les guerres anglo-hollandaises se terminèrent aux désavantages des hollandais, parce que, simplement, à niveau égal de civilisation, ils étaient moins nombreux.
    Les avantages décrit ici, seront surtout décisif dans les guerres franco-anglaises, parce qu’elles opposèrent une thalassocratie, et une puissance continentale, "victime de son étendue" (Braudel).
    On peut faire le même rapport avec la guerre froide.
    L’URSS a largement été victime de son étendue, même si le général immensité finit toujours par protéger la Russie.
    Il est beaucoup plus facile, pour qui maitrise les océans, de concentrer, de manoeuvrer, qu’à une puissance terrestre.
    Le Facteur transport, plus facile en Grande Bretagne se trouvait, face à la France, renforcé par la dispersion.
    En effet, dans cette querelle de domination, les escadres de Brest et de Toulon, inférieures réunies, étaient très inférieures seules…
    Notamment à la période révolutionnaire où les escadres furent détruites successivement, d’abord par les combats de prairial, pour l’escadre de l’Atlantique, ensuite à Trafalgar pour l’escadre de Toulon.
    "L’avantage" d’avoir accès sur deux mers, pour la France, ne s’en est pas révélé être un.
    Pour ce qui est de la situation que l’on peut constater actuellement en Géorgie, Ukraine, etc, elle est aussi diablement simple.
    Les USA s’aventurent imprudemment, sur un terrain où leurs forces sont visiblement nettement insuffisantes, et ou le facteur immensité joue contre eux, face à des forces russes qui combattent désormais chez elle.
    Les dirigeants américains n’ont pas compris qu’ils n’étaient pas en Géorgie ou en Ukraine, mais qu’ils étaient en 1429 devant Orléans, diablement à l’intérieur des terres, avec des communications incertaines et que leur effort final pour finir l’adversaire les exposaient beaucoup trop et facteur transport, constamment avec eux, était désormais dans le camp adverse.

    Lundi 8 septembre 2008.

  • Europe condamnée…

    Europe condamnée…

    Images "Nous avons chez nous beaucoup de choses dont nos partenaires ne peuvent tout simplement pas ou très difficilement se passer  ".
    Ces paroles sont de Wladimir Poutine. On peut dire qu’elles frappent juste et que l’inverse n’est pas vrai.
    En effet, avec des réserves en devises importantes, des stocks stratégiques (choses oubliées en occident, obnubilé par le "marché"), la possibilité d’une rupture atteindrait les européens, bien avant les russes.
    "Quoi qu’il arrive et quoi qu’on dise, la vérité est de notre côté. Nous nous conduisons de manière absolument morale et conforme au droit international en vigueur. Si certains pays européens souhaitent servir les intérêts de politique étrangère de quelqu’un d’autre, qu’ils le fassent, nous ne pouvons rien faire contre  ".

    Belle manière aussi de traiter de crétins, la totalité des européens, et surtout de s’occuper de ce qui ne les concerne pas.
    En face, on a un arrêt américain de la coopération nucléaire, et une réaffirmation de l’extension de l’OTAN, et des menaces vis-à-vis de la Russie, côté américain, doublé d’une inexistence de la diplomatie.
    En Europe, la déstabilisation crée par les USA, déstabilise aussi l’OTAN, coupée clairement en deux, et même les bellicistes se divisent, les polonais évoluant sur dossiers.
    Bien entendu, les moulinets viennent d’une "superpuissance" en déconfiture économique, épuisée militairement dans des guerres en orient et qui ne voient pas des alliés en train de s’autonomiser, et même pour les meilleurs, compter Washington pour rien, ou en négatif.

    Lundi 8 septembre 2008

  • Deux Représentants publient une proposition pour l’émission d’un Emprunt d’Indépendance Energétique aux Etats-Unis

    Deux Représentants publient une proposition pour l’émission d’un Emprunt d’Indépendance Energétique aux Etats-Unis

    Capitole                        Jim Marshall Représentant Démocrate de Géorgie et Roscoe Bartlett Représentant Républicain du Maryland viennent de publier un article dans le Washington Post, demandant l’émission d’un très gros emprunt, qu’ils appellent "Energy Independance Bonds", qui serait gagé sur les énormes revenus qu’apporterait une libéralisation totale des forages d’exploration et de production de gaz et de pétrole sur toutes les côtes américaines.

                            Après avoir remercié les écologistes de ce cadeau involontaire, d’avoir réussi par l’interdiction des forages offshore à préserver d’immenses ressources énergétiques, les deux auteurs se prononcent clairement pour une libéralisation de tous ces forages. En contrepartie, ils proposent que les revenus de ces permis d’exploration et d’exploitation ainsi que les taxes adossées aux productions, représentant plusieurs milliers de milliards de dollars, alimentent un fond mutualisé (fund trust) destiné à financer les énormes investissements à réaliser dans les industries renouvelables solaires et éoliennes et dans l’énergie nucléaire aux Etats-Unis. Pour eux l’adoption par les Etats-Unis, d’un Plan d’Indépendance Energétique réaliste aurait un très fort impact sur les cours du pétrole. Parmi les actions possibles qui seraient à envisager, pourrait figurer un réseau électrique à très faibles pertes en ligne à courant continu qui formerait le maillage principal (superhigway) américain reliant les centrales nucléaires et les fermes éoliennes ou solaires entre elles sur l’ensemble du territoire.

                       Voila un papier qui va alimenter le débat sur l’indépendance énergétique américaine durant la campagne présidentielle.

    LIRE cet article.

    Le 8 Septembre 2008.

  • Le potentiel hydraulique écossais.

    Le potentiel hydraulique écossais.

    Images_4 le ministre de l’énergie Ecossais a exposé les choses clairement :
    " Bien qu’on ne risque pas de voir de nouveaux développements à grand échelle, il est clair qu’il existe un large potentiel inexploité, durable et rentable pour l’avenir, dans les capacités de plus petite taille et la micro-hydroélectricité".
    Bien sûr, ce problème n’est seulement écossais, mais européen.
    le mythe est que "tout est exploité", alors que l’Ecosse pourrait l’augmenter de moitié, et la plupart des pays, au moins, en étant extrêmement prudent de la même proportion.
    Il suffit de se promener, en France, sur les berges des moindres rivières, pour constater l’état d’abandon d’une infrastructure qui fut phénoménale.

    En outre, déjà, il y a deux siècles, les utilisateurs savaient corriger le caractère aléatoire de la ressource, ils stockaient l’eau, celle-ci était soumise à des règlementations aussi précises, que fruit d’une expérience de longue haleine.
    En France aussi, EDF s’est chargé de couler la micro-hydroélectricité, car, au début 1980, "il y avait le nucléaire".
    Un nucléaire, doublé d’un chimique, et agrémenté d’amiante, voila qui explique fort bien la flambée des cancers, pour laquelle on s’est contenté de culpabiliser les victimes.
    Bien entendu, la omerta sur le nucléaire est morte, on s’aperçoit de la contamination chronique du pays au travers de divers incidents, aussi farfelus que relevant du je m’en foutisme complet.
    Evidemment, il était plus compliqué au départ de réhabiliter un réseau préexistant que de reconnaitre qu’on bâtissait, à grand frais, un système nucléaire hypertrophié et -déjà- dépassé.

    Dimanche 7 septembre 2008.

  • La reconstitution du plafond.

    La reconstitution du plafond.

    Images_3 Les grands historiens des siècles passés, notamment Braudel qui l’a dit explicitement, pensaient à la "reconstitution du plafond", la croissance devenant nulle (ou plutôt très faible).
    Le plafonnement des ressources gazières, pétrolières, charbonnières à un horizon plus lointain, nucléaire à échéance proche semblait indiquer que ce plafond était proche.
    Mais, si la détérioration de la machinerie économique provoquait, tout simplement, un plafond, non pas géologique et technique, mais une tempête, telle que ce soit les inégalités de revenus, les défauts d’investissements d’un côté, le surinvestissement chronique de l’autre.

    Le surinvestissement, par exemple est manifeste en matière de transport maritime.
    700 grandes unités -plus de 150 000 tonnes- seront livrées dans les trois années à venir.
    Pendant ce temps, le prix du fret dégringole, et pire, il n’y a pas que les transporteurs.
    Les ports aussi connaissaient des embouteillages chroniques.
    Les infrastructures y menant sont à bout de souffle (USA), engorgés (cas de la vallée du Rhin, ports australiens), ou insuffisants (Chine).
    Bien entendu, le tiers monde connait ces trois phénomènes conjugués.
    On pourra donc voir un transport maritime ruiné par des surcapacités, parce que, en même temps, rien n’a suivi à l’arrière.
    Bien entendu, la paupérisation des ménages devrait aussi avoir son lot de conséquences (pour arriver à ce niveau là, il faut voir dans quelle merde on est !)

    Jusqu’où ?
    Photo : l’origine de l’envol économique de l’Europe.

    Dimanche 7 septembre 2008