Catégorie : actualités

  • Tchou-Tchou, le petit train.

    Tchou-Tchou, le petit train.

    Images_5 Plus que de techniques nouvelles et d’inventions géniales, il apparait dans le monde qu’il y a une carence phénoménale d’investissements.
    C’est l’Argentine qui flambe cette fois, et pas au figuré, ou du moins des trains de banlieues, incendiés.
    Le 3 septembre, c’est 8 wagons qui ont flambés, une trentaine depuis le début de l’année.
    Les transports de la compagnie TBA (Transports de Buenos Aires) sont TRES critiqués, voyages dangereux, risqués, sur les marche-pieds ou sur les toits, rançon d’un trafic qui explose et d’investissements qui ne suivent pas.

    En outre, les maux sont comparables à ceux que l’on connait en France. 2.4 milliards pour des TGV, mais peu pour les trains classiques et leur réseau, antédiluvien, une population de l’intérieur, abandonnée.
    Partout, dans les pays industrialisés, ont été abandonnés l’investissement, pour recréer une rentabilité fictive, mais dans l’air du temps.
    Bien entendu, une fois que les profits, privatisés ne rendront plus assez, les compagnies privatisées reviendront dans le giron public, prié d’investir suffisamment.
    En attendant, tous les jours pâtissent des "usagers" vraiment très usés et qui se sentent fort peu client, mais plutôt comme ces soldats de 1914 : "chevaux 10,  hommes 40"…
    Les chevaux étant mieux traités.

    Samedi 6 septembre 2008

  • Un « rapport d’initiative » voté par le Parlement Européen vise à favoriser le ferroviaire comme mode de transport du fret

    Un « rapport d’initiative » voté par le Parlement Européen vise à favoriser le ferroviaire comme mode de transport du fret

                                                                                      Fretferroviaire Le Parlement Européen vient de voter un "rapport d’initiative" demandant à la Commission d’allouer au moins 40% des crédits d’infrastructures pour les transports au ferroviaire en se focalisant tout particulièrement sur le fret. La priorité doit être accordée à la modernisation des infrastructures et des terminaux. Les projets à grande vitesse multinationaux, en particulier dans le transport de fret devraient être encouragés.  La Commission devrait présenter un plan d’action dans le domaine des transports ce mois-ci.

                                 La question que l’on peut sérieusement se poser est la suivante: que peuvent faire de vraiment sérieux les Sociétés de transport ferroviaire européennes, dans le domaine du fret, sans un réseau maillé de voies ferrées exclusivement ou au moins largement dédiées à ce mode de transport? En tous les cas en France, c’est clair les trains de marchandises circulent à petite vitesse en louvoyant entre les trains de passagers. C’est peut-être mieux en Allemagne où le fret ferroviaire est plus important.

    LIRE le texte concernant le rapport d’initiative.

    Lire les idées générales de la Commission dans le domaine, avec la création de corridors.

    Le 6 Septembre 2008.

  • La révolution industrielle britannique.

    La révolution industrielle britannique.

    Images_4 "Le principe se vérifie pour la plupart des nations qui ont réussi à reproduire la révolution industrielle anglaise. Mais attention, l’Angleterre elle même n’a pas vraiment suivi ce principe. Par exemple les infrastructures telles que routes et canaux commencèrent à s’y développer en tant qu’initiatives privées. Bon, on peut noter qu’au quatorzième siècle, Edouard 3 a netttement poussé le développement de la production textile, et ainsi fait échapper l’Angleterre à son statut de pays de la périphérie (braudel) ne produisant que la matière première, la laine. Et on peut aussi créditer la plupart des gouvernements d’y avoir favorisé toute l’activité maritime. Mais le rôle de l’Etat en Angleterre n’est pas vraiment allé au delà.
    ça ne remet pas en question le principe général du rôle de l’Etat. C’est simplement que ce principe ne pouvant pas être connu initialement, ce n’est pas en l’appliquant, mais juste par hasard, que le premier décollage industriel d’un pays s’est réalisé.
    Le hasard a consisté en la combinaison de quelques facteurs: la situation insulaire de l’Angleterre, qui permettait une accumulation du capital dans des conditions bien plus sures, car le risque réduit d’invasion limitait les risques militaires sur le capital. C’est-à-dire d’une part les destructions par l’ennemi (la révolution industrielle aurait surgi d’abord dans les Flandres, très certainement, si elles n’avaient été envahies une ou deux fois par siècle), et d’autre part le cout de la "protection" par la classe militaire nationale (dont la tendance naturelle est de dévier l’accumulation du capital vers des usages très diversifiés mais presque toujours improductifs). Donc pour l’Angleterre un avantage en capital accumulé, qui va se combiner à une pénurie de matière première agricole (bois, fibres, nourriture), le territoire n’étant pas si étendu. C’est ainsi qu’il y est devenu plus rentable d’utiliser le charbon d’une part, et de fabriquer industriellement toutes sortes de bidules exportables pour importer les matières premières agricoles. "

    Deux remarques à cette intervention, le rôle des guerres anglo-hollandaises, et la carence française.
    Au niveau économique la montée en puissance est concomitante avec l’affaiblissement des "fourriers des mers", hollandais.
    Les guerres du 17 siècle vont grandement ébranler la puissance hollandaise, et le krach de 1763 (la Hollande, neutre, avait pris en charge le commerce extérieur des pays belligérants ennemis de la Grande-Bretagne pendant la guerre de 7 ans), font que celle-ci ne sera plus que l’ombre d’elle-même, avant que la dernière guerre entre les deux pays ne provoque la fin de toute influence hollandaise en 1780…
    On ne peut que noter la concordance des faits, et la révolution industrielle…
    La carence française aussi dans ses relations avec l’Angleterre lui laissera le temps de respirer.
    A partir de 1475, la monarchie française stoppe la guerre de 100 ans et trouve plus expéditif en la personne de Louis XI de fomenter des troubles en Grande-Bretagne, plutôt que d’y intervenir directement.
    D’abord, il y a les remuants Gallois (jasper Tudor), l’allié Ecossais, et l’Irlande jamais domptée.
    Fin du XVII° siècle, les troubles intérieurs britanniques ne sont plus que rares et espacés, la périphérie vaincue et la flotte française incapable de franchir la Manche.

    On le voit donc, peu de considérations techniques permettront le développement industriel britannique, mais surtout une conjonction d’éléments fortuits et indépendants.
    Bien entendu, aussi, l’absence de dépenses superflues, comme celle de défense nationale boulimiques, tel qu’il existe aux USA depuis 1948 explique aussi le succès.

    Samedi 6 septembre 2008.

  • Rapprochement Turquie-Arménie.

    Rapprochement Turquie-Arménie.

    Images Le Caucase est une région aussi instable qu’ importante au niveau de l’approvisionnement énergétique.
    Aujourd’hui, on assiste à un dégel des relations entre l’Arménie et la Turquie, au point mort pour cause de génocide de 1915.
    Allié à la Russie, l’Arménie a aussi largement été aidé dans sa guerre contre l’Azerbaïdjan par l’Iran et reste au contraire, en froid avec la Géorgie.
    Par contre, Pour les Azéris c’est la perplexité face à la Turquie qui les a toujours soutenus.
    En effet, pour eux, quel est le but Turc ?

    Rien n’est clair, ni affirmé.
    Rien ne l’explique, à moins que la guerre Russo-géorgienne n’ait déclenché AUSSI un mécanisme turque d’autonomie, vis-à-vis de la "communauté internationale" (lire, l’occident) et qu’elle n’ait fini par passer par profits et pertes un certain nombre "d’acquis" : OTAN et rentrée dans l’union européenne et entrepris de reconstituer une politique autonome, qui dans ce cas, donnerait une certaine importance à l’Arménie, celle de glacis, alors que les bonnes relations avec Bakou, finalement ne l’intéresse que relativement.
    Là aussi, on peut envisager une satellisation économique voire économique arménienne, mais l’Azerbaïdjan s’est révélé, au cours des siècles passés comme une pomme de discordes Iran/Russe, mais dans sa position excentrée, la Turquie peut difficilement y jouer un rôle.
    Passé le mirage des pipelines, le retour au principe de réalité dicterait un but accessible à une diplomatie turque (la satellisation de l’Arménie, d’une manière ou d’une autre), un but turque, pour la Turquie uniquement.

    Samedi 6 septembre 2008.

  • Le mois de Juillet a été décevant pour le transport aérien nous informe l’IATA

    Le mois de Juillet a été décevant pour le transport aérien nous informe l’IATA

    A380a                               L’International Air Transport Association (IATA) vient de faire le point sur l’activité mondiale du transport aérien au mois de Juillet et a revu à la baisse ses prévisions de trafic pour 2008. Le plus décevant est le transport de fret en baisse au mois de Juillet de -1,9% par rapport au même mois de 2007. C’est le résultat de l’Asie qui représente près de la moitié du trafic, à -6,5% qui plombe la tendance. Par contre le trafic du fret en Europe (-1,2%), en Amérique du Nord (+4,4%) et au Moyen-Orient (+12,9%) qui représentent près de l’autre moitié de l’activité sont globalement en croissance. Ces résultats conduisent l’IATA à revoir les prévisions de croissance du fret pour 2008 à 1,8% au lieu des 3,9% qui étaient la prévision annuelle jusque là.

                             Quand au trafic passagers il a globalement crû de 1,9% pour le mois de Juillet, avec une légère baisse en Asie (-0,5%), une croissance légère en Europe (+1,3%) et une croissance plus nette en Amérique du Nord (+4,2%), au Moyen-Orient (+5,3%) ou très nette en Amérique Latine (+8,1%). L’IATA a revu ses prévisions 2008 du transport passagers à +3,2% pour une prévision précédente à 3,9%

                             Ces résultats, surtout ceux du fret, indiquent une baisse de la croissance dans les échanges mondiaux mais avec des résultats contrastés entre une Asie  ou une Europe en retraits et une Amérique Latine ou un Moyen-Orient en bonnes formes. L’Amérique du Nord maintenant le cap, au milieu de ses péripéties financières.

    Le 6 Septembre 2008.

  • Photovoltaïque en surchauffe.

    Photovoltaïque en surchauffe.

    Images_4 L‘industrie Photovoltaïque surchauffe, avec une augmentation de 40 % des capacités installées dans le monde, avec un risque, celui de la surproduction.
    A vrai dire, cette évolution n’a rien d’étonnante.
    Que faut il pour installer des panneaux ? Des producteurs, et des poseurs.
    Les poseurs, eux, sont apparus pour poser du photovoltaïque thermique, chose qui était bien au point, depuis longtemps. Or, il n’y a pas grande différence de charge de travail entre solaire thermique et solaire photovoltaïque, souvent, les personnes qui les font, font les deux.
    C’est le cas typique d’un goulot d’étranglement résolu, par le passage de la main d’oeuvre, d’un secteur à l’autre, voisin, très voisin, ou simple variante.

    On retombe sur un problème industriel, on ne peut plus classique : produire, installer et absorber la production subséquente, avec ses avantages et inconvénients.
    Que ce soit l’éolien ou le solaire, on (re)découvre ce qu’est une révolution industrielle.
    D’abord un produit cher, qui se vend peu, pas franchement encore au point, mais dont le taux de croissance est phénoménal.
    Ensuite le taux de croissance faiblit, mais les parcs deviennent significatifs, suffisamment pour faire de l’ombre aux concurrents.
    Enfin, le taux de croissance devient normal. L’industrie est à maturité.
    Elle passe du non-rentable, au rentable et compétitif.

    Là aussi, inutile de rappeler qu’une grande partie du chemin, ce sont les économies d’énergies qui le feront.
    D’ailleurs, n’ayez aucune crainte (je me rappelle plus qui a dit cela), l’autorisation vient d’en haut (ça serait-y-pas une bulle, des fois ?).

    Vendredi 5 septembre 2008.

  • La rentabilité.

    La rentabilité.

    P1000189 Quand j’entends parler de rentabilité, cela me fait grandement rire.
    Comme un bilan prévisionnel d’ailleurs.
    La fonction première des prêtres étaient de maitriser chiffres et lettres, puissances de pouvoir, à travers les archives et la comptabilité.
    Alors on demande souvent, forme moderne du devin, un bilan "prévisionnel", habillage de la magie des prêtres.
    Sachant bien entendu qu’on ne connait, ni volume, ni prix de vente, ni durée.

    Alors, en ce qui concerne les énergies, plusieurs constats :
    – le renouvelable est trop cher, souvent dopé par les subventions. C’est vrai pour le solaire, thermique ou photovoltaïque, c’est vrai pour l’éolien, c’est vrai pour les pompes à chaleur.
    – les énergies "classiques" sont bien meilleurs marchés en terme de budgets, avec une marge calculée sur un cout de production et non sur une mode, en même temps qu’un afflux brusque.
    – le monde actuel n’est pas bâti pour les accueillir facilement.
    ET POUR LE REPETER, AU XVIII siècle, c’était le fossile qui ne serait jamais rentable, et on a vu des "révolutions fossiles", avorter tout au long du XIX° siècle, pour cause de non adaptation aux conditions locales.
    Faute de ports, de routes, de techniciens, d’une liste de tout et de rien à la Prévert.
    Aucun secteur industriel n’est rentable à l’origine, ses produits sont toujours trop chers.
    Tous les secteurs industriels doivent et se sont développés avec l’aide d’états.
    L’éolien ne fait pas exception. Si une compagnie américaine arrête les siennes, faute de pouvoir transporter le courant, la situation n’est pas différente de ces machines à vapeur britanniques, arrivant au Mexique en 1820, transportées au prix d’exploits inouïs et coûteux (attelages de 8 chevaux, routes construites spécialement), et jamais mis en service sur les mines d’argents, faute de muletiers en nombre suffisants, pour les approvisionner en bois…
    A l’inverse, si la révolution industrielle a pu s’implanter en Grande Bretagne, c’est au prix d’un effort de quasiment un siècle, effort incertain et coûteux, mais aussi, ASSIS SUR UNE INFRASTRUCTURE RENOUVELABLE qui n’était pas, à l’origine, faite pour elle : on peut citer le réseau de canaux, notamment. (Construit pour exploiter… le bois).
    Un investissement lourd, on a de la chance, si on le rentabilise en 25 ans.

    Vendredi 5 septembre 2008.

  • Liddell Hart : Histoire de la seconde guerre mondiale.

    Liddell Hart : Histoire de la seconde guerre mondiale.

    Images L’armée française reconnait qu’un de ses soldats a été tué en Afghanistan à l’arme blanche.
    Cela dénote une chose : une perte d’efficacité d’un côté, une montée en puissance de l’autre.
    Un auteur, Basil Liddell Hart, écrivain et militaire britannique, concepteur de l’arme blindé, sans doute, un niveau en dessus de de Gaulle, stratège et conseiller du gouvernement britannique, a décrit cette seconde guerre mondiale.
    Il l’a étudié des deux côtés.
    Pour les anglo-saxons, il est sans appel. Ils furent bureaucratiques, lents et inefficaces.
    La bataille de Normandie notamment, l’empilement de toutes les erreurs à ne pas commettre.

    Quel rapport avec l’Afghanistan ? L’armée américaine n’a pas évolué depuis, et les armées de l’OTAN se sont alignés sur le gabarit.
    L’aviation et la puissance de feu sont un outil tout relatif.
    On l’a vu en Géorgie et en Afghanistan.
    Le seul problème des allemands pendant la bataille de Normandie, c’est de n’avoir jamais pu établir un front continu, faute d’effectifs.
    La puissance de feu était aisément contrarié par des troupes expérimentés, elles combattaient à quelques mètres.
    C’est le même schéma Afghan, les combattants étaient tellement imbriqués que ni l’artillerie, ni l’aviation ne purent intervenir.
    Mais le pire qui fut dit dans cette "histoire de la seconde guerre mondiale", le fut dans la postface par le général Beauffre.
    L’armée américaine faisait plus pitié que peur, malgré un arsenal dont les soldats ne savaient que faire. 
    Quand au général SS Sepp Dietrich, il dit que la situation de Normandie n’aurait été grave que si l’adversaire avait été soviétique.
    On établit ainsi l’échelle des combats de ces dernières années.
    Les armées type OTAN, n’arrivent pas à déborder et à vaincre un adversaire faible mais déterminé (Liban, Irak, Afghanistan), face à l’armée russe, sans doute doté d’un matériel ancien mais qui maitrise bien son emploi, elle ne peut tenir que quelques heures.
    Mais cela n’est pas nouveau. En 1982 on savait déjà, au niveau militaire classique, qu’on ne tiendrait pas plus de 48 heures face à l’armée rouge.

    Vendredi 5 septembre 2008

  • Le voyage.

    Le voyage.

    Images (Moby) Dick Cheney voyage, et dans ces temps de décompositions avancés du pouvoir américain, on voit sa profonde malfaisance personnelle et le caractère jusqu’au boutiste du personnage.
    Personnage accueillit fraichement en Azerbaïdjan, où la crise a secoué les esprits.
    D’un côté une puissance russe extrèmement habile : la Russie n’a pas bombardé le pipeline BTC, les dégâts qui lui ont été occasionné l’ont été par les Kurdes, en Turquie, en outre Gazprom s’est engagé à racheter le gaz azérie au prix européen, le voie russe d’exportation s’avérant beaucoup plus fiable.
    En outre, il est difficile d’être l’allié des USA, quand on a pour voisin, la Russie, l’Iran, et qu’on est en froid intense avec l’Arménie, proche des russes.

    Pour résumer crûment, pour se faire l’allié des USA dans ce contexte là, il faudrait une connerie d’un gabarit absolument extraordinaire, que Dick était quand même venu chercher…
    Pendant ce temps là, la situation ukrainienne se décompose après la rupture entre Ioula Timochenko et Yanoukovitch.
    Là aussi, l’ami des américains, c’est le nabot politique.
    Quand à Paul Craig Roberts, il exécute littéralement l’administration US sur la question géorgienne :

    "Les néocons et la GéorgieLes plus grands ennemis de l’humanité? "

    Vendredi 5 septembre 2008

  • Plaidoyer pour l’éolien.

    Plaidoyer pour l’éolien.

    P1000186 Planète éolienne dresse les 21 raisons de défendre la filière éolienne, attaquée pour cause de lobbying nucléaire.
    Je ne les reprendrais pas.
    quand on parle d’énergie nouvelle, on ne parle pas d’énergie éolienne, c’est une forme très ancienne, comme l’énergie hydraulique.
    Ce sont les énergies fossiles qui sont, à l’échelle historique, des énergies récentes, surtout le gaz et le pétrole, moins pour le charbon, dans l’histoire chinoise.
    Le Nucléaire est, d’une manière prévisible à l’heure actuelle, une étoile filante.

    Le choix énergétique est avant tout le choix d’une ORGANISATION de société.
    L’aimable et tragique pantalonnade géorgienne est la volonté de faire perdurer le mode actuel, dont on peut se demander si c’est un mode viable.
    Bien sûr, que les milliers d’années où l’activité industrielle (largement prédominante d’ailleurs) a été tributaire des énergies renouvelables ont fait la preuve qu’elles étaient tenables.
    Simplement, on organisait la production en fonction d’aléas.
    Aujourd’hui, l’énergie est censé pallier ces fluctuations. Flux tendus, vétusté des installations.
    Des champs d’éoliennes arrêtés aux USA, faute de lignes à haute tension, chez moi des projets dans les cartons, parce que, justement, les lignes n’existent pas.
    Au 18° siècle aussi, la percée du fossile a été longue.
    Pendant 50 années, il y eut UN four à coke en Grande Bretagne.
    Toutes les difficultés que l’on trouve à l’éolien, aujourd’hui, c’étaient les mêmes, à l’époque que l’on trouvait au fossile : caractère aléatoire, transport défaillant, qualité défectueuse, infrastructures, etc…
    Ce n’était plus un tableau, c’était un réquisitoire.
    Dans une nation aussi bien pourvue en fossile que la Grande-Bretagne, son succès fut très long à se dessiner. Pour la Chine, elle vécut pendant 2000 ans avec le charbon, sans avoir de réelle percée.

    Je dirais, à l’instar des historiens des siècles passés, que la maturation est longue à venir, cela s’appelle le développement.
    L’autre branche de l’alternative, c’est la guerre, le sous-développement, le féodalisme.
    On le voit à l’oeuvre dans la politique étasunienne au moyen-orient.
    Aucune nouveauté n’a été acceptée sans récriminations. C’est la nature humaine.
    Certains s’inquiètent même de la "destruction des socles de béton". C’est risible.

    Mercredi 3 septembre 2008.