Catégorie : actualités

  • Sarah Palin une « co-listière » républicaine de grande énergie!

    Sarah Palin une « co-listière » républicaine de grande énergie!

    Sarahpalin1                        Reuters titre un papier : "Palin brings God and guns in the republican ticket". Mère de famille de cinq enfants, dévote évangélique, "born-again" (tout comme le président Bush), contre l’avortement, passionnée de pêche et de chasse et membre de la "National Riffle Association", tel est le portrait, publié par l’agence Reuters, du Gouverneur républicain de l’Alaska, Sarah Palin, "co-listière" du Sénateur Mc-Cain, candidat à la future élection présidentielle des Etats-Unis. Je pense que ce portrait assez "Chasse, Pêche et Traditions" qui peut séduire, c’est vrai, la partie la plus "profonde" de l’électorat américain est un peu court et donc injuste. Sur ce Blog nous connaissons bien Sarah Palin qui par une démocratique révolution de Palais (LIRE), a poussé dehors son prédécesseur qui semblait mettre au premier plan les intérêts des grands Groupes pétroliers américains et peut-être les siens, avant l’intérêt des citoyens de l’Alaska. Le gouverneur Palin après son élection, a remis de l’ordre dans les procédures d’appel d’offre et d’attribution de marchés de son Etat. Elle a attribué le grand marché de gazoduc à un Groupe Canadien (LIRE) au grand dam de certains, elle s’est attaquée à l’immobilisme d’Exxon Mobil sur le gisement offshore de Point Thomson (LIRE), elle a remis en cause la fiscalité de l’industrie pétrolière. En bref, les Sociétés pétrolières américaines la détestent.

                        Sarah Palin va donc apporter au candidat républicain son image de probité et d’intransigeance vis-à-vis des Groupes pétroliers ainsi que ses compétences dans le domaine de l’indépendance énergétique des Etats-Unis, qui est un des soucis majeurs de l’opinion américaine aujourd’hui. Femme d’action et de conviction, dont la probabilité de se retrouver un jour à la tête des USA n’est pas nulle, elle mérite un portrait plus nuancé que celui que diffusent les Agences de Presse.

    Le 1er Septembre 2008.

  • L’étonnement géorgien…

    L’étonnement géorgien…

    Images_2 … et occidental… Est grand.
    l’Ossétie DEVAIT capituler, elle a combattue. Bien sûr la disproportion des forces était telle que la guerre d’usure devait être favorable à la Géorgie.
    La Russie ne DEVAIT pas intervenir.
    La Russie ne DEVAIT pas reconnaitre les républiques.
    La Russie DOIT plier devant l’hégémonie américaine, n’existant désormais que dans des esprits lobotomisés.

    D’ailleurs, la "politique" suivie reste extrêmement provocatrice : déploiement de force dans la mer noire (complètement idiot d’ailleurs, c’est un cul de sac, un piège, des chiottes où il est logique que l’on soit, au sens premier du terme, emmerdé), réarmement de la Géorgie, provocations ukrainiennes et polonaises.
    La crise, qui est celle non d’un conflit local, mais d’une rupture, peut être vue ainsi.
    Une puissance certaine, la Russie, a fait un choix.
    Celui de n’accepter plus aucun recul, devant une "puissance" de plus en plus irréelle et virtuelle, et visiblement ne supporte plus les roquets de l’empire, plus impériaux que les impériaux eux-mêmes.
    La liste des mesures de rétorsions possibles est longue, et présage un monde difficile :
    armer l’Iran, éventuellement jusqu’au nucléaire, passer un pacte avec les talibans, relancer la guerre irakienne, relancer les troubles au Niger, Nigéria, et dans toute l’Afrique.
    Mais aussi, souffler sur l’antiaméricanisme sud-américain.
    Là, la partie serait d’autant plus facile que ce continent est, pour Washington, largement perdu.
    Un accident sur certains pipelines, notamment le géorgien, avec les ossétes et les abkazes, indisciplinés au possible, est possible.
    Reconstitution de la "division sauvage" caucasienne.
    Troubles en Ukraine, partis indépendantistes dans l’est, "victimes" de la répression de Ioutchenko.
    "Problèmes" avec le gazoduc ukrainien (on sait, tout arrive avec l’hiver russe), voir coupure pure et simple, faute de paiement ukrainien.
    "Problèmes" de productions, concomitants entre Vénézuela, Iran, Russie…

    Entre la puissance occidentale, désormais relevant de l’ordre du virtuel et la puissance russe, beaucoup plus classique, relevant des productions physiques minières, il y a un clash.
    Les petits roquets donneurs de leçons, kouchneriens au possible devront céder le pas à des réalistes.
    Les USA sont une puissance mourrante, qui n’apporte, à l’heure actuelle, que le malheur.
    Il faut s’en désolidarisé, et établir des relations politiques et diplomatiques raisonnables.

    Ou alors, apprendre à vivre avec beaucoup moins de pétrole, gaz, uranium, etc…
    L’économie occidentale, largement virtuelle, elle aussi, montre sa fragilité.

    Samedi 30 août 2008.

  • Ernst & Young: la Chine devient plus attractive pour le business des énergies renouvelables

    Ernst & Young: la Chine devient plus attractive pour le business des énergies renouvelables

    Ewea                          Ernst & Young publie  plusieurs fois par an,  un classement d’attractivité pour les énergies renouvelables par pays. Ce classement, à l’aide d’indices et diverses pondérations, intègre  l’énergie éolienne (75%) terrestre et offshore, l’énergie solaire (10%) et les autres énergies renouvelables (15%). Les notes attribuées tiennent compte des évolutions législatives et règlementaires de chaque nation concernant chacune des énergies renouvelables, elles intègrent la pérennité de ces lois ou règlements, elles attachent bien sûr une grande importance aux subventions, aides fiscales et aides tarifaires accordées à chacune des formes d’énergie. Ce classement ressort ainsi: (entre parenthèses le classement précédent à fin 2007 suivi de la note)

    1. Etats-Unis (1) 70/100
    2. Allemagne (2) 69/100
    3. Inde (3) 66/100
    4. Chine (6) 64/100
    5. Espagne (4) 64/100, donc 4ème ex-aequo,
    6. Grande-Bretagne (4) 63/100
    7. Italie (7) 60/100
    8. Canada (8) 59/100
    9. France (9) 58/100
    10. Portugal (10) 57/100

                          Le Etats-Unis, l’Allemagne et l’Inde sont les trois nations les plus attractives pour développer et attirer des investissements dans les énergies renouvelables. Les USA avec le Texas, la Californie, le Colorado, le Nouveau Mexique, sont toujours premiers, bien que le Congrès n’ait pas encore voté les subventions pour 2009 et au-delà. L’Allemagne avec une législation mise à jour favorisant l’éolien offshore et avec ses tarifs avantageux garde son rang, puis vient l’Inde qui veut développer le solaire photovoltaïque, avec des Groupes comme Moser Baer, ainsi que la biomasse.

                         En outsider arrive la Chine, en progression de deux places mais cette progression semble être surtout due au recul de la Grande-Bretagne dont le grand plan gouvernemental publié en Juin 2008 pour un horizon 2020 ne semble pas réalisable dans les délais. L’atermoiement des procédures, l’aversion culturelle pour des tarifs règlementés (le Parlement anglais ne peut pas obliger un distributeur d’électricité à acheter sa ressource à un prix défini par la loi), les délais d’approvisionnement d’éoliennes et des équipements font que ce plan ambitieux ne sera pas réalisé. Quand à l’Espagne la remise en cause probable de ses largesses budgétaires à l’énergie solaire fait planer un doute sur la pérennité de sa politique.

                         Une France au neuvième rang, c’est bien. Surtout pour une nation qui n’a aucun besoin criant d’énergie renouvelable autre que sa précieuse ressource hydraulique. On peut seulement regretter qu’elle ne soit pas plus avancée dans la géothermie, technologie complexe qui ne demandera qu’à être étendue et exportée dans le futur. Elle pourrait également  prendre un certain leadership dans le stockage de l’énergie qui est le talon d’Achille du photovoltaïque, appelé à un grand avenir. Mais copier bêtement les erreurs éoliennes de ses voisins ne constitue pas une politique, il n’est pas besoin de sortir de Polytechnique pour le comprendre.

    LIRE le rapport d’E&Y (en anglais)

    Le 31 Août 2008.

  • Etats-Unis: les ventes de voitures neuves au mois d’Août seraient encore en fort recul

    Etats-Unis: les ventes de voitures neuves au mois d’Août seraient encore en fort recul

    Kpcchairman_2                     D‘après le site Edmonds.com spécialisé dans la vente de voitures aux Etats-Unis et qui dispose donc d’informations avancées, les ventes de voitures neuves aux Etats-Unis au mois d’Août à 1,26 millions d’unités, seraient en amélioration par rapport à celles du mois de Juillet (+11%) mais seraient encore en retrait de 14% par rapport à celles d’il y a un an. C’est Chrysler qui serait le plus affecté (-34%) suivi de General Motors (-28%) qui aurait fait pire sans son offre à prix préférentiel à ses employés, puis viennent Ford (-16%) et Toyota (-7%). Il semblerait que Honda (+1%) et Nissan (+2%) aient tiré leur épingle du jeu.

                                         Ces chiffres confirment le désamour des citoyens américains pour les "trop" grosses cylindrées et augurent bien d’une poursuite des baisses des consommations de carburant américaines, par une arrivée en faible nombre de nouvelles voitures, moins dispendieuses en carburant. Rappelons que pour le premier semestre l’Amérique a en moyenne consommé 930 mille barils par jour de moins que l’année précédente (-4,5%). C’est l’information économique la plus importante de ce troisième trimestre, bien sûr ignorée de la plupart des médias.

    Le 30 Août 2008.

  • UE : déculottage agressif.

    UE : déculottage agressif.

    Images_3 Les faits sont têtus, les vrais puissances, les vrais puissances.
    La donnée du monde actuelle est aussi incontournable.
    Les USA sont dépendants en tout. Que ce soit en énergie ou produits industriels.
    Cette dépendance vis-à-vis de l’extérieur contribue à une agressivité certaine de la politique étrangère.
    Mais dans le même temps, la puissance militaire décroit.
    Les pays européens de l’OTAN ont quasiment supprimés leurs armées, réduites à rien.
    L’armée américaine, bureaucratique et enlisée ne vaut guère mieux.
    Pendant ce temps là, on avait oublié la donne fondamentale.

    Il y a toujours parité nucléaire entre Russie et Etats-unis.
    La Russie possède la technologie anti-aérienne capable de neutraliser l’USAF et, mais c’est nouveau, la technologie capable de neutraliser la thalassocratie (on a vu, ces dernières années, l’US navy être fréquemment "surprise", par l’aviation ou la marine russe, voire chinoise).
    La "force" américaine est toute relative, on l’a vu dans l’affaire géorgienne.
    Même équipée, entrainée et encadrée par les yankees, renforcés par des mercenaires, l’armée géorgienne n’a pas tenu le choc, même s’il n’y avait pas, sur le terrain une différence sensible de force militaire.
    Seulement voilà. la couverture aérienne géorgienne n’existait pas, détruite ou neutralisée, la puissance de feu, stupidement employée, n’a servi à rien.
    Pourquoi ? Les russes s’en tiennent à la leçon de la seconde guerre mondiale.
    "La principale arme du blindé, ce n’est pas le canon, mais le moteur" (Heinz Guderian).
    L’armée américaine et son clone géorgien s’en tenaient eux aussi à la leçon de la seconde guerre mondiale.
    Quand on rencontre une résistance, on l’écrase sous l’artillerie.
    Mais cela ne fonctionne que contre des adversaires très affaiblis ou très inférieurs, ou mieux, des civils.
    Les européens, englués dans leur vassalité sont incapables de penser autrement que par la voie US.
    Ils sont tout aussi incapables de négocier avec les russes, qu’ incapables de les affronter.
    La Géorgie, logiquement, devrait se dissoudre en luttes internes.
    Plus rapidement encore que pour l’ Irak et l’Iran, le commandement militaire US, conscient de la disproportion des forces veut éviter tout conflit avec les russes, menant sa propre politique d’apaisement, alors que la réthorique de Washington s’enflamme.
    Beaucoup de pays de l’union européenne, notamment les pays proches de la Russie, veulent l’affronter, oublieux de leur strip-tease militaire, achevé, ainsi que de leur dépendance énergétique, immense.
    Le programme de l’union européenne est simple :
    – reconstruire  une défense,
    – construire une indépendance énergétique, la vraie, celle des économies,
    – ne pas regarder les slaves comme des sous développés, mais les traiter, comme des êtres humains, avec respect (pour certains, ce sera dur),
    – éviter de provoquer ses voisins, par des politiques irresponsables, notamment les tchèques, lituaniens et polonais (sans parler du Kosovo, bien sûr).
    A l’ouest, il n’y a pas de guerre ni prévisible, ni préparée.
    Il serait bon que les pays de l’est européen acceptent, eux aussi, l’histoire du siècle dernier.
    Quand à toute sanction contre la Russie, elle trouverait l’ Allemagne très peu favorable.
    Son conflit avec l’URSS a laissé des traces épouvantables et elle n’a visiblement aucune envie de remettre le couvert.

    Bien entendu, l’arriération de la position de certains ministres, notamment, B. Kouchner est criante.
    Mais, leur position est celle d’un croyant. Il leur est difficile de renoncer partiellement à leur foi en la toute puissance US. La foi ne se partage pas. On l’a entièrement, ou pas du tout.
    En attendant, l’union européenne s’est condamné à faire le petit chien, celui qui jappe, de loin, comme un fou, débordant de rage, mais trop froussard pour approcher.   

    vendredi 29 août 2008.

  • EDF Energies Nouvelles a un besoin impérieux de Cash!

    EDF Energies Nouvelles a un besoin impérieux de Cash!

    Edf_en                    On ne se prive de rien chez EDF Energies Nouvelles, la politique de dépenses est largement débridée, une vraie fille de riche. Au premier semestre de cette année les opérations courantes et les impôts ont absorbé 160 Meuros de liquidités (avec une augmentation du BFR de 207 Meuros!), pour un résultat de 31 Meuros. Les investissements durant ces six mois 2008 ont permis de dépenser 367 Meuros de cash supplémentaire et les opérations financières (frais financiers et versement de dividende) ont absorbé 68 Meuros de plus. C’est donc pas loin de 600 Meuros en six mois qui sont sortis en cash du compte en banque de cette aimable Société, pour un chiffre d’affaire de 309 Meuros. Heureusement, les parents sont riches! Alors EDF EN va lancer une augmentation de capital de 500 Meuros, bien sûr les actionnaires EDF et le Groupe Moratoglou suivront. Elle veut se lancer plus a fond dans le photovoltaïque et agit comme si la pénurie en panneaux solaires allait durer encore longtemps. Il y a peut-être là un risque stratégique à ne pas prendre.

                          EDF EN (EEN.PA) perdait 3,5% à 44,7 euros, en début d’après-midi, à la Bourse de Paris.

    Le 29 Août 2008.

  • La « considération » des russes…

    La « considération » des russes…

    Bouffon_2 Dans tous les drames, il y a une note comique.
    Une est apportée par notre impayable ministre des affaires étrangères, "A l’évocation de sanctions, Moscou ironise sur "l’imagination maladive" de M. Kouchner  ".
    Les échanges, fort peu diplomatiques, ont eu lieu.
    Il y a un mot en langue russe pour M. Kouchner, c’est Dourak.
    Et visiblement, il les a fait beaucoup rire.
    Les Pays de l’est, la grande-bretagne sont pour des sanctions, la France, la Russie, l’Italie, contre.
    Il faut l’unanimité en la matière, et Moscou saquera impitoyablement les trop agressifs.
    On ne saurait, de plus, trop ignorer que depuis Bismarck, il y a toujours eu une branche de la diplomatie allemande, pro-russe, y compris pendant la seconde guerre mondiale.
    Ce bloc est aujourd’hui prépondérant, l’énergie n’y est pas étranger.

    De plus, Les sanctions ne peuvent s’appliquer que dans le sens Russie/UE, les russes exportant de l’énergie et des matières premières.
    En ce qui concerne l’écart technologique, l’ouest n’a plus d’avance sur la Russie, et celle-ci pourra toujours se fournir vers des pays plus compréhensifs.  
    En ce qui concerne l’isolement de la Russie, il est tout relatif, le groupe de Shanghaï visiblement ne lui veut pas et lui apporte son soutien.
    La plupart des pays tiers, d’ailleurs, saluent la position russe. 
    Elle est isolé simplement de l’UE et des EU, même les si pro-occidentales Turquie et Jordanie ont eu des contacts -fructueux, apparemment- à une date récente.
    Bien sûr, on prétend que le soutien est timide, gêné. Mais il est là. 
    Le Guardian, lui dresse un constat : "Georgia is the graveyard of America’s unipolar world. ".
    Les européens vont devoir donc réapprendre l’art du choix et de la politique, alors que depuis 20 ans, c’était la politique de l’alignement.

    Jeudi 28 août 2008.

  • EPR, quand tu nous tiens…

    EPR, quand tu nous tiens…

    Images L’EPR, vous savez, cette crotte de brontosaure, prend du retard, explose les budgets et constitue désormais, la parfaite vitrine de l’industrie nucléaire française.
    "un manque de rigueur inacceptable  " et "Ils ne savent pas construire un EPR dans les délais et le budget annoncés. Ce retard va entraîner un dépassement budgé taire : qui va payer la facture ? Combien va coûter cet EPR aux Français ? On n’en sait rien. Et on s’entête à le construire. Nicolas Sarkozy ose même annoncer qu’on va en faire un deuxième !  ".
    En outre, on semble oublier que l’EPR français n’est pas le premier, mais le second.
    L’EPR finlandais connait les mêmes déboires, la même absence de professionnalisme, la même légèreté 

    dans le traitement du dossier.
    La centrale d’Olkiluoto est un gouffre. Permettra t’ elle le moindre soupçon de retour sur expérience ?
    C’est douteux. Quand on veut aller trop vite, en construire un deuxième puis un troisième, sans avoir digéré les enseignements du premier, il est logique d’aller à l’échec, de refaire les mêmes bêtises et "d’acquérir, à grand frais, beaucoup de regrets ".
    N’ayez crainte pour Areva, la firme ne supportera pas le cout des foirages des chantiers Finlandais et de Flamanville, c’est vous.
    D’autant que si l’EPR Finlandais, qui devrait désormais être fini en 2011, a déjà dérapé de 1.5 milliards, il dérapera encore d’un autre milliard et demi, d’ici là.
    Areva aurait mieux fait d’entretenir son parc existant, au lieu d’accumuler les impairs et les contaminations normales et non plus accidentelles, tellement elles étaient courantes.
    L’explosion des couts se poursuivra et se retrouve finalement caricaturale. C’est l’augmentation des prix de l’énergie classique qui plombe et plombera de plus en plus le nucléaire.

    Jeudi 28 août 2008.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 28 Août 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 28 Août 2008

    Fueling_revolution21                       Voiture électrique: Mitsubishi Motors vient d’annoncer qu’il produira 2000 exemplaires de sa voiture électrique i-MIEV en 2009 et 4000 en 2010. Par la suite, dès 2011, il abordera la production industrielle de son véhicule. Ces premières productions en petites séries lui permettront de faire tester son véhicule dans divers pays et par diverses administrations ou entreprises dans le monde. Mitsubishi prévoit de 12 voitures en Europe dès cette année pour lancer des tests.

                         Un vendeur de voitures Toyota de Palo Alto (Californie) prend des pré-commandes de réservation pour la prochaine Prius Hybride rechargeable (Plug-in) annoncée à quelques centaines d’exemplaires pour 2010. Il en coûte 500$ pour prendre rang et pour pouvoir figurer parmi les "happy few" qui posséderont le nouveau modèle en 2010 ou 2011. C’est un bon moyen de pression pour motiver les équipes de Toyota à livrer les nouveaux modèles en priorité aux USA.

    Lignol2               Lignol un Groupe canadien de Vancouver, impliqué dans les biocarburants de deuxième génération, voudrait installer une usine pilote dans le Colorado avec l’aide du Department of Energy américain qui devrait financer le projet à hauteur de 30 millions de dollars, couvrant ainsi 66% de la dépense. Son procédé repose sur un procédé original d’extraction de la cellulose par solvant, ce qui simplifie par la suite la transformation enzymatique en sucres puis en alcools. D’autres fractions d’extraction conduisent à divers dérivés chimiques comme le furfural (FIG.). La partie non extractible conduit à un résidu solide de lignine qui peut être valorisé sous forme de panneaux de bois. C’est donc un procédé très intelligent, développé par Kendall Pye, qui essaie de valoriser au mieux la ressource. Cette première usine pourrait absorber 100 tonnes de bois par jour. Lignol fait partie des candidats sérieux au développement d’une nouvelle filière de production de fuel éthanol aux USA.

                                           Mitsui Chemical annonce qu’il va installer un pilote au Japon pour produire du méthanol par hydrogénation catalytique du CO2. Cette information ne prend d’intérêt que lorsque le même Mitsui annonce que l’Hydrogène sera produit par photoélectrocatalyse sur un film mince de TiO2 avec un rendement quantique de 60%. Cette unité devrait produire dans les 100 tonnes de méthanol par an et elle sera opérationnelle en 2010. A suivre.

    Le 28 Août 2008.

  • Ossétie/Abkhazie…

    Ossétie/Abkhazie…

    Images_2 En 1908 eu lieu une crise internationale qui nous menât aux portes de la guerre.
    Elle eût lieu à l’occasion de l’annexion de la Bosnie-Herzégovine par l’Autriche-Hongrie.
    L’Autriche-Hongrie l’administrait depuis près de 40 ans, et, une fois que la crise se fut dénouée, le roi d’Angleterre eut une remarque, en tout petit comité.
    "et tout ça pourquoi ? Pour un léger changement de statut des populations concernées !"
    On peut dire aussi cela de l’indépendance des républiques Ossétes et Abkhazes.
    Sous perfusion de Moscou, elles subissent à peine, une léger changement de statut.

    Les géorgiens, eux, jugent leur pays depuis longtemps. Ils votent avec leur pieds.
    La population y atteint 4.3 millions d’habitants, un million de moins que lors de l’indépendance, ce million vivant souvent… en Russie…
    Quand à la "guerre froide" dont certains ont reparlé, elle est fort improbable.
    En effet, il n’y a aucun moyen de faire face à la Russie.
    Elle posséde plus de 8 000 nucléaires, mais aussi le pouvoir de mettre à bas l’occident : 9 millions de barils jours de pétrole, du gaz et de l’uranium.
    En face, l’armée US n’existe quasiment plus.
    Elle est embourbée en Irak et en Afghanistan, présente dans 800 bases dans le monde, en surrextension.
    Et elle est mise en difficulté par son budget, qui la noie, plus qu’il ne l’aide.

    Ce qui se passe ? C’est une crise de nerf occidentale, devant la reconnaissance de son impuissance et de sa faiblesse.
    En réalité, la seule marge de manoeuvre des occidentaux dans cette histoire est TRES simple.
    Il s’agit de définir une POLITIQUE de REDUCTION des consommations énergétiques.
    C’est compliqué. Faire la morale au nom des droits de l’homme, tout en massacrant à tout va, c’est beaucoup plus dans les possibilités actuelles.

    Mercredi 27 août 2008