Catégorie : actualités

  • La construction étale en Zone Euro par rapport à il y a deux ans

    La construction étale en Zone Euro par rapport à il y a deux ans

                                 Eurostat vient de publier les résultats de production à la construction des divers pays européens au deuxième trimestre. Par rapport aux propos alarmants de certains commentateurs économiques ces résultats consolidés au niveau de la Zone Euro ne sont pas aussi catastrophiques que prévus ou qu’annoncés. A 110 points (basse 100 en 2000) ils ressortent en retrait d’un peu plus de 2% par rapport au même trimestre d’il y a un an et étales par rapport à il y a deux ans. Ces résultas (FIG.) sont tirés vers le bas par les contre performances de l’Espagne, en perte de 21 points en un an et de celles de l’Allemagne dont le niveau très bas n’empêche pas une poursuite du ralentissement. Avec une construction aussi atone on devine mal comment l’Allemagne peut radicalement modifier l’efficacité énergétique de ses bâtiments collectifs ou de ses maisons. Par contre la Grande-Bretagne et la France conservent encore un certain dynamisme dans la construction sur le deuxième trimestre. Cette tendance est toujours vraie au mois de Juin pour la France (+1.7%), par contre la Grande-Bretagne semble amorcer un mouvement de déclin de l’activité (-4.7%).Construction2008t2

                           L’activité de la construction en Europe est très importante pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et pour essayer de maîtriser les tendances à l’étalement urbain par une réhabilitation des habitats de centres villes de province. La montée des prix des carburants et de l’énergie devrait inciter les acteurs du Marché à proposer de nouvelles réalisations à haute efficacité énergétique et situées en centre ville ou proches d’un moyen de transport en commun.

    Le 21 Août 2008.

  • Etats-Unis: hausse des stocks hebdomadaires de pétrole brut sur fond de consommations faibles

    Etats-Unis: hausse des stocks hebdomadaires de pétrole brut sur fond de consommations faibles

                              Les stocks hebdomadaires de pétrole brut ont augmenté de 9 millions de barils sur fond d’importations soutenues (11 millions de barils/jour) et de faible activité du raffinage (14,8 millions de barils/jour de brut utilisé). La production d’essence, peu lucrative, est de plus en plus délaissée et les importations sont faibles entraînant une baisse des stocks d’essence de 6 millions de barils. Les stocks totaux américains, y compris la réserve stratégique, à 1698 millions de barils, augmentent de 8 millions de barils, gommant ainsi la baisse inexpliquée de la semaine précédente (FIG.).

                             Ces résultats devraient plutôt accompagner la détente des cours du pétrole, l’effet de la baisse des stocks d’essence étant neutralisé par celui de la baisse des consommations.Stocksus200808

    Le 20 Août 2008.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 19 Août 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 19 Août 2008

    Breakingnews                          La Chine possède des sportifs mais ne dispose pas assez de puissance électrique. Le charbon fait défaut pour alimenter les vieilles centrales soviétiques, il manquerait quelques 17 gigawatts. Alors Pékin et les jeux sont prioritaires, les autres attendent que la lumière revienne. Mais la Chine a aussi du gaz naturel en particulier dans les couches géologiques carbonifères (coal-bed methane). Sa production de gaz naturel à 69 milliards de m3 en 2007 aurait augmenté de 23% en un an. Les milieux officiels parlent d’un triplement des productions à 250 milliards de m3, d’ici à 2030. Souhaitons pour la santé de tous que ces prévisions se réalisent, cela permettrait à la Chine de relaxer sa pression sur les approvisionnements en charbon et ses émissions de CO2 et autres saletés seraient un peu moins dramatiques.

                               SB LIMOTIVE : feu vert pour l’alliance de l’allemand Bosch avec le coréen Samsung dans les batteries au Lithium pour véhicules électriques. Les industriels sous-traitants de l’industrie automobile ne voudraient pas manquer le formidable marché stratégique des systèmes batteries pour véhicules électriques plus ou moins hybrides. Mais il est très tard pour rattraper le retard par rapport à des Panasonic, Sanyo, GS-Yuasa, NEC, Hitachi qui ont fait de ce marché un axe stratégique de développement. SB Limotive annonce les premiers produits pour 2011. Johnson Controls-Saft devrait tirer son épingle du jeu avec la technologie Saft. Continental a pour sa part fait appel à l’ancien chef de projet de SONY , le patron d’ENAX, pour essayer de rattraper son retard.

    Pour ceux qui verraient mal ce que représentent physiquement les batteries de ces véhicules (certains pensent qu’on les sort de la voiture pour les recharger!) le coffre batterie de la I-Miev comportera 88 éléments Li-Ion de 1,7 kg et de 0,85 litre chacun, une électronique associée très complexes, un circuit de puissance équipé de sécurités asservies ou non à l’électronique. L’ensemble, avec le coffre en Aluminium devrait donc peser dans les 170-180 kg avec un volume voisin de 150 litres posé à plat sous le plancher du véhicule. Bien sûr cette batterie est normalement fixée au châssis pour toute la durée de vie du véhicule.

    Toyota a vendu 4000 exemplaires en trois mois de son dernier véhicule hybride haut de gamme la Crown. Il escomptait initialement en vendre 800 par mois. Il est équipé d’un moteur V6 de 3,5 litres et d’un moteur électrique de 147 kW. Sa consommation est ainsi réduite de 6 litres aux cent kilomètres, elle devient comparable à celle d’un moteur 4 cylindres de deux litres. Même les riches japonais font un effort écologique.

    Q-Cells a signé avec l’américain SunEdison pour lui fournir 800MW de panneaux solaires pour le marché nord américain pour les cinq ans à venir. Les deux Sociétés pourront exploiter conjointement certaines réalisations.

    Le 19 Août 2008.

  • La Zone Euro importe trop d’énergie et voit sa santé économique régresser

    La Zone Euro importe trop d’énergie et voit sa santé économique régresser

                              L‘Europe et donc la Zone Euro n’ont pas de politique énergétique, elles ont juste imaginé quelques mesures plus ou moins pertinentes, axées sur des énergies renouvelables subventionnées, pour essayer de réduire les émissions de CO2 à l’horizon 2020 ou 2030. La Zone Euro dispose d’une Banque Centrale censée piloter la politique financière de l’ensemble afin de moduler ses évolutions économiques. Mais que peut faire une BCE lorsque les prix de l’énergie s’emballent, malmenés par des mouvements financiers provenant des Etats-Unis, de Chine ou du Japon?  Depuis le début de l’année jusqu’à fin Mai, la Zone Euro a déboursé net 25 milliards d’euros par mois pour sa facture énergétique (155 milliards d’importations – 30 milliards d’exportations de produits énergétiques, soit 125 milliards en cinq mois). Balanceenergie200805

                           Rappelons que le taux de dépendance énergétique vis à vis de l’extérieur, essentiellement hors de la Zone Euro, était en données 2006, de 87% pour l’Italie, de 81% pour l’Espagne, de 61% pour l’Allemagne et de 51% pour la France. Cette dépendance énergétique de la Zone Euro qui doit se situer entre 60 et 65% coûte donc 25 milliards par mois. Il apparaît impératif de définir une politique européenne de réduction de la dépendance énergétique dans les années à venir et ce sujet devrait être plus particulièrement traité en Zone Euro dont les ressources énergétiques sont les plus limitées.

    Quelques idées directrices:

    • remplacer les centrales au charbon les plus polluantes par des centrales ne nouvelle génération ou par des centrales nucléaires,
    • introduire massivement des véhicules (VL et PL) peu gourmands en carburants par des politiques incitatives et/ou coercitives auprès de l’industrie automobile. En effet les consommateurs particuliers, commerciaux ou industriels ne pourront choisir des véhicules économes en carburant que s’il existe une offre abondante. Notons la confidentialité des offres de voitures et l’inexistence de poids lourds ou de bus hybrides par exemple. Pourquoi Mercedes offre-t-il des bus hybrides en Amérique du Nord, des poids lourds hybrides au Japon et rien en Europe? Parce qu’on ne le lui demande pas.
    • harmoniser et unifier vers la fourchette haute, les taxes sur les ressources énergétiques primaires. La TIPP en France a sûrement plus fait à ce jour pour l’écologie que tous les discours des défenseurs de la Nature francophones. L’appliquer au charbon et au lignite serait équitable et efficace pour réduire leur utilisation et pour inciter les producteurs d’électricité à investir dans des unités modernes à eau hypercritiques,
    • imaginer des unités de productions de biocarburants de deuxième génération rurales, simples à conduire, peu polluantes et utilisant les ressources en lignocellulose du canton ou les déchets de la ville proche. En effet les grandes usines de type Fischer Tropsch, imaginées par les Allemands, ne verront jamais le jour pour des questions de rentabilité par absence de masse critique. Elles ne trouveront pas les ressources en bois pour les alimenter, ou alors il faudra faire disparaître l’industrie papetière existante, et elles seront trop complexes et dangereuses pour être transposées sous forme de petites unités.

                             La Zone Euro se porterait beaucoup mieux si elle disposait d’un grand Ministère de l’Energie et des services compétents associés sur le modèle des services californiens qui, en relations étroites avec l’industrie, fourniraient les éléments pertinents pour élaborer une vraie politique d’économie et d’optimisation et de stimulation des modes d’utilisations des énergies. Cette politique énergétique commune serait élaborée en dehors des services incompétents de la Commission, tout comme la BCE élabore sa politique monétaire.

    Le 19 Août 2008

  • Seule, parmi les grands pays européens, l’Allemagne a présenté au mois de Juin des productions industrielles en croissance

    Seule, parmi les grands pays européens, l’Allemagne a présenté au mois de Juin des productions industrielles en croissance

                            Tout comme au mois de Mai, l’Allemagne se singularise parmi les grands pays européens en conservant une production industrielle en croissance (FIG.). Depuis deux mois consécutifs les données d’Eurostat indiquent des productions industrielles, par rapport au même mois de l’année précédente, pour la Zone Euro globalement en décroissance (Mai: -0.6%, Juin: -0.5%). Parmi les grands pays européens c’est l’Espagne qui voit sa situation le plus se dégrader avec une chute de -5.5% au mois de Mai, aggravée à -9% au mois de Juin. L’embellie espagnole est passée, l’éclatement de la bulle immobilière se propage.Prodind200806

                        Puis vient la France avec une chute de -1.9% au mois de Mai, amplifié au mois de Juin par -2.5% de repli en un an. Ces mauvais résultats ne sont peut-être pas dramatiques pour l’activité industrielle française qui doit préparer au mois de Juin les livraisons des mois de Juillet et d’Août traditionnellement moins actifs. Il va donc falloir suivre les entrées de commandes de Juin et de Juillet qui vont largement déterminer les facturations de la deuxième partie de l’année.

                         Seule l’Allemagne avec une légère croissance, par rapport à il y a un an, de l’activité industrielle de 0.9% en Mai et de 1.7% en Juin sort la tête de l’eau, mais on est loin des 5% à 6% de croissance du début de l’année.

                         Au mois de Mai et Juin dans la Zone Euro ce sont surtout les livraisons de biens durables qui ont été affectés avec des retraits de plus de 5% par rapport à il y a un an. Les autres postes (biens de consommations, énergie et biens intermédiaires) sont également dans le rouge. Seul le poste investissement reste encore positif par rapport à il y a un an.

    Le 16 Août 2008.

  • Le ralentissement de l’activité économique en Europe ne date pas du trimestre dernier

    Le ralentissement de l’activité économique en Europe ne date pas du trimestre dernier

                           Les opinions sur la bonne tenue de la santé économique de l’Europe se sont inversées en quelques semaines. Souvenons nous du début du mois de Juillet et du curieux relèvement des taux de refinancement de la BCE de 25 points de base, à 4,25%, de l’euro chatouillant les 1,60 dollars le 14 Juillet, de la Bank of England prète elle aussi à relever ses taux. Et puis en trois ou quatre semaines on a assisté à une formidable inversion d’opinions, effet laser économique, retour aux données fondamentales. L’euro se déprécie de 8% par rapport au dollar en 4 semaines, la Livre sterling fait pire encore puisqu’elle a baissé par rapport à l’euro, le taux d’intérêt du 10 ans allemand baisse de 50 points, de 4.66% à 4.17% . Et pourtant en regardant les courbes du PIB des grands pays européens, en glissement sur quatre trimestres, on s’aperçoit que ce mauvais deuxième trimestre 2008 s’inscrit dans la continuité des précédents (FIG.).Pib2008t2_2

                     L’Espagne tout d’abord (courbe rouge), en décroissance depuis un an, soutenue à bouts de bras par des dépenses des administrations très élevées, mais dont l’activité et la consommation des ménages s’affaissent. La Grande-Bretagne (courbe parme) dont l’économie souffre de la crise bancaire, d’une inflation galopante des prix de l’énergie (gaz et charbon) et d’une baisse du tourisme. L’Italie (courbe verte) qui avait déjà chuté au quatrième trimestre de l’an dernier et affiche un zéro pointé. La France (courbe bleue) dont l’activité languissante traduit sa perte de compétitivité industrielle, aggravée par un euro surévalué qui décourage tout nouvel investissement de capacité de production sur notre sol. L’Allemagne enfin (courbe noire) dont l’activité économique est laminée par une progression du niveau de consommation des ménages très faible et même parfois en retrait, comme au quatrième trimestre 2007.

                      Ce tableau de l’activité économique européenne n’a donc rien de réjouissant et les chiffres du deuxième trimestre 2008 ne sont pas un accident, ils sont dans la continuité des précédents. L’association d’un euro surévalué, d’un accroissement fou des prix de l’énergie et des "commodities", refuges des liquidités errantes libérées par la crise bancaire, et l’absence d’une politique énergétique européenne cohérente ont eu raison de la progression de l’activité économique en Europe. Cependant, dans les mois à venir, une baisse des cours de l’euro et des cours de l’énergie devraient relancer la machine économique alimentée, entre autres, par le retour des pétro dollars dans le flux économique sous forme de commandes de biens d’équipements lourds.

    Le 16 Août 2008.

  • L’inflation américaine a-t-elle atteint un maximum au mois de Juillet?

    L’inflation américaine a-t-elle atteint un maximum au mois de Juillet?

                           Avec une composante énergétique en hausse de 29% en un an (elle n’était que de 25% le mois précédent) l’inflation américaine atteint le record de 5,6% en un an. Hors énergie cette inflation est de 3% et  hors énergie et alimentation elle apparaît à 2,5% (FIG.) niveau élevé de l’inflation sous-jacente par rapport à celle de la Zone Euro qui ressort à 1,7%. L’Europe a profité de la valorisation de l’euro et des taxes associées aux carburants qui ont amorti les augmentations de prix de l’énergie à 17% pour la Zone Euro.

                            Mais cet effet amortisseur jouera également dans l’autre sens avec la baisse des cours de l’énergie qui vont se répercuter plus franchement et plus rapidement sur la modération de l’inflation américaine dans les mois à venir. L’affaiblissement de l’Euro amortira également la baisse des prix de l’énergie en Europe. Le mois d’Août devrait donc voir les chiffres de l’inflation américaine se détendre. Il sera intéressant de suivre le taux d’inflation sous-jacente américain qui pourrait encore pâtir des augmentations de prix et de salaires rémanentes.Inflationus200807

    Le 14 Août 2008.

  • L’inflation du mois de Juillet dans la Zone Euro ne présente aucune trace d’effet « de second tour ».

    L’inflation du mois de Juillet dans la Zone Euro ne présente aucune trace d’effet « de second tour ».

                          L‘inflation sur un an de la Zone Euro est ressortie au mois de Juillet à 4%, valeur identique à celle du mois précédent malgré l’impact encore croissant du poste énergie (+17,1%) et de celui du poste alimentation-alcools-tabac (+6,1%) supérieurs, tous les deux, aux données du mois précédent (FIG). L’indice hors énergie et alimentation est donc d’une grande sagesse à 1,7%, confirmant ainsi le caractère monomaniaque des angoisses métaphysiques de notre Banquier Central devant d’hypothétiques effets de second tour. Elles arriveront, bien sûr, ces augmentations de salaires et de prix tant redoutées, mais par un vertueux emboîtement des séquences, le retrait des cours de l’énergie viendra tempérer à son tour l’inflation. Cet effet du poste énergie se ressentira dès le mois d’Août avec la baisse des prix des carburants à la pompe, puis il devrait s’accentuer par la suite en raison d’un simple effet de base, les mois de Septembre à Novembre 2007 ayant été fortement impactés par la hausse des prix de l’énergie (FIG. courbe bleue).

                          Il se pourrait donc que l’on assiste à l’automne dans la Zone Euro à une baisse de l’inflation, dans un climat économique morose ou déplorable. Il ne resterait plus alors, à l’angoissé Banquier Central Européen, qu’à affaler ses taux de refinancement  vers les 3%, pour sauver le navire inutilement trop chargé. Le dollar pourrait ainsi poursuivre son mouvement de reprise face à un Euro affaibli et dans l’attente d’une administration américaine rénovée. A suivre…Inflation200807

    Le 14 Août 2008.

  • Les cours du pétrole rejoignent leur niveau de tendance longue qu’ils n’auraient jamais dû quitter

    Les cours du pétrole rejoignent leur niveau de tendance longue qu’ils n’auraient jamais dû quitter

                           Les cours du baril de pétrole ne "s’effritent" pas comme l’annoncent les divers médias. Ils rejoignent des cours plus réalistes après un moment de folie des marchés aiguillonnés par des prévisions farfelues de soi-disant experts en énergies (trop proches des banques émettrices de papiers sur les "futures" pour être totalement objectifs) et alimentés par les liquidités errantes issues  de la crise des "subprimes". Cette poussée de fièvre aura permis au Marché du pétrole de comprendre (espérons-le!) un certain nombre d’évidences:

    • la soi-disant non élasticité de la consommation aux cours du brut a ses limites. Le comportement thixotropique (LIRE) de la consommation a été démontré. Une pression continue des prix arrive à la faire décroître, conséquence de modifications des choix et des modes de vie des consommateurs;
    • la financiarisation du marché de l’énergie est un amplificateur redoutable des tendances, à la hausse comme à la baisse: les 145$/baril du mois de Juillet dernier sont aussi ridicules que les 50$/baril de Janvier 2007 (FIG.);
    • le pétrole trouvera ses énergies de substitution. Il n’est pas la seule source d’énergie pour les moyens de transport. L’électricité est appelée à se substituer partiellement à son utilisation au travers de véhicules électriques (hybrides ou non hybrides) plus légers et plus économes. Le gaz naturel comprimé peut être une alternative pour certaines flottes de véhicules (camions, bus, taxis, etc.). Les biocarburants qui représentent déjà 1 million de barils/jour apportent une contribution significative à la demande mondiale en essence et gasoil.
    • il n’est pas vrai que le Marché est déterminé par les besoins exclusifs de la Chine, de l’Inde et du Moyen-Orient. Les baisses de consommation des pays riches de l’OCDE et de leur milliard d’habitants peuvent équilibrer la demande pendant les 15 ans à venir (LIRE). Il n’est donc pas vrai que la demande de pétrole dans le monde est condamnée à croître au delà de 2008.
    • l’OPEP peut être durablement le fournisseur principal du Marché mondial du pétrole brut, aidé par l’aptitude croissante des raffineries, équipées de conversion profonde, à utiliser des pétroles lourds et soufrés

    . Wti200808

           Le 12 Août 2008.

  • Bonnes vacances à tous.

    Bonnes vacances à tous.

    Images_2 Bonnes vacances à tous, à ceux qui partent, à ceux qui sont revenus, à ceux qui y sont encore.
    Aujourd’hui, les choses semblent se tendre dans une république si petite et si inconnue, que presque personne ne sait la situer sur une carte, d’ailleurs, peu de gens savent situer le Caucase sur une carte.
    Pourtant, vu l’importance du secteur, vu l’importance d’un des protagonistes, la Russie, on peut dire que la guerre Osséto-Géorgienne, risque d’avoir un effet disproportionné sur le monde.
    Un effet, comme on en a plus vu depuis l’attentat de Sarajevo.

    Désormais, un engrenage se met en place.
    Le kremlin, même s’il ne voulait pas réagir violemment, y sera contraint, par sa base militaire.
    Les forces militaires de ces régions sont toujours très autonomes et fort peu pacifiques.
    On risque de voir des semaines agitées, et le thermomètre peut indiquer une forte fièvre, notamment parce que l’influence Russe sur le facteur énergétique est très fort, en gaz, en pétrole, mais aussi dans un certain nombre de minéraux stratégiques.
    Bonnes vacances à tous, donc, dans un environnement, qui, à tous égards s’annonce difficile et mouvant.