Catégorie : actualités

  • Fusion British Airways American airlines.

    Fusion British Airways American airlines.

    Images_3 Les choses vont vite dans la déconfiture du transport aérien.
    Non content d’une fusion avec Iberia, British airways veut désormais s’allier avec American Airlines.
    " Plusieurs compagnies déposeront le bilan en 2008. Le prix du carburant, la baisse de confiance des consommateurs et le ralentissement économique global sont en train de ravager cette industrie ", qu’on peut qualifier d’inutile.
    En réalité, cette alliance a toutes les chances d’être un foirage de première catégories.
    Si, en faisant des liaisons communes, AA et BA peuvent économiser quelques vols, cela ne change rien

    au fait que les flottes de tous ces intervenants sont vieilles, gourmandes en carburant, en résume, un parfait exemple d’économie libérale.
    Montrés en exemple à une époque, BA, summum de la politique de privatisation n’est qu’un gros canard boiteux, qui veut s’allier à d’autres canards boiteux.
    Cela ne changera en rien.
    On ne fait pas un crack avec plusieurs tocards.

    Image : l’avion du futur. En tassant beaucoup, beaucoup, beaucoup les passagers, on peut en transporter un max (et si ils sont pas contents, ou ouvre la soute).

    Jeudi 7 août 2008

  • La victime.

    La victime.

    Images_4 Cela sent la crise, et le salopiot de salariés est prié d’être la victime consentante et dévouée :
    – de son patron qui comprime les salaires,
    – de son banquier qui ferme le crédit,
    – du banquier central qui combat l’inflation, et donc comprime aussi son salaire.
    Bien entendu, du sort de la demande, il n’est en aucun cas question.
    " Nous envisageons d’exporter de notre usine américaine vers l’Europe, car bientôt, nos coûts aux Etats-Unis seront moins élevés qu’en Pologne " (le PDG d’alstom).

    Le marché est donc toujours vu, "en exportation", le marché intérieur, en recul, faute de moyens.
    Bien sûr, on revoit les errements des années 30 et les limites de ces politiques.
    Quand tout le monde en est réduit à la survie, le marché n’existe plus.
    La loi de l’offre et de la demande n’opère d’ailleurs plus. Bien que le marché soit en régression, pour préserver leurs marges, l’heure n’est pas à la baisse des prix, mais à leur augmentation.
    C’est le cas pour l’automobile.
    Quand est ce que certains cesseront de parler de mécanismes qui n’existent que dans leurs fantasmes ?

    Vase  : Charybde et scylla

    Jeudi 7 août 2008

  • USA : clash anticipé en Russie.

    USA : clash anticipé en Russie.

    Images_3 Pour des responsables russes haut placés, les USA sont menacés d’ " une crise existentielle de grande envergure  ".
    Ils ne pourront survivre qu’en "vivant avec les moyens dont ils disposent ".
    En rajoutant :" les Etats-Unis ne sont pas disposés à dépenser ce qu’il faut pour résoudre le problème de sa propre dépendance énergétique. "
    Et la possibilité existe que la Russie n’ait plus du tout de relations avec eux : "Nous pouvons nous permettre de ne pas avoir de relations du tout avec ceux qui n’en veulent pas ".
    On retrouve la géopolitique dans cette histoire là.

    La Russie, comme à toutes les époques est le celle pays capable d’une quasi autarcie, donne qui valut la doctrine du "socialisme dans un seul pays".
    Aujourd’hui, d’ailleurs, les choses ont passablement changées.
    Alors que structurellement, la Russie est excedentrice dans toutes les énergies, les USA sont dépendants de l’extérieur en tout. De la plus basique des matières premières, au plus sophistiqué des produits.
    Et ce n’est que contraint et forcé par leur paupérisation que populations et un certain nombre d’industries ont compris qu’il fallait évoluer.
    En ayant, bien sûr goûté et puisé les joies de la dépense énergétique "à fond la caisse".
    Mais, pour l’industrie automobile, il est bien tard.
    Quand aux véhicules hybrides, ils ont une alternative, tout aussi économe et même beaucoup plus, cela s’appelle la petite voiture.

    Mercredi 6 août 2008

  • Crise du Low-cost.

    Crise du Low-cost.

    Images_3 Le low-cost qui avait permis une orgie de voyages et a beaucoup de gens, croire qu’ils faisaient partie de la "jet-set", prend un coup dans l’aile.
    Les compagnies aériennes classiques avaient déjà énormément relevé leurs prix, et encore plus pour les achats de dernière minute, qui deviennent inabordables, même pour des personnes disposant de bons moyens.
    Les compagnies low-cost, risquent, elle de devenir des compagnies à bas confort, mais à haut prix, car elles n’échappent pas, non plus au mouvement de fond.

    Des compagnies sont au bord du dépôt de bilan, certaines ont vu fondre leur bénéfice, à tel point, qu’il n’en reste que le souvenir, elles ont mises, toutes, des appareils en sommeil.
    Les compagnies low-cost sont devenues des compagnies classiques, avec des problèmes classiques.
    Celles qui avaient articulées leur activité auprès d’aéroports secondaires, sont les plus atteintes, celles rayonnant à partir des aéroports à gros débits résistent mieux.

    image : la destination finale, le désert mojave

    Mercredi 6 août 2008

  • Guerre en Sud-Caucase.

    Guerre en Sud-Caucase.

    Images_2 L’Ossétie du Sud (et à travers elle, la Russie) et la Géorgie sont, non pas au bord de la guerre, mais entrés en guerre dans la nuit de vendredi à samedi 2 août.
    6 soldats ossétes ont été tué dans des échanges de tirs et 15 blessés.
    L’Ossétie a déclaré la mobilisation générale ainsi que le recrutement de volontaires dans le nord-caucase.
    La disproportion des forces en présence, le fait que Moscou considère la zone comme une ligne rouge, la naïveté des occidentaux, notamment européens, pensant accéder à l’ Asie centrale par un corridor aussi étroit qu’ explosif, tout pousse à une radicalisation de la crise.

    En même temps, la fibre nationaliste géorgienne, chauffée au rouge, appuyée par des services secrets américains fort actifs dans la région, pousse aussi à une radicalisation de la crise par la Géorgie.
    Ce pays, très largement corrompu, même par rapport aux normes russes, pourtant peu exigeantes en la matière, en réalité se cherche.
    Il n’a, depuis des siècles, jamais connu d’indépendance autre que celle issue de l’éclatement de l’URSS, et aussitôt la guerre.
    D’abord les conflits séparatistes, mais aussi a servi de base-arrière aux tchétchénes.
    Les dernières manoeuvres de déstabilisations US dans la région, concerne l’allié turque, ni assez docile, ni assez caniche.
    En effet, la Turquie n’avait pas apporté un soutien dans l’agression de l’Irak, mais désormais refusait d’envisager un conflit avec l’Iran, et servait de médiateur entre Israël et Syrie.

    Mercredi 6 août 2008

  • Obama vs Mac Cain

    Obama vs Mac Cain

    Images_2 Le match de boxe, la présidentielle US vient de commencer sur la question pétrolière.
    Avec des différences significatives.
    B. Obama, bien moins burné en argent des pétroliers que son adversaire, peut se permettre d’attaquer fort, et met en cause les compagnies qui s’enrichissent alors que le citoyen de bas est à la peine :
    " Chaque fois que vous remplissez votre réservoir, les compagnies pétrolières se remplissent les poches ".
    Et un lien, tente d’être établi avec le président précédent :
    "Après un président otage des grandes compagnies pétrolières, nous ne pouvons nous offrir le luxe d’un deuxième  ".

    Il est vrai que la présidence de deubeuliou a été, sur ce plan là, caricaturale.
    Mac Cain riposte en faisant remarquer que lui, a voté contre des ristournes fiscales aux pétroliers, contrairement à son adversaire, et qu’il veut relancer nucléaire et forages en mer.
    Néanmoins, la question énergétique ne se posera pas là dans les années qui suivent, mais clairement sur la réduction des consommations.
    Réductions voulues ou subies seront la seule nuance.
    Il est clair que, différence de génération aidant, Mac Cain n’a pas la même approche.
    Il partage sans doute la croyance, habituelle pour sa tranche d’âge, qu’on peut augmenter encore et toujours la production et que la vitalité économique en résulte.
    On peut être persuadé aujourd’hui que c’est loin d’être le cas.

    Mercredi 6 août 2008

  • Bataille judiciaire.

    Bataille judiciaire.

    Images Le Tricastin vient de tourner à la bataille judiciaire.
    En plus des anti-nucléaires habituels, c’est la commune de Bollène qui se porte partie civile et ne se contente plus des lénifiantes déclarations accoutumées et rassurantes.
    Elle s’ajoute donc à la plainte d’une riveraine, et certains n’hésitent plus à parler "d’incident majeur".
    Le distinguo d’ailleurs dans l’échelle des risques est très subtil, et on peut affirmer sans crainte qu’en matière industrielle d’ailleurs, il n’existe pas d’incident bénin, à fortiori dans le nucléaire.

    Les responsables et les politiques ont ouverts, à d’autres égards une boite de pandore.
    En permettant des actions "NIMBY" (Not in my backyard), pour tout et rien, notamment les éoliennes, ils ont conscienceusement déblayé la route à des actions répétées en justice, où, le nucléaire, cette fois sera le plus sur la sellette.
    Si 10 % de la population hostile aux moulins à vent ont pu les arrêter, cela a donné des idées.
    Une "guérilla judiciaire" est en train de naitre, et il sera difficile de l’arrêter, même avec des lois taillées sur mesure.
    Nicolas-le-nucléaire voulait une société américanisée. Il va être content, sur le plan judiciaire, il aura pleinement réussi.

    mercredi 6 août 2008

  • La-guerre-qui-ne-sert-à-rien.

    La-guerre-qui-ne-sert-à-rien.

    Images Mon sentiment personnel est que la guerre en Afghanistan non seulement ne sert à rien, mais est nuisible.
    Pour ce qui est de ne servir à rien, maintenant que le sort du conflit irakien semble réglé, le RAND organisme d’étude affilié à l’USAF le confirme.
    Pour vaincre le terrorisme, ce sont essentiellement des mesures de police et de renseignements qui sont utiles.
    Les béni-oui-ouistes, les dirigeants européens, complètement alignés sur Washington partagent ce point de vue, mais sont dans la situation où les laquais, tellement habitués à servir le maitre ne veulent pas le laisser tomber, mais sans trop le suivre, non plus.

    La seule justification de la guerre d’Afghanistan est désormais de stationner des troupes, ici.
    On n’est même plus dans le but initial, c’est à dire l’accès aux ressources d’Asie centrale, mais dans un avant poste avancé, difficilement tenable.
    La guerre justifie la guerre, sans fin ni but, et des gros budgets militaires.
    Ce conflit d’Afghanistan se terminera donc comme tous les conflits coloniaux US.
    Après une escalade, et l’escalade des pertes, il y aura retrait, le régime établi s’effondrera ou pactisera avec ses adversaires.

    mercredi 6 août 2008

  • Rétablissements des relations Russo-cubaines

    Rétablissements des relations Russo-cubaines

    Images_9 Ou plutôt soviéto-cubaine, car la politique US, a réveillé l’ours qui s’était endormi, et qu’on aurait du laisser dormir.
    Les Tchèques qui ont accepter un radar malvenu et peu apprécié par sa population est en train d’apprendre que dans un marché, le vendeur peut vendre à qui bon lui semble.
    En conséquences, malgré les dénégations russes, ils devront se débrouiller autrement.
    Les missiles installés en Israël et en lithuanie auront joué le même rôle.
    Quand à aller affronter la Russie en Géorgie et en Ukraine, peut de pays semblent chaud sur ce point actuellement, même si le très corrompu état de Géorgie est dans l’optique occidentale, une voie de passage convoitée.

    En vérité, pendant un mois de janvier ou février particulièrement froid, le bouton d’arrêt ON/OFF pour le gaz russe pourrait passer franchement en mode OFF.
    Cela serait sûrement pour épousseter le gazoduc.
    On nous avait présenté la globalisation/mondialisation comme le nec plus ultra.
    Sans nous dire qu’il faudrait manier le "gros bâton" cher à Teddy Roosvelt, pour les (vilains) fournisseurs de matiéres premières récalcitrants, ni que flux de marchandises et de capitaux, présentés comme géniaux pouvait se retourner contre notre économie.
    De même, il n’y a pas de "réprouvé par la communauté internationale".
    La communauté internationale dont on nous parle, c’est peu de choses, les USA et L’UE, partout ailleurs, l’influence occidentale est en recul.
    Les occidentaux y ont des agents, mais pas d’amis.
    Le seul problème pour un certain nombre de pays producteurs d’énergie, c’est que leurs principaux clients sont en occident.
    Mais, le maintien de la relation, visiblement, leur est pénible.

    Mardi 5 août 2008

  • Possibilité d’effondrement du pétrole ?

    Possibilité d’effondrement du pétrole ?

    Images_6 L’Iran et un certain nombre de pays producteurs, sont inquiets.
    En effet, ils parlent, à demi-mot, de possibilité de chute très forte des cours.
    "En cas de baisse continue des prix du pétrole, les quotas de sa production seront examinés au cours de la prochaine réunion de l’OPEP  ".
    La récession, l’inflation, tout cela menace les positions des pétroliers, mais aussi la modernisation des flottes automobiles, des parcs de machines, de chaudières, etc.

    On voit donc la coexistence de deux phénomènes : la paupérisation qui entraine une réduction non voulue, et l’investissement qui entraine une réduction voulue, et en même temps, le renchérissement qui amène à se poser des questions justement sur l’intérêt de ces investissements.
    Mais, là, l’alerte aura été trop importante et trop profonde, même si le pétrole redescend à des niveaux acceptables.
    Toute une génération en a été marquée, la possibilité du manque a été là.
    Manque, physique dans certains pays, manque par désolvabilisation dans d’autres.
    La leçon a été claire et efficace, surtout aux USA, désormais, il faut consommer moins, envolé l’ego du SUW, bienvenue la nécessité, impliqué par le mode de vie, en attendant la modification de celui-ci.
    La nuance, même si ce n’est qu’une nuance est importante, surtout pour ce consommateur géant.
    C’est la différence, pour les zétazuniens entre la dépendance et l’indépendance énergétique.

    Mardi 5 août 2008