Catégorie : actualités

  • Fusion Iberia-British airways.

    Fusion Iberia-British airways.

    Images_6 Les deux compagnies ont entamées des pourparlers en vue de leur fusion.
    Dans le contexte actuel, de régression du transport aérien, cette fusion veut simplement dire réductions plus importantes des structures : moins d’avions, moins de lignes, moins de personnels.
    On verra donc quelques appareils partir à la casse et les deux compagnies en tireront un bref avantage.
    Enfin si cet avantage n’est pas détruit par quelques lézards cachés qu’on laissait vivre une vie tranquille sans le déranger.
    On peut voir une figuration du transport aérien européen du futur : une liaison essentiellement de capitales à capitales (et encore pas toutes), dans la mesure où les liaisons classiques ne sont pas assez bonnes et rapides.

    Le ciel européen va donc finir avec un monopole ou un oligopole et le nombre de passagers transportés deviendra vite une donnée que les compagnies négligeront.
    En effet, ce qui leur importera, ce sont les passagers non pas potentiels, mais solvables.
    Le low-cost, comme les compagnies classiques vont voir se rapprocher leur mode de gestion.
    Mécaniquement, la montée du prix du kérosène rapproche les coûts des deux modes de transports, pendant que les compagnies classiques font fondre la graisse inutile.
    En même temps, les frais se réduisent de plus en plus à des frais essentiels.
    La crise simplement, précipite et accélère un mouvement de concentration qui existait déjà. Mais on peut se demander le bien fondé de cet évolution.
    On sait, en effet, que les fusions mettent souvent du temps à porter leurs fruits.

    Vendredi 1°août 2008

  • Réaction d’internaute.

    Réaction d’internaute.

    Images_6 Comme je l’ai déjà fait, je publie ici in-extenso la réaction d’un internaute :
    "EFFET DE SERRE – GAZ CARBONIQUE et OXYDE D’AZOTE. Du mouvement perpétuel, au"bogue" de l’année, 2000, en passant par la pompe à chaleur, on est arrivé à l’effet de serre. « Des Scientifiques ont dit » c’est la locution préférée de nos informateurs pour propager les pires bêtises. Les lois de la physique sont souvent difficiles à comprendre. L’équation caractéristique des gaz les imagine parfaits. Les lois de Dalton sont souvent mal assimilées. Quand à la thermodynamique, elle est si mal perçue qu’au 21éme siècle on peut construire une merveilleuse chaudière atomique, mais ce n’est que pour faire marcher les machines de Denis Papin(1690) ou, mieux, de FULTON. Nos automobiles continueront encore longtemps à utiliser les inventions du 19éme siècle sous le nom de cycle de Beau de Rochas (1862), popularisé par le moteur à quatre temps. L’électronique, en l’améliorant, ne sera jamais qu’un cautère sur une jambe de bois. Les Scientifiques de bureau ont encore beaucoup d’avenir dans leurs prévisions qui ne sont étayées ni par des mesures, ni par des statistiques, ni par des expérimentations sérieuses. Leur invention d’effet de serre, provoqué par l’accumulation du DIOXYDE de carbone (avouez que cela a plus d’allure que le gaz carbonique) dans l’atmosphère, les ferait recaler au Certificat d’Etudes Primaires s’il existait encore. Sans aller jusqu’à un tel niveau de culture scientifique, limitons au cours moyen des années 1957 et suivantes, notre bibliographie. Qu’ils essaient d’extraire le gaz carbonique accumulé au fond d’une cave de fermentation. Ils constateront que pour le soulever il faut complètement le pomper. Qu’ils essaient, en soufflant dessus, de le maintenir en suspension dans l’air. Ils verront qu’il est si lourd qu’il retombe en se dissolvant dans la moindre goutte de pluie et dans bien d’autres choses encore. A la pression atmosphérique un litre d’eau dissout un litre de gaz carbonique. A « n » fois cette pression un litre d’eau va dissoudre « n » litres de gaz carbonique. Imaginez ce que peut en absorber l’océan dans ses profondeurs. Ce qu’en produisent les industries humaines est ridicule devant les volumes émis par les respirations, les fermentations, les éruptions volcaniques, les calcinations des carbonates de toutes sortes qui constituent une bonne partie de notre planète. Enfin, la consommation du gaz carbonique par les végétaux n’a jamais été mesurée, ni même estimée. Pourtant, c’est la seule source de carbone dont disposent les végétaux pour fabriquer de la cellulose. Vous imaginez tout ce qu’il en faut pour construire un tronc d’arbre. Avant d’en faire le « vitrage » de notre atmosphère, il serait bon d’en mesurer sérieusement la réelle concentration en fonction de l’altitude. Il en va de même pour ces fameux oxydes d’azote, du « trou » dans la couche d’ozone et de toutes ces billevesées qui ne reposent sur rien. En effet, nos statistiques sur ces questions manquent manifestement d’ancienneté. Que dire de cette histoire de niveau des océans qui serait en augmentation ? Est-ce l’eau qui monte ou la terre qui descend ? Nos misérables existences ont été, de tout temps, victimes de ces conformismes majoritaires, contre lesquels il faut lutter mieux que des moutons de Panurge. Pour ceux qui doutent encore. L’azote et l’oxygène sont intimement mélangés pour former l’atmosphère que nous respirons. Leurs densités différentes devraient les dissocier ? Pourquoi n’en serait-il pas de même entre le gaz carbonique et l’air ? Constats qui ne sont pas des explications. L’eau et l’huile ne se mélangent pas, l’huile moins dense surnage. L’eau et l’alcool se mélangent en toutes proportions, malgré des densités différentes. Pourquoi ? Si l’on ne veut pas être noyés dans un cours de physique, il faudra nous contenter d’une réponse d’adjudant : « C’est comme cela parce que ce n’est pas autrement.» Le gaz carbonique n’a aucune affinité avec l’air qui nous entoure. Au maximum, l’air peut en dissoudre trois volumes pour dix milles (3/10000). Au delà de cette concentration, il s’en sépare et « tombe » au fond où tout concourt pour qu’il soit absorbé par l’eau, mais aussi par d’autres minéraux et végétaux. Il en va de même du fameux oxyde d’azote que nos automobiles sont accusées de produire à l’excès. Or, le véritable producteur d’oxyde nitreux, c’est l’électricité sous tension élevée. Bien sûr, on en trouve un peu aux électrodes des bougies d’allumage des moteurs à explosion. Les aigrettes bleues qui s’échappent des isolateurs des lignes à haute tension en produisent un peu plus. Par temps humide, on en sent l’odeur, qui accompagne le grésillement sonore caractéristique. Il s’y mélange un peu d’ozone qui accentue l’odeur. Tout cela ne produit pas grand-chose si on le compare à la puissance énorme de l’éclair en temps d’orage, capable d’en synthétiser des milliers de tonnes. Ce gaz nitreux est une bénédiction pour la nature et pour l’homme. Sans lui, il n’y aurait pas de végétation. On peut faire, les mêmes constatations avec le gaz sulfureux. Gaz carbonique, gaz nitreux et gaz sulfureux, solubles dans l’eau, ne restent pas dans l’atmosphère. Heureusement, s’il n’en était pas ainsi la vie, ne serait pas possible sur terre : nous serions tout asphyxiés. Depuis le temps que l’on consomme l’oxygène de l’air pour faire des oxydations, sa teneur devrait diminuer si l’on poursuit le raisonnement de nos fameux « Scientifiques médiatiques ». On ne l’a jamais constaté et on respire encore. Ces trois dioxydes se combinent à l’eau pour donner les acides, carboniques, nitreux et sulfureux qu’on ne peut pas isoler. Ce sont leurs solutions qui ont des caractéristiques acides. Contrairement aux autres solutions, ces dioxydes voient leur concentration dans l’eau diminuer quand la température s’élève. Finalement, ils ont tous tendance à être absorbés par le sol. Comment pourraient-ils provoquer un effet de serre ? Qui provoque réellement l’effet de serre ? comment le constate-t-on ? C’est l’eau dans l’atmosphère qui est à l’origine des nuages. Les propriétés de diffusion des rayonnements par les nuages sont connues du bon sens populaire. Un ciel clair provoque le refroidissement nocturne de la terre. Un ciel nuageux, au contraire, protège des excès du soleil et de la déperdition des calories accumulées par la terre et les eaux. Si l’on compare les masses d’eau nuageuse, avec les quelques gaz transparents, qui se diluent en quantités ridiculement petites dans l’atmosphère, on voit bien que tous ces gaz, soi-disant à « effet de serre », ne peuvent avoir aucune influence sur le climat de la planète. Les gaz à effet de serre : canular ? Ou imbécillité ? Il serait tellement plus satisfaisant que ce soit un canular. Comment analyser les causes réelles de l’imbécillité ? Un essai de réponse est apporté par un chiffre. Lorsque nous avons demandé à ces fameux « Scientifiques », correspondants attitrés de nos « Reporters », à combien ils chiffraient le réchauffement de la planète, depuis les années 1900, ils ont répondu : « La planète a connu, au vingtième siècle, un réchauffement d’un demi degré centigrade » Mépriser le calcul d’erreur à un tel niveau, est franchement scandaleux. Comment mesurer des températures avec une telle précision ? Les conditions de prise de température et les performances des matériels, tant au début du vingtième siècle que maintenant, permettent-elles d’être aussi affirmatif, pour prétendre que le chiffre donné est significatif. Aucune élucubration statistique ne peut étayer une telle sottise. Même le suffrage universel ne nous permet pas de nous protéger des « maries Chantal» scientifiques, qui ne sont pas moins dangereuses que leurs soeurs en Politique et en Littérature. KYOTO ou la mondialisation de la bêtise. Les activités industrielles humaines, en y ajoutant les autres occupations des sols, couvrent moins de dix pour cent de la surface terrestre. L’exploitation n’en perce l’écorce que sur une moyenne de quelques centaines de mètres. Les fourmis humaines sont bien prétentieuses quand elles prétendent modifier les climats, par leurs activités minuscules. Accuser les Etats-Unis d’Amérique de tous les maux, c’est oublier leur territoire gigantesque. Ramenée au kilomètre carré, leur activité industrielle et humaine est bien inférieure à celle de l’Europe. On envisage pourtant, sans inquiétude, que la population du globe atteindra rapidement les dix milliards d’individus. Comme toutes les formes de vie, celle de l’homme disparaîtra noyée dans son caca. Dans la fosse morte universelle, quand les hommes verront le niveau des sanies atteindre leur lèvre inférieure, chaque nouvel arrivant provoquera la supplication unanime : « Surtout, pas de vagues ». Les plus grands seraient donc les derniers à disparaître ? Cela ne sera pas la conséquence des émissions de gaz carbonique qui s’élimine automatiquement. La vraie source de nuisance et d’autodestruction tient dans une seule phrase de la genèse : Croissez et multipliez Il faut bien que les choses s’arrêtent un jour. Le réchauffement climatique : « Sans effet de serre, comment faire pour expliquer le réchauffement climatique ? » J’ai déjà dit combien nos statistiques et la précision de nos mesures, dans le temps, étaient insuffisantes pour prouver que le climat se réchauffait. Nos pauvres mémoires sont si courtes qu’elles ont oublié les mois de juin torrides pendant lesquels on « faisait les foins ». Elles ont aussi oublié les étés « pourris », froids et humides avec les récoltes qui pourrissaient sur pied, les épouvantables sécheresses qui décimaient les troupeaux. Pensez donc qu’en 1947 et en 1959 les vignes du Nord ont produit et conduit à maturité des raisins bien sucrés. A Melun le bananier du jardin public a produit un splendide régime de bananes parfaitement comestibles. Ces années-là, les vins étaient méconnaissables. Ils étaient si généreux que cela cachait leurs terroirs. Les vins blancs avaient tous le goût de Xérès espagnol et, en Champagne, ils étaient inaptes à la seconde fermentation appelée prisez de mousse. Il fallait les couper (on dit assembler cela fait plus noble) avec des « piquettes » des années antérieures. Les vents étaient alors autant de Sud-Ouest que de Nord-Ouest, les tempêtes aussi. On ne parlait pas encore de réchauffement climatique. « Mais, cher Monsieur, sans épiloguer sur les mesures thermométriques que vous contestez, la régression des glaciers, la fusion des glaces polaires sont bien en rapport avec une évolution du climat qui ne trouve d’explication que dans l’effet de serre, universellement reconnu. » Les glaces qui fondent sont une réalité. Alors ! Qui les réchauffe ? Le sens des proportions : Il faut remettre les grandeurs à leurs places qui sont toutes relatives. Le monde vivant occupe une « pellicule » du globe terrestre bien mince : à peine un pour mille du rayon de le terre. En volume, cela ne représente que trois pour mille de notre globe. Ramenez cela à un beau pamplemousse de cent millimètres de rayon, cela représente péniblement un dixième de millimètre, soit la peau d’une pomme de terre nouvelle. L’astronomie ne signale pas des mouvements du soleil, ni des émissions calorifiques inhabituels. Par contre, les tsunamis, éruptions volcaniques et tremblements de terre se sont distingués ces dernières années. Quand on pense aux sources chaudes d’Islande et d’ailleurs et qu’on observe que les glaciers et les banquises fondent surtout par la base, on peut se demander si ce n’est pas la croûte terrestre qui laisse transpirer un peu plus du feu central si mal connu. Une campagne de mesures de la température des sols, tant sur la terre qu’au fond des océans, permettrait d’émettre des hypothèses moins philosophiques que l’effet de serre. Cela prendra du temps et, dans l’attente, on entendra encore de belles âneries. Enfin, l’histoire est là qui nous apprend que les vikings appelaient VINE LAND ce que nous appelons encore GROENLAND, malgré les glaces et les névés qui recouvrent ce territoire. On peut regretter que nos formations intellectuelles nous spécialisent trop en nous enlevant la capacité généraliste de raisonnement scientifique et technique. Les sociétés et académies savantes ont bien failli à leur mission.  "

    La réaction indignée de F T. méritait d’être signalée.
    En effet, les sautes d’humeur du climat sont dans les archives de tous les siècles.
    Début 17 °, on incriminait les bombardes.
    Effectivement le Groenland des Vikings est mort dans des luttes sociales, faute de s’adapter au refroidissement du climat.
    Plus près de nous, nous avons vu depuis le 16° siècle la constitution de la Russie.
    Russie, si étroitement dépendante au niveau agricole des sautes d’humeurs de son climat quel que fut le régime politique.
    Mais, ce qui est important, c’est envers toute chose, comme le dit François, est de garder un esprit critique.
    C’est bon partout, que ce soit en sciences, en économie, ou autres, et ne jamais accepter les bouillies prédigérées où il y a la mention "surtout ne pas réfléchir".

    Vendredi  1°août 2008

  • La Société pétrolière ENI demeure une formidable machine à générer du cash

    La Société pétrolière ENI demeure une formidable machine à générer du cash

    Eni                          Miracle à l’Italienne qui se renouvelle tous les trimestres, ENI cette Société pétrolière de taille moyenne, très fortement diversifiée, de l’amont du gaz et du pétrole à la distribution de gaz et d’électricité, en passant par la pétrochimie et l’ingénierie pétrolière fait ressortir un cash flow de ses opérations de plus de 5 milliards d’euros au T2 et près de 10 milliards d’euros au cours du premier semestre. C’est une sorte de conglomérat qui qualitativement, en taille moindre, regrouperait Total, Suez-GDF et Technip. La très forte intégration de ses activités, ses liens privilégiés avec la Libye et son domaine d’activité géographique, l’Italie, en pénurie chronique de ressources énergétiques sont sûrement les points clés de cette très forte rentabilité, avec près de 20% du chiffre d’affaire transformé en cash, le meilleur ratio de toutes les grandes pétrolières.

                           ENI profite de ces ressources pour faire de la croissance externe, elle n’aura aucun problème de liquidité pour régler à Suez son achat de Distrigaz en Belgique qui va la renforcer un peu plus dans un domaine à forte rentabilité, tout en lui ouvrant de nouveaux débouchés vers l’Europe du Nord.

    Le 31 Juillet 2008

  • Le baril de pétrole reprend 5$ sur des données de stocks d’essence étonnantes

    Le baril de pétrole reprend 5$ sur des données de stocks d’essence étonnantes

                                Le Marché du pétrole américain, et par voie de conséquence le marché mondial, ne fait plus de géostratégie. Il regarde avec beaucoup de vigilance et de réactivité les stocks hebdomadaires publiés par l’Energy Information  Administration. Les gogos ont quitté ce Marché, il se retrouve aux mains des professionnels. Hier l’EIA a publié des résultats de stocks hebdomadaires en produits pétroliers globalement en hausses de 2,2 millions de barils, mais avec une baisse tout à fait inattendue des stocks d’essence de 3,5 millions de barils. Aussitôt les cours de l’essence se sont valorisés (+14 cts/gallon) tirant ainsi vers le haut les cours du baril de WTI de 5$ (FIG. fenêtre). Cette hyper réaction démontre la nervosité des opérateurs dans un Marché en phase de retournement. Cette baisse inattendue est totalement inexpliquée par les flux qui devaient conduire à un accroissement global des stocks de 4,5 millions de barils (FIG.). Il existe donc une forte probabilité pour que cette baisse des stocks d’essence soit entachée d’une erreur importante, d’au moins 2 millions de barils. Les résultats des stocks à la fin de cette semaine qui seront publiés début Août, sont donc attendus, en correction, en hausse.Flux2008juillet

    Le 31 Juillet 2008.

  • L’essence devient un sous-produit de la production de gazole dans le monde

    L’essence devient un sous-produit de la production de gazole dans le monde

                          Nous y voila! La réduction de la consommation d’essence aux Etats-Unis, sujet cantonné jusque là à des informations privilégiées du Blog Energie, va devenir un débat public qui n’a pas fini de faire des vagues. Tout d’abord c’est Tony Hayward, le patron de BP qui a annoncé lors de la présentation des résultats du T2 qu’il estimait la réduction de la demande d’essence à 5 à 10% par rapport à l’an dernier. Le responsable du raffinage de BP a expliqué, d’autre part, que les raffineries produisaient à fond pour satisfaire la forte demande mondiale de gazole et que l’essence devenait un sous-produit de cette activité. Les raffineurs américains comme Valero qui a réussi à produire 110 mille barils par jour de plus de gasoil au T2 par rapport au T1, à production d’essence constante, adaptent leur outil de production pour produire plus de kérosène et de gasoil qu’ils exportent de plus en plus. Mais les rapports de production sont toujours inégaux avec, pour Valero, une production moyenne d’essence 25% plus importante que celle de gasoil.Gasolinespread

                         La baisse des consommations de carburant aux USA, les opérations de vérité des prix en Inde, au Vietnam, en Malaisie, en Indonésie vont se traduire par un ralentissement très net de la demande en produits pétroliers dans le monde. Une baisse en valeur absolue dès le deuxième semestre de cette année, de cette demande n’est pas impossible. Une des possibilités d’adaptation du marché à cette nouvelle donne est la fermeture partielle ou totale des vieilles raffineries les moins productives aux Etats-Unis. Valero a mis en vente trois de ces vieilles installations (Ardmore, Memphis et Aruba), mais les acquéreurs potentiels font défaut. Qui irait acheter une raffinerie obsolète alors que le Marché du pétrole va être tiré à la baisse par les cours plongeants de l’essence? Nous allons revoir le temps où les stocks d’essence aux Etats-Unis et de brut à Cushing, Oklahoma dirigeront le Marché, finies les grandes envolées géopolitiques et financières, place au business quotidien des pétroliers.

                        Certains boursiers, avec la baisse des cours du pétrole, rachètent les actions des purs raffineurs comme Valero, Sunoco ou Tesoro en espérant que les marges de raffinage vont se rétablir (FIG.). Je pense qu’ils commettent une grave erreur, ils ne devraient pas tarder à s’en rendre compte.

    Le 30 Juillet 2008.

  • BP: des productions de pétrole en baisse, de gaz et de produits raffinés en progrès

    BP: des productions de pétrole en baisse, de gaz et de produits raffinés en progrès

                             Le pétrolier intégré BP vient de publier ses résultats financiers et opérationnels du deuxième trimestre (T2) 2008. Hors TNK-BP, la filiale russe qui fait souvent la Une des nouvelles pétrolières, les productions de pétrole et de condensats de gaz, à 1583 mille barils/jour, se sont repliées de 1,8% par rapport à celles du T2 de l’année précédente. Cette baisse est due aux déplétions des productions britanniques de la Mer du Nord (-15%) non compensées par ailleurs. Les productions de gaz à 1328 mille barils/jour équivalent pétrole progressent de 3,8% (FIG.). Les productions de produits raffinés à 2239 milliers de barils/jour, se sont nettement améliorées (+5,2%) avec la reprise des productions des raffineries américaines de Texas City et de Whiting (+19% en un an).Bp2008t2

                           Les résultats américains de BP devraient poursuivre leur progression durant le deuxième semestre 2008 avec la poursuite de la montée en puissance de la raffinerie de Texas City et des productions de la plateforme Thunder Horse dans le Golfe du Mexique. BP a également pris l’importante décision de moderniser la raffinerie de Whiting, afin qu’elle puisse à terme, accepter plus de 80% de pétrole lourd canadien à la suite des accords sur les sables bitumineux entre BP et le canadien Husky.

    Le 29 Juillet 2008.

  • Les productions de l’OPEP devraient croître au mois de Juillet

    Les productions de l’OPEP devraient croître au mois de Juillet

                            PetroLogistics qui suit les mouvement de tankers dans le monde et anticipe ainsi les livraisons de pétrole, estime qu’au mois de Juillet, les livraisons de l’OPEP devraient croître de 200 mille barils par jour. L’Arabie Saoudite aurait du mal, comme toujours, à vendre son pétrole riche en Soufre faute d’un nombre suffisant de raffineries équipées de conversion profonde dans le monde . "Les Saoudiens pourraient produire plus mais ils ne peuvent pas tout vendre, la demande n’est pas là" a affirmé Conrad Gerber, le fondateur de PetroPlus à Genève, à l’agence Bloomberg.

                           Les nouvelles raffineries en construction au Moyen Orient ou en Asie, les raffineries en phase de modernisation en Europe ou aux Etats-Unis seront quasiment toutes équipées de conversion profonde, utilisant des charges moins chères et pouvant produire plus de gasoil ou de kérosène. C’est un des points clés techniques d’adaptation globale de la demande mondiale aux ressources disponibles.Opep2000806

    Le 27 Juillet 2008

  • Propagande de l’OMC…

    Propagande de l’OMC…

    Images_2 Superbe et splendide échantillon de propagande soviétique dans les médias français.
    Alors que les négociations piétinent complètement, que la crise alimentaire double la crise énergétique, les objectifs du cycle de Doha, sont eux aussi déphasés, menteurs, que le pire des dirigeants soviétiques.
    Si, pour les objectifs, c’était "Demain on rase gratis", que toute la propagande de l’OMC s’est effondré dans la paupérisation généralisée du monde entier, pour le déroulement des négociations, c’est aussi l’heure de la propagande la plus mensongère.

    "Nous ne sommes pas en mesure d’approuver l’accord actuellement ". Ce point de vue est clair et simple.
    En ce qui concerne l’agriculture, seul les pays latinos-américains, disposant de grandes latifunda ont l’air satisfaits.
    Hier, c’était la percée, aujourd’hui, l’accord est à améliorer (bien que visiblement, certains n’ont aucune envie de le signer, pas seulement en Europe).
    Quand au Gauleiter Mendelson, il dit n’avoir à rendre de comptes à rendre à personne, étant infaillible et insanctionnable (modeste surtout, mais pas dans ses notes de frais).
    Il ne resterait aux gouvernements qu’à écraser les révoltes de la faim et les insurrections, jusqu’à ce qu’une l’emporte.

    Photo : "Staline le bien-aimé est le bonheur du peuple", pardon, "OMC chérie est le petit père des peuples".

    Samedi 26 juillet 2008.

  • Les cours du gaz naturel illustent l’évolution des cours de l’énergie

    Les cours du gaz naturel illustent l’évolution des cours de l’énergie

                           Il a été déjà souligné ici combien il est important de suivre les cours du gaz naturel sur le NYMEX, annonciateurs d’une possible évolution des cours du pétrole en raison du caractère fortement spéculatif du processus d’établissement des cours de ces formes d’énergie qui ne souffrent d’aucune pénurie, ni aux USA, ni dans le monde. Un "energy strategist" de la Société Générale, Michael Haigh, affirme que "la demande n’est pas forte" et que la Marché pourrait connaître "une fin 2008 très bearish". Alors les cours n’arrêtent pas de chuter (FIG.) et tout le monde espère l’arrivée d’un prochain ouragan sur le Golfe du Mexique pour stopper le mouvement plongeant qui pourrait se propager sur les cours du pétrole.Coursgaz200807

                        On attend avec impatience les commentaires des "spécialistes", les mêmes qui nous expliquaient que la hausse ne reflétait que les fondamentaux du Marché et qui vont nous expliquer maintenant pourquoi les cours de l’énergie ne peuvent que descendre dans les jours à venir.

    Le 26 Juillet 2008.

  • Les limites du tourisme.

    Les limites du tourisme.

    Images_3 Le tourisme se révèle un cadeau empoisonné pour bon nombre de pays.
    Non content de paralyser tout véritable développement, il contribue à la création d’une infrastructure en bâtiment très (trop) importante et pèse fortement sur les ressources hydriques, à un moment où elles sont faibles.
    Le touriste consomme deux fois plus d’eau qu’un habitant local, et le tourisme de luxe, 3 fois plus qu’un tourisme ordinaire. Piscines, espaces verts et golfs…
    la population du pourtour méditerranéen passe de 150 millions d’habitants à 400 en pleine saison.

    On voit les problèmes que cela pose à l’Espagne, mais, tous les pays sont concernés.
    Là aussi, la solution viendra peut être du choc énergétique.
    Les déplacements, plus rares et plus coûteux freineront une progression que certains voient atteindre pour le pourtour la bagatelle de 637 millions de résidents estivaux en 2025.
    Bien entendu, les personnes qui font ce genre de projections reprennent stupidement les projections passées pour les reporter à l’avenir.
    Elles font l’impasse sur la paupérisation et sur la crise énergétique.

    Et elles ne pose pas la question : à quand les guerres de l’eau, le stress hydrique étant démultiplié par les politiques de privatisations.

    Vendredi 25 juillet 2008