Catégorie : actualités

  • Camping-car : essoufflement.

    Camping-car : essoufflement.

    Images_2 Le marché du camping-car s’essouffle, comme l’aéronautique.
    Cette année voit son déclin, cher, il est devenu hors de portée de beaucoup de bourses et la consommation de carburant n’a rien arrangé.
    Comme toutes les activités superflues, elles sont les premières à souffrir du prix de l’énergie et du plafonnement de la ressource.
    Le camping car était, pour nos économies européennes ce qu’était le SUW outre atlantique, un jouet gourmand et inutile.
    Les ventes vont se raréfier et s’éteindre, le camping-car en circulation va un peu moins rouler et va

    disparaitre insensiblement, doucement.
    D’abord, comme on peut le constater souvent, son rôle est devenu plus local.
    Il sert de dépannage. Puis il ne sera plus remplacé.
    L’inflation, le blocage des salaires fait le reste.
    40 000 à 50 000 euros, c’est beaucoup, surtout avec un blocage du crédit qui se profile à l’horizon.
    Quand à l’évolution de l’action trigano, elle est explicite.

    Mardi 22 juillet 2008

  • Le pentagone en cocasserie.

    Le pentagone en cocasserie.

    Images_4 Le Pentagone est hostile à une guerre contre l’Iran.
    Mais le Pentagone est une entité autonome, qui désormais mène son existence autonome.
    Et les prises de positions officielles de l’amiral Muellen, indique son point de vue.
    Elles indiquent aussi, bien entendu, la décomposition du pouvoir, que personne ne semble trouver utile de cacher désormais.
    Et il y a une divergence, entre le président (le prochain, le probable) et l’amiral sur l’Irak.
    Faut il le préciser, le président actuel sert de potiche et ne compte plus.
    Bush ne fait plus la politique, il la suit.
    Il ergote sur les termes "date souhaitable" au lieu de "date butoir".

    Le pentagone aime les gros budgets. Comme tout cercle de pouvoir, il aime les voir grossir, indéfiniment.
    C’est pour cette raison qu’il ne veut pas abandonner l’Irak, et un certain nombre de projets d’ailleurs.
    C’est le signe d’une bureaucratie, qui, tel un cancer, prolifère.
    La bureaucratie voulait 50 bases, pour l’éternité. Pourquoi ?
    Simplement par effet d’entrainement et goût de la dépense.
    mais Maliki, Obama et tout le monde d’ailleurs, est entrainé dans une dynamique, une dynamique de sortie.
    Quand à savoir s’il y aura la guerre dans la région, comme l’a fait observer un commentaire, c’est possible, mais pas certain, ni même probable.
    Les pays voisins ont plus d’intérêts à jouer un Yalta qu’à pousser à une politique du pire.
    En effet, sous une unité de façade, le proche orient est une mosaïque.

    Mardi 22 juillet 2008

  • Changement d’époque en Orient.

    Changement d’époque en Orient.

    Images_4 Le nouveau président des USA n’aura pas à gérer une nouvelle guerre en orient.
    Le principe d’un retrait d’Irak est acquis, après ce sera une question de ne pas perdre la face et de délai.
    La Turquie fait oeuvre de bon office entre Israël et Syrie et les USA parlent, de manière honteuse et par la porte de service, de rétablir des relations diplomatiques avec Téhéran.
    Le principe de réalité a finalement prévalu.
    Le président actuel, en voie d’évaporation et le vice-président, en voie d’effacement, ne comptent plus guère.
    La diplomatie américaine a finalement perdue en Irak.
    Elle voulait 50 bases pour l’éternité, elle aura 16 mois à deux ans pour vider les lieux.

    Hamas et Tsahal arrivent à une trêve.
    On voit donc une baisse de tension, dont aurait besoin tous les états et tous les peuples de la région.
    D’ailleurs, l’annonce de retrait en Irak pourrait aussi faire baisser significativement la pression.
    La plupart des combattants ne verraient aucune utilité à être dans les derniers tués.
    Seul, resterait le "bruit de fond" des réels terroristes, dont on verrait le poids véritable et qui ne doit pas être très important.
    Le responsable de cette détente, est une montée en puissance du moyen orient, couplé à une baisse de régime des USA et en même temps, à la prépondérance des problèmes économiques aux USA justement.
    Le seul point de tension restant dans la région étant la Géorgie.

    Lundi 21 juillet 2008.

  • La victoire de l’OTAN en Afghanistan est impossible.

    La victoire de l’OTAN en Afghanistan est impossible.

    Images_2 Cette phrase est De Gérard Chaliand. Avec bientôt 80 000 soldats sur place et 58 000 soldats Afghans (bientôt 80 000), il n’ y a aucune chance de vaincre les talibans, qui ont d’abord reconquis politiquement les populations pachtounes paysannes, en occupant un vide politique jamais remplis.
    La résistance Afghane est devenue essentiellement nationale, et les Jihadistes ont été extrêmement affaiblis.
    Sont responsables de cette renaissance, la corruption, les bombardements aveugles, le vide politique, militaire ainsi que la carence généralisée de la reconstruction.

    La proposition d’Obama d’évacuer l’Irak pour pacifier l’Afghanistan a peu de chances de rencontrer du succès.
    Les soviétiques y disposaient de 400 000 hommes (soviétiques et afghans), disposant d’une certaine base populaire, au moins tribale, ainsi que d’une infrastructure étatique.
    On peut donc s’attendre à une intensification de la guerre, mais avec des résultats médiocres, comme en Irak.
    La grosse arrière pensée qu’il y avait dans ce conflit (le gazoduc vers l’asie centrale) est de moins en moins de mise.
    On pourra certes, toujours y accéder, mais par l’Iran. Ce qui n’est pas du goût de certains.
    Si, selon G Chaliand, rien n’est perdu, il faut tout reprendre à zéro, après six ans de guerre.
    On voit réapparaitre le schéma classique, essayer de gagner la guerre autrement, avec les résultats habituels, nuls.
    Ce genre de manoeuvre étant certes utiles, mais au départ des conflits.
    6 ans plus tard, c’est largement trop tard.

    Lundi 21 juillet 2008

  • Nouvelle de brut.

    Nouvelle de brut.

    Images Un nouvel article dans "Terre de brut".
    Pour l’auteur, on a constaté une remontée en puissance de la production saoudienne et Irakienne.
    La remontée saoudienne a été longue, délicate et laborieuse.
    Et pour lui, les ultimes marges de manoeuvres ont été consommées, avec de lourdes retombées à l’automne.
    En réalité, ce témoignage (trop) pessimiste est trop noir pour un certain nombre de raisons.
    D’abord les sacrifices se répartiront inégalement.
    Celui qui ne consomme rien, ne perd rien.
    Celui qui consomme beaucoup, va s’apercevoir qu’il peut consommer beaucoup moins.

    C’est certaines activités qui vont énormément pâtir, comme le transport aérien (le 1/4 de la consommation), et la réaction sera rapide : fermetures des lignes les moins fréquentées, dépôts de bilans, choix de moyens de transports alternatifs.
    Sera touchée aussi une activité, finalement pas très utile, le tourisme.
    D’une manière générale, le tri sera vite fait entre l’important, le vital et l’accessoire.
    L’accessoire va énormément souffrir.
    Pour l’indispensable, il faudra investir, c’est ce qui se passe et une réduction de consommation à hauteur de 2 % l’an n’apparait pas comme démesurée, mais comme un effort assez moyen.
    Bien entendu, si les états et les classes politiques percutent, cela peut aller beaucoup plus vite.
    Le pétrole obéit à la loi générale : recettes – dépenses = solde. Dans ce cas là, la recette diminue, mais la dépense est susceptible de s’effondrer encore plus rapidement.
    On peut s’attendre, donc, à des cours en dents de scie. Une remontée brutale fera baisser brutalement les consommations, jusqu’à ce que la flambée des cours amène une nouvelle vague d’économies.

    Dimanche 20 juillet 2008

  • OMC : la fin d’une époque.

    OMC : la fin d’une époque.

    Images_3 Il parait que la libéralisation du commerce est bénéfique à tous.
    Bien entendu, on fera l’impasse sur la liste des pays qui ont des déficits commerciaux "GEANTS".
    " L’UE a épuisé ses marges de manoeuvre et ne peut pas aller plus loin". L’union européenne, cette nef des fous, ne va nul part.
    Les prises de positions des gouvernements sont trop divergentes et à part les britanniques, complètement décervelés dans leur soutien au libre-échange, les intérêts sont trop contradictoires.
    En outre, la plupart des pays ne sont pas prêts à renoncer à leur sécurité alimentaire, d’autant que la crise alimentaire qui se déroule semble encore loin de s’apaiser.

    Quand à l’apparatchik dirigeant l’OMC, Pascal Lamy, il prend lui des airs tout à fait soviétiques.
    Les lendemains vont chanter.
    Le ministre brésilien Celso Amorim (citant Goebbels), crée lui la polémique : "si l’on répète un mensonge plusieurs fois, cela devient la vérité  ".
    Pour P Lamy, les bénéfices se chiffreraient de 50 à 100 milliards de $ par an.
    1/3 iraient aux pays émergents le reste au pays développés.
    Dans son idéologie, il ne s’aperçoit pas que ces chiffres représentent "peanuts" (0,1 à 0.2 % du pib mondial), que c’est hors d’état de créer une dynamique, et que, de toute façon, ces chiffres, mêmes vrais ne bénéficieraient qu’à une poignée de "compradores".
    En tout cas, existerait il des structures et des transports bon marchés pour ce commerce "bienfaisant" supplémentaire ?

    Dimanche 20 juillet 2008

  • L’avenir éolien ? Du vent !

    L’avenir éolien ? Du vent !

    Images_2 L’éolien est dans le collimateur en France.
    Les pouvoirs publics vont durcir la législation, grâce à la DPPR (direction prévention pollutions et risques), car considérées comme installations risquées et polluantes.
    On ne rit pas.
    Le seul effet est de créer un parcours du combattant, enfin, surtout à éviter que des mal-inspirés, des moins-que-rien, viennent se mettre dans l’idée d’installer des centrales éoliennes pour leur compte.
    L’électricité, c’est un truc de grand(e compagnie).

    Bien sûr, la procédure pour l’installation de centrales de toutes sortes, y compris nucléaires, sera plus aisé qu’installer une centrale éolienne.
    Autant dire, on crée un oligopole éolien, ce qui est le but de la manoeuvre.
    Celle-ci fut facile, il suffit de s’appuyer sur les caractériels locaux qui refuse toute nouveauté, sauf les leurs.

  • Bulle pétrolière explosive.

    Bulle pétrolière explosive.

    Images_3 Les bulles se suivent, se ressemblent, s’aggravent et explosent, en faisant toujours, toujours plus de victimes.
    La bulle immobilière avait vu doubler les prix, plus rarement multiplié par trois.
    La bulle pétrolière et la bulle alimentaire, elles ont largement dépassé ce ratio.
    Si pour la majorité des gens, au moins dans l’économie de tous les jours c’est une bonne nouvelle, car passer à une économie plus sobre et plus économe demande temps et argent, les dégâts seront au moins, aussi grave que ceux de la bulle immobilière, déjà considérables, et en beaucoup moins de temps.
    11, 14 16 dollar de baisse pour le baril, on peut penser raisonnablement que la bulle pétrolière vient

    d’éclater.
    Il y a une double conséquence, d’abord un changement de mentalité.
    Après un épisode pareil, c’est toute une génération qui vient d’intégrer les économies d’énergie et la nécessité d’être sobre.
    C’est une leçon dure, sévère, mais qui devrait perdurer et même  propulser la "société civile" dans une évolution  que les hommes politiques, trop perméables aux lobbys énergétiques, n’ont pas voulus, jusqu’à maintenant impulser. 
    Enfin, s’il y a détente, il y aura des remontées, sans doute pas au même niveau, mais qui serviront de "piqures de rappels".
    Enfin, il apparait que toute l’ingénierie financière n’a pas protégé l’économie réelle contre les dérives, mais les a accrus.
    Enfin, on s’aperçoit que la rentabilité de certains secteurs économiques, est, sur long terme, très réduite.

    Samedi 19 juillet 2008
    Hors règlementation, ni le transport aérien, ni le transport par camion ne dégage de marges de rentabilité correct. Ce n’est pas nouveau.

  • L’énergie nucléaire.

    L’énergie nucléaire.

    Images_2 C’est, économique, comme l’EPR,
    c’est propre, comme Tricastin,
    C’est renouvelable, comme le pétrole.
    Que des qualités.
    Bien sûr, on voit que beaucoup de "fuites" se produisent en ce moment, mais ce que l’on a du mal à voir, c’est la nature des fuites.
    C’est plus des fuites dans l’information qui ont l’air de se généraliser, que les fuites sur le terrain, car les fuites physiques, avaient l’air d’être aussi généralisées, voire banales que cachées.

    Bien sûr, mettre l’ensemble des installations nucléaires sous haute surveillance est une évidence, dont on attend toujours la réalisation, et dont on voit qu’elle est un argument sur le papier, mais guère mis en pratique.
    Bien entendu, on sait que certaines installations sont dangereuses.
    Une autre évidence serait leur fermeture.
    Encore une autre évidence serait que l’autorité chargée de la surveillance ait des pouvoirs de contraintes, de sanctions, que ces contraintes et sanctions soient immédiatement applicables et massives, pour être dissuasives, contrairement à celle de l’ASN, indicatives, jamais sanctionnées et dont les recommandations se perdent dans les brumes du futur.

    Image : Une personne (notre photo)vient d’être interpellée à la suite de la fuite nucléaire du Tricastin.
    Le suspect, d’origine chinoise est actuellement entendu par l’ASN.

    Samedi 19 juillet 2008.

  • La nouvelle donne…

    La nouvelle donne…

    Images "C’est une stratégie qui créera des millions de nouveaux emplois bien payés et qui ne pourront être délocalisés  ", B. Obama a promis un investissement massif dans les énergies renouvelables.
    On peut penser aussi que les économies d’énergies ne seront pas oubliées.
    Vu le retard américain, colossal, en la matière, une simple modernisation ferait baisser la consommation de plus de moitié.
    Mais, apparemment, les deux candidats principaux ne sont pas en reste sur ce point.
    On peut donc, raisonnablement escompter une inflexion significative, déjà commencée, par la société américaine et une accélération du mouvement.

    Ces deux politiciens, bénéficieront, l’un ou l’autre de plusieurs fenêtres pour lancer une nouvelle politique.
    D’abord, parce que dans les mentalités, les choses mûrissent.
    Le consommateur, pragmatique en diable ne verrait absolument aucun inconvénient à réduire ses consommations, et donc ses factures à confort égal.
    Ceux qui n’auront pas les moyens de payer ou plutôt ceux qui n’ont déjà plus les moyens de payer deviennent économe, par force.
    En même temps, le cercle de pouvoir à Washington se décompose.
    Le complexe bancaire vient de se noyer tout seul, le complexe militaro-industriel est plombé par deux guerres, le complexe énergétique par son représentant de commerce à la maison-blanche et par les prix.
    Le nouveau président aura donc une opportunité forte.
    Pendant le même temps, on voit clairement les limites de l’expansion de la production classique par les lobbys énergétiques.
    Les investissements sont démesurés, pour un résultat faible, simplement maintenir la situation en l’état.

    Samedi 19 juillet 2008