Catégorie : actualités

  • Deux pays, deux approches.

    Deux pays, deux approches.

    Images_2 France et Allemagne ont deux approches différentes concernant l’habitat.
    L’une privilégie l’isolation, l’autre la production.
    Dernière innovation en date, Marburg impose les panneaux solaires pour les rénovations et le neuf, concernant l’eau chaude sanitaire ainsi que le chauffage.
    Seront concernés les habitations rénovant leur chauffage, ou leur toit.
    La proportion sera de 1 M2 de capteurs pour 20 M2 d’habitats.
    Bien entendu, le solaire thermique est très au point, même s’il ne couvre pas la totalité des besoins.

    Mais, est il besoin de le signaler, ces deux conceptions sont finalement complémentaires.
    Il est nécessaire de consommer le moins possible et quand on consomme, le plus possible en renouvelable.
    Finalement, seul le cout de l’énergie guidera la vitesse de l’évolution.
    A l’heure actuelle, la combinaison des deux n’est pas rentable, elle est trop couteuse, mais, à terme elle devrait être générale.
    Bien sûr, a ne pas confondre solaire thermique et photovoltaïque, l’un produit de l’eau chaude et l’autre de l’électricité.

  • Inondations sur le Mississipi.

    Inondations sur le Mississipi.

    Images Aux USA, des erreurs ont été commises.
    Dans les années 1950, on a voulu encager le Mississipi. On avait eu le même réflexe en France, jusqu’aux inondations de la Loire du milieu du 19°siècle (1856 surtout).
    Après étude attentive de la question, les digues se sont avérées contre-productives, elles n’étaient jamais assez hautes.
    Leur seule utilité étant de servir de refuge (pour les parties non emportées).
    Elles étaient souvent contre-productives et sources de conflits (en cas de crise, on a tendance a faire sauter celle du voisin).
    Des déversoirs, vases d’expansions des crues étaient plus efficaces, et beaucoup moins couteux.
    Non seulement, dans les années 1950, on a construit ces digues sur tout le cours du Mississipi, mais, en plus depuis, on s’est chargé de ne pas les entretenir.

    Le résultat est simple, la digue n’est pas une protection en cas de crue importante, et un péril en cas de crue plus classique.
    Toujours est il, que ces crues sont malvenues dans le contexte actuel.
    2 000 000 d’hectares ont été inondés, et 20 % des récoltes de soja et 10 % de celles de maïs vont être perdues.
    La récolte mondiale sera réduite de 1.8 %, mais les stocks de 14 %.
    Les problèmes d’approvisionnement devrait donc augmenter en flèche,

  • Cracher dans la soupe.

    Cracher dans la soupe.

    Neant Qui est sénateur, sachant que le sénat, institution quasi-inutile depuis 1958, est la seule maison de retraite dans laquelle on est payé pour y venir ?
    Qui est avionneur, d’une famille GAVEE de commandes publiques depuis plus de 70 ans ?
    C’est S. Dassault, aux idées nauséabondes en même temps que bien arrêtées :
    " c’est quand même anormal de vouloir donner de l’argent de l’État qui n’en a pas beaucoup à des gens qui ne veulent pas travailler parce qu’on les paie trop et coûtent aussi beaucoup d’argent à l’État. On réduirait carrément les aides aux chômeurs, ce serait quand même plus efficace si on veut les faire travailler que de vouloir donner de l’argent sur denier de l’État". "

    Commençons par faire des économies sur le rafale, bouffonnerie invendable, en même temps que nanard, et pourtant soutenue à bout de bras par l’état.
    En outre, comme représentant d’un complexe militaro-industriel, son entreprise, loin de créer de la prospérité et de l’emploi pour la collectivité nationale doit être vue comme elle est : comme un boulet, dévoreur de budgets et qui, comme ses semblables, loin de servir à protéger son pays, en fait crever l’économie nationale.
    Sans commandes de l’état, monsieur Dassault n’existe pas.
    En outre, il a du échapper à ce monsieur que les chômeurs ont COTISES pour avoir leurs indemnités chômage, que ces indemnités sont le résultat d’une ASSURANCE.
    Il a du échappé aussi à ce monsieur que 52.5 % des chômeurs ne touchent AUCUNE indemnité.
    Qu’en conséquence, s’ils sont toujours au chômage, c’est qu’ils ne retrouvent pas d’emploi, DU TOUT.
    Le niveau quand à lui des indemnités se situe à 80 % du SMIC et beaucoup ne dépassent pas un demi-SMIC.
    Mais, à la différence de M. Dassault, ces personnes peuvent se vanter d’avoir travaillé, un jour.
    Monsieur Dassault, n’est quand à lui, que le fils de son père.
    D’ailleurs, son CV parle pour lui.
    Mais on verra sa sébille tendu en direction des caisses de l’état (qui n’a pas d’argent), quand la crise énergétique ruinera ses entreprises.

  • Actionnaires EDF : la gourmandise…

    Actionnaires EDF : la gourmandise…

    Images_3 Les actionnaires salariés d’EDF et l’ADAM découvrent vite les joies du capitalisme. Ils s’insurgent contre le TARTAM (tarif d’ajustement du marché) qui permet aux industriels et professionnels de continuer de bénéficier de conditions de prix modérées alors qu’ils n’ont plus droit aux tarifs réglementés.
    Ils s’alarment de la "compétitivité" de leur entreprise.
    La compétitivité, ce n’est pas forcément le bénéfice, c’est surtout le prix auquel on produit.
    Sachant qu’ EDF veut fourguer 15 milliards d’euro en confiture aux cochons en rachetant l’opérateur britannique, il y a plus de souci à se faire pour la compétitivité de ce côté là que du côté tarif.

    Visiblement, il suffit de donner 3 francs 6 sous à certains pour leur faire oublier toute intelligence.
    Les agents EDF ont achetés des actions à 25 euros, elles en valent 62. Le PDG a été augmenté de 92 %.
    Mais, à la différence de l’Arabie Saoudite, ils ont du mal à comprendre que le prix influe directement sur le niveau de consommation et qu’une flambée se traduirait aussi par une diminution directe des volumes.
    Le résultat est en effet le résultat d’une opération mathématique simple : quantité par prix.
    Si beaucoup de quantités sont captives, elles sont loin de l’être toutes.
    Les deux effets de hausses massives de prix seraient les suivants : diminution de la consommation (là, au niveau planétaire c’est plutôt bien) et à terme, diminution du résultat EDF.
    Dans leur optique, je ne pense pas que c’est ce qu’ils recherchent.
    Pour la protection de la planète, on peut penser à des mesures beaucoup moins agressives pour le porte-monnaie.
    Par exemple des tarifs progressifs qui toucheraient d’abord les gros consommateurs, en laissant un accès limité bon-marché.
    Ne nous y trompons pas, c’est tous les tarifs réglementés qui sont dans le collimateur.

  • La guerre contre l’Iran.

    La guerre contre l’Iran.

    Images_4 Israêl prépare la guerre contre l’Iran.
    On a dit que la diplomatie allemande d’avant 1914 ne s’embarrassait pas de donner des faux airs de vérités à ce qui n’étaient que des prétextes.
    La diplomatie israélienne fait de même.
    Des attaques contre les sites nucléaires iraniens seraient programmées et n’attendraient que l’heure, ou le prétexte de l’attaque.

    Pour l’Iran, le nucléaire civil n’est pas négociable, Washington admettrait d’ailleurs, qu’elle puisse l’utiliser.
    Toujours est il, qu’il faut rappeler les conséquences de ce qu’une attaque sur l’Iran pourrait avoir :
    – contamination durable de régions peuplées et/ou riches en hydrocarbures,
    – embrasement général de la région,
    – au plan énergétique, une flambée du baril à 300 $, dans un premier temps, possibilité d’un écroulement dans un deuxième (les compagnies aériennes, déjà peu ou pas rentables disparaissent en quelques jours : elles consomment 1/4 du pétrole produit).
    Bien sûr, cette attaque ne règlerait rien et déclencherait cette fois, une réelle course aux armements nucléaires généralisée…
    Bine entendu, on peut miser sur un scénario bien plus pessimiste : la destruction de l’OTAN en Afghanistan et du corps expéditionnaire US en Irak, ainsi que de la flotte basée dans le golfe (il y a beaucoup de navires sur une zone très petite, à courte distance de l’Iran, esquiver des attaques n’y serait pas facile).
    le pire n’est jamais sûr, mais les moyens d’ y arriver sont nombreux.
    Le culte de la force, sans intelligence  est un moyen.

  • La maison à 70 000 euros.

    La maison à 70 000 euros.

    Images_3 On disait que la maison à très basse consommation d’énergie coutait beaucoup plus cher que la maison "normale". Puis on a dit que le différentiel était finalement moindre (2 à 8 %), puis finalement, avec la maison préfabriquée bois, on arrive à un cout de 70 000 euros, pour 85 M2.
    Moins cher qu’une "maison de maçon"…
    Pourquoi ? Parce que fabriquer un pavillon (surtout en bois) peut être entièrement industrialisé, la consommation d’énergie n’étant qu’un aspect de la fabrication.
    Ensuite, les sociétés d’HLM opèrent par appels d’offres, et donc arrivent à des prix plus tièdes que la moyenne, enfin, ces sociétés ont du souffle (financier), des réserves foncières (nue ou bâties et à démolir)

    et enfin, elles bénéficient d’une longue expérience.
    On en revient au paradigme des années 1960 : les HLM seront neufs, les logements privés seront plus anciens… Et donc plus consommateurs d’énergie.
    L’avantage sera donc triple : foncier à prix d’ami, production industrialisée, donc faible coût de construction, les loyers pourront donc être modérés et les économies sur le budget chauffage et énergie seront loin d’être négligeables.
    Les quartiers HLM, risquent donc de (re)devenir des quartiers de bonne facture.
    Les essais, ici et là se multiplient.
    Il ne faut pas oublier que si le nom de quartier HLM est péjoratif, beaucoup, souvent bâtis avec soin n’ont pas connus de crises, et ont perdurés en gardant une bonne partie de leur population d’origine, devenant ce qu’est vraiment un quartier : un endroit où l’on nait, vit et meurt…

  • La comparaison des prix de ventes de l’électricité dans les grands pays européens révèle de grandes différences

    La comparaison des prix de ventes de l’électricité dans les grands pays européens révèle de grandes différences

                         La répartition des prix de ventes de l’électricité au 1er Juillet 2007, au sein des divers pays européens, présentait de grandes variations. Ces prix variaient entre la France et l’Italie, du simple au double pour les ventes TTC aux ménages et étaient multipliés par 2,5 pour les tarifs industriels hors TVA (FIG.) Les causes de ces variations sont multiples: retenons tout d’abord les taxes qui varient pour l’électricité vendue aux foyers de 18% pour l’Espagne à 39% pour l’Allemagne et pour les tarifs de l’électricité industrielle elles varient de 4,7% pour l’Espagne à 20% pour l’Italie. C’est donc l’Espagne qui taxe le moins son électricité.

                        Les prix de revient varient également en fonction du combustible utilisé. EDF estime le prix de revient du MWh de l’électricité produite par la future centrale de Flamanville à 46 euros, il doit être encore moins cher quand il est d’origine hydraulique. EDF avec des productions françaises en 2007 à 86,6% d’origine nucléaire et à 8,8% d’origine hydraulique est le producteur imbattable du point de vue des prix de revient. Electriciteeuropejuil2007

                          Les prix de revient de l’électricité obtenue avec du gaz naturel  ou du charbon importés ont du intégrer toutes les hausses de tarifs de 2007 et de 2008. Citons par exemple le Charbon sur le port australien de Newcastle qui valait 56 dollars la tonne en Juin 2007, se vendait 157 dollars la tonne un an après, le 4 Juin 2008. Livré dans un port européen il reviendra à 200 dollars la tonne. Le gaz naturel anglais au National Balance Point valait entre 20 et 22 pences au premier semestre 2007, il vaut 60 pences au deuxième trimestre de cette année. Les prix, là aussi ont été multipliés par près de trois, tout comme le pétrole qui cotait 50$ le baril en Janvier 2007.

                          Enfin, si l’on en croit nos économistes bruxellois la concurrence est un point clé, cette théorie n’apparaît pas de façon limpide ici.

                           Ce graphique montre la tache immense qu’il reste à accomplir pour construire, un jour, une politique énergétique européenne. Mais il faudrait que les prix européens se rapprochent des prix français et non pas l’inverse comme la politique de "Feed-in tariffs" qui subventionne les énergies éoliennes et solaires au travers des prix de vente de l’électricité, tend à le faire. Il faudra également ajouter les droits d’émissions de CO2 qui coûteront à une centrale au charbon achetant 100% de ses droits une tonne de CO2 par MWh, soit 2,8 euros les 100 Wh au cours actuel de la tonne de CO2.

    Lire également: la production d’électricité en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne.

    Le 19 Juin 2008.

  • Le sort de L’ Europe.

    Le sort de L’ Europe.

    Images_2 Pour deux auteurs américains (William Pfaff et George Friedman  ), le sort de l’Europe ne sera pas celui qu’on nous présente.
    "Pfaff considère certainement comme un entêtement destructeur, de la part des dirigeants européens, de poursuivre dans la voie actuelle ".
    En réalité, dans l’Europe actuelle, coexistent 3 entités, qui sont trois entités géographiques, économiques et politiques différentes, avec chacun des intérêts énergétiques différents.
    L’Allemagne et sa Mitteleuropa, nourrie par l’énergie russe.
    La France et son voisinage latin, dans la première sphère, et les pays méditerranéens dans une deuxième, elle pourra, par son placement géographique être approvisionnée par le moyen-orient et l’afrique du nord.
    La Grande-Bretagne, en voie de marginalisation.

    "Pfaff a l’originalité de constater le divorce franco-allemand, avec la formation de deux rassemblements réduits autour des deux pays, et l’originalité régionale et très actuelle de faire de la Belgique le point de rupture ".
    Un point de rupture de l’Union européenne qui serait contenu dans des mécanismes puissants, patients et implacables.
    Et correspondrait avec des espaces économiques et politiques ayant déjà existé.
    La Grande-Bretagne ? Elle connaitrait une situation qu’elle a déjà connue.
    On a daté la fin de la guerre de cent ans à 1453, pour Philippe de Commynes, sa vraie fin est 1482, quand à quelques mois de sa mort, malade, Louis XI se fait un dernier plaisir.
    Il reçoit l’ambassadeur britannique pour lui signifier que  le tribut de 1475 ne sera plus versé, que l’Angleterre n’a plus aucune importance.
    Au dire de Philippe de Commynes, le roi Edouard en mourra de dépit.
    L’Angleterre restera marginale pour deux siècles.
    Cette marginalité a des chances de se reproduire : plus d’industrie, une dépendance à des énergies en déplétion, une économie financière malade, l’assurance que ses voisins se serviront premiers en cas de disette énergétique…

  • La Tchéka…

    La Tchéka…

    Images "Quand les blogs inquiètent les eurodéputés Mr Reymond , j aime bien lire vos articles cependant vous polluez mon esprit avec vos avis divergents. Heureusement, nos gentils eurodéputés pense a mon bien être et cherchent a me remettre dans le droit chemin.  "
    Merci Abdel, pour ce compliment qui me va droit au coeur.
    Chassez le naturel, il revient au galop.
    Issue du moule soviétique, Marianne Mikko, député estonienne a changé de crêmerie, sans changer de mentalité.
    Il n’y a qu’une voie possible, les autres doivent être interdites, criminalisées, achetées, médicalisées (en psychiatrie), en un mot : réduites au silence.

    Finalement à Marianne, il faut parler clairement.
    L’empire soviétique s’est dissous, parce qu’il y a largement consenti.
    Le glacis est-européen n’était vu, plus comme une protection, mais comme un boulet.
    L’espace plus proche, Estonie, Lettonie et Lituanie, Biélorussie et Ukraine, s’il fut perdu à regret, ne provoqua pas un sentiment d’amputation, mais de soulagement.
    Les régions utiles de la Russie sont ses gisements de gaz et de pétrole et ses autres ressources minérales, et sous la férule de V. Poutine, la mainmise sur les républiques voisines intéressantes a largement été entamée.
    L’ Union européenne a récupéré le boulet. Et s’en séparera bientôt sans regret NON PLUS.
    Quand à la périphérie proche de la Russie, et notamment l’Ukraine, les dirigeants russes la désire neutre, sans plus.
    La "terre des confins" est -mal- considérée : marginale, sans importance.
    Madame Mikko a l’habitude des mondes parfaits. Vous vous rendez compte, si elle s’apercevait que, finalement, elle a misé sur le mauvais cheval ?

  • Etats-Unis: les financiers regardent les stocks, les raffineurs exportent du gasoil

    Etats-Unis: les financiers regardent les stocks, les raffineurs exportent du gasoil

                        Tous les Mercredi, à 10 heures trente "eastern time", 16h30 heure de Paris, les financiers examinent l’état des stocks américains en produits pétroliers. La moindre baisse est analysée, commentée, les cours du WTI sur le Nymex ont des pointes de fièvres subites, elles se propagent sur les cours du Brent. La pseudo panique généralement se calme dans les heures qui suivent, le lendemain tout est oublié. On a fait croire durant quelques minutes à la catastrophe, c’est le jeu de rigueur, des millions de barils en papier changent de main, puis reviennent. Mais pendant ce temps là que font les pétroliers? Se préoccupent-ils de leurs stocks? Que font les raffineurs américains?

                         La réponse est simple: depuis le mois de Février, date du début de la folie des cours du brut, ils produisent le plus possible de gasoil dont les cours sont élevés et l’exportent (FIG. I) nous explique l’Information Energy Administration. L’essence ne rapporte rien, alors les raffineurs en produisent le moins possible, quittes à réduire les volumes produits.Usexport_2

                          La FIG.I montre la monotonie des exportations en 2007, puis, en 2008, les exportations s’animent, le gasoil se vend bien en dehors, la pénurie est entretenue sur le marché intérieur, les cours se maintiennent malgré l’arrivée des beaux jours. Au premier trimestre 2008 les USA ont exporté 365 mille barils par jour de gasoil.

                        L’orientation du raffinage vers la production de plus de gasoil se traduit par une baisse globale de la production de produits raffinés durant les premiers mois de 2008 (FIG.II).Usraffinage

                      Seule une remontée des marges de raffinage sur l’essence orientera les productions des raffineurs US à produire plus d’essence et moins de diesel. Il faut donc que les prix de l’essence augmentent encore.

    Le 19 Juin 2008.