Catégorie : actualités

  • Rejoindre (complétement) l’Otan.

    Rejoindre (complétement) l’Otan.

    Images_2 La dérive guerrière et impériale, le complexe militaro-industriel ne concerne pas que les USA.
    Elle concerne aussi la France et elle a les mêmes traits, on réduit la taille de l’armée, pour pouvoir projeter à l’extérieur un corps réduit, mais fortement armé.
    C’est une dérive impériale, visible dans le budget.
    Il ne sera pas réduit, mais la taille de l’armée, si.
    Cela consiste à créer un corps de projection, pouvant être utilisé à l’extérieur, comme à l’intérieur, pour briser toute résistance.
    Elle a pour but de maintenir la dépendance impériale aux afflux extérieurs, notamment énergétiques.

    Bien sûr, ce projet de Nabot-léon échouera.
    D’abord parce que l’Otan, comme toute alliance trop vaste est un foutoir et une pétaudière, et, par machiavélisme involontaire, Nabot-léon, va finir de casser le jouet.
    En effet, elle ne sera pas renforcé par la France, mais ce qui sera accru par sa présence, c’est le bordel ambiant de cette bureaucratie irresponsable. 
    Foch disait en 1918 qu’il n’avait plus la même considération pour Napoléon depuis qu’il avait vu ce qu’était une coalition.
    Nabot-léon parle d’un fantasmatique terrorisme auquel plus personne ne croit.
    La seule réalité est que les forces armées sont adaptées à leur nouvelle mission : défendre le système économique en place, l’empire, en même temps que les approvisionnements énergétiques.
    le seul hic, c’est que ces "forces" sont ridicules et épuisées qu’elles ont perdues la face, opposées à des adversaires bien moins armés, mais déterminés, et que finalement 150 000 hommes (corps de bataille américain), 30 000 (corps de bataille britannique) et 30 000 (corps de bataille français), c’est suffisant pour briser une armée, mais pas une nation, si faible fut elle.

  • Le petit paysan, le désert et le marché…

    Le petit paysan, le désert et le marché…

    Images Il n’y a rien d’inéluctable. Un petit paysan burkinabé a vaincu la désertification, la faim et l’ inéluctabilité de la mondialisation du libre-marché et de la libre entreprise.
    Installé sur des terres dégradés, il les a remis en état, obtenant des rendements supérieurs aux voisins.
    Comment ?  En protégeant ses terres : "Il s’agit de techniques paysannes traditionnelles, améliorées par des techniciens agricoles  ". Le vieux mur de pierre paysan, quelques plantations, pour empêcher le ruissellement et récupérer et stocker l’eau, ainsi que quelques mares.
    Le coût ? Dérisoire. Le résultat : "On stoppe la désertification, on augmente la fertilité des terres, donc les rendements des céréales et du fourrage pour le bétail, on récupère de la biodiversité  ".

    130 euros par hectares pour obtenir un tel résultat, un investissement très bas, un peu de matériel, cette évolution concernerait 9 % des terres du burkina faso.
    On parle de "bocage sahélien", et on voit son efficacité. A contrario, on voit les problèmes que causent, même en France, la destruction du bocage.
    Quand aux effets sur la vie villageoise, ils sont clairs : c’est le développement local, or tout "bienfaits" de la globalisation.
    Le marché alimentaire reste local, et on revient au paradigme ancien : vie frugale, mais, hors accident climatique important, la famine ou la disette n’existe pas.
    Bien sûr, la consommation villageoise économise notablement tous les frais et dépenses de manutentions, notamment énergétiques.
    Ce phénomène semble plus discret en occident, mais existe bel et bien.
    A l’heure actuelle, sans potager familial, des familles ne mangeraient pas.
    Productions et consommations locales sont les premières clés pour résoudre la crise de l’énergie.

  • Zone Euro: les importations au premier trimestre fortement impactées par les prix de l’énergie

    Zone Euro: les importations au premier trimestre fortement impactées par les prix de l’énergie

                             Les importations de la Zone Euro au premier trimestre 2008 (T1) ont atteint 393 milliards d’euros en augmentation 34 mrds euros (+9,4%) par rapport au même trimestre 2007. Ces importations sont essentiellement tirées par les importations de produits énergétiques qui augmentent de 27 mrds euros (+41%) à 92 milliards d’euros (FIG.). Cet impact des importations de produits énergétiques sur les échanges commerciaux, compte tenu de l’augmentation des prix des produits pétroliers et des coûts d’affrêtements, sera encore plus marqué à la fin du mois de Juin. On constate cependant qu’à la fin du T1, la balance commerciale de la Zone Euro n’est pas fondamentalement chamboulée (-11 mrds contre -1 mrd il y a un an), le recyclage des pétrodollars  jouant son rôle de feedback positif sur l’activité commerciale. Il faudra donc surveiller deux indicateurs: la facture pétrolière et la balance commerciale pour mesurer la gravité du mal.Commer2008mars

                              Au sein de la Zone Euro c’est l’Allemagne qui domine, loin devant, la compétition des échanges commerciaux (FIG.II) avec des accroissements par rapport au même trimestre 2007 de 5,8% pour les exportations et de 6,3% pour les importations. Les Pays-Bas confirment leur deuxième place des pays exportateurs avec une croissance de 10,5% à 108 mrds euros et devancent ainsi la France dont les exportations augmentent de 5,9% à 107 mrds euros. Les importations françaises sont toujours dynamiques avec une croissance à deux digits à 10,7% (FIG II).Commerce2008mars2

    Le 18 Juin 2008.

  • Transport aérien : pour riches uniquement ?

    Transport aérien : pour riches uniquement ?

    Images Le Devoir (journal canadien) pose la question clairement : devant l’envolée du prix des transports aériens, est-ce que celui-ci ne va pas (re)devenir un transport pour riches uniquement.
    En réalité, la réponse est évidente, c’est déjà un transport de gens riches, et il faudra simplement être encore plus riche pour l’utiliser.
    Les tarifs augmentent, le pouvoir d’achat, dégringole et entre les vêtements, les loisirs, l’alimentation et les transports aériens, c’est une question de choix et d’arbitrages qui ne se fera pas à l’avantage des déplacements par avion.

    La désolvabilisation progressive des classes moyennes a déjà inversé la tendance.
    Toutes les compagnies sont en difficultés, plus ou moins graves, dans le meilleur des cas on espère voir crever le voisin, et dans le pire (USA), on en appelle à l’interventionnisme de la puissance publique.
    Dans tous les cas de figures, l’infrastructure aéroportuaire que certains estimaient insuffisante il y a peu, devient trop grande et trop large.
    Cette évolution sera ravageuse pour certains pays vivant du tourisme.
    Pour le mythique "homme d’affaire", on verra, à l’égal de ce qui se faisait autrefois, que le déplacement n’est ni vital, ni obligatoire et que d’ailleurs, une simple crise économique fait que ces dépenses "indispensables" de déplacement deviennent des pantomines inutiles.

  • Syrie : rapprochement asiatique.

    Syrie : rapprochement asiatique.

    Images La Syrie tente des rapprochements. Mais, pas comme le voudrait l’occident, pas avec lui.
    Avec L’ Inde, la Chine, la Russie et reste en bons termes avec l’Iran.
    La Russie a réarmé l’armée syrienne, renforce les capacités du port de Tartus et de Latakia.
    Ces ports, ils faut clairement le dire, sont déterminant en cas de guerre pour l’approvisionnement énergétique (ils sont à proximité du terminal Bakou-Tiflis-Ceyhan).
    Face à l’occident, la Syrie devient clairement un poste avancé.

    Pendant ce temps, les projets de constructions de gazoducs, les investissements peuvent désormais très bien regarder l’Asie et non plus l’occident.
    La seule sécurité énergétique occidentale, vient paradoxalement de Russie. Tout son réseau est tourné vers l’Europe, et il serait très couteux de l’orienter différemment.
    Chine et Inde ont rachetés au Canadien pétro-canada sa participation dans les champs gaziers et pétroliers d’ Al-furat.
    Nos hommes politiques ne nous le disent pas. Loin d’être en admiration devant l’occident, les poids lourds du monde recherchent leur équilibre sans lui.

  • Etats-Unis: la réforme des règles de forage offshore fait l’objet du débat électoral

    Etats-Unis: la réforme des règles de forage offshore fait l’objet du débat électoral

    Obamac               Produire plus de pétrole américain pour gagner en indépendance énergétique est un thème largement consensuel aux Etats-Unis. Les deux candidats au poste présidentiel n’hésitent donc pas d’aborder le sujet de la révision du moratoire fédéral interdisant les forages offshores et côtiers sur les zones côtières des USA. Ce moratoire édicté par le premier Président Bush en 1990 et prorogé par le Président Clinton jusqu’en 2012, interdit tout forage et côtier en dehors de la Louisiane, du Texas, de l’Alabama et d’une partie de l’Alaska. D’après l’Energy Information Administration ce moratoire gèle 21% des réserves de pétrole et 17% des réserves de gaz non encore découvertes aux USA. Le Sénateur Mac Cain tout en s’opposant aux forages dans l’Artic National Wildlife Refuge en Alaska, pour ne pas s’aliéner les voix des électeurs écologiques, est le plus radical. Il se déclare partisan de redonner aux Etats la responsabilité de l’autorisation de forage sur leurs zones côtières et préconise même que les taux de royalties reversées aux Etats soient augmentés, afin de les motiver à accorder des permis de prospection et d’exploitation. Le Sénateur Obama est pour sa part beaucoup plus réservé et se déclare favorable à quelques nouvelles autorisations, en nombre limité, y compris en Louisiane. Il se dit par contre totalement opposé aux forages sur les côtes non touchées jusque là, y compris celles de Floride.

                    Le retraité de Tampa ou de Miami n’aimerait pas avoir un derrick planté devant sa résidence en bord de mer, mais votera-t-il pour autant démocrate? On le sait les élections se jouent en Floride.

    Lire également: le moratoire et ses conséquences (EIA, en anglais)

    Le 17 Juin 2007.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 17 Juin 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 17 Juin 2008

    Breakingnews                      Eolien: Gamesa, le producteur d’éoliennes espagnol, vient de signer un marché de 6,3 milliards d’euros avec Iberdrola. Ce contrat représente des livraisons de 4500 MW d’ici à 2012, soit environ 70% des investissements prévus par Iberdrola Renovables dans l’éolien. Gamesa a un budget 2008 qui représente la construction de 3600MW d’éoliennes. Une faiblesse: sa gamme de produit s’arrête à 2MW.

                             Batteries pour véhicules électriques: les équipementiers automobiles qui comme Johnson Controls en s’alliant avec Saft ou de Continental s’associant à ENAX, cherchent à acquérir la technologie des batteries Li-Ion pour véhicules électriques qui vont représenter une partie importante des composants des futurs véhicules hybrides ou électriques. Robert Bosch et Samsung viennent de créer un joint venture, SB LiMotive, pour produire en Corée et commercialiser des batteries pour véhicules hybrides ou électriques en technologie Li-Ion. Pour certains équipementiers il sera très difficile de s’imposer face à de grands producteurs de batteries partenaires privilégiés de grands constructeurs de voitures. Il y a là, potentiellement, une nouvelle donne de répartition de la valeur ajoutée de l’industrie automobile.

                         

                         Electricité: Cap Gemini a publié une étude qui montre que l’Europe, à l’exception de la Suède et de l’Italie,  n’investit pas suffisamment dans les "compteurs électriques intelligents" (smart meters) qui par une meilleure gestion des applications, seraient susceptibles d’amortir les pointes d’appel de courant sur le réseau et donc de réduire les prix de revient moyen du MWh ainsi que les émissions de CO2.

                        Silicium : Toshiba va réduire de 60% les productions de mémoires flash sur des wafers de 200 mm, par contre il maintient ses investissements sur les wafers de 300 mm. Les mêmes productions de sa filiale américaine SanDisk vont elles aussi être arrêtées. La baisse des ventes de mémoires se fait ressentir sur le marché du Silicium et des wafers.

                        Pétrole et gaz : Le gisement indonésien de Cepu qui va être exploité par la pétrolière indonésienne, Pertamina (45%) et par Exxon Mobil (45%), serait plus important que prévu. On parle de 600 millions de plus de barils que prévu initialement. Les productions devraient démarrer en début 2009.

                        Photovoltaïque: Intel va faire un spin-off (détachement d’une partie de l’activité) de la partie de son activité dédiée à l’énergie photovoltaïque en créant une Société appelée SpectraWatt qui doit construire une usine dans l’Oregon et commencer à produire en 2009.

    Le 17 juin 2008.

  • La dangereuse exubérance des cours du pétrole a encore sévi

    La dangereuse exubérance des cours du pétrole a encore sévi

      Kpcchairman                                                          Eurostat a publié hier les chiffres de l’inflation du mois de Mai à 3,7%, en légère hausse par rapport à la prévision initiale qui était de 3,6%, pour une quelconque raison d’arrondi. Immédiatement certains esprits tordus en déduisent que la BCE et son directeur J.C.Trichet vont monter le taux de refinancement à plus de 4%, le marché des changes devient vendeur en dollar pour acheter de l’euro, le dollar baisse, les investisseurs achètent les "futures" énergie pour se couvrir, le prix du baril de pétrole vient chatouiller les 140 euros. Puis les mêmes ou d’autres écoutent ce qu’a dit l’Arabie Saoudite, qu’elle produirait 9,7 millions de barils/jour de pétrole au mois de Juillet alors qu’elle n’en a produit que 9,13 millions de baril/jour au mois de Mai d’après l’AIE. C’est plus de 500 mille barils supplémentaires. Alors les cours retombent à 134$ le baril, le cours de la veille. Des variations de 5 à 6$ le baril en quelques heures dans les deux sens, les marchés des futures ont même peur de l’ombre de J.C. Trichet.

    Lire également : L’inflation dans la Zone Euro, les taux de la FED et l’inflation, la spéculation sur les indices, l’effet Trichet.

    Le 17 Juin 2008.

                       

  • « L’avenir est à la voiture électrique »…

    « L’avenir est à la voiture électrique »…

    Images_3 Déclaration étonnante du PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn :
    " dans les prochaines années, nous n’allons pas passer outre le moteur essence et diesel, mais l’avenir appartient à la voiture électrique ".
    Sans avoir une once de médisance (vous me connaissez), c’est étonnant comme la flambée des prix du pétrole rend possible ce qui, hier, ne l’était pas.
    Mais, comme pour beaucoup de chose, ce qui est rompu, c’est un deal.

    Les constructeurs automobile avaient un deal avec les pétroliers.
    Une demande captive, pour des prix pas trop élevés.
    Mais, ceux-ci sont devenus trop gourmands, c’est toujours le cas avec un pouvoir d’essence mafieuse, tôt ou tard, un veut plus que sa part.
    C’était aussi le deal avec tout un tas de corps de métier.
    C’était aussi le deal avec les pays pétroliers.

    En même temps, on comprend mieux la hantise des pays de l’Opep qui ne veulent pas brader leurs ressources et en même temps, paralyser les économies d’énergies et les nouvelles technologies.
    Ni trop, ni trop peu devrait être leur devise.
    Or, là, on a dépassé la mesure

  • FAO et crise alimentaire.

    FAO et crise alimentaire.

    Images La conférence de la FAO s’est tenue à Rome du 3 au 5 juin.
    On tourne autour du pot et du politiquement correct.
    En effet, on parle de 850 millions de personnes malnutris avant la crise alimentaire et de 100 millions de plus, après.
    Pour une augmentation de plus de 50 % des prix, beaucoup de ménages n’ayant pas ou peu d’épargne, on est TRES en dessous de la vérité.
    Une extension de la malnutrition de 850 à 4 000 millions de personnes serait plus vraisemblable.
    L’épargne, étant, de plus très concentrée, on voit mal comment certains arriveraient encore à se nourrir.

    Dans un pays, soi-disant riche, comme la France, il faut bien se rendre compte que plus de la moitié des ménages n’ont aucune marge de manoeuvre.
    De plus, à l’allure où la natalité évolue, la décroissance démographique mondiale commencera dans peu de temps.
    60 % de l’humanité vit dans des pays ou l’indice de fécondité par femme est inférieur à deux.
    Au rythme actuel, tous les pays seront arrivés à ce stade en 2025.
    Le problème est donc politique, il n’est pas un problème de surpopulation.
    L’organisation économique actuelle ne permet tout simplement pas de répartir suffisamment de revenus pour nourrir tout le monde, et les aberrations nous crèvent les yeux : les pays africains, généralement encore sous peuplés, n’arrivent pas à se nourrir, tandis que certains demandent de l’aide à l’Inde, qui elle a une forte densité de population, mais dispose de techniciens, d’ingénieurs et de savoir faire pour cultiver le riz et peut même provisoirement leur en fournir…
    Le choix est très clair : l’ OMC est un club de décérébrés et seuls des politiques de développement simple, privilégiant l’agriculture de subsistance familiale est une base de développement réelle.
    Une fois ce choix fait, certains problèmes (immigration  et sous développement) seront très relativisés.