Catégorie : actualités

  • Un sondage Ipsos confirme le traumatisme des Américains face à la hausse des prix des carburants

    Un sondage Ipsos confirme le traumatisme des Américains face à la hausse des prix des carburants

    Ipsos                          Un sondage Ipsos réalisé aux USA entre le 30 Mai et le 2 Juin sur 1000 personnes adultes portant sur les changements de comportements des américains en réaction aux accroissements de prix des carburants confirme l’essentiel des sondages précédents.

    • 67% des personnes interrogées affirment avoir modifié leurs habitudes de conduite,
    • 9% assurent qu’ils ne changeront rien à leur mode de vie quel que soit les prix des carburants,
    • 26% affirment avoir réduit leurs déplacements pour les loisirs et
    • 21% vont réduire leurs déplacements pour faire les courses,
    • mais 3% seulement affirment que la première chose à faire est d’acheter une voiture hybride.

                             Ce dernier résultat est en contradiction avec un sondage Gallup précédent qui affirmait que 82% des personnes interrogées étudieront la possibilité d’acheter un véhicule hybride lors de leur prochain renouvellement de voiture. Mais les deux sondages montrent la réactivité des Américains.

    Lire également: Neuf américains sur dix affirment avoir modifié leur mode de vie …

    Le 8 Juin 2008.

  • Bonus-Malus

    Bonus-Malus

    Images_2 le bonus-malus énergétique va faire tâche d’huile, ce n’est pas, à proprement parler une décision révolutionnaire.
    En effet, la Californie a usé et abusé abondamment de cette technique.
    Seront concernés dans un premier temps " les réfrigérateurs, les congélateurs et les ampoules " et ensuite "  pneus de voitures, frigos, congélateurs, ampoules et écrans plats " ? On peut noter que les ampoules sont mentionnées deux fois.
    En ce qui concerne justement, celle-ci, on peut noter la pussilanimité du gouvernement.
    En effet, la mesure radicale (qui ne couterait pas un rond), resterait l’interdiction des ampoules à incandescence.
    Mais, la paralysie, le conformisme et l’effet moutonnier qui caractérisent la construction européenne, bloque ce genre de mesures simples.  (appliqué au plan mondial, c’était la moitié du protocole de Kyoto réalisé). 

    Les écrans plats, énergivores devraient souffrir.
    Bien entendu, sur cette gamme de produit, c’est surtout la consommation électrique qui est en ligne de mire.
    Le succès des bonus-malus en matière automobile a prouvé l’attente du consommateur final pour un produit le moins coûteux possible et finalement un certain mépris pour les comportements m’as-tu-vu et tape-à-l’oeil.
    Le besoin réel du consommateur, sera, sans doute, beaucoup mieux pris en compte.
    Personne n’est indifférent aux factures qui tombent, et tout le monde espère les voir, les plus réduites possibles.
    Mais, là encore, ces mesures sont de la peccadille. Le mouvement doit être massif, et c’est l’investissement en matières de bâtiments qui prime et qui apportera les vrais (ET GROSSES) économies.

  • La spéculation sur les indices et les propos avisés participent à la formidable bulle des cours du pétrole

    La spéculation sur les indices et les propos avisés participent à la formidable bulle des cours du pétrole

                          Le phénomène de l’envolée des cours du pétrole est bien expliqué par les placements financiers sur les "futures" basés sur les indices des cours des matières premières et le l’énergie ("commodities"). A ce titre, il est très instructif de lire la déposition d’un ancien manager de fond alternatif, Michael W. Masters, devant la commission du Sénat américain en charge de la compréhension et de la prévention de ces phénomènes spéculatifs. Masters explique comment une multitude d’acteurs joue sur les indices des commodities selon un processus qui entraîne à la fois un formidable accroissement, des prix de ces produits (courbe noire) et des quantités de dollars investies sur divers indices (barres bleues, rouges et vertes) qui sont passées de 13 milliards de dollars à la fin de 2003 à 160 milliards en Mars 2008 (FIG.)Commodityindex

                           Il explique comment l’appréciation de ces papiers attire de nouveaux spéculateurs qui ont tendance à augmenter leur mise et font croître ainsi les volumes investis (FIG.II) les ronds rouges représentant les volumes investis par les spéculateurs sur les "futures" de ces indices, la partie verte les volumes des spéculateurs traditionnels et la partie bleue représentant les couvertures commerciales. 

                          C’est, à l’inverse d’une réaction normale d’un spéculateur traditionnel qui prendrait ses bénéfices, un phénomène cumulatif: les spéculateurs sur indices ne vendent jamais, ils font évoluer (roll) leur position en jouant sur les différences (spread) dans le temps. Commodityfutures

                    C’est la valeur de ces papiers sur les commodities qui déterminent les cours des matières premières et de l’énergie. Les lois du marché de l’offre et de la demande sont complètement biaisées par cette demande fictive qui atteint des volumes disproportionnés par rapport au marché réel. Pour le pétrole Masters estime que ce phénomène durant les cinq dernières années, équivaut au volume d’accroissement de la demande chinoise. Pour le maïs le marché des indices a acheté en 5 ans 2 milliards de boisseaux, etc.

                          La question qui doit être posée, maintenant que ces phénomènes spéculatifs sont clairement analysés et compris, est la suivante: alors que tout le monde sait que le Marché est en plein délire pourquoi le phénomène perdure-t-il? Il faut pour cela aller faire un tour dans les sciences sociales et analyser les phénomènes de réflexivité. La hausse des cours renforce les opinions des acteurs économiques les plus écoutés qui par leurs déclarations, par leurs "certitudes", viennent à leur tour fortifier la spéculation.

                          Je voudrais ici identifier certains de ces acteurs les plus écoutés et montrer que leurs convictions sont elles mêmes confortées par la spéculation et que leurs déclarations stimulent les spéculateurs…. dialectique infernale!

    1-J-C Trichet et la BCE qui identifient ce mouvement spéculatif comme un phénomène inflationniste traditionnel et qui donc apportent un traitement traditionnel, en menaçant d’augmenter les taux, ce qui enflamme immédiatement le marché des futures et donc les cours du pétrole. Même le placide Zapatero a appelé Trichet à un peu plus de retenue et de prudence. Cet exemple illustre magistralement le phénomène et restera dans l’histoire des mécanismes économiques sous le nom "d’effet Trichet", on passe à la postérité comme on peut!

    2-Les multiples adeptes du Peak-oil qui voient dans cette envolée des cours du pétrole la réalisation de leurs prédictions géologiques, alors que tout le monde sait que les futures mises en production de nouveau champs dans les 5 ans à venir et le développement des biocarburants couvriront les déplétions et les éventuelles consommations supplémentaires.

    3-Les écologistes anti-biocarburants qui affirment que c’est le détournement au profit de l’éthanol de la culture du maïs aux USA qui explique la montée des cours des produits alimentaires. Ils n’ont rien compris au match. Par contre leurs propos confortent les spéculateurs qui achètent les futures indexées sur les cours du maïs.

    4-Christophe de Margerie, le patron de Total, très écouté dans le monde pétrolier en raison de son franc-parler, qui assène ses nouvelles certitudes sur les volumes de production mondiale et les prix planchers du pétrole.

    5-Les Morgan Stanley, les Goldman Sachs et autres prévisionnistes qui annoncent des 150$/baril puis des 200$/baril. Mais on peut les soupçonner d’animer un marché qui vient prendre, fort à propos, la place des titrisations pourries qui leur avait tant rapporté.

                   Je voudrais enfin attirer l’attention sur la constante et inébranlable position de l’OPEP qui affirme depuis des mois que l’accroissement des prix du pétrole n’a rien à voir avec le Marché réel. Il est finalement possible que cette assertion de ce consortium sur le rôle de la spéculation financière, ne soit pas totalement dénuée de fond. En tous les cas, Masters est très clair sur ce point: ce ne sont pas des productions supplémentaires de l’OPEP qui feront baisser les cours.

    Lire également:

    L’effet Trichet

    Les contrats échangés sur le Nymex

    Croissance de la production de pétrole jusqu’à 2012

    Le témoignage de Masters devant la Commission Sénatoriale (en anglais, mais très instructif)

    Le 8 Juin 2008

  • Le grand filtrage.

    Le grand filtrage.

    Ou la chasse aux sorcières ?
    Images_5 On veut donc filtrer internet ? Dans quel but et quoi ?
    J’avais, sur un autre blog, parlé du rôle des samizdat dans l’ex-Urss.
    Ce rôle est souvent repris par les blogs.
    Celui-ci ou un autre, peut importe.
    Mais, si, après la presse écrite, les télévisions rentrent dans les difficultés économiques, c’est qu’ils se comportent comme ce qu’ils sont : des "Main street medias" : des médias du monde officiel pour qui la vérité importe peu, et qui en conséquence, perdent d’abord leurs lecteurs d’abord et leurs annonceurs ensuite (car sans lecteurs, il n’y a pas de pub).

    Le rôle, finalement, des blogs, est de faire le métier que ne font plus les médias officiels : parler sans langue de bois, sans doute en commettant des erreurs, mais celles-ci sont humaine.
    Il ne faut pas commettre, simplement la plus grosse : celle de ne répercuter qu’une information officielle, sans analyse et sans critique. 
    En réalité, comment peut on être aussi aveugle ?
    Croire qu’en voulant mettre un baillon, on arrêtera quoi que ce soit ?
    A l’heure actuelle, le média officiel inspire rarement confiance et son crédit diminue de jour en jour.
    Le clivage générationnel y existe fortement, les personnes âgées étant plus enclines à les croire, et d’ailleurs, il est souvent leur seul moyen d’information.
    En attendant, continuons. A trop vouloir contrôler, on ne contrôle rien du tout.
    Les caméras de surveillance ne servent à rien car il n’y a pas assez de personnes pour les visionner.
    Les écoutes massives, tels que pratiquées aux USA ne servent pas mieux, pour la même raison, il n’y a pas assez de monde pour tout écouter, analyser, interpréter.
    Et même mieux : ou ce ne sera pas appliqué, ou on créera une bureaucratie qui étouffera encore plus le système…

    Le 7 juin 2008.  Image : proposition d’emblème pour cette loi…

  • C’est lassant !!!!!!!!!

    C’est lassant !!!!!!!!!

    Images_4 Les mêmes font et refont éternellement les mêmes bêtises, et, de plus semble en tirer gloire.
    EDF avait massivement investi au Brésil, en Argentine et au Mexique.
    C’était, parait il des marchés d’avenir.
    "Le Brésil est un pays d’avenir. Ce sera d’ailleurs, toujours un pays d’avenir". Georges Clemenceau 1870.
    Logiquement, EDF a ramassé une gamelle dans ces trois pays.
    C’était prévisible et dans l’ordre normal des choses.
    Edf cherche (et arrivera) à ramasser une autre gamelle en Grande-Bretagne.
    C’est tout autant prévisible et dans l’ordre des choses.

    Cette fois-ci, EDF a l’intention de flamber 14.4 milliards d’euros, ce, jusqu’au dernier kopeck.
    Cela devient lassant de la manière dont ils sont prévisibles.
    Bien entendu, les 14 milliards d’euros eussent été dix fois plus profitable au pays en l’investissant dans la restauration des barrages et les économies d’énergies.
    On préfère ici, faire de l’assistance à un pays sous développé.

    On se chante une chanson ? Alouette, gentille Edf, alouette, je te plumerais…
    et on finira avec "Aîe, mes chicots, mes chicooots, mes chicoooots", comme après l’aventure mexicaine…

  • Echec total pour le sommet FAO.

    Echec total pour le sommet FAO.

    Images_3 "l’intérêt privé s’est imposé, au lieu de l’intérêt collectif. Les décisions prises à Rome risquent d’aggraver la faim dans le monde, au lieu de la combattre  ".
    Jean Ziegler au sommet de la FAO.
    Pour lui, la chose est entendue. Les USA, Canada et Australie ont pratiqués la politique de la chaise vide et 80 % du commerce de la nourriture dépendent de 10 multinationales.
    Il y avait trois mesures à prendre :
    – interdiction des agro-nécro-bio-carburants,
    – retirer de la bourse et des marchés à terme, les aliments de base,
    – accorder la priorité absolue d’investissement dans l’agriculture vivrière familiale et de subsistance.

    Donc, entre ceux qui crève de faim et ceux qui jouent aux sous, la priorité a été accordé aux joueurs de monopoly.
    La suite devrait donc être classique.
    Des troubles de plus en plus violents vont se produire, que ce soit pour les carburants, la nourriture ou   vont se produirent pour un motif quelconque, ridicule et mineur.
    On a simplement sorti un peu d’argent, ce qui ne règlera rien, les prix augmentant d’autant.
    6.5 milliards, soit 1 $ par habitant.
    Les processus révolutionnaires sont longs à mettre en place, mais là, il faut reconnaitre que ceux qui s’occupent à le remonter, font preuve d’une rare compétence  :
    "la flambée actuelle des prix agricoles mondiaux, qui a déjà suscité des émeutes de la faim dans plusieurs villes d’Afrique et d’Asie, est un phénomène durable  ".
    Les hommes politiques n’auront qu’à écraser les émeutes… Tant qu’ils le peuvent… Jusqu’au jour ou une tournera mal…

  • Au « Total », les comptes sont bons.

    Au « Total », les comptes sont bons.

    Images_2 la marge de raffinage pour le gazole était de 2.5 centimes en 1998, 6 centimes en janvier 2008 et 15,7 centimes en juin 2008.
    Pour Pierre Lellouche : " En réalité, ce qu’il faudrait, c’est mettre les dirigeants de Total devant un peloton d’exécution, renationaliser et faire un grand soviet ! Arrêtons cette gué-guerre contre l’argent. C’est vrai qu’en dehors de la Corée du Nord et Cuba, tout le monde a compris ça quand même. Même les Chinois, même les Russes... "
    Sauf que, d’une manière générale, la quasi-totalité du secteur pétrolier dans le monde est renationalisé, ou en voie de renationalisation, la seule chose qui ne fonctionne pas, c’est le libéralisme économique, mais que la grosse différence se retrouve désormais dans les profits des compagnies.

    Bien entendu, ce qui échappe à Monsieur Lellouche, c’est l’état économique déplorable de la "superpuissance" et de sa colonie européenne ; que "l’économie" n’est que le reflet des intérêts de la grande puissance est sa manière de manipuler les faits pour les arranger à sa convenance.
    Que donc, cette "économie", suivra dans la tombe et aux poubelles de l’histoire, la "superpuissance".
    Ne prenons pas, non plus, pour argent comptant, l’effort d’investissements.
    Les investissements n’ont, en effet, jamais été taxé, passant dans les charges par le biais des amortissements et des frais financiers.
    On ne peut donc pas dire que bénéfices = investissements. Il est surtout intéressant d’investir quand il existe un fort taux d’imposition, car, dans ce cas là, l’investissement entraine une baisse de pression fiscale.
    En ce qui concerne le prix, on peut très bien envisager d’autres mesures, comme des prix différenciés suivant les volumes consommés. Cela est une certaine forme de rationnement.
    Mais, dans ce cas là, les riches sont plutôt pour l’égalité (de prix avec les pauvres).

    PS : Quand les choses commenceront à réellement barder, c’est M. Lellouche lui même qui ménera les dirigeants de certaines compagnies à leur lieu d’ exécution.
    Lénine ne s’est jamais dit, quand je serais au pouvoir, je ferais ci, je ferais ça, mais il a ramassé  une machinerie économique totalement effondrée et a du réagir dans l’urgence.
    Toute ressemblance avec la situation actuelle n’est pas fortuite, elle est normale.

  • La Saturn EV1

    La Saturn EV1

    Images_4 Un internaute a évoqué la saturn EV1, une voiture électrique, dernier grand produit de génie de General Motors.
    On peut parler un peu d’elle.
    GM proposa en location, ce véhicule électrique, pour une durée de 3 ans.
    1100 furent produites, 800 louées et d’une manière générale, les clients en furent très content, même si son autonomie était très réduite.
    A l’issue des trois années, malgré l’insistance des locataires, les modèles furent repris, certains exposés, pour finir broyés.

    On dit que GM ne voulait pas peiner les pétroliers et même voulait leur faire très plaisir avec pick-up, suw, Hummer et Humvees, à la fois rejetons et cacas de dinosaures, avec autant de grâce, d’odeurs et d’élégance qu’eux.
    L’EV1 témoignait d’un réel savoir faire et était un très beau produit.
    On s’est dépêché d’oublier tout ça, de continuer à jouer aux trois petits cochons avec ses potes Ford et Chrysler, en oubliant que dans le monde, il y avait d’autres constructeurs pour faire le grand méchant loup.

  • Faiblesse du dollar et prix du pétrole: une boucle entretenue par la BCE

    Faiblesse du dollar et prix du pétrole: une boucle entretenue par la BCE

                            La Banque Centrale Européenne croit toujours qu’elle va maîtriser l’inflation par les taux et c’est l’inverse qui se réalise. La financiarisation des "commodities" dont celle des ressources énergétiques, transforme tout affaiblissement du dollar en un accroissement des prix des papiers adossés aux commodities dont ceux adossés au pétrole. Bernanke, le patron de la FED a compris cet effet pernicieux, apparemment Jean-Claude Trichet et ses collègues ne l’ont pas compris ou pire n’en "ont rien à cirer". Donc si vous voulez anticiper les cours du pétrole écoutez ce que Jean-Claude Trichet raconte. Les stocks, les productions, les consommations sont pour l’instant des paramètres du second ordre.Jct_2

    Le 6 Juin 2008.

  • Le petit plaisir GM.

    Le petit plaisir GM.

    Images_4 Là, je me fais un petit plaisir, je vais vous parler de General Motors, le monceau de dettes, la firme, qui, à une époque su construire des véhicules.
    Lobbyiste émérite, elle a oublié ce qui était le plus important. C’est le client.
    On a continué à construire des gros monstres voraces, qui finalement, correspondaient peu aux réels besoins, mais beaucoup à l’ego surdimensionné des acquéreurs.
    Mais quand vient le temps des vaches maigres, ceux-ci retourne, basiquement à leur intérêts.
    Il leur faut des voitures économes.

    General Motors, après s’être gavé de prêts immobiliers, ferme son coeur de métier, usine après usine.
    Mais si GM faisait faillite, on verrait le niveau réel de puissance des USA.
    Sans les 8 secteurs industriels de base, il n’y a pas de pays développés, encore moins de "superpuissance".
    Mais on approche de l’heure de vérité pour les USA.
    Le secteur bancaire sera nationalisé, sans doute GM aussi.
    Il faudrait réduire le budget du pentagone pour remettre de l’ordre dans la maison, mais, le nouveau locataire de la maison blanche, quel qu’il soit, devra affronter le lobby militaro industriel et le projet du pentagone de s’établir coûteusement en Irak "pour l’éternité".
    En effet, désormais, un compromis entre Pentagone et maison blanche se dessinerait : pas de guerre contre l’Iran (les militaires la craigne), mais prise affermie sur l’Irak (gros budgets, les biffins adorent).
    il risque d’y avoir du sport aux USA dans les années qui suivent.