Catégorie : actualités

  • Changement d’époque…

    Changement d’époque…

    Images_2 On nous dit doctement que la crise la plus forte a été évitée. Il n’y aura pas de récession.
    A condition, bien entendu, de considérer comme vrais les chiffres officiels.
    Ce qu’il se dessine de la grande crise financière et énergétique, c’est d’abord la nationalisation totale du système bancaire, ensuite la remise en question des vaches sacrées et notamment de la bienfaisance du marché.
    Cette bienfaisance du marché, cette main invisible, a envoyé le marché immobilier au tapis, et le marché de l’alimentation et de l’énergie au plafond.
    Cela a conduit la CFTC (agence américaine de régulation des matières premières) à examiner les

    Modalités sur les contrats à terme du pétrole.
    Les jours du marché sont donc comptés, et celui-ci ne peut exister sans l’aval, l’autorisation et la complicité des politiques. Mais, sur le prix de l’essence, ils ont été trop loin.
    D’après le site S et P, la spéculation est exercée sur une place offshore britannique, à 70 % par les 3 compères que sont Goldman Sachs, Morgan Stanley et JP Morgan Chase.
    Dans les bulles, immobilières, alimentaires et énergétiques, on retrouve les 3 frères rapetous.

  • Capital investissement et énergie: La dernière du numéro 1…

    Nous avons brièvement reçu Jean-François Fourt, fondateur et General Partner de Truffle Capital, numéro 1 du capital investissement dans le domaine de l’énergie. Il nous présente sa dernière opération: L’introduction en bourse du deuxième opérateur minier privé du Maroc. C’est une filiale d’une société française détenue par son FCPI. Au delà du rayonnement international de technologies hexagonales, il s’agit d’une opération aussi complexe qu’audacieuse dans un contexte de flambée des prix des matières premières et d’attendue Union pour la Méditerranée

  • Rare claivoyance du « Monde »…

    Rare claivoyance du « Monde »…

    Images_2 Je suis admiratif devant la clairvoyance du "Monde".
    Il parait que nous pouvons économiser 65 % de notre consommation d’énergie.
    Nous en obtiendrons fort peu en plus de la part du nucléaire (10 %) et fort peu en plus de la part du renouvelable (12 %).
    Investir davantage, et penser l’économie autrement.
    Comme les riches dépensent davantage d’énergie que les pauvres, le "Monde" n’ose pas dire le gros mot : le rationnement ou  la "norme" soviétique.
    En Urss, jusqu’à ce que la norme fut atteinte, tout était bon marché, après, tout était hors de prix.
    Il faut donc en conséquence, taxer fortement à l’IRPP (impôts sur le revenu des personnes physiques) les plus riches et rationner en quantité.

    Cela évitera les comportements "gore", comme celui d’ Al Gore, chantant préchi-précha, et consommant 30 fois plus d’électricité qu’un ménage moyen US, pourtant fort peu économe.
    "Relocalisations d’entreprises" aussi est à l’ordre du jour. Exit donc "la fin de l’histoire" et le "triomphe du marché", c’est toujours pareil, les "reich éternels de 1000 ans", s’écroulent en 12 années…

    Je sens donc que je vais ouvrir des cours de gestion énergétique à l’attention des journalistes.
    C’est la problématique que j’expose depuis presque deux ans.
    Mais si je ne peux que saluer l’évolution, le travail reste inachevé.
    En effet, les mesures folkloriques prolifèrent encore : changer de comportement…
    Alors que le plus grave problème n’est même pas vu, c’est la disparité de la population sur le territoire et les déplacements de pondéreux.
    60 000 000 d’habitants = 60 millions de tonnes de nourriture, au bas mot.
    Moins on aura à la bouger, meilleur cela sera…
    Courage, au journaliste du "Monde", le chemin reste encore long, mais l’évolution est faite.
    Encore un effoooooooooooooooooooooort…..

  • « I come from Alabama with a banjo on my knee »…

    « I come from Alabama with a banjo on my knee »…

    Images ou "I ‘m agone to leave ol’ Texas now"…
    Les américains redécouvrent les limites de leur immense pays.
    GM ferme ses usines de tanks, pour les hummers encore sur le marché, les proprios pourront les vendre à prix réduits à l’US army qui va en avoir bien besoin en Afghanistan.
    Il faut bien donner des cibles aux talibans, sinon ils risqueraient de périr d’ennui.
    Vous comprenez, on a beau être guerrier, il faut quand même resté actif.
    Les yankees se targuent d’avoir pacifié 5 km2, pendant ce temps là, les talibans reprenaient 1, non 2, non 3 districts, oh ! flûte, plus moyen de compter, ça va trop vite.

    Le marché automobile continue de chuter allégrement, GM, Ford et chrysler faisant la course à la plus grosse chute : – 27.5 ; – 16 et – 33, on ne peut qu’apprécier la qualité de leur lobbying au cours des années 80 et 90 pour qu’on "laisse le marché décider".
    Il a tranché, ces firmes étaient les plus gloutonnes en énergie, elle sont les plus sanctionnées.
    Nissan et ses petits modèles se payant même le luxe de progresser.
    Quand à United airlines, elle se comporte comme prévu dans le déroulement du Pic-oil.
    Elle met à la ferraille une centaine d’appareils, réduit les destinations et ses capacités de 19 %.
    Coincés entre des passagers, désolvabilisés, et des charges en augmentation, UAL va aussi réduire ses effectifs.
    Le transport aérien consommant 25 % du pétrole extrait, c’est cette branche qui va payer le plus lourd le pic-oil dans un premier temps, créant des jeux de yoyos sur les cours du pétrole.
    Le monde a vécu des siècles sans transports aériens, on verra donc comme cette activité était finalement, frivole et superflue.
    Les ricains pourront toujours se consoler de l’incurie de leur gouvernements successifs avec  une autre chanson :
    "With my daddy, he make whisky, my gran’daddy, did too, and he paid no whisky tax since 1792…"

  • La main invisible…

    La main invisible…

    Images_2 L’Opep ne se trompe guère.
    Elle prévoit une baisse de la demande de pétrole pour 2008.
    Ce sera vérifié, car depuis 25 ans, le pétrole un moment épargné fut gaspillé de plus belle.
    On laissât faire la main invisible, et la main invisible nous assène un gnon.
    Mais le scénario que redoutait l’Opep est en train de se produire, une nouvelle politique, une nouvelle remontée du tréfond des sociétés pour les économies d’énergie.
    Les gouvernements depuis 1985 ont laissé faire. Surtout ne pas accélérer la diffusion du progrès technique, surtout ne pas troubler le jeu du marché.

    Comme on a 25 ans de retard, le retour de bâton sera plus important.
    Dans le même temps, Total persiste et signe en disant que la production ne dépassera pas 100 millions de barils /jour.
    Si le pic-oil est arrivé, il aura plusieurs dimensions. Il est à la fois géologique (la ressource est plus difficile à exploiter), dû aux investissements (ou plutôt aux carences d’investissements) et politique (on ne va pas tirer du pétrole pour faire rouler des porcs obèses dans leur SUV -point de vue mexicain).
    Plus poliment dit, on réserve la ressource pour l’avenir plutôt que d’entasser sur des comptes en banque de l’argent qui, au fond n’a pas grande valeur.
    De plus, dans un contexte largement spéculatif, le peu de ressources disponible qui reste, joint à une rétractation de la demande, risque d’entrainer les cours aux tréfonds
    Problème de leadership enfin. Le pétrole est largement dominé par les USA. La fin de l’empire US signifiera aussi la fin d’un symbole, le pétrole éternel et bon marché.

  • Schizophrénie des gouvernants.

    Schizophrénie des gouvernants.

    Images Le problème avec les gouvernements, c’est qu’ils veulent réduire la consommation d’énergie, tout en la réduisant, sans la réduire vraiment, c’est pourtant clair non ?
    La clef du problème, quelle est elle ?
    C’est la sacro-sainte croissance, qui n’est bien souvent pas une croissance du bien-être réel, mais une croissance arithmétique qui n’a pas grand sens.
    Comme exemple, on peut citer l’accident de la route. Un accident, avec des blessés graves, c’est plusieurs millions d’euros de PIB, mais une baisse des accidents, c’est aussi une baisse de PIB.

    La donne arithmétique de la consommation d’énergie est simple : 280 millions de tonnes de TEP pour la France, c’est autant de PIB, taxable, en plus.
    Revenons à 200 millions, les finances publiques s’en trouveront mal.
    Revenons à 140 millions, les gouvernements devront s’occuper d’une refonte fiscale d’envergure.
    En gros, faire payer les riches.
    La dîme énergétique se réduisant, on retourne à l’essentiel.
    Alors que la croissance évitait de se poser la question d’organisation et de charpente de la société.
    Mais les niches de rentabilités sont bien protégées, même si, dans le fond, elles sont inutiles.
    Cela va des entreprises qui protégeaient les ampoules à incandescence, aux pétroliers qui veulent toujours plus, aux gaziers, du même acabit, aux électriciens qui veulent sans cesse développer leur marché.
    On arrive au bout de la logique, l’évolution en sens inverse a commencée.
    Il ne faut jamais penser à niveau technologique constant, mais pour certaines personnes, c’est impossible.

    Mais c’est essentiellement une évolution de la société, plutôt qu’une évolution impulsée par les gouvernants. Certes, des subventions existent, mais elles ont tendance à faire gonfler les prix et sans doute, leur impact est très discutable.
    Ce qui est indiscutable, c’est que l’augmentation  des prix entraine un  changement de comportement. Hors les gamineries "conduisez moins", "roulez moins vite", le changement de comportement, c’est investir pour consommer moins.

  • Neuf américains sur dix affirment avoir modifié leur mode de vie en réaction à la hausse des prix de l’énergie

    Neuf américains sur dix affirment avoir modifié leur mode de vie en réaction à la hausse des prix de l’énergie

    Rbc1                          La réactivité et la capacité d’adaptation de la population américaine sont proverbiales. C’est ce que semble montrer, une fois de plus, un sondage réalisé au mois de Mai, sur un échantillon de plus de 1000 personnes, interrogées sur les problèmes posés par le renchérissement des coûts de l’énergie.

    • 90% d’entre eux affirment avoir modifié quelque chose dans leur vie quotidienne pour réagir à ce phénomène,
    • 76% affirment moins conduire,
    • 19% envisagent d’utiliser d’avantage les transports en commun,
    • 11% envisagent le covoiturage,
    • 40% envisagent de changer de domicile et de se rapprocher de leur lieu de travail,
    • 82% étudieront la possibilité d’acheter une voiture hybride lors du remplacement de leur véhicule,
    • 93% pensent que l’Amérique doit trouver des solutions pour produire plus de pétrole

                          Ce sont les trois derniers points les plus intéressants. Le logement résulte d’un calcul économique incluant les taxes, les prix des maisons, les coûts de transport. Si ces derniers deviennent prépondérants, le citoyen américain n’hésitera pas à changer de maison. Les voitures hybrides rencontrent un réel succès aux USA. L’exploitation de zones pétrolifères américaines pour l’instant réservées sera sûrement accélérée par la future administration.

                          Ces résultats sont issus d’un sondage réalisé pour la banque RBC Capital Markets et présenté aujourd’hui à la North America Energy Conference à New York.

    Lire les résultats de ce sondage (en anglais)

    Le 3 Juin 2008

  • Les variations de prix à la production industrielle impactés par les prix de l’énergie

    Les variations de prix à la production industrielle impactés par les prix de l’énergie

                                     Les prix à la production industrielle de la Zone Euro, hors construction, publiés par Eurostat ce sont accrus de 6,1% au mois d’Avril, comparativement à la référence du même mois il y a un an. Cette augmentation des prix est en croissance régulière depuis plusieurs mois (FIG.) tirée vers le haut par les prix de  l’énergie industrielle qui accuse une hausse de 14,3% pour la même référence. Les augmentations de prix industriels hors énergie restent inférieurs à 4%. Prixindustrieavril08

    Le 3 Juin 2008

  • Exit le transport aérien US…

    Exit le transport aérien US…

    Images_5 Le transport aérien US souffre énormément, annulations de vols, tarifs, consignes de sécurité, ont fait perdre 41 millions de voyageurs ces 12 derniers mois pour 26.5 milliards de US $.
    " Presque deux tiers des Américains estiment que voyager en avion aux États-Unis est déjà très peu satisfaisant et que la situation s’aggrave".
    Les secteurs dépendants, comme l’hôtellerie restauration estiment leurs pertes à 6 milliards de US $.
    La désolvabilisation des ménages aggrave encore la crise.

    Mais cela ne se réduit pas qu’à la simple donne "énergie".
    En effet, dans tous les secteurs du transport, les USA sont en train de devenir une nation du tiers monde.
    L’équipement est d’une manière très triviale, vieux, que ce soit les appareils, les aéroports, les centre de gestion du transport aérien, toute l’infrastructure remonte à l’époque Eisenhower.
    Le manque d’investissement est patent dans tous les domaines, chemins de fer, routes, autoroutes et aéroports.
    Et ce ne sont pas les guignoleries, qui vont arranger quoi que ce soit.
    Trivialement encore, il faut DES SOUS…
    Mais le secteur devra entreprendre une autre démarche, à plus long terme, c’est gérer sa décroissance.
    Comme la pêche, le transport routier, il n’est simplement, plus rentable actuellement.

  • Les maisons à bilan enérgetique neutre: Vous connaissez ?

     

    J’ignorais qu’il existait déjà des maisons qui permettaient de s’affranchir d’un abonnement à l’éléctricité et du gaz. Jean-François Fourt nous présente sa dernière acquisition, le constructeur Finn’Import. Il semble toutefois que cela s’applique plutôt à une résidence secondaire, donc pas forcément à un usage intensif… Apparemment, l’étape suivante est le bilan positif, soit une maison qui produit plus d’energie qu’elle n’en consomme…