Catégorie : actualités

  • La cabane en rondin.

    La cabane en rondin.

    Images_2 Une maison en rondin est à l’honneur du "Monde", elle est en Corrèze et se veut un modèle.
    En réalité, la construction dépend avant tout de normes et on a oublié en France, la cause de l’oubli de la construction en bois sur le territoire du royaume au 17° siècle.
    C’est que, tout bonnement, elle a été interdite (édits Colbert), pour réserver le bois d’ oeuvre à la marine et soulager le peu de forêts qui restaient de la pression humaine.
    Cet art de construction, introduit par les celtes, plaqué sur les peuplades préexistantes et coexistante pendant 2 millénaires, avait donc disparu, sauf sur les provinces dites "extérieures" ou réunies tardivement, Alsace, Savoie…

    Mais la construction en pierre n’a pas que des désavantages. Elle aussi, si elle a des murs épais, est très stable en température.
    Et puis, la pierre était souvent disponible partout, à la différence du bois, rare et cher.
    Les pressions écologiques sont différentes suivant les âges.
    Il ne faut pas oublier que le triomphe du béton fut assuré en France avec la création de l’AFPA et la militarisation de la construction.
    Or, ce triomphe du béton fut vorace en énergie, et aujourd’hui, c’est un défaut rédhibitoire.

  • Taux de chômage et donne sociale.

    Taux de chômage et donne sociale.

    Images Les taux de chômage à force d’être bidonnés, trahissent leur peu de fiabilité.
    On s’extasie devant les 5 ou 5.1 % de chômeurs US.
    Sachant que le taux d’inactivité pour les hommes de 24 à 54 ans (le noyau dur du monde du travail) est de 13 %, celui des femmes peut aisément être doublé. On arrive à un chômage réel de 20 %  (minimum).
    Ces chiffres n’étonneront personne. Ils feront simplement pousser des cris d’orfraies à certains.
    Ceux qui font semblant de croire aux statistiques officielles.
    Pour la France, faisons le calcul inverse. 9 % de chômeurs officiels. Comme 50 % ne sont pas indemnisés, on tombe à la moitié. Et si on ne prend que les premiers 6 mois, comme aux USA, on tombe sur un chômage de 2 %. Ridicule aussi. Là aussi le taux réel est de 20 %.  Minimum.

    Et cela pèse sur toute la hiérarchie salariale.
    Et on peut faire le lien avec les mesures anti-gaspi du gouvernement .
    C’est de la déduction fiscale, du crédit d’impôt, que ce soit pour les véhicules ou pour les dépenses d’amélioration de l’habitat.
    Cela suppose, si l’on veut bénéficier de 5 000 euros de crédit d’impôts, une dépense préalable, d’au moins du double.
    On voit donc, se dessiner une autre dîme, la dîme énergétique pesant sur les pauvres.
    Ils roulent en vieille voiture, ils habitent des logements peu efficaces.
    Toutes les mesures d’économies, donc, ne concernent les plus pauvres qu’à très long terme, par incapacité de moyens.

  • AREVA va participer à l’assainissement et à la femeture d’un stock de déchets radioactifs américains

    AREVA va participer à l’assainissement et à la femeture d’un stock de déchets radioactifs américains

    Arevaorg                       L‘Administration américaine a l’intention de fermer à terme un site de stockage de déchets radioactifs: celui de Hanford dans l’Etat de Washington. Pour cela le Department of Energy a passé un marché sur 5 ans, de 7,1 milliards de dollars, à un  Groupe américain spécialisé (WPRS) dont AREVA est un des sous-traitant. AREVA outre son personnel qualifié apportera un certain nombre de techniques chimiques et de vitrification à ce projet.

                         Ce contrat s’inscrit dans la stratégie d’AREVA de devenir aux Etats-Unis, un acteur incontournable de toutes les étapes de la filière des combustibles pour l’énergie électronucléaire.

    Lire le communiqué d’AREVA

    Lire également AREVA va produire du MOX aux USA et Alliance Mitsubishi Heavy-AREVA un choix stratégique.

    Le 2 Juin 2008.

  • Nouvelles énergétiques en vrac de la fin Mai 2008

    Nouvelles énergétiques en vrac de la fin Mai 2008

    Breakingnews                        Sables bitumineux de l’Alberta: le climat politique et économique n’est pas très sain dans cette Province canadienne, avec des menaces de changement des règles fiscales, des tensions sur les ressources technologiques et les possibilités de sous-traitance. StatoilHydro a décidé de repousser de deux ans ses investissements dans un "upgradeur" de bitume de 100 mille barils par jour, pour mieux "optimiser ses choix". De même Total retarderait d’un an, pour 2014, le démarrage de son projet de Joslyn pour mieux réaliser son étude d’impact environnemental, c’est du moins la version officielle face à ces incertitudes.

                                L’unité de liquéfaction de gaz de Snoehvit traverse de rudes problèmes. Elle est actuellement en phase de modification de conception de certaines fonctionnalités et devrait reprendre ses productions cet été. Ses émissions de CO2 font problème, elles représentent 3% des émissions de la Norvège. StatoilHydro a obtenu une prolongation de la dérogation de deux mois pour ces émissions inacceptables pour les autorités norvégiennes. Les nombreux problèmes rencontrés par StatoilHydro amène parfois à se poser des questions sur la compétence technologique et sur le mode de gestion des projets de cette Société d’Etat norvégienne.

                         Les productions de véhicules largement internationalisées des constructeurs japonais au mois d’Avril ont pour l’instant, démenti les prévisions pessimistes. Au Japon les productions de voitures sont en croissance de 5% par rapport au même mois de 2007 et celles de poids lourds et de bus progressent de 7,6%. Nissan affiche des chiffres impressionnants avec des croissances de ses productions japonaises de 42% tirées par les exportations et de ses productions internationales de 16% pour le mois. Le groupe Toyota affiche une croissance mondiale de 8,7% à 809000 unités. Honda affiche une progression de 5,8% à 329000 unités.

                        Nous oublierons la pseudo nouvelle que constitue le Grand Scenic à pile à combustible de Renault-Nissan pour un congrès environnemental du mois de Juin à Barcelone qui n’est là que pour enjoliver son image de Groupe 100% électrique, en avance sur ses futurs lancements de voitures électriques en Californie, Israël et Danemark. Info à rapprocher à celle du chariot de manutention le plus cher du monde de Nissan, présenté au Cemat 2008 à Hanovre, avec une grosse batterie au Lithium incapable de lutter économiquement, face à l’irremplaçable batterie au plomb pour cette application.

                        Nous oublierons également le projet de Sharp qui propose pour l’Afrique un panneau solaire de 360W couplé à une batterie au Lithium de 4 kWh pour alimenter l’éclairage, un ventilateur, la télévision et un réfrigérateur. Système hors de prix, réservé aux chefs de villages disposant de ressources pétrolières en sous-sol, destiné à accueillir les délégations africaines au sommet Japon-Afrique à Tokyo.

                       Dans les nombreuses informations concernant les choix ou les solutions énergétiques il est très utile de séparer ce qui est fondamental de ce qui n’est que communication. Un exemple Nissan offrira au Japon une tonne de CO2 pour toute vente d’une Micra…soit 27 euros au cours en Europe où le Japon achète ses droits d’émissions.

    Le 2 Juin 2008.

  • Le projet de gazoduc North Stream très critiqué par le Parlement Européen

    Le projet de gazoduc North Stream très critiqué par le Parlement Européen

    Nordstream1                Le projet de gazoduc North Stream,(Gazprom (51%), BASF-Wintershall (24,5%), E-On (24,5%), managé par l’ancien chancelier Schröder), qui doit alimenter l’Allemagne en gaz naturel russe en passant sous la Mer Baltique n’a pas que des supporters en Europe. La Pologne, l’Estonie, la Lithuanie, la Finlande sont profondément critiques sur ce projet. La Commission des Pétitions (!) du Parlement Européen vient d’apporter de l’eau au moulin des opposants au projet. Il a abordé les problèmes de sécurité posé par les 80000 tonnes de munitions et de substances toxiques gisant au fond de la Mer depuis la Deuxième Guerre Mondiale, l’absence d’étude d’impact indépendante, l’absence de réciprocité à l’arrivée de Gazprom en Europe, la nécessité d’étudier des chemins alternatifs terrestres pour ce gazoduc.

                             Il serait difficile d’imaginer la réalisation d’un projet de cette ampleur, en opposition frontale avec le Parlement Européen. Le projet devra donc évoluer et trouver les compromis nécessaires avec les divers pays riverains de la Baltique.

    Lire les décisions de la Commission des Pétitions

    Le 1er Juin 2008.

  • Prix élevés de l’alimentation.

    Prix élevés de l’alimentation.

    Images … pour 10 ans, selon la FAO.
    Elle fait simplement une projection des tendances actuelles. Prix des énergie qui augmentent, spéculation, stocks bas, changement climatique, en mettant en parenthèse la cause principale. C’est la destruction des agricultures des pays pauvres et sa conséquence immédiate, l’exode rural.
    Il en résulte des pertes importantes de surface agricole, de savoir-faire ancestraux.
    Mais cette prévision est assez court-termiste et en même temps optimiste.
    Partir sur une augmentation des prix de 10, 20, 30 ou 50 % SANS troubles politiques graves, sans mouvements sociaux déterminés et sans, tout bonnement, de révolution est surréaliste.

    Les nouvelles, édulcorées des médias traditionnels font oublier les affrontements de plus en plus durs, selon un schéma marxiste (d’origine, pas du schéma marxiste-léniniste), ou les uns n’ont plus rien à perdre, et les autres sont trop stupides pour céder, ou trop formatés dans le moule-à-c…
    L’ampleur de la crise, niée, échappe.
    Le pic du pétrole, ou simplement sa rareté relative fait flamber le prix du fret, le prix de la denrée elle-même et une fois arrivée, son acheminement.
    Une gestion saine des ressources ne peut reposer sur l’ouverture des marchés et le libéralisme, mais sur l’autosuffisance du maximum de pays au niveau mondial.
    Le commerce des grains doit redevenir ce qu’il était au 16° siècle, un commerce fait pour les périodes de mauvaises récoltes.

  • Sseu-Tchouan : le bilan (provisoire).

    Sseu-Tchouan : le bilan (provisoire).

    Images Le bilan provisoire du tremblement de terre du Sichuan est terrible au niveau humain (on parle de
    100 000 morts), mais pire au niveau des infrastructures.
    D’abord, des écoles se sont effondrées.
    Ces bâtiments étaient, semble t’ il très mal construits et le bilan est là aussi terrible.
    Ensuite pour les installations nucléaires, le gouvernement se veut rassurant. Il est probable que ce soit vrai, le niveau des ingénieurs chinois est excellent et le gouvernement central avait la haute main sur les installations.
    Le problème de contamination proviendrait des cebtre radiologiques des hôpitaux, qui se sont effondrés.
    Le problème réside sur les barrages, d’abord ceux construits dans les années 1960 et 1970, ensuite

    ceux construits récemment par des compagnies locales, en dépit des avis techniques négatifs, voir des interdictions.
    On retrouve aussi le problème des infrastructures construites à la va-vite dans une économie en grande expansion. Tout a été fait trop vite, superficiellement.
    Les écoles sont l’emblème le plus criant et les familles sont notoirement touchées par la perte de leur enfant unique.
    Les grandes catastrophes en Chine, indique d’après la théorie du "mandat du ciel" qu’il est temps de changer de dynastie. Elles indiquent et montrent du doigt toutes les carences du gouvernement central.
    Deux choses s’écaillent, le béton des barrages et le calme du dit gouvernement central, qui connait aussi très bien le mandat du ciel.
    Les choses ne sont peut être pas encore mûres pour déraper réellement, mais une chose est claire : les autorités locales vont sentir trembler la terre à nouveau, et cette fois, ce ne sera pas un tremblement de terre naturel.
    Il va y avoir des exécutions capitales dans l’air.
    30 mai 2008

  • Aliénation canadienne.

    Aliénation canadienne.

    Images Le Canada vient de s’apercevoir de deux choses.
    Que ses réserves d’énergie ne sont pas inépuisables et pire, pas vraiment très importantes et qu’en vertus des accords fixés avec les USA, ils sont devenus, même pas une province, mais une colonie US.
    L’Alena contient en effet une dose de "proportionnalité".
    Explication. Cette loi prévoit qu’en cas de crise gazière ou pétrolière, les USA peuvent demander le maintien des mêmes proportions de livraisons.
    A savoir pour le gaz, 51.5 % et 47.5 % pour le pétrole (productions plus importations), devraient être livré aux USA, cela, au mépris des lois locales et même des règles de l’OMC qui prévoit la possibilité pour un pays de s’approvisionner en priorité.

    Cela étant la moindre des choses.
    Cette clause est unique dans l’histoire du monde actuel. Même les membres du gouvernements irakiens sont plus soucieux de leur indépendance nationale que le gouvernement canadien.
    Cette clause, de plus ne serait pas abolie par la dissolution de l’Alena, il faudrait l’abrogation par le parlement canadien pour revenir à une situation normale.
    Mais la mentalité sous développée et colonisée des élites rend la décision (simple) malaisée.
    En attendant, la richissime Alberta qui n’a plus que 8 ans de réserves, ne peut même plus appliquer sa propre loi (qui interdit les exportations si celle-ci sont inférieures à 15 ans de consommations).
    On peux aussi citer le même problème dans l’électricité.
    Il n’y a pas qu’à Bruxelles ou à l’ OMC que les plombs aient fondus.
    On voit donc les deux maladies mentales qui coexistent.
    Coté américain, c’est "tout nous appartient", et de l’autre c’est "venant des USA, tout est génial,  même du papier hygiénique usagé". 

  • Les marchés financiers anticipent une poussée inflationniste tirée par les prix de l’énergie

    Les marchés financiers anticipent une poussée inflationniste tirée par les prix de l’énergie

    Eia_2                           L‘inflation  qui refait surface aux Etats-Unis et en Europe est essentiellement tirée vers le haut par les prix de l’énergie. L’augmentation des cours des produits énergétiques, dont ceux du pétrole, est devenue un paramètre non négligeable. Ceci est vrai depuis le mois de Janvier 2002, date à laquelle les cours du pétrole, à 20$/baril, avaient pratiquement stoppé tout investissement d’exploration et de production, tout en confortant les pays occidentaux dans leur croyance en une énergie abondante et peu onéreuse, symbolisée par les incroyables 4X4 sillonnant les routes américaines puis les rues encombrées de Neuilly sur Seine. Le temps n’est plus et il est peu probable qu’il revienne. Pendant longtemps nos économistes distingués ont mesuré l’inflation "hors énergie", supposant le phénomène aléatoire et passager. Il faut maintenant le reconnaître le phénomène est permanent et c’est lui qui détermine essentiellement l’ampleur des augmentations de prix et des processus inflationnistes associés.

                       Les marchés financiers semblent avoir enfin intégré cette donne dans leur logiciel prévisionnel et ce phénomène est observable depuis la mi Mars par la remontée des taux à 10 ans, que ce soit aux USA ou en Europe (FIG.). Le taux du 10 ans allemand vient de dépasser les 4%, celui du 10 ans US se dirige vers les 4,5% et le taux britannique suivant la tendance est passé au-dessus des 5%. 10ans

                       L’inflation est donc en marche et nous vivons en France et en Europe les "processus de second tour" au quotidien avec les revendications des marins pêcheurs ou des paysans, en réaction aux augmentations de prix du gazole. Ce climat de revendications qui va se propager à d’autres acteurs économiques (transporteurs, taxis, infirmiers, etc.), ne sera étouffé que par des augmentations de tarifs et de salaires.

                       La question de l’arrivée du phénomène inflationniste étant réglée, reste à en prévoir l’ampleur et la durée. A court terme elle va dépendre de la durée de la bulle spéculative qui s’est abattue sur les cours de l’énergie. Ce phénomène entretenu par des financiers sans scrupule qui expliquent, par exemple, ce matin aux USA que les cours du gaz naturel vont monter aux US parce qu’il va faire chaud durant les deux premières semaines de Juin et que l’arrivée de la saison des ouragans est imminente! (Bloomberg) Les citoyens américains vivent dans un vrai climat de propagande financière "énergétique". Le bon côté de ces exagérations est qu’elles incitent les américains à se préoccuper en particulier, de leur consommation en carburant  et en énergie, en général.

                        La montée des taux longs est aussi un phénomène favorable au renchérissement du dollar par rapport aux autres monnaies, phénomène observé depuis deux semaines durant lesquelles le dollar s’est apprécié par rapport à l’euro. Une moindre défiance vis à vis du dollar devrait inciter les détenteurs de fonds américains à revendre leurs papiers adossés aux indices des cours de l’énergie

                        La principale arme dont disposent les gouvernements occidentaux pour désamorcer ce phénomène spéculatif est de mettre en place de véritables politiques énergétiques. Politique insuffisante aux Etats-Unis (excepté la Californie)  car essentiellement axée sur les bio carburants, politique insignifiante en Europe en raison de l’incompétence de la Commission sur ces problèmes complexes. La maîtrise du futur énergétique des pays occidentaux est la donnée principale qui permettra de désamorcer les processus inflationnistes naissants. Une politique de taux régulés plus élevés par les Banques Centrales, n’aurait que peu d’impact sur le processus en cours.

    Lire également:

    Hausse des prix de la Zone Euro…

    Les cours du gaz à New York

    Grande-Bretagne: hausse des prix et énergie

    Le 31 Mai 2008

  • La facture.

    La facture.

    Images_2 "Mais non  ce n’est pas une décadence.
    C’est pas poli de dire ça. Non, c’est une transformation en pays sous développé, nuance.
    Même pas à la cheville de la France misérable et meurtrie par l’occupation.
    On comprend mieux comment les romains sont arrivés à ne plus savoir construire les aqueducs.  "
    La réaction de cet internaute à un article précédent, mérite un satisfecit.
    Depuis 30 ans triomphe le libéralisme. Mais ce triomphe, où on impose "flexibilité" et "plusieurs métiers" dans une vie, a un cout.
    Le cout, c’est la perte de substance des savoir.

    Un savoir s’acquière pratiquement toute la vie.
    Le vieillissement des employés en place, n’est pas qu’un cout, c’est aussi une expérience, du déjà vécu qui fait que l’on sait réagir.
    On ne peut avoir des personnes flexibles et précaires, que dans les métiers où l’on ne sait rien faire.
    Sans vouloir vexer certaines professions, caissière au supermarché (ou d’autres) ne réclame strictement aucune compétence particulière.
    Cela s’apprend en quelques heures.
    Une société qui glorifie ce genre de travail, à la longue ne saura plus rien faire non plus.
    Une génération est passée depuis la victoire libérale.
    On voit le résultat.
    Même dans le bâtiment, en expansion depuis 10 ans, la main d’oeuvre est inexperte.
    Il y a toujours le manque de la période précédente qui touche le savoir-faire, pour une génération d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs.
    Un trou, de plusieurs années, il faut une génération pour le combler.
    J’oubliais. La première énergie, c’est l’homme.
    Il faut qu’il y ait des personnes compétentes à tous les échelons.
    Il n’y a pas de miracles. S’il y a eu avec les trente glorieuses, une croissance à 6 %, contre la croissance bidonnée et misérable d’aujourd’hui, c’est bien qu’un paramètre était bien mieux pris en compte.

    Image : seule activité où flexibilité et mobilité soit vraiment indispensable ; la trottinette.