Catégorie : actualités

  • L’Arabie Saoudite accroît ses livraisons nous indique le suivi des tankers

    L’Arabie Saoudite accroît ses livraisons nous indique le suivi des tankers

    Kpcchairman_2                       Oil Movements est une Société britannique, basée à Halifax, dont une des activités est de suivre et anticiper les mouvements des navires de commerce de produits pétroliers dans le monde. Pour les quatre semaines se terminant le 14 Juin Oil Movements prévoit que les livraisons de pétrole par l’OPEP seront en croissance de 1,5%, soit  0,36 millions de barils par jour. Cette hausse des livraisons est attribuée à l’Arabie Saoudite qui avait promis à G. Bush d’accroître ses livraisons de 300 mille barils par jour, pour compenser les difficultés rencontrées au Nigeria. On sait également que les Emirats Arabes Unis se sont dits prêts à produire plus s’ils recevaient des demandes de pétrole.

    Lire également : Productions de l’OPEP…

             Le 30 Mai 2008.

  • Le prix du fret s’envol.

    Le prix du fret s’envol.

    Images_3 Le non sens de l’organisation économique actuelle saute aux yeux désormais.
    Le fret vaut désormais plus cher que les marchandises transportées, bien souvent.
    Une tonne de Vrac en 2002 valait 10 $. Aujourd’hui, c’est 100 $.
    Le sous-investissement en cargos est criant.
    Le prix des carburants touche aussi cette activité, diffusant l’inflation à la planète entière.
    Et on a été tellement loin dans cette logique du tout transport, que la machine craque désormais.

    La globalisation/mondialisation a atteint ses limites, il ne va pas en rester grand chose avec des prix élevés de transport.
    Encore, le transport par cargos est il particulièrement économique.
    L’infrastructure des ports, elle aussi est insuffisante pour absorber le va et vient des transports maritimes.
    Aujourd’hui, c’est le questionnement généralisé envers le bien fondé de l’évolution, hier présentée comme "inéluctable", aujourd’hui, apparaissant tellement "pétro-dépendant" que c’est en risible.
    Le sentiment réel, c’est que désormais, le libre-échange devient caduc.
    Il est plombé par la crise alimentaire, énergétique.
    Pire, désormais, ce sont les produits de faible valeur et le plus pondéreux qui va pâtir le plus de cette nouvelle donne, il est toujours possible de délocaliser la haute technologie, mais il devient de plus en plus aléatoire de prétendre au bien fondé pour les produits de faible intensité technologique.
    La globalisation se réduira t’ elle désormais à ne devenir qu’une nouvelle "route de la soie" ?   

  • USA: stocks pétroliers hebdomadaires en forte baisse, en raison de faibles importartions

    USA: stocks pétroliers hebdomadaires en forte baisse, en raison de faibles importartions

                          Les stocks hebdomadaires de pétrole brut ont baissé de 9 millions de barils en fin de semaine dernière, ceux d’essence ont perdu 3 millions de barils, les stocks de gazole ont repris 1.6 millions de barils. Ces fortes baisses de stocks de pétrole brut s’expliquent par de faibles importations, inférieures à 9 millions de barils/jour, pour un niveau habituel en cette saison supérieur à 10 millions de barils/jour. Les stocks d’essence baissent en raison de consommations soutenues à 9,4 millions de barils/jour, en contradiction avec les statistiques de trafic routier ralenti. Ces nouvelles vont alimenter plus encore les craintes de pénurie et stimuler les cours des produits pétroliers, vers de plus hauts sommets. Le WTI a pris 4$/baril sur la nouvelle à 133$.Import4

    Le 29 Mai 2008

  • La république patatière.

    La république patatière.

    Images_2 On a eu les empires, les royautés, puis les systèmes économiques géniaux, le communisme, infaillible puis le libéralisme, incontournable.
    Tous sont morts.
    Aujourd’hui, c’est une autre forme de gouvernement qui va voir le jour : c’est la république patatière.
    En effet, insensiblement, les évolutions font que l’on s’aperçoit que l’avenir de l’humanité est suspendu à cet objet de grande technologie qu’est la patate.
    On constate partout le retour nécessaire et forcé à ce truc de vieux curé, le jardin ouvrier.
    Apparu ici et là en France à la fin du 19°siècle pour soulager la misère ouvrière, ces temps de crises du pouvoir d’achat en même temps qu’ énergétique font renaitre ce phénomène économique.

    "le nombre de ménages ayant un jardin a récemment dépassé 60%  ", dit-on.
    Je veux bien le croire. L’année dernière, au "Superjardinierdudimanche" (nom changé), j’admirais la taille du tas de pomme de terre de semence. wouah, krom…Me dis-je.
    Cette année, c’était encore pire. Admiratif devant l’ampleur, c’est WOUAOH Mercurô-krom (encore plus fort que krom) que je dû invoquer.
    Cette évolution, à la Voltaire, marque les époques de libéralisme économique (vous savez, avant que le crétin néo-libéral, personnalisé par Pangloss, soit pendu par le grand inquisiteur), où celui-ci incitait à "cultiver son jardin".
    Il y a ceux qui ne voient rien (les gouvernements) et ceux qui voient loin.
    Voltaire avait vu, et Staline (le grand inquisiteur) et les joies du jardinage, en même temps que ses fonctions intégratrices autant qu’ économiques.
    Quand on achète des denrées agricoles, bien, on achète surtout de l’énergie.
    Celle-là, économise le fossile et en même temps déstabilise le marché, par les quantités produites.
    Une évolution économique lourde ? Pas impossible.

  • Chantier de l’EPR : l’amateurisme

    Chantier de l’EPR : l’amateurisme

    Images Il n’y a pas que l’EPR Finlandais qui soit le foutoir.
    L’Autorité de Sureté Nucléaire vient de suspendre les opérations de coulage du béton "pour une durée indéterminée".
    L’ASN enfonce le clou : "manque de rigueur inacceptable " et "De nombreux problèmes s’accumulent sur le site de construction de l’EPR depuis le début du chantier ".
    On ne sait guère plus désormais, construire les centrales nucléaires.
    Amateurisme, incompétence à tous les étages : QUALITE DE BETON INADAPTEE, exactement le même problème que sur l’EPR Finlandais.

    L’à-peu-près, règne visiblement de manière généralisée.
    Soudeurs, soudures et aciers sont aussi dans le même état d’approximation.
    Grâce à ce sabotage habile, on n’est sûr enfin que l’EPR ne sera jamais prêt à temps et se révèlera comme une bouse-de-diplodocus ou la-pyramide-de-Nicolas-le-mégalo.
    On n’aura même pas eu la consolation de faire essuyer les plâtres par d’autres (les Finlandais), pour faire du beau travail ici.

  • L’Indonésie annonce vouloir quitter l’OPEP

    L’Indonésie annonce vouloir quitter l’OPEP

      Indonesia                                                                                       Sur fond de déplétion de ses productions, de sa position d’importatrice nette de pétrole, de montée des cours du baril l’obligeant à corriger fortement sa politique de subvention aux produits pétroliers avec une augmentation des prix au détail des carburants de 30%, l’Indonésie semble avoir décidé de quitter l’OPEP.

                            Il semble effectivement intellectuellement cohérent de quitter une organisation dont le rôle est de maintenir des prix du pétrole élevés quand on est importateur de cette ressource. L’Indonésie produisait plus de 1,5 millions de barils/jour de pétrole durant les années 90, elle n’en produit plus que 0,86 millions de barils/jour en 2008. Elle reste cependant une solide productrice de gaz naturel.

    Le 28 Mai 2008.

  • Fond d’aide pour les plus touchés…

    Fond d’aide pour les plus touchés…

    Images_5 Nicolas Sarkozy vient de poser un bon problème. Celui de la fiscalité sur les produits pétroliers.
    En effet, à un certain seuil, il y a de quoi poser la question.
    Même si le montant des enveloppes de surplus annoncés sont modestes : 150 à 170 millions d’euros par trimestre.
    En effet, le prix du baril est passé depuis le début de l’année de 60 à 135 $, soit 75 $ d’augmentation et 19.6 % sur 75 dollars, c’est 14.7 $. La France consommant 1.5 millions de barils jour, on arrive donc à un surplus de 22.05 millions/jour.
    Le surplus ainsi engrangé est donc 10 fois plus important qu’ annoncé.

    Le surplus, ne bénéficierait bien sûr, comme d’habitude qu’aux plus pauvres. Les autres peuvent payer.
    Le risque est réel et augmente, d’explosion sociale devant une paupérisation annoncée ou crainte.
    Quand à expliquer la flambée des prix du carburant en particulier et de l’énergie en général, c’est simple.
    On n’a pas investi suffisamment dans les économies d’énergies, on n’a pas durci suffisamment les normes que ce soit dans le bâtiment ou le transport, donc on surconsomme par rapport au niveau technologique possible.
    Dans le même temps, on n’a pas davantage investi dans la production (y compris le renouvelable), et l’efficacité énergétique des pays émergeant est plus que médiocre.
    En effet les pays misent sur leur faible cout de main d’oeuvre et pas sur leur efficacité et cela multiplie, en plus le transport.
    La responsabilité du système économique dans la crise est écrasante.
    Il empêche l’investissement réel et détourne les fonds dans des monopolys inutiles.

  • Modèle économique.

    Modèle économique.

    Images_4 Le libéralisme, c’est comme le communisme. Quand le communisme ne fonctionnait pas, on vous expliquait doctement que c’est parce qu’il n’y avait pas assez de communisme.
    Comme le libéralisme ne fonctionne pas davantage, on vous explique qu’il faut encore plus de libéralisme.
    Le libre échange, la libre circulation des capitaux et la colique dans l’usage de la planche à billet avait déjà crée la bulle immobilière.
    Aujourd’hui, c’est la bulle alimentaire et énergétique qui pète à la figure des gouvernements.

    Les émeutes de la faim, les mouvements des marins pécheurs ici, mais la protestation générale contre l’augmentation des prix des carburants et de l’énergie, conteste le fondement même de la politique économique en vigueur, conteste l’idée selon lequel le système, bien qu’ imparfait était meilleur que le communisme parce que apportant paix et prospérité.
    Il n’y a jamais eu autant de conflits larvés, la prospérité n’existe plus, nul part, la régression s’installe partout.
    Nous en sommes au stade des troubles sporadiques mais continuels, isolés, faisant tâche d’huile.
    Je dirais que nous en sommes au stade de 1905.
    Il faut dire que nous pouvons appliquer désormais aux financiers le vieux proverbe de langue d’Oc : "Tout leur est bon, même le crouton" (il s’appliquait aux prêtres).
    Les conflits sociaux se généralisent et se gauchisent à la fois, que ce soit en Allemagne, en Argentine, les yeux se sont dessillés,  il ne sert à rien d’être "raisonnables", "sensés", on vous demandera toujours plus de sacrifices.
    En  France, pour ne pas parler salaires, Nicolas Sarkozy  parle d’intéressement.
    On ne pourra pas éviter longtemps de poser la question des salaires, donc du libre échange et de la libre circulation des capitaux, qui conditionne une autre question, celle de l’investissement nécessaire à une révolution énergétique.
    En attendant chaque hausse de quelques centimes du pain ou de l’énergie aggrave la situation.

  • Les cours du pétrole obéissent à une loi exponentielle

    Les cours du pétrole obéissent à une loi exponentielle

                               Dans le souci de vouloir aider les "edge funds" et autres vendeurs de papiers adossés aux cours des produits énergétiques et autres "commodities", qui mièvrement ont pronostiqué un cours du pétrole à 200 dollars le baril, je voudrais leur apporter un nouvel outil d’extrapolation beaucoup plus dynamique, qui les aidera à préparer le prochain scandale financier. En effet, les cours du pétrole WTI obéissent depuis le début du mois de février à une loi exponentielle qui présente une pente supérieure à un doublement annuel. Ils trouveront la courbe en unité logarithmique qui leur permettra de prévoir un cours du pétrole à 160 dollars au mois d’Août, puis 220 dollars pour le printemps 2009 et 480 dollars pour le printemps 2010. Avouez que c’est alléchant pour un gogo qui veut protéger ses dollars.Logarithme

    Le 27 Mai 2008.   

  • Economies tous azimuts

    Economies tous azimuts

    Images_2 L’ ère des économies tous azimuts vient de commencer.
    Rien de tel qu’un bon choc pétrolier pour qu’on s’aperçoive, que finalement, l’énergie la moins couteuse est celle que l’on ne dépense pas.
    Pour obtenir une baisse de consommation, la solution est simple, c’est investir.
    Passer d’une voiture qui consomme 11 litres à une voiture qui n’en consomme que 6 n’a absolument traumatisé personne, sauf le gouvernement taxateur.
    La grève des marins pécheurs aussi est emblématique : la flotte est vieille.  D’ailleurs, à une époque, il n’était ni rationnel, ni logique d’investir, le fioul était bon marché et la question était plutôt au retrait des unités de pêche.
    Partout, le constat est le même : défaut d’investissement pendant une génération.

    On peut défendre le nucléaire. C’est un avis respectable. C’est aussi un emblème.
    On n’y a pas remis d’argent depuis tellement longtemps…
    Le G8 parle de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2050.
    C’est un simple problème de modernisation et de remettre les finances au profit de l’économie réelle.
    En même temps, si l’on combine renouvelable et économie, 50 % pour 2050, c’est peu.
    Parle le souci d’éviter de faire de la peine aux industriels.
    Parle le souci d’éviter de faire de la peine aux ministres des finances.
    jamais, l’intérêt du citoyen de base (consommer le moins possible, voire rien du tout dans le logement par exemple) , n’a été aussi éloigné de l’intérêt des puissants (une dime, en eau, en électricité, en pétrole, la plus élevée possible).