Catégorie : actualités

  • Nigéria, Nigéria pas ?

    Nigéria, Nigéria pas ?

    Images Au Nigéria, non seulement on y a du pétrole, mais certains ont beaucoup d’idées pour détourner l’argent du pétrole. 10,12 ou 16 milliards de dollars, on ne sait pas trop, ont été dépensés, sans qu’un seul kilowatt n’ait été fourni.
    Le pays reste scotché à une production de 3000 mégawatts, pour 140 millions d’habitants, contre 38500 et 40 à l’Afrique du sud, qui pourtant connait une situation désespérée en la matière.
    Ces détournements se sont produire pendant la présidence Obasanjo (1999-2007).
    Aucun investissement n’a été effectivement réalisé.
    Et au large du Nigéria, les torchères brulent un gaz inutilisé, alors que cette pratique y a été interdite depuis des décennies.

    On comprend ce qu’est finalement un pays "accueillant" pour les pétroliers.
    C’est un pays corrompu, où la quasi-totalité de la production est exportée, en même temps que les bénéfices.
    Les seuls bénéficiaires "surplace" sont les autorités qui se seront laissées acheter, le paiement sera fait en Suisse, ou dans un autre paradis, seul réel bénéficiaire.
    On comprend mieux leurs réticences à investir en Russie, en Iran ou au Vénézuela où les autorités cherchent quand même à retirer un certain mieux être pour leur population.
    Même si la corruption y existe.
    Elle n’y est pas encore assez étendue.
    Il leur faut des dirigeants complètement à leurs pieds, tel Elstine.

  • Le choix.

    Le choix.

    Images Nicolas-le-honni réinvente le mur d’argent pour la défense.
    Pas plus que le précédent, celui-ci n’existe.
    Mais quand on ne veut pas faire quelque chose, on dit qu’on ne peut pas le faire.
    La SNCF annonce le milliard de bénéfice, et 190 millions de versement au budget, et reporte les investissements. 
    On cache la carence dans ce domaine du futur dans le terme "réforme-qui-libèrera-la-croissance".
    Les battus aux élections préfèrent se bercer d’illusions en pensant qu’ils n’en ont pas fait assez, en niant la réalité et en devenant plus extrémistes encore.

    En réalité, ce sont tous les mêmes.
    Le néolibéral réinvente la belle au bois dormant.
    Ce qu’on a appelé libéralisme, c’est ne plus rien faire, laisser vieillir les équipements.
    S’ensuit donc la gabegie énergétique.
    En effet, puisqu’on ne modernise plus, on en reste au niveau technique antérieur, vieillot.
    Les USA dépendent du transport par camions, très consommateur de pétrole, alors que la végétation finit d’envahir ce qui fut leur colossal réseau ferroviaire.
    Maintenant, il ferait honte à n’importe quel pays du tiers monde, qui eux, l’entretiennent encore, un tant soit peu.
    De l’autre côté, les restes du réseau n’ont fait que le bonheur des ferrailleurs.
    Aujourd’hui, la simple remise à niveau des infrastructures US couteraient 10 ans de travail et 1600 milliards de $.
    La carence totale de l’investissement depuis 1945 atteint, aux USA, 9000 milliards de USD.
    Soit ce qu’a couté l’investissement militaire dans la même période.
    A comparer aussi aux 11 000 milliards d’investissements immobiliers, qui eux, n’ont rien apportés.

  • La montée des cours du gazole américain inquiète les camionneurs

    La montée des cours du gazole américain inquiète les camionneurs

    Gazole1                     L’American Trucking Associations (ATA) annonce que la facture à payer par les camionneurs américains en gazole atteindra 135 milliards de dollars en 2008 alors qu’elle avait atteint 112.6 milliards de dollars en 2007. Le poste carburant est en train de passer au premier rang des dépenses des entreprises de transport, devant le poste salaires. 73% des camions américains consomment du gazole contre 27% de l’essence. La consommation annuelle de ce parc en carburant atteint 54 milliards de gallons dont 39 milliards de gazole.

                      Si les prix restent aux environs des quatre dollars par gallon actuels il est même à prévoir que la prévision de l’ATA sera enfoncée. L’ATA milite pour un accroissement des productions de pétrole américaine et pour un dégoulottage du raffinage national. Ces intérêts se heurtent à ceux des raffineurs américains.

                     L’inflation US, donnée par le Consumer Price Index du Ministère du travail américain, était en croissance annuelle de 4.0% au mois de février 2008. Le seul poste transport qui fait 1/6 de l’indice CPI, était à +9% et le poste carburant à +33%.

  • Le vrai problème des industries minières.

    Le vrai problème des industries minières.

    Images_2 Le vrai problème des industries minières, ou gazières, ou pétrolières, ce n’est pas encore le manque de réserves, ce n’est même pas l’investissement, c’est leur mentalité.
    En effet, ils ne demandent pas grand chose ; pas d’impositions et pouvoir travailler comme des cochons, sans se soucier de normes environnementales.
    Les pays qui réunissent ces qualités, sont rares désormais.
    Les pays occidentaux sont les plus fuis, car ils exigent la remise en état des lieux.
    Si V. Poutine est craint des pétroliers, c’est qu’il avait jeu facile, pour les mettre au pas, il n’y avait qu’à étudier les atteintes à l’environnement, elles étaient loin d’être imaginaires, et substantielles.

    Ce "défaut" peut pousser effectivement loin.
    La France, par exemple, ne possède plus une seule mine en activité mais aurait quelques trésors cachés. Seuls s’opposent à leur exploitations quelques données :
    – le phénomène NIMBY (not in my backyard),
    – le fait d’investir (horreur !),
    – devoir provisionner les remises en état.
    La situation est la même aux USA, ou l’on est très pointilleux sur ce sujet.
    Il faut dire que les ravages des exploitants, surtout au 19°siècles, y sont restés proverbiaux, même si, à l’époque on était peu regardant sur l’environnement (le mot n’existait même pas) et ont conduits aux premières législations protectrices.
    A l’inverse, le paradis est le Delta du Niger, où l’on peut, moyennant quelques backchichs, être les 3 petits cochons réunis en un seul et n’avoir aucun ennui, sauf avec la population.

  • « Nous ne sommes pas au pic des réserves… »

    « Nous ne sommes pas au pic des réserves… »

    Images … mais au pic de la production".
    Cette déclaration est faite dans Capital par Christophe de Margerie, dirigeant du groupe Total.
    Il met en exergue la production insuffisante, l’investissement défaillant.
    Total investit 75 % de ce qu’investit Exxon, deux fois plus gros que lui.
    Les états, de moins en moins inclinent à laisser faire les compagnies et brader leur ressources.
    Mais C. De Margerie devient totalement inconoclaste en se préoccupant aussi de REDUIRE LES CONSOMMATIONS.
    Le capitalisme financier et boursicoteur se souci finalement très peu de l’essence même du

    capitalisme "Plaisir de l’accumulation au lieu de l’accumulation des plaisirs".
    Dans bien des domaines, ce plaisir, l’investissement (physique) a été comprimé au maximum, pour laisser place à la spéculation pure et dure.
    Et le spéculateur, lui, n’a pas à se préoccuper de satisfaire les besoins.
    Des besoins tendus lui conviennent tout à fait, que ce soit dans l’alimentation, l’énergie ou autre.
    Ce qui lui déplait, c’est l’abondance.
    On est passé d’un monde, fin des années 1980, où on avait, partout dans le monde, massivement investi, à un monde où l’on ne recherche, ni n’investit plus rien.
    En effet, on se contente "d’explorer" les recherches anciennes des autres.
    Notamment en France, où on "exploite" les recherches du BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières) en Afrique, au 19°siècle.
    Il ne suffit pas de dire "on peut", il faut "faire". Et quand on peut investir, on peut tout à fait investir dans le renouvelable. 

  • La bataille de l’eau (pas) lourde.

    La bataille de l’eau (pas) lourde.

    Images … Sauf pour son prix.
    Le prix de l’eau, bien que bénéficiant d’une "concurrence libre et non faussée" entre qui et qui déjà ?
    Ah ouai, ils sont deux…
    Et s’arrangent pour ne pas se faire trop de misères.
    "On n’est pas des communistes" (le parrain).
    Et engrangent de substantielles plus-values dans le service des eaux et pour cause, l’entretien du réseau est on ne peu plus défaillant.
    "L’investissement" est souvent, complètement ailleurs (comme la vérité), J6M (Jean-marie-messier-moi-même-maitre-du-monde ), avait fait de son délire dans internet et les médias américains, sa poule de luxe des ministres du second empire, que les pauvres entretenaient avec leur note d’eau.

    Cette re-municipalisation finalement indique le retard de l’occident, beaucoup de pays, après avoir vendus ces services à de puissantes multinationales, les ont renationalisées.
    La seule chose à signaler de leur passage aux affaires étant un investissement zéro, doublé d’un appétit indécent.
    On le voit, tous ces appels aux marchés, ici comme dans le gaz, vont toujours dans le même sens, celui d’une augmentation des tarifs.
    Sans poser la bonne question : quel bénéfice est acceptable pour ces sociétés  ?
    A 15 %, autant le faire soi-même, et empocher la rente. Pour l’eau, de plus en plus de villes le font. Et elle est coquette.

  • Triomphe occidental (et Européen).

    Triomphe occidental (et Européen).

    Chinakazakhstan_moscowbeijingeconom Les Européens et les occidentaux vont être HEU-REUX, (comme des canes, même), le "marché" vient de triompher.
    En Asie centrale.
    Les satrapes orientaux ont obtenus de Gazprom un prix "européen" pour leur gaz. Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, par un jeu de bascule subtile entre occidentaux, chinois et russes ont obtenus ce résultats.
    Pour le moment les seuls gazoducs sortant de leur territoire vont dans la direction de la Russie.
    Il y a de bonnes chances que le projet de gazoduc Nabucco ne voit donc jamais le jour.
    S’il y a un gazoduc plus probable, c’est celui qui ira en direction de la Chine.

    Les européens, et surtout les ukrainiens vont donc avoir la chance de payer le prix fort pour leur gaz.
    L’objectif de Nabucco est donc pleinement accompli.
    Le marché a dit sa loi.
    L’intérêt désormais pour les puissances d’Asie Centrale du gazoduc alternatif est désormais nul. 
    Beau résultat, à applaudir.
    Décidément, les dirigeants de l’Union (européenne) sont vraiment des surdoués.

  • Le long martyr d’Alitalia.

    Le long martyr d’Alitalia.

    Images Alitalia fait comme un certain nombre d’aéroports, elle n’en finit pas de mourir.
    Le plafonnement des énergies fossiles, leur renchérissement auront eu raison d’elle, avec, pour clou de son cercueil, l’obstination bruxelloise de ne vouloir aucune subvention.
    Les déluges d’argent de la banque centrale sur les banques étant considérés comme "à part".
    Suppressions d’emplois et prise en charge des salariés par la collectivité, concentration du trafic sur l’aéroport de Rome, franc symbolique pour les actionnaires qui devraient s’estimer heureux comme des canes, ils ont été traités comme prévu par le marché.
    Comme il n’y a qu’un acheteur (pas pressé) et un vendeur, le couteau sous la gorge, le prix, payé en action représentera 2 % du capital d’air France.

    Facile, dans ses conditions pour Air France de se présenter comme "le sauveur".
    On sait comment cela finira : par la reconstitution de monopoles ou d’oligopoles qui imposeront "librement" leur prix à des clients qui pourront "librement" dire oui.
    Jusqu’à ce que le transport aérien soit réduit à ce qu’il était à l’origine : réservé à des gens riches.
    Reste que cet extrémisme néolibéral pousse à des revirements politiques, notamment Berlusconien, en effet, l’Italie, arrière-cour de Air France ?
    C’est tout bonnement insultant !

  • Retour aux fondamentaux.

    Retour aux fondamentaux.

    Images Les troubles éclatent dans les provinces intérieures chinoises, et il faut rappeler maintenant un point souvent signalé par les historiens des siècles passés, l’importance des voies de communications.
    Et la voie de communication est portuaire, elle permet en cas de manque d’importer vite, et à cout relativement bas les denrées quand elles manquent sur un marché, généralement à cause de mauvaises récoltes.
    Dans le port et sa région, ce n’est que le manque affreux, ailleurs, c’est la mort.
    Le chemin de fer, la route avait fait oublier les conditions de vie de nos ancêtres, notamment à l’intérieur des terres, parce que le transport du pondéreux était lent et long et couteux.
    Pour le moment, on parle de provinces périphériques touchées, en Chine, en Afrique, en Amérique latine, mais, même dans les flamboyants USA, il est terrible de vivre sans transports.

    Le pétrole bon marché est fini. Les haricots du Kenya aussi. On les trouvait sur nos étals. Il faudra des productions locales.
    D’ailleurs, certaines évolutions ne s’y trompent pas.
    La Sncf veut (re)devenir , un acteur du fret autre que misérable, d’ici 2012.
    C’est court, en matière d’évolution. Et pourtant.
    Je me souviens de deux rencontres. L’une avec un paysan qui se plaignait des routes au début du siècle. Partir au marché, une fois par semaine pour un homme entreprenant, c’était d’emporter deux paniers.
    Il n’y avait, dans sa régions, pas de routes, seulement des chemins creux.
    Une autre fois, on m’a raconté une odyssée. C’était la remontée des vendanges dans le midi.
    En 1942, il avait fallu deux jours, pour, en train faire Nimes/le Puy…
    Les tonneaux donnés par les vignerons (c’était la partie de la rémunération en nature), avait eu le temps d’être largement vidés, au cours des innombrables haltes.
    Une autre manière de voir l’espace et le temps.

  • « la lutte à mort »…

    « la lutte à mort »…

    Images Beijing mène une "lutte à mort", au Tibet, comme visiblement dans toute l’Asie Centrale qu’elle contrôle. Certains pensent sérieusement à mettre en corrélation des anniversaires.
    Celui du soulèvement de 1959, mais ils sont grandement à côté de la plaque.
    Bien sûr, il y a des précédents.
    La guerre en Irlande du nord a été déclenché par l’attribution inéquitable d’un appartement
    Là, le terreau de la révolte s’appelle, plus que le Dalaï Lama, chute de neiges, ruptures d’approvisionnements, manque de charbon, de pétrole, d’électricité, et enfin, parce que le reste était supportable, inflation alimentaire et pénurie.

    Parce que le détonateur de ces émeutes c’est d’abord la faim.
    Que s’est il passé ? Peut être ne le saurons nous jamais, mais une rixe sur un marché qui dégénère, alors qu’avant, on aurait simplement serré les poing.
    Mais le Tibet est une province pauvre, tout l’intérieur chinois est pauvre, et dans les anciennes famines, il valait mieux être sur les côtes, facilement approvisionnées que dans l’intérieur, où cet approvisionnement est toujours un casse-tête, surtout avec l’ enchérissement du prix du prix du pétrole et qui plus est, l’essence manque.
    A côté de cela, les provinces maritimes sont celles qui concentre richesse, investissement, et où les couts d’approvisionnements sont les plus réduits.
    Les attaques les plus graves contre le pouvoir chinois devront donc se concentrer dans ces provinces pauvres et affamées.
    Elles coïncident aussi avec des minorités, mais la masse chinoise n’est pas indifférente.
    D’ailleurs, les "incidents de masse" sont loin de concerner seulement le Tibet. Elles sont des émeutes avant tout de la faim, de la misère, du renchérissement des prix du pétrole, de l’inflation, mais peu du fait du Dalaï-lama.
    Le détonateur est social. Cette "lutte à mort", est déjà, coté chinois, perdue.