Catégorie : actualités

  • Fillon : il faut changer de sources d’énergies…

    Fillon : il faut changer de sources d’énergies…

    Images_2 Pour François Fillon, il n’y a pas d’alternatives, il faut changer de sources d’énergies.
    " S’agissant de l’essence, il faut bien se mettre dans la tête qu’il n’y a pas de solution à cette question autre que de changer progressivement de sources d’énergie parce qu’on est devant une pénurie annoncée ".
    Bien sûr, les hommes politiques étant les hommes politiques, les tabous ne sont pas remis en question, on mise sur une énergie nucléaire qui souffre du même défaut, celui de n’être pas éternelles, et surtout celui que la bonne énergie étant celle que l’on ne consomme pas, on serait mieux en phase en privilégiant les économies, toujours beaucoup plus rentables que les énergies nouvelles, mais qui elles, ne sont pas un marché.

    En effet, zéro multiplié par n’importe quel chiffre égal toujours zéro, et de cela, les fondamentalistes du marché, les talibans libéraux, en font une éruption de petits boutons, doublé d’une avaricite foudroyante.
    C’est pour cela que les solutions économiques, connues, réalisables, faciles, mêmes, trouvent sur leur chemin, une mauvaise volonté évidente, on voit le temps qu’il faut pour mettre à mort la lampe à incandescence, obsolète depuis des décennies, mais qui représente 15 % de la consommation des ménages.
    C’est que le marché dont se gargarise les libéraux est un moyen commode de réinventer gabelles, dimes, corvées et taxes diverses.
    Un beau système féodal. Hélas, les ressources nécessaires à ce que cet état de fait perdure se font rares !
    Donc, rien de changé, un blabla ministériel, rien de plus.

  • Les salariés allemands ne participent pas à l’embellie de leur pays

    Les salariés allemands ne participent pas à l’embellie de leur pays

                                    Economie en pleine reprise, balance commerciale en très fort excédent, industries des énergies renouvelables en pointe, leaders dans l’éolien, numéro un mondial dans le photovoltaïque, l’Allemagne est un eldorado où la population doit vivre dans l’opulence et mettre ses économies au Lichtenstein. Un examen des statistiques européennes qui publient certains indicateurs à peu près homogènes, pour les divers pays européens, montre que cette vue idyllique doit être tempérée. L’examen des variations de salaires de chaque trimestre par rapport à ceux du trimestre équivalent de l’année précédente est instructive (TAB.).Salair1 On constate que sur les cinq derniers trimestres, les augmentations des salaires allemands ont varié entre 0,6% et 2%, largement en dessous de la moyenne de la Zone Euro qui ressort à 2.9% au quatrième trimestre 2007.

               Les augmentations de salaires en France avec 3,4% au dernier trimestre, évoluent au dessus de cette moyenne et les salaires espagnols progressent à une vitesse de 3,9%.

                           Ces chiffres peuvent expliquer l’irritabilité des salariés allemands, par contre ils montrent aussi que certains salariés français ne perdent pas autant de pouvoir d’achat qu’on le dit, ce qui est cohérent avec la bonne tenue de la consommation en France.

  • SAFT fournira les batteries Lithium-Ion pour l’A350

    SAFT fournira les batteries Lithium-Ion pour l’A350

    Saft                    Saft est le fournisseur de batteries de type Nickel-Cadmium pour tous les avions civils de Boeing et Airbus actuellement en service. Ces batteries 24V, 40 à 50 Ah sont d’une grande fiabilité et ont assuré des millions d’heures de vol. Cependant pour les avions modernes, leur masse est un handicap. Les nouveaux programmes Boeing 787 Dreamliner et Airbus A350 dans leur recherche de réduction de masse vont donc faire appel à des batteries de type Lithium-Ion qui présentent des énergies massiques de l’ordre de 100Wh/kg, trois fois supérieures aux produits traditionnels. Les accumulateurs  Li-Ion sont plus légers que ceux de type Ni-Cd à énergie égale, en raison essentiellement de leur tension qui est trois fois supérieure. C’est le Groupe GS-Yuasa qui avait été retenu en 2005 avec Thalès sur le programme Boeing 787 Dreamliner. Saft vient donc de prendre sa revanche en se faisant qualifier sur le programme A350.

                            Commercialement une qualification d’une batterie aéronautique assure un chiffre d’affaire pour plusieurs décennies, correspondant à la durée de vie du type d’avion. C’est donc un point clé très important pour la pérennité de l’activité d’un constructeur de batteries de ce type.

    Lire le communiqué de SAFT.

                          La Saft annonce des résultats financiers 2007 en retrait par rapport à ceux de 2006 liés aux cours du Nickel et à des pertes sur les marchés financiers.

                          Cette Société à vue l’arrivée en 2008 d’un nouveau Directeur Financier.

    Lire les communiqués. Résultats 2007. Nouveauu Directeur Financier.

  • Fonds publics…

    Fonds publics…

    Images_3 Selon le très soviétique (un soviet est un endroit où une idée sortant de la ligne officielle n’est pas acceptée et très durement réprimée) FMI, les fonds publics seront nécessaires :
    "Les gouvernements doivent être prêts à accroître leurs dépenses pour relancer l’économie et sauver le système financier affecté par la crise du crédit, a expliqué hier John Lipsky, le numéro deux du Fonds monétaire international.  ".
    Le financement de la relance, affecté au secteur énergétique représenterait un new-deal roosveltien du meilleur tonneau.

    Alors, qu’à l’inverse, les interventions des banques centrales sont de la confiture aux cochons :
    "mais signale que les mesures prises par les banques centrales montrent leurs limites et qu’il faut se préparer à l’idée d’une intervention si le système financier craquait sous le poids des inquiétudes actuelles.  ".
    Donner de l’argent aux banquiers est stupide. Si celui qui le fabrique est incapable de l’employer, il ferait mieux de devenir carreleur.
    La bonne relance consisterait en des dépenses d’équipements, couplées à des dépenses d’économies d’énergies et de relève de générations pour la production.
    En ce qui concerne le "stimulus fiscal", il est aberrant de bêtise :
    "  Mais il a également salué le stimulus fiscal récemment décidé par le gouvernement américain ". Il ne servira qu’à rendre des trésoreries un peu moins négatives…
    Mais bien à l’image du FMI : les prêts servent à payer les intérêts des anciens emprunts.

  • 20 millions d’hectares, 10 utilisables…

    20 millions d’hectares, 10 utilisables…

    Images_2 Selon le Président Russe, Vladimir Poutine, la Russie peut jouer un grand rôle dans le développement des biocarburants, pour la bonne raison qu’elle possède 20 millions d’hectares de terres agricoles en jachères ou abandonnées, et que 10 sont utilisables pour cette production.
    Sa situation est particulièrement favorable :
    " Etant donné le fait que le rôle du biocarburant dans le secteur énergétique mondial ne cesse de croître, les pays qui disposent de surfaces ensemencées suffisantes pour garantir les volumes nécessaires (de matières premières pour la production d’énergie) verront augmenter leur place dans ce domaine. Parmi ces pays, la Russie, à n’en pas douter, jouera un rôle particulier ".
    En effet, sa superficie, contrairement à l’Europe de l’Ouest est loin d’être toute utilisée, et l’Europe restera bridée par le manque de place.

    A l’inverse de l’occident, cette conjoncture est pour la Russie, favorable. En effet, aux temps historique, la Russie n’a jamais réussie à "remplir" son territoire, la population était volage, et le servage la seule solution envisagée pour la maintenir.
    Ce rapport à la terre a fait aussi qu’à aucune époque la propriété individuelle n’a existé (à l’exception de l’habitation et des 5000 mètres carrés de terre), et même le lopin n’était pas cessible, c’était un droit personnel.
    Le rapport à l’espace était visible dans les prix agricoles.
    Ils étaient souvent bon marchés, faute d’exportations possibles et décourageait donc la production.
    Ce "changement de paradigme" donnerait donc une possibilité à la Russie de maitriser son  espace, au mieu d’en être largement victime. (le "général immensité" protège, mais aussi étouffe la Russie).

  • Le raffinage US fait monter les stocks de brut et les prix du gazole

    Le raffinage US fait monter les stocks de brut et les prix du gazole

                                         D‘après la publication de l’Energy Information Administration de ce Mercredi 12 Mars 2008Fuelp1_2, les prix de vente à la pompe du gazole aux USA ont atteint des sommets (FIG.). A 3.82$/gallon au détail sur les autoroutes (160$/baril) ils sont 50% plus cher que l’année précédente à la même époque. Les raisons: la hausse des cours du brut et la baisse des stocks de ce produit. En effet les stocks de gazole sont au plus bas de l’année à 116 millions de barils (ils avaient atteint un plus bas de 117 millions bl en 2007) malgré une consommation raisonnable d’un peu plus de 4 millions de bl/jour. Alors pourquoi cette baisse des stocks? Pour comprendre il faut examiner le raffinage qui se traîne depuis des semaines (FIG.), les raffineurs US entretiennent consciencieusement leurs usines et ne sont pas pressés de produire à perte, ce qui fait monter les stocks de pétrole brut (+6,2 millions de barils la semaine dernière) et maintient la pression sur les cours du gazole.

    Raffin4     La montée des stocks de brut devrait un jour arrêter la spirale haussière du pétrole et donc permettre aux raffineurs US de rétablir une partie de leurs marges.

              Nous allons peut-être voir les cours du WTI se détendre un de ces jours, quand les veuves fortunées américaines arrêteront d’acheter des options sur le pétrole. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.

  • Les raffineurs américains dans la tempête des cours du pétrole

    Les raffineurs américains dans la tempête des cours du pétrole

    Valero2_2                        La montée des cours du brut, le fléchissement de la demande en produits raffinés, la sévérité accrue des règles environnementales, le renchérissement des équipements et des salaires ont fortement réduit les marges des raffineurs US qui envisagent des stratégies de repli de leurs activités. Bill Klesse, le patron de Valero, a présenté sa nouvelle stratégie lors d’une réunion des raffineurs américains. Il envisage de céder plus du quart de son activité, à savoir l’équivalent de 840 mille barils par jour sur un total de 3,1 millions de barils par jour de capacité de raffinage. Pour cela trois raffineries (Memphis, Aruba et Krotz Springs) sont à vendre en 2008 et d’autres pourraient suivre. Parmi les acquéreurs potentiels le suisse Petroplus et le brésilien Petrobras seraient sur les rangs. Bill Klesse a également demandé au législateur US de mettre en place des incitations financières (credit taxes) liées aux investissements des entreprises, destinés à réduire les émissions de CO2.

                       Le raffinage ne sera durablement rentable que dans les grosses raffineries équipées de conversion profonde à très haut rendement en carburants et naphta. Valero va donc replier son activité sur quelques raffineries stratégiques comme celle de Port-Arthur, Texas dans laquelle il investit 2.4 milliards de dollars pour porter sa capacité de raffinage à 415 mille barils par jour.

  • Pétrole abiotique : encore

    Pétrole abiotique : encore

    Images_4 "Bonjour, Je pense que les hydrocarbures abiotiques peuvent exister théoriquement sur Terre, après tout ils existent dans le système solaire, notamment dans les planètes géantes lointaines et leurs satellites. Mais la question est de savoir en quelle quantité ces hydrocarbures existent par rapport au pétrole conventionnel, sans parler du caractère commercialement exploitable de leur extraction. Là il me semble que les mentions à la théorie du pétrole abiotique comme sauveur miracle de nos hydrocarbures fossiles, i.e. en quantité utilisable industriellement à notre rythme, sont plus que surfaites ".

    Pour répondre à la question de cet internaute, je ne peux que donner mon avis personnel.
    Même si le pétrole était à 100 % abiotique, ce qui est du domaine de la possibilité et non démontrée, cela ne change pas, à mon avis la problématique du Pic Oil.
    Car celle-ci est aussi, non seulement un problème de réserves, mais de robinets.
    En effet, il est bien beau d’avoir de grandes réserves, comme l’Alberta, mais si elles sont inaccessibles, inatteignables ou inexploitables, elles ne servent à rien.
    En même temps, il serait peu probable que la terre, si elle produit le pétrole, la produise au même rythme qu’on la consomme.
    Il n’y a qu’à comparer les profondeurs de forages.
    Quelques mètres au 19° siècle, quelques milliers aujourd’hui.
    Même si la terre produit, elle stocke aussi, très longtemps.
    Donc même si cette théorie est juste, on a quand même exploité des stocks largement "fossiles" (mais pas dans le sens classique où on l’entend, dans le sens, produit il y a très longtemps).
    Mais comme la théorie du pétrole abiotique n’est pas étudiée, ou que le gout du secret perdure là où elle est acceptée (espace post soviétique), il est donc difficile, sinon impossible de savoir ou d’estimer les réserves possibles.
    Pour ce qui est de l’exploitation même, de réserves de plus en plus profondes, elles ne sont faites qu’au prix d’exploits techniques de plus en plus couteux et difficiles à reproduire.
    Dans ce cas là, le PO serait économique et non pas géologique, mais à mon sens, le "pot de confiture" à attraper serait trop loin…

  • L’Union européenne jette le masque : ce sera la guerre…

    L’Union européenne jette le masque : ce sera la guerre…

    Images_3 L’Union européenne, soit disant construction pacifique n’est qu’un empire comme d’autres, agressif, n’ayant comme finalité que l’extension, pacifique si possible, armée si besoin.
    Lors de la campagne référendaire de 2005, j’avais répliqué à un partisan du traité (il disait "l’Europe c’est la paix" !) que les irlandais, basques ou corses seraient contents de le savoir.
    En même temps, L’UE était responsable à 100 % de la guerre en Yougoslavie, qu’à ma connaissance, la plupart des pays européens avaient des contingents en Irak et en Afghanistan, sans compter que l’intégration de certains pays, Turquie et Pologne, n’ajouteraient pas au calme.
    La Pologne parce qu’elle n’avait pas acceptée ses frontières actuelles, la Turquie parce qu’elle était en mauvais terme avec nombre de ses voisins, sinon tous.

    J. Solana, lui, veut faire la guerre à la Russie, pour l’accès aux ressources arctiques.
    En même temps, une poussée migratoire, déstabilisera le continent.
    Mais raréfaction du pétrole entrainant raréfaction de la production agricole, il va s’en dire qu’une immigration dans un contexte tendu au niveau alimentaire, ne sera pas forcément bien accueilli.
    Le sketch de Fernand Reynaud et du boulanger, trouverait ici une nouvelle donne.
    Propos à mettre donc en parallèle avec le projet du programme alimentaire mondial de promouvoir la culture de la pomme de terre.
    D’autre part, la vue de Solana est sans doute ancienne.
    Une Europe très peuplée (trop ?), ne sera pas forcément l’endroit le plus épargné par la faim en cas de chute des rendements agricole.
    15 millions d’habitants aux Pays-Bas, c’est beaucoup trop pour la surface du pays…

  • Le nucléaire Français risque de manquer de personnel

    Le nucléaire Français risque de manquer de personnel

    Images Dépêche de l’agence Reuters.
    " La France risque de manquer de personnel qualifié pour ses centrales nucléaires et doit prendre d’urgence des mesures pour éviter cette situation. ".
    Une main d’oeuvre qui vieillit, peu ou pas remplacé par un afflux de nouvelles vocations, Tchernobyl aidant.
    Auquel il faut rajouter la ladrerie crasse des entreprises du nucléaire :
    " La réticence des entreprises à augmenter les salaires est une autre raison qui dissuade les ingénieurs ".
    Hier j’écrivais un article sur le nucléaire britannique. J’exprimais mes doutes sur la capacité de construction.

    Ces doutes sont confirmés ici :
    "La pénurie de main d’oeuvre pourrait être un facteur de ralentissement pour le programme nucléaire français, Par exemple, au lieu de construire une centrale en 8 ans, cela pourrait prendre entre 10 et 12 ans".
    Comme disait le commentaire d’un internaute, dans certains endroits, ça peut même prendre 30 ans.
    Dans toute la filière énergétique, on a oublié qu’il fallait d’abord investir pour récolter.
    En Russie, on se plaint de l’absence de prospection depuis la fin de l’URSS, et partout dans le monde, investissements et prospections sont bien en désuétude aussi.
    Avarice, quand tu nous tiens !