Catégorie : actualités

  • Une technologie ratéeeeee……

    Une technologie ratéeeeee……

    Images_4 Une technologie ne tient pas ses promesses, c’est celle des chaudières à céréales. Personnellement, dans le contexte actuel, j’en suis fort aise.
    Que se passe t’il ? C’est simple,acidité, corrosion, encrassement, mâchefer en quantité importante, réglages non stables, allumage difficile qui fait que la chaudière fonctionne constamment…
    On ne pouvait imaginer pareil empilage de problème sur une technologie qui paraissait simple.
    Pourtant, la céréale vient de montrer qu’elle dispose de toutes les tares du bois humide, pour la bonne raison,  c’est qu’une céréale, organisme vivant en attente, garde une certaine trace d’humidité.

    Cette quantité est suffisante pour mettre en berne tous les autres avantages de la chaudière à céréales. Dans le contexte actuel de hausse du prix de l’alimentation, d’émeutes de la faim qui se généralisent, de personnes qui ont faim, même en France, on peut se dire que ce peu de fiabilité de la technologie est quelque chose d’heureux.
    Le granule bois, lui, ne souffre pas de ces défauts et, il n’est pas besoin de le rappeler, le bois utilisé dans une cheminée doit être très sec, sinon, il aura aussi les mêmes problèmes

  • Europe : le retour de la guerre. II

    Europe : le retour de la guerre. II

    Images_3 "L’indépendance du Kosovo crée un «précédent horrible» qui va revenir «dans la gueule» des Occidentaux, a martelé le président russe Vladimir Poutine. "
    les propos sont encore plus précis :
    " Si l’Otan ou l’Union européenne ‘défient’ l’ONU sur le Kosovo, nous allons alors nous aussi partir du fait que nous devons utiliser une force brutale qu’on appelle une force armée, pour qu’on nous respecte ".
    Chypre, la Roumanie et l’Espagne s’oppose à l’indépendance, sans doute suivis par le Portugal, la Slovaquie, la république Tchèque et Malte.
    Le saccage de l’ambassade américaine à Belgrade est la première réponse.
    Le président Serbe était aux abonnés absents.

    Mais, la palette de riposte russe est tellement large qu’elle ne peut même pas être énumérée.
    En tout cas, en cas de crise, l’Europe occidentale apprendra vite qu’elle est dépendante du bon vouloir de Moscou, en gaz, et en pétrole, et que son pib fictif en "services", lui servirait de papier toilette.
    Il n’est pas impossible d’ailleurs, qu’on assiste à des "bouffées de guerre" en Afghanistan et en Irak, voir qu’on assiste à un dépeçage en règle de certains pays, on peut citer la Bosnie, bien sûr, mais aussi l’Ukraine, si elle s’aventurait loin dans la voie pro-occidentale.
    Pendant la campagne du référendum de 2005, les partisans du traité insistaient sur la caractère pacifique et pacificateur de l’ UE.
    L’ UE a bien, j’en ai peur, déclenché une crise mondiale.

  • Europe : le retour de la guerre.

    Europe : le retour de la guerre.

    Images_2 Les autorités de l’union européenne, les états, les USA, ont poussés à la politique du pire. Ils l’auront.
    La totalité des commissaires européens pensent que l’indépendance du Kosovo est une catastrophe complète, mais n’ont rien dit officiellement car,
    " L’indépendance du Kosovo, c’est une cause sacrée de l’idéologie libérale et de l’opinion médiatique des élites moralistes européennes ".
    "George Friedman insiste sur le fait que la position occidentale, en ne laissant aucune porte de sortie honorable à la Russie, remet en cause la crédibilité du statut de puissance qu’elle s’efforce de regagner.  "
    mais aussi :
    "Poutine se voit maintenant contraint de riposter, par exemple en soutenant les sécessionnistes serbes de Bosnie-Herzegovine ou bien en jouant la carte iranienne.  "
    Car la position russe n’est pas sans biscuits.

    Tout d’abord, dès qu’on parle de Russie, il ne faut pas oublier que c’est 30 % du gaz et 12.5 % du pétrole mondiale.
    Les crises sur lesquels Moscou peut souffler sont nombreuses en Europe (en plus de celle citées précédemment : Ecosse, Irlande, Pays de Galles, Pays basques, Catalogne, Corses, ou Monténégro (30 % de serbes), Macédoine, Transdniestrie, Ossétie, Abkasie, ou même Québec (après tout, l’indépendance du Kosovo n’a vu qu’un vote du parlement), la totalité de l’Afrique, bâtie sur des frontières coloniales, et pas loin de la totalité de l’Asie aussi…
    Selon Vladimir Poutine, "le bâton va revenir dans la gueule des occidentaux".
    La retenue Russe dans la crise iranienne ne sera peut être plus de mise aussi, et on peut imaginer sans peine un Afghanistan encore moins calme.

  • Première livraison de gaz en provenance du champ de Snohvit

    Première livraison de gaz en provenance du champ de Snohvit

    Snohvit2                               Le premier méthanier de gaz naturel liquéfié en provenance du champ norvégien de Snohvit a livré son chargement au terminal gazier de Cove Point dans le Maryland le 21 Février 2008. Cet évènement est de la plus grande importance pour StatoilHydro qui est opérateur de ce complexe d’extraction sous-marine de gaz et de production de GNL, mais aussi pour Total et Gaz de France qui sont associés de longue date à ce projet. Le démarrage de l’usine de liquéfaction avait connu quelques aléas en raison de fuites qui ont retardé le projet de quelques mois.

                                 Le projet russe Shtokman que Total et Statoilhydro vont piloter devrait fortement s’inspirer des acquis de cette expérience.

  • La mission serpentine II

    La mission serpentine II

    Images_3 Si la mission serpentine repose le problème de l’origine, organique ou non, du pétrole, la question en est de savoir si cela remet en question la théorie, qui n’est qu’une théorie du Pic-oil.
    A mon avis, non.
    Pourquoi ? Parce que les premiers pionniers du pétrole trouvaient celui-ci, à peu près au même niveau que le sol.
    Dans les années 1960 au Biafra, chaque village, et chaque maison avait sa raffinerie.
    Le "stock disponible", devient de plus en plus loin à aller chercher.
    Tout le monde conviendra que chercher le pétrole à 23 mètres (Drake) et à 10 000, ce n’est pas la même paire de manche.

    Donc, là, on atteindrait bien des limites, non pas géologiques, mais techniques.
    "CERTAINS gisements semblent INEPUISABLES".
    Certains, mais pas tous, inépuisables ne signifie pas extensibles.
    Donc, contrairement à ce que disent certains, abiotique ne veut pas dire "a volonté".
    On peut très bien imaginer une production plafonnant, puis décroissante, jusqu’à un niveau où elle se consolide.
    Mais une chose est sûr, c’est que ce serait impossible pour 85 millions de barils/jour, et que le niveau de rentabilité pour l’homme ne serait pas forcément évident.
    En effet, il faudra bien doser le cout/bénéfice d’une extraction de plus en plus difficile et complexe.

  • La mission serpentine.

    La mission serpentine.

    Images_2 "La mission Serpentine, qui s’est déroulée du 26 février au 6 avril au niveau de l’équateur, avait pour but d’étudier les sources hydrothermales dites "mantelliques", un phénomène peu connu car on n’en avait détecté jusqu’à présent que trois exemplaires.  " (année 2007).
    L’écartement des plaques crée une couche océanique neuve, et produit aussi d’autres choses :
    – la serpentine (silicate magnésien riche en eau),
    – de l’hydrogène,
    – des hydrocarbures. " les chercheurs ont noté la présence d’hydrocarbures complexes produits grâce à une chimie du carbone dissous dans les fluides, ainsi que l’absence totale d’oxygène. "Des conditions qui sont similaires à celles qui existaient sur Terre au moment de l’origine de la vie, et qui s’appuient sur des réactions purement minérales. "

    On peut dire que la mission d’ IFREMER a confirmé l’idée que le pétrole abiotique était peut être autre chose qu’une idée soviétique fumeuse.
    les soviétiques n’ont pas eu que des mauvaises idées.
    D’ailleurs, faut il rappeler que les étasuniens ont mis très longtemps (une génération de plus) à accepter la théorie de la dérive des continents, et que même à l’heure actuelle, un candidat à la présidentielle peut difficilement dire qu’il croit à la théorie de l’évolution.
    Donc, il est difficile d’écarter d’un revers de main la théorie du pétrole abiotique, sous prétexte qu’il y a déjà "une autre théorie", pas mieux démontrée, du reste, mais plus ancienne, et plus occidentale.

  • Les Démocrates américains veulent taxer les Pétroliers

    Les Démocrates américains veulent taxer les Pétroliers

    Nancy_pelosi                         La Chambre de Représentants américaine, à majorité Démocrate dirigée par la très célèbre Nancy Pelosi, s’apprête à voter un impôt de 18 milliards de dollars à acquitter par les Groupes pétroliers américains. Le montant de cette taxe devrait servir à subventionner les énergies alternatives telles que l’éolien, le solaire, le géothermique, l’éthanol cellulosique, les biofuels et autres. Il devrait permettre également de créer un crédit d’impôt de 4000$ pour l’achat d’un véhicule hybride de type plug-in, version US de la voiture hybride, avec une plus grosse batterie et un moteur V6 de 3 ou 4 litres, véritable insulte écologique.

                              Il n’est pas sûr du tout que cette proposition passe l’obstacle du Sénat et encore moins celle du Président, mais en période électorale "faire cracher le gros Pétrolier qui s’en met plein les poches" est un slogan qui attire la sympathie de certaines masses populaires. Mais les américains, peuple assez doué dans la compréhension des sciences économiques, savent bien que c’est le consommateur qui, à la fin, paiera la taxe.

  • Le modéle de concurrence britannique n’arrive pas à maîtriser les prix de l’énergie

    Le modéle de concurrence britannique n’arrive pas à maîtriser les prix de l’énergie

    Corotmoulin                    Les dirigeants britanniques y perdent leur Latin. La distribution du gaz et de l’électricité britannique est un modèle d’organisation concurrentielle et malgré tout ça les prix augmentent à tout va et le bon peuple grogne. La production et la distribution sont séparées, les clients peuvent changer très librement de fournisseurs, les tarifs sont transparents, etc… mais les prix montent. Par exemple British Gas a augmenté ses tarifs de 15% d’un coup il y a quelques mois. Alors le régulateur en place, l’Ofgem, va réaliser une énième enquête pour voir s’il n’y a pas des ententes illicites entre les six principaux fournisseurs du Marché.

                           En fait les fournisseurs britanniques passent tout à fait librement les augmentations de prix du gaz et du charbon qui constituent 80% de la ressource d’énergie pour les centrales électriques britanniques.Ukgas1 Les prix du gaz au National Balance Point qui étaient ridiculement bas durant le premier semestre 2007, ont été multipliés par plus de 2,5 depuis (FIG.). L’exploitation du gaz de la Mer du Nord pose quelques problèmes de maîtrise d’exploitation et de déplétion des gisements. De même les prix du charbon livrés en Europe ont dépassé les 140$ la tonne, un prix en croissance de 50% par rapport au premier semestre 2007 en raison de l’augmentation des cours du charbon sud africain ou australien et des prix du transport maritime. S’ajoutent à cet accroissement des prix une faible modernisation des équipements de génération d’électricité et des défaillances de centrales nucléaires.

              Mais ces explications sont trop simples et mettent en cause l’inefficience de la distribution compétitive britannique sur la maîtrise des prix quand l’outil de production s’avère être inadapté. Alors en Grande Bretagne, l’Ofgem pense que c’est la faute à l’Europe continentale qui par l’absence de structures compétitives, maintient les cours du gaz artificiellement élevés. "L’absence de transparence (en Europe) et de compétition entraînent les prix britanniques à la hausse" a déclaré un membre de cette institution. Les Anglais ont trouvé le bouc émissaire habituel: ses voisins continentaux.

  • Le retour de l’économie réelle…

    Le retour de l’économie réelle…

    Images_2 L’inflation des produits énergétique, et sa conséquence, l’inflation des produits alimentaires, renvoie à l’économie réelle qu’on avait voulu évacuer, vers un "ailleurs" moyen-âgeux.
    Pour l’alimentaire, l’augmentation officielle se situe à 4.2 %.
    Le blé flambe, mais la France a du mal à exporter car tous les clients ne sont pas solvables, à l’image du Maroc ou de l’ Egypte,
    La France manque désormais de génisses, pas de génisses, pas de veaux, pas de lait,
    le prix de la viande flambe à la suite de l’augmentation du prix des céréales,
    les récoltes sont détruites pour fabriquer du carburant, ou tout simplement brulé dans des chaudières…

    On le voit, la palette, non exhaustive est déjà large. Pour produire de l’alimentaire, on consomme beaucoup d’énergie, et on en consomme encore plus en transportant au loin, ces produits.
    Le trait de la production agricole, c’est à dire le plus possible de production locale, a disparu.
    Le transport résolvait tout.
    Après tout, dans les villages Gaulois certains promenaient leur poisson, ou leur cervoise. Les européens du 21° siècle font visiter l’UE à leur ketchup, leurs patates et leurs poulets.
    La réalité est plus forte que la fiction.
    J’attends de voir dans les magasins les tas de pomme de terre de semences.
    L’année dernière j’avais été subjugué par la quantité existante dans les supermarchés.
    Cette année devrait être encore plus époustouflante.
    Pour une production qui, il y a quelques années, avait disparu des jardins.
    Une seule va être contente : c’est perrette, son pot au lait, ses vaches, cochons et couvées…

  • Raffinage US en cours de conversion la semaine dernière

    Raffinage US en cours de conversion la semaine dernière

    Raffin3                             Le raffinage US a peu produit de raffinés et donc peu consommé de pétrole brut la semaine dernière avec un taux d’utilisation des raffineries de 83,5%. Les consommations américaines globales de produits raffinés ont été très soutenues à 21,3 millions de barils par jour (la consommation de pétrole aux USA se moque de la "crise bancaire") et la consommation de fuel a atteint des sommets à plus de 4,8 millions de barils par jour (il fait froid). La conséquence est une augmentation des stocks de pétrole brut de 4 millions de barils non distillés et une baisse des produits raffinés et intermédiaires de 8 millions de barils (fuel -4.4; kérosène -1.3; propane -2.8 millions de barils).

                          L’incidence de ces chiffres sur les cours du WTI sur le NYMEX devrait être négligeable, le Marché faisant de la géopolitique sur fond de coups de mentons de militaires venezuéliens. Les cours sont hauts parce que l’Arabie se tait, seuls les faucons de l’OPEP sont audibles, et parce que les exportations russes ne sont peut-être pas garanties pour 2008 et au delà, Poutine voulant favoriser le raffinage local.