Catégorie : actualités

  • Une idée « lumineuse »…

    Une idée « lumineuse »…

    ImagesLes meilleurs idées ne sont pas forcément les plus compliquées. Voici l’occasion de faire connaitre l’invention de C.  Verna qui a des caractéristiques irremplaçables :
    – simple,
    – facilement réalisable,
    – utile immédiatement et rentable.

    Images_2Laissons donc l’inventeur en parler :
    "Entourage d’ouverture miroir"                                                                                                                                                                         

        Se composant de surfaces réflectives installées de chaque côté d’une ouverture de maison, le concept dit « Entourage d’ouverture miroir » a pour but de renvoyer la lumière/luminosité projetée par le soleil/ciel sur la tranche de mur entourant une ouverture (notamment des fenêtres) vers l’intérieur de la pièce
        Sans cet aménagement :
    _ La lumière n’est que très partiellement renvoyée, et ce à condition que le mur soit clair.
    _ La chaleur reste à l’extérieur.
       En hiver, l’angle vertical des miroirs sera modifié de façon à renvoyer lumière/luminosité vers l’intérieur de la maison.
       En été, l’angle vertical des miroirs sera modifié de façon à renvoyer lumière/luminosité vers l’extérieur de la maison

        Ce système est également intéressant à divers autres titres, par exemple, au rez-de-chaussée d’une maison, il permet de voir des gens qui sonnent à la porte, de surveiller les alentours extérieurs sous des angles impossibles sans cet équipement                       En outre, il est plus agréable de voir une portion de paysage et de ciel réfléchie qu’un côté de mur 

                               

        Cette innovation pourra s’appliquer aux velux et puits de jours  "

    Un éclairage/ chauffage naturel et débrayable, il faut le reconnaitre, c’est à la fois basique et génial. Mais aussi un système de climatisation naturelle.

  • OTAN éclaté et approvisionnement énergétique.

    OTAN éclaté et approvisionnement énergétique.

    Images Alors que Nicolas 1°le-détesté-des-sondages-et-des-médias va envoyer des troupes en Afghanistan, il y a un autre pays, qui, lui ne rêve que d’en déguerpir, c’est l’Allemagne.
    Elle le fait savoir, haut et fort.
    L’ OTAN avait conquis l’ Afghanistan en un clin d’ oeil, les talibans s’en étaient enfuis sans se retourner, mais, sept ans après leur effroi a fait place à une conquête méthodique et un grignotage patient.
    Mais les européens sont globalement, de moins en moins chaud pour une guerre ingagnable :
    "????Mais le soutien à la guerre décline en Europe. C’est la guerre des États-Unis, pas la leur. Les Européens n’ont pas besoin d’occuper des pays étrangers pour satisfaire à leurs besoins énergétiques. Leurs pays sont prospères et ils peuvent se permettre d’acheter du carburant sur le marché libre. Seuls les États-Unis veulent la guerre. Ça fait partie d’une « grande stratégie » de géopolitique pour envoyer la puissance étasunienne dans la région afin de contrôler ses ressources.  "

    Suivant les normes classiques de la guerre anti-insurrectionnelle, il faudrait 400 000 hommes pour la gagner.
    66 000, sans autre espoir que quelques renforts se montant à quelques milliers, "renforcés" par autant de soldats gouvernementaux, ce n’est pas assez.
    Pendant ce temps, Moscou joue la carte de la dislocation. le premier départ donnera le signal de la dislocation de l’ OTAN, et pour l’ Allemagne, troisième puissance mondiale, Moscou a une carte en OR.
    La possibilité de garantir l’approvisionnement énergétique.
    Bien sûr, tous ne sont pas inclus dans cette offre.
    La Grande-Bretagne en est exclue, et tous ceux qui seront trop proche des états-unis.

  • Séparation de la distribution et de la production d’électricité en Europe : la Commission persiste

    Séparation de la distribution et de la production d’électricité en Europe : la Commission persiste

    Corotmoulin_2                         L’Allemagne, la France et six autres pays européens avaient écrit à la Commission Européenne pour lui expliquer que de séparer la production d’électricité de la distribution n’était peut-être pas une bonne idée pour réduire les coûts de l’électricité et qu’une structure de large autonomie comme le RTE en France était peut-être un bon compromis. Et bien, d’après Euractiv.com, la Commission rejetterait ce compromis qui selon elle n’est pas conforme à l’esprit des règles de la concurrence en Europe.

                                  

                                         Décidément, les questions énergétiques ne sont pas simples à résoudre dans notre "vieille Europe". Je n’ai toujours pas compris comment la Commission allait faire baisser les cours de l’énergie électrique en Europe en promouvant les énergies aux tarifs prohibitifs, en instaurant des droits d’émissions de CO2 payants et en dissociant production et distribution de l’électricité. Pourtant, ce sont des marchés ou le coût marginal de la dernière centrale la plus obsolète mise en marche fait le tarif. Si l’on voulait faire baisser les prix, il vaudrait mieux investir dans des moyens modernes et efficaces de production en Europe et faire disparaître les centrales les moins productives et donc les plus polluantes. Mais c’est peut-être trop simple comme idée, …pas assez "dans le vent".

  • Le succès paradoxal.

    Le succès paradoxal.

    Images_2 Renault a eu du succès, avec une voiture économique, la Dacia.
    C’est un succès non désiré, non voulu, paradoxal, comme le succès de la 205 au début des années 1980.
    Peugeot a lui, voulu monter en gamme, pour se faire du gras.
    Seulement, il y a un hic, c’est le consommateur.
    Il a préféré une voiture peu chère, et absolument sans prétention, un outil quoi.
    Ce qui fait que cette voiture, ultra-économique, ultra-peu publicisée, ultra outil, n’a aucun besoin de béquille de quelque ordre que ce soit, et répond à un mot d’ordre libéral : "quand on a un bon produit, on le vend".

    367000 ventes en 2007. Faible coût ne veut pas dire faible marge. Il faudrait expliquer cela aux "grands constructeurs", acharnés à détruire la demande par des plans sociaux en tous genres…
    On peut se poser la question pour la voiture à air comprimé. (Si elle arrive sur le marché).
    Tata prévoit de faire… 1 % du marché…
    Et, si, en supposant que ce modèle, ou que le modèle mixte fonctionne bien, n’y aurait il pas un risque que le succès soit plus important que prévu ? Après tout, pour une deuxième ou troisième voiture destinée à faire 10 Km/ jour et des trajets de 2 à 3 km, ce n’est pas forcément inintéressant.

  • Forêt française : adaptation au changement climatique.

    Forêt française : adaptation au changement climatique.

    Mendiant La forêt française est en train de changer, l’alternance des périodes de chaleur, de stress hydrique, de retour à la "normale" exige plus que jamais une très grande variété d’espèces, quitte à laisser en suite, champ libre aux espèces résistantes "le tilleul, le cèdre, le pin laricio ou le chêne sessile ", certaines espèces, par contre sont désormais cataloguées comme " l’épicéa commun, le sapin de Vancouver, le hêtre ou le chêne pédonculé ".
    Mais, il faut voir la réalité en face, ce qui est en cause en France, c’est la destruction des zones humides, qui servaient de "réservoirs tampons", pour les périodes sèches.
    Bien sûr, pendant des années, leur destruction est passée inaperçue, mais les choses se détériorant, on devra faire machine arrière.

    Le propos d’un intervenant devant des élèves ingénieurs de HMG (hydraulique et mécanique de Grenoble) le montre : "mon métier est de remettre en état des systèmes hydriques détruit par d’autres, et pour beaucoup, ce sera votre métier".
    En effet, tracer un cours d’eau droit, cela libère du foncier, mais a des effets dévastateurs sur l’environnement, de même que la destruction systématique des marécages, a détruit beaucoup d’emplois, un cadre de vie, et s’est révélé nuisible.
    Pour un rapport finalement très faible.
    " Les derniers défrichements se sont attaqués aux terres moins fertiles, mais les résultats ne sont pas à la hauteur de l’énorme travail fourni  ". C’était déjà le cas au 14°siècle.
    Certaines régions souffrent de sècheresse chaque année à cause de cela.
    D’autres parts, ces zones "sauvages" ne sont pas forcément abandonnée, ni inexploitée, mais exploitée différemment.
    "Nous vivons un monde formidable et le progrès est en marche."
    Propos d’un internaute.

  • 15 ans…

    15 ans…

    Images 15 ans, c’est le temps qu’il a fallu à une petite ville en train de mourir, Güssing en Autriche pour devenir autonome en énergie et déclencher un cycle économique vertueux.
    "Il y a une quinzaine d’années, la région était la plus pauvre d’Autriche, et la population, confrontée à des difficultés économiques, était obligée de partir chercher du travail ailleurs. Nous avons donc cherché un moyen à notre portée pour sortir de cette situation ".
    Donc, loin d’avoir été une charge, ce glissement a été bénéfique.
    "En tout, plus de 35 installations de production d’énergie, sous forme de sociétés d’économie mixte avec la participation des agriculteurs locaux, ont émergé".

    On appel cela le développement économique.
    Seul l’éolien ne s’est pas développé, faute de sites propices.
    Le fait donc d’être autonome, économe, n’a pas été un facteur arriérant, mais au contraire a boosté une région arriérée, en voie de désertification.
    C’est, quand même plus sympathique que d’aller faire la guerre aux 4 coins du monde, ou de se mettre sous la coupe de fournisseurs dont on ne sait ce qu’ils peuvent faire.
    A noter, que pour nos dirigeants, dans 12 ans, "on ne peut arriver à 20 % de renouvelable en 2020"…
    Pardon, la bonne phrase c’est "on ne VEUT arriver à 20 % de renouvelable en 2020".

  • Edf vs Sarkozy…

    Edf vs Sarkozy…

    Images_2 Hier Tsar adulé, aujourd’hui universellement honni, Nicolas 1° le-délesté-des-sondages, doit avaler une nouvelle couleuvre.
    EDF veut prolonger la durée de vie de ses centrales, au lieu de se doter de ses nouveaux joujoux tous neufs, les EPR.
    C’est que vous comprenez, ma bonne dame, construire un EPR, d’une technologie dernier cri (de 1956),
    ça coute.
    Tandis que maintenir des vieilles centrales amorties, ça coute très peu.

    Aussi, l’étude du vieillissement sera faite… Car elle ne l’avait pas été.
    "La tenue des polymères aux irradiations n’a jamais fait l’objet d’études poussées".
    Exit donc l’excuse du "tout avait été étudié", "tout était prévu".
    Même le béton de l’enceinte de confinement n’est pas sûr  :
    "EDF devra aussi démontrer la tenue de l’enceinte de confinement en béton précontraint".
    Normal, on n’a jamais plusieurs décennies de recul sur le vieillissement du béton.
    En plus, les centrales EPR, c’est pour les gogos. Cela n’a aucune utilité.
    EDF préfère faire murir un peu plus ses vieilles centrales, et elle, il ne faut pas vouloir l’abuser sur l’état des stocks.
    EDF sait parfaitement où ils en sont (pas haut), et où ils vont (vers zéro).

  • Bas le masque. II

    Bas le masque. II

    Images_ii Les états-unis ferraillent dur contre les pays producteurs, désormais sortis de l’orbite US.
    Aujourd’hui, c’est le tour du Vénézuela de s’attirer ses foudres.
    Classé comme "pays favorisant le trafic de narcotique", mais pas son voisin, la Colombie, allié US, mais premier producteur de drogue de la région.
    On dit que Colombie et Vénézuela auraient trop à perdre dans un conflit, mais, c’est toujours le cas dans des conflits de voisinage.
    Aujourd’hui, c’est Exxonmobil qui a fait bloquer des avoirs Vénézueliens, s’attirant, en réciproque un embargo, en attendant sans doute un embargo global contre les USA.

    Les rodomontades US ne doivent pas faire oublier qu’ils ne possèdent plus désormais d’appareil militaire suffisant pour "pacifier" un pays comme le Vénézuela.
    Et il est clair que la position US : "ils ont besoin de nos raffineries", est intenable.
    En réduisant sa production à cause des grèves, la société Vénézuelienne PDVSA avait déjà causé le doublement du prix du pétrole, prix qui n’est jamais retombé.
    Quand à Chavez, il tirerait le même prix de 1.6 millions de barils à 200 $, qu’aujourd’hui 3.2 millions à 100…
    La balance n’est pas égale, le producteur est systématiquement avantagé par une baisse de production.
    Et les USA connaitraient peut être, eux aussi, le lot quotidien en Chine, en Afrique, du manque pur et simple, malgré un prix élevé…
    En réalité, là aussi, il n’y a qu’une seule solution pour les USA, c’est de regagner leur indépendance en réduisant leur consommation.

  • Bas le masque.

    Bas le masque.

    Images_ii Ce début d’année 2008 voit les états-unis mettre bas le masque devant la réalité de sa politique étrangère : l’obsession pétrolière et énergétique.
    "Le gaz, le pétrole, les gazoducs, les pipelines et les investissements en Europe et en Asie semblent aujourd’hui occuper la première place dans la liste des péchés capitaux de la Russie ", nous dit l’agence de presse Ria Novosti, après le rapport Mac Connell au congrès.
    Les états-unis découvrent, ou semblent découvrir que l’accès aux ressources naturelles gratuitement, par l’intermédiaire d’un dollar qui ne leur coute rien, n’est pas garantie.
    Pourtant, la situation est simple, très simple et hideusement simple. Les USA ont gaspillés leurs énergies fossiles et entendent se gorger à peu de frais de celles des autres.

    Russie, Iran, Vénézuela, quelques uns plus petits, et hier Irak, avaient dénoncé le pacte.
    Le renouveau de la puissance russe, est utilisé pour justifier le budget militaire américain (1000 milliards de $ cette année) d’une armée déployée désormais essentiellement dans le golfe persique.
    La perte de puissance est un élément qui ne veut pas être entendu dans les milieux dirigeants, cyniques et naïfs, ni même l’épuisement géologique des gisements.
    Bien sûr, il en reste, mais des compliqués et des petits à exploiter.
    Pas de Ghawar qui pouvait donner 5 millions de barils avec 600 puits.
    Les états-unis se méfient désormais même de leurs amis.
    Au point de les mettre sur écoute… Après tout, s’il y a évacuation de l’ Irak et de l’ Afghanistan, il y a de fortes chances pour que ce soit les gisements du golfe qui soient perdus…

  • TOTAL : les productions résistent dans un environnement peu favorable

    TOTAL : les productions résistent dans un environnement peu favorable

                          Les volumes de productions de liquides (pétrole + condensats) de Total on crû en 2007, par rapport à ceux de l’année précédente, de 1,6%, à 1520 milliers de barils par jour. Ceux de gaz ont augmenté de 9,5% à 931 milliers de barils équivalents de pétrole par jour. Les volumes de produits raffinés sont restés stables à 2461 milliers de barils (+0,3%) et le volumes de produits commercialisés ont crû de 3,3% à 3911 milliers de barils par jour.Total1 Ces résultats opérationnels montrent la bonne tenue des productions de gaz et de liquides malgré des pertes de production au Nigeria et les effets défavorables des cours du brut sur les volumes alloués par les accords de partage de production. Par contre les volumes raffinés, compte tenu des investissements réalisés par Total dans ce domaine, sont très décevants. La stagnation du raffinage serait due aux nombreuses opérations de maintenance. Cette non maîtrise des volumes raffinés à entraîné une plus grande quantité de produits achetés pour alimenter la distribution et donc une baisse des marges de l’aval.

                                Un examem des volumes trimestriels des productions de gaz et de liquides Total2montre la stabilisation des volumes de liquides produits depuis mi-2006 autour de 1,5 millions de barils par jour. Depuis cette même date les productions de gaz croissent et ont même dépassé 0,9 million de baril équivalent par jour.

                   Ces résultats expliquent la croissance des résultats de TOTAL, qu’il faut valoriser en dollars pour comparer la performance de cette Société à celles des concurrentes.

                         Le Chiffre d’affaire s’est accrû de 13% à 217 millards de dollars, le résultat net a progressé de 22% à 18 mds$ et le cash généré par les opérations s’est élevé à plus de 24 milliards de dollars en croissance de 20%.

                       A titre de comparaison avec la référence de la profession, Exxon dégage 10% de Résutat Net sur CA et TOTAL 8.3%. Exxon dégage 12.9% de Cash généré par les opérations sur CA et TOTAL  11.1%. On voit donc que les ratios de Total ne sont pas stupides, malgré un aval et une chimie probablement mal gérés.

                        Une seule ombre sérieuse au tableau, les réserves prouvées de liquides se sont réduites de 11% à fin 2007 par rapport à fin 2006, à 5.8 milliards de barils essentiellement en raison de la cession forcée de 16.7% du gisement d’huiles lourdes Sincor au venezuélien PDVSA et de l’impact  l’accroissement des prix sur les accords de partage. Les réserves prouvées de gaz ont crû de 1% à 4.7 milliards de barils équivalents.

                    Ces baisses de réserves qui expliquent l’essentiel de la décote actuelle des cours des Sociétés pétrolières, n’est qu’une photographie instantanée. Les analystes qui prévoient un déclin inéluctable des pétrolières indépendantes sous estiment l’aptitude de ces grandes Sociétés à réagir. Les Sociétés nationales possèdent les réserves mais ont un très faible niveau de know-how pour les valoriser. Elles sont donc elles aussi très fragiles. Un équilibre est donc nécessaire. Les financiers oublient trop souvent que 40% du pétrole mondial est distribué par les grosses Sociétés pétrolières indépendantes.

                     L’action Total a ouvert en hausse de 1.9% à New York à 72.6$  ce jour, 13/02/2008.