Catégorie : actualités

  • Les méchants.

    Les méchants.

    Images_2 Il y a les bons, nous, et les méchants eux. Les bons, c’est les américains, et leurs satellites, les mauvais c’est ceux qui ont du pétrole, et le mauvais gout de le coter en autre chose que du dollar.
    A savoir :
    – l’ Irak de Saddam Hussein,
    – l’ Iran,
    – Le Vénézuela,
    – la Russie.
    Le crime de Saddam, faire coter le pétrole en Euro, qui a amorcé la vive remontée de la monnaie européenne a entrainé la guerre contre l’ Irak.
    La Russie est la visée de multiples manoeuvres,
    On a tenté de renverser Chavez au Vénézuela,
    et il était question de guerre contre l’ Iran…

    Comme on le voit, le sort s’acharne contre ceux qui n’aiment plus le dollar.
    Bien entendu, la justification principale est "que ce ne sont pas des démocraties", même si, pour une révision constitutionnelle, on vote au Vénézuela et pas en France, que les élections de 2000 aux USA ont été tout, sauf honnêtes, que le mensonge et la manipulation règnent en maitre.
    Désormais d’autres questions sont posées.
    Le sénat nippon s’interroge sur le 11 septembre.
    Quand à la "victoire" US de 2003 en Iraq, elle aurait été du à l’emploi d’armes "non-conventionnelles", ce qui serait confirmé par les communiqués de guerre US de l’époque (3000 morts à zéro, 2000 morts à zéro), ce qui ne peut s’expliquer que par l’utilisation d’un arsenal particulier.
    Si la bombe à neutron parait invraisemblable, le napalm que "les états-unis n’utilisent plus" est plus plausible, sans compter l’arme chimique.
    Et expliquer la débandade rapide des unités d’élites près de Bagdad, après une résistance acharnée dans le sud. le
    2000-2010 aura été la grande décennie du pétrole et de son corollaire, le dollar.

  • L’Iran vient de battre son record de production de brut

    L’Iran vient de battre son record de production de brut

    Nozari                        Le ministre iranien du pétrole, Nozari, vient d’informer le Marché que l’Iran venait de dépasser son record de production de pétrole brut, depuis l’évènement de la révolution islamique iranienne. La production s’est élevée hier, à 4.184 millions de barils  pour un quota OPEP de 3.82 millions de barils par jour, dont tout le monde se moque. D’après Nozari la production devrait atteindre 4.2 millions de barils avant la fin du mois de Mars.

              Le grand jeu du moment à l’OPEP c’est à celui qui produira le plus.

  • Produits pétroliers: brusque poussée des stocks hebdomadaires US

    Produits pétroliers: brusque poussée des stocks hebdomadaires US

                                    Les très fortes importations US de pétrole brut et de produits raffinés ont entraîné les stocks, la semaine dernière à la hausse. Les importations se sont élevées à 14.7 millions de barils par jour pour une valeur moyenne de 13.5 millions bl/jour. Cet accroissement de stock se retrouve dans les stocks de pétrole brut (+7.1 millions de barils) et dans les stocks d’essence (+3.6 millions de barils). Les stocks de fuel restent stables, ceux de propane baissent de 3.9 millions de barils.Import1

               La forte montée des stocks de brut s’explique par une faible activité du raffinage.

                Ces résultats de stocks devraient tirer un peu plus les cours du brut WTI et Brent vers le bas.

    Le Brent: Icebr_north_month_11

    Le WTI:Icewt_wti_month_11

  • Que font les grandes pétrolières de leur cash?

    Que font les grandes pétrolières de leur cash?

    Penseur                                                               

                       Les profits des entreprises n’ont rien de méprisables. Elles sont condamnées à en faire, dans une économie de Marché, sous peine de disparaître. Le niveau de profit n’a non plus aucune pertinence pour juger de la qualité de telle ou telle entreprise. Les Groupes miniers internationaux du charbon, du fer ou des non ferreux, autrefois à la dérive, ne savent plus quoi faire de leurs profits, au point de se manger entre eux. Quel est le bon ratio de profitabilité? La question qui doit être posée me semble être plutôt la suivante: que fait telle entreprise de son cash?  Comment l’utilise-t-elle?

                            Elle a plusieurs options essentielles:

    • mieux rémunérer son personnel et en accroître le nombre,
    • investir dans la recherche, le marketing, la qualité, la production ou réaliser des acquisitions,
    • mieux rémunérer ses actionnaires,
    • jouer avec sa capitalisation boursière, par le rachat d’actions par exemple.

                                 Qu’en est-il des Sociétés pétrolières internationales que sont Exxon-Mobil, Royal-Dutch Shell et BP sur la base de ces critères?

                          Je n’examinerai pas le bonheur ni le niveau de vie des employés qui doivent être corrects dans ces entreprises riches et en pénurie de main d’oeuvre qualifiée.

    Cashptrolires                        Par contre il est possible d’examiner la répartition du cash dégagé sur les trois autres postes. L’industrie pétrolière, si elle veut assurer sa mission première qui est de mettre à disposition du public des dérivés du gaz et du pétrole pour sa consommation énergétique, doit investir massivement, sous peine de pénurie imminente et cruelle. On constate que Shell avec plus de 70% de son cash investi en capital a bien pris conscience de cet impératif et que BP avec 65% se réveille et suit le même exemple. Par contre Exxon-Mobil, le chouchou des boursiers new yorkais, se prélasse à 37% de capital investi. Par contre il réalise des rachats d’actions colossaux, 28 milliards de dollars en 2007. Son approche industrielle est basée sur la qualité de ses investissements et non sur la quantité. Jusqu’à présent cela lui a bien réussi, mais il n’est pas sûr que par ces temps plus âpres, cette politique soit la bonne. L’avenir nous le dira.Capex1

                            Il est possible d’apporter ensuite ses propres jugements de valeur sur telle ou telle démarche industrielle. Pour un Américain moyen c’est Exxon-Mobil le modèle à suivre, pour un Français elles sont toutes condamnables, elles s’en mettent plein les poches alors on invente un nouveau poste d’utilisation du cash que j’avais volontairement omis de la liste:

    • payer des taxes et des impôts exceptionnels "pour mieux défendre le consommateur" (sic. UFCQC)

  • ExxonMobil : gargantua, victime de l’obésité..

    ExxonMobil : gargantua, victime de l’obésité..

    Images_3 ExxonMobil fait 40.61 milliards de $ de bénéfices, alors que la production régresse légèrement.
    Le chiffre d’affaire se situe à 404, 5 milliards de $.
    Ce bénéfice amène plusieurs remarques.
    L’investissement est en chute. Visiblement, il n’y a pas de possibilités de dépenses.
    20 milliards d’investissements rapportés au chiffre d’affaire, c’est de l’ordre du quasi-ridicule.
    La concurrence dont se gargarise nos hommes politiques n’existe pas.
    10 % de rentabilité, c’est énorme, c’est trop.
    Une activité de pointe, atteint une rentabilité de 5 %.

    On peut donc dire que 90 % du bénéfice est un parasitage, obtenu par situation d’oligopole, de lobbying, de baisse de taxes, et notamment d’impôt sur le revenu.
    Il est clair aussi, qu’un chiffre aussi indécent ne peut que conforter tous les pays pétroliers dans leur démarche de nationalisation.
    Pourquoi, laisser filer une telle part de gâteau ?
    La carence des hommes politiques en occident est épouvantable.
    Pendant ce temps là, les ménages eux, maigrissent…

  • Nouvelles capacités électriques.

    Nouvelles capacités électriques.

    Les nouvelles capacités électriques installées en Europe se chiffrent à 158 000 MW, se répartissant comme suit :
    Images_2– gaz :               88 000,
    – éolien :          47 000,
    – charbon :         9 600,
    – pétrole :           4 200,
    – hydraulique :   3 100,
    – biomasse :     1 700,
    – nucléaire :       1 200.

    Cela amène plusieurs remarques.
    La progression de l’éolien est freiné (plus 12 %, contre 30 % au niveau mondial), par le freinage allemand, les mauvaises volontés anglaises, par contre l’Espagne et La France prennent le relais.
    Mais il faut relativiser la "panne" allemande.
    L’industrie éolienne allemande fonctionne à 100 % de ses capacités.
    C’est sans doute une reprise de souffle.
    La domination gazière est écrasante, le nucléaire est anecdotique.
    La mauvaise performance hydraulique est par contre amendable, le "petit hydraulique" jusqu’au début du XX° siècle était considérable en France et en Europe occidentale, il a été "effacé" au profit du fossile, bien plus facile à exploiter.
    Comme on le voit, beaucoup reste à faire. Combien de moulins (à vent et à eau) sous le premier empire ?

  • Que vaut BP sans sa filiale russe TNK-BP?

    Que vaut BP sans sa filiale russe TNK-BP?

                               BP a su présenter des résultats opérationnels acceptables durant ces dernières années malgré une succession d’accidents perturbant fortement ses opérations. Citons l’explosion de la raffinerie de Texas City, la détérioration de la plateforme Thunder Horse par un ouragan, les fuites de pétrole de Prudhoé Bay en Alaska.Bpprod3   Les productions globales de liquides (pétrole + condensats) ont progressé entre 2002 et 2005 puis ont décru en 2006 et 2007. Le tableau est totalement différent si les productions de liquides de la filiale russe TNK-BP sont déduites. On obtient alors une production de liquides en régression continue depuis cinq ans.

                   Pour juger de la performance de BP il faut donc examiner ses résultats opérationnels sans TNK – BP puis ajouter la participation financière de cette filiale, dont la pérennité dans les comptes de BP est loin d’être assurée. Bpprod2Il est alors simple de constater que tous les volumes de production régressent sur les cinq ans examinés. Les volumes raffinés perdent 23%, les productions de liquides hors TNK-BP perdent 19% et celles de gaz chutent de près de 12% durant cette période.

    Ces résultats médiocres ont plusieurs causes parmi lesquelles il est possible de retenir:

    • la déplétion des volumes de liquides (FIG.) et de gaz en Europe (Mer du Nord) et aux USA
    • les investissements passés insuffisants (46% du cash flow des opérations en 2005)
    • la non maîtrise des délais, parfois accidentelle. (Thunder Horse, Atlantis)
    • la non maîtrise des opérations de raffinage et de la sécurité (Atlantic City).

                      La part de TNK-BP consolidée dans les résultats de BP correspond à 35% des volumes de liquides et 5% des volumes de gaz. Ces volumes interviennent au quatrième trimestre 2004 pour 752 millions de dollars dans le résultat de BP soit 17% du total de 4399 millions de dollars. Avant impôts et intérêts cette contribution est de 22%. La part de cette filiale russe est donc un élément important de la stature économique de BP. Quel que soit l’avenir incertain de cette participation de BP, il apparaît que le plus important concerne les autres actions du Groupe et plus particulièrement les mises en production de nouveaux champs dans le Golfe du Mexique et en Angola en particulier. 

  • Le miracle économique chinois.

    Le miracle économique chinois.

    Images Le miracle économique chinois est victime d’une vague de froid.
    Le centre, sud et l’est de la Chine sont plongés dans des intempéries sans équivalents depuis cinquante ans.
    La situation énergétique, déjà critique, empire de jour en jour et, dans les régions en proie aux intempéries, la production de charbon, ainsi que son transport sont compromis.
    Les lignes électriques sont détériorées par le gel, et les réserves se limitent à une semaine.
    La production de charbon a toujours été importante en Chine, elle dépassait déjà 200 millions de tonnes au 19°siècle.

    Mais cet épisode n’est pas le premier. Pour pallier aux risques de pénurie, un empereur fit élever à Pékin une montagne de charbon.
    Cette sagesse fut oubliée, et aujourd’hui, on s’aperçoit de la fragilité de l’édifice.
    La crise incite les ouvriers à rentrer chez eux, en même temps qu’une vague habituelle de grands voyages avait lieu.
    De plus, contrairement à ce qui est dit, l’impact sur l’économie d’un tel évènement n’est ni faible, ni limité.
    Le froid attaque les infrastructures qui sont l’élément fragile de l’ensemble.
    L’impact classique, sur les récoltes n’est pas à négliger non plus.
    Les émeutes et "évènements de masse" sont très courant en Chine, et les troubles en période de stress alimentaire se multiplient.

  • Pétrole abiotique.

    Pétrole abiotique.

    Images Le pétrole abiotique … remonte à la surface.
    Selon la théorie soviétique, le pétrole n’est pas une formation fossile, mais une production géothermique.
    Quand aux résultats, ils sont là, l’ex Urss est un des premiers producteurs, 60 % de ses forages sont positifs, contre 10 %, ailleurs, et certains gisements, épuisés, ou très largement entamés, se remettent à produire, ou semblent inépuisables.
    D’ailleurs la Russie a visiblement réussi à stabiliser sa production, pas les états-unis.
    Et surtout, leur localisation ne correspond pas à la théorie classique…
    Alors quelle est la bonne question ?
    Pétrole abiotique ou pétrole issu de la décomposition de micro-organismes ?
    Certainement pas.

    Car, même si le pétrole est une production géothermique, c’est à dire inépuisable à échelle humaine, il n’en reste pas moins que la production reste incontrôlable, et que la planète n’est pas susceptible de se couvrir de robinets qu’on ouvrirait ou fermeraient à volonté.
    "Selon la compagnie pétrolière Tatneft, plus de 65% du pétrole produit au Tatarstan est issu d’anciens gisements, déjà exploités à 80%".
    Le gisement de Romachkino est représentatif de ces gisements qui semblent inépuisable.
    Mais leur production est peu élastique.
    En effet, le prototype de l’effondrement actuel, c’est Cantarell au Mexique. Mais Cantarell produisait tranquillement son million de baril/jour depuis des années, quand on décida de le booster…
    Il produisit en effet beaucoup plus, mais sa production se rétracte désormais très vite.
    Aurait on été trop loin ?
    Même si cette théorie du pétrole abiotique est juste, la vitesse de reconstitution est limitée.
    Donc à ne pas dépasser, il faut donc prendre conscience d’un monde fini.

  • Zone Neutre: accroissement des volumes de production de pétrole et de gaz

    Zone Neutre: accroissement des volumes de production de pétrole et de gaz

    Neutralzone                       Il existe entre l’Arabie Saoudite et le Koweit une zone dite "Neutral zone" définie en 1965 par les deux pays. Elle s’étend sur terre sur 5800 km2 et se poursuit dans le Golfe persique. Cette zone produit 574 mille barils par jour d’huile lourde dont 300 mille en offshore. Le patron de la Kuwait Gulf Oil Company a déclaré que la capacité de production de cette zone allait être accrue de 50 mille barils par jour dans la partie onshore grâce à des injections de vapeur conduites par Chevron. Le taux de récupération des huiles lourdes pourrait ainsi passer de 5% à 40% a-t-il déclaré. Il a annoncé d’autre part que le Koweit était en discussions avec l’Iran pour trouver un accord d’exploitation de l’immense champ gazier de Dorra avant la fin de l’année, ce champ est sur une zone du Golfe où les trois nations ont des droits. Le Koweit a des besoins immenses en énergie pour produire l’électricité qui lui fait défaut.