Catégorie : actualités

  • Chavez choisit Total pour assurer la poursuite de la valorisation des huiles lourdes de l’Orénoque

    Chavez choisit Total pour assurer la poursuite de la valorisation des huiles lourdes de l’Orénoque

    Pdvsa                   Le Groupe Total informe qu’il vient de signer deux accords d’études avec le pétrolier Venezuélien PDVSA concernant le Bloc Junin 10 dans le bassin de l’Orénoque. Ces accords concernent l’évaluation des gisements d’huile lourde et l’étude d’un projet d’exploitation de ces réserves.

    Les participation de Total (30,3%) et de StatoilHydro (9.5%) dans Petrocedeno la Société mixte en charge de l’exploitation des huiles lourdes de l’ancien Sincor, produisant 200 mille barils par jour, apportent à cette entreprise la compétence et le sérieux nécessaires à la poursuite de ces projets de valorisation très complexe.

    Lire le communiqué de Total.

  • La Mer de Chuckchi: le pétrole ou les ours blancs?

    La Mer de Chuckchi: le pétrole ou les ours blancs?

    Chuckchi                      L’administration américaine veut mettre aux enchères Mercredi prochain, de nouvelles aires d’exploration et d’exploitation pétrolière au large de l’Alaska dans la mer de Chuckchi. Mais d’après le Wall Street Journal des députés Démocrates et des groupes environnementalistes essaient de retarder cette vente. En effet cette zone abriterait un dixième de la population des ours blancs du Grand Nord. Alors les avis des fonctionnaires du "Minerals Management Service" en charge des ressources pétrolières et ceux du "Fish and Wildlife Service" en charge de la protection des animaux sauvages sont mis en confrontation par les divers groupes de pression.

               Shell, ConocoPhillips et StatoilHydro seraient les pétrolières les plus intéressées par ces adjudications.

  • Le chinois CNOOC dans le gaz iranien de North Pars

    Le chinois CNOOC dans le gaz iranien de North Pars

    Cnooc_2                               Le ministre iranien du Pétrole, Nozari, a déclaré qu’il espérait qu’un accord serait signé avant la fin Mars (fin de l’annèe iranienne)  entre le chinois China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) et l’Iran pour l’exploitation du champ gazier de North Pars. L’objectif pour l’Iran étant de pouvoir produire et exporter du Gaz Naturel Liquéfié, représentant 12 millions de m3 de gaz par jour.

                                    Après la signature avec le chinois Sinopec pour l’exploitation du grand gisement pétrolier de Yadaravan, on voit clairement se dessiner un axe Chine -Iran de coopération économique et politique. Ni la Russie ni les USA ne doivent assister à ces noces avec beaucoup d’enthousiasme. Et pendant ce temps Total et Shell jouent la montre en Iran, dans l’attente de la nomination d’une nouvelle administration US, un peu moins bornée que ne l’est l’actuelle.

  • Coal to liquid II

    Coal to liquid II

    Images_4 "La technologie CTL, loin d’être convaincante en l’état actuel des processus de production, ressemble plus à une tentative insidieuse de la part des industriels du charbon, de tirer profit de la pénurie annoncée du pétrole."
    Ce commentaire, mérite à lui seul un article.
    En effet, techniquement le coal to liquid, ou transformation de la houille en combustible liquide, par hydrogénation a déjà été utilisé dans l’histoire.
    Réalisé à l’échelle industriel par les nazis, et cette technologie transmise aux Japonais, elle a permis aux puissances de l’axe de mener la seconde guerre mondiale.
    Réutilisé par l’ Afrique du sud, elle lui a permis de prolonger un peu le système d’apartheid.

    Mais les conditions étaient particulières.
    Esclavage de la main d’oeuvre, ou du moins, dans certains cas, exploitation éhontée, cout supporté par l’appareil militaro-industriel.
    Dans les trois cas, cela s’est mal fini pour l’utilisateur.
    Mais l’ Allemagne n’a plus de charbon exploitable, le Japon a aussi cessé sa production, donc on peut dire que la solution n’aurait pas été éternelle.
    Elle reposait aussi sur l’utilisation d’un bon charbon, l’anthracite, qui se fait rare depuis… 1920…
    En effet, il ne faut pas se laisser abuser par des tonnages sans signification.
    Un n’égal pas un.
    Donc effectivement, comme l’a dit si bien André, même si l’on omet complètement le stade industriel le coal to liquid s’est déjà fait, mais dans des conditions si particulières qu’elles sont difficilement reproductible, encore moins rentable économiquement.

  • Crise immobilière fille de crise pétrolière…

    Crise immobilière fille de crise pétrolière…

    Images_3 L’élément catalyseur de la crise immobilière est la crise pétrolière.
    Le coup de balancier, causé par une baisse très forte des prix du pétrole, joint à une remontée encore plus forte, a pris en porte à faux les suburbians, d’autant plus fort que la baisse précédente leur avait fait renouveler leur parc automobile au profit de 4X4 et de pick-up, bien plus gourmands.
    A cela se rajoute le problème de blocage des salaires, pour conduire tout droit les banlieues dans la crise.
    Ce phénomène, surtout américain, à moindre degré européen, est lourd de conséquence.
    Un bâti déphasé et zoné, sans activité souvent, dépendant d’un approvisionnement extérieur lourd, ne produisant rien à proximité, et tributaire de transports en commun longs et/ou défaillant.

    Mais la crise s’annonce encore plus lourde pour les zones industrielles.
    En effet, pour elles (trois fois plus de surface que le résidentiel), il n’y a pas de solutions.
    Elles sont intégralement dépendantes du pétrole et des approvisionnements à flux tendus.
    Les phénomènes de crise qui les guettent sont déjà perceptibles.
    Difficultés de vente et/ou de location, cout élevé des loyers, et couts des transports en tout genre. Employés, fournisseurs, clients…
    La charge et le montant du poste "transport" devient délirant, et se taille une part honorable des frais, pas aussi importantes que les salaires, mais qui devient significative.
    Mais, que, elle, on paie sans rechigner et sans geindre.
    la "fin des banlieues", touchera aussi l’industrie.

  • La Chine première…

    La Chine première…

    Images_2 Pendant qu’en Europe, on traine les pieds pour atteindre les objectifs d’énergies renouvelables, qu’on chipote, qu’on négocie, qu’on demande des délais, la Chine, elle, se lance résolument dans l’aventure.
    "L’association d’une politique de leadership et d’un sens des affaires aiguisé conduira à une croissance spectaculaire des énergies renouvelables, en augmentant de manière significative sa part dans le marché de l’électricité, du chauffage et du transport des carburants ".
    La nouvelle révolution industrielle verrait donc le point d’accélération se situer en Chine.
    "La Chine est sur le point de devenir le numéro un mondial de l’industrie des énergies renouvelables, ce qui aura des conséquences mondiales pour l’avenir de la technologie ".

    La Chine pousse son avantage dans la totalité des axes :
    – force éolienne (doublement en 2006…),
    – éthanol (à partir de la cellulose),
    – chauffe-eau solaires (100 millions de M2 en 2006),
    – gestion des déchets, notamment agricoles, destinés à produire du biogaz.
    Le prix des chauffe-eau solaires s’est effondré en Chine, présageant leur généralisation…
    Pendant ce temps là, en Europe, on négocie

  • Le parlement européen : les états trainent…

    Le parlement européen : les états trainent…

    Images … les pieds pour le changement de paradigme.
    Le gain d’efficacité énergétique de 20 % d’ici 2020 est tout à fait envisageable, "faisable du point de vue technique et économique".
    Se réveillant de leur longue sieste, les députés estiment qu’ "une utilisation plus efficace de l’énergie permettrait du même coup de réduire la dépendance de l’UE de ses importations d’énergie"
    Pour les députés, il faut fournir :
    "infrastructures, bâtiments, appareils, moyen de transports et système énergétiques, les plus efficcaes, tout en encourageant les citoyens à utiliser l’énergie de la façon la plus rationnelle possible."
    En un mot, le changement de société n’est possible que par une politique publique agressive, comprenant des normes contraignantes en matières de logements.

    Mais les états trainent les pieds.
    Sur 21 actions, seule 3 ont été mises en application, mais on atteint là, les limites de la cohérence idéologique.
    En effet, seule une action publique peut résoudre le problème, mais on a beaucoup privatisé, et les intérêts des compagnies sont de vendre, au maximum, et à prix maximum leur énergie, ce qui contredit toute politique de réduction des quantités consommées.
    Il faut de même, retirer du marché les appareils énergivores, notamment les ampoules, et encourager la recherche.
    C’est une belle porte ouverte que les députés ont enfoncés.

  • Statu quo de l’Opep…

    Statu quo de l’Opep…

    Arabie_saoudite L’ Opep veut "maintenir le statu quo" jusqu’en mars, mais au delà…
    En effet, au delà, la production risque fort de baisser, pour plusieurs raisons.
    D’abord la raison financière, les pays membres de l’Opep ne manquent guère d’argent, et ont pris gout à des rentrées élevées. Dans ce contexte, continuer à remplir des coffres sans fin, ni but n’intéresse personne.
    Ensuite, pour maintenir la production, il faudrait investir massivement, chose qui n’est pas faite avec la célérité voulue. On investit, mais moins que nécessaire.
    Ensuite, globalement, la reprise en main a été totale par les états. Ils entendent gérer leurs ressources en bon père de famille, à long et moyen terme.

    Ensuite, le pic-oil est une réalité pour beaucoup de gisements, les gisements "neufs" et "frais", sont difficilement exploitable, petits et fracturés, posant des problèmes inconnus jusqu’ici.
    Et enfin, la récession en cours d’abord aux états-unis, risque de s’étendre au monde, et entrainer la chute des cours, à défaut de la chute de la demande.
    Elle est en effet, plus forte que l’offre, et ménage un "matelas" certain de demande non satisfaite.

  • TOTAL voudrait accélérer l’exploitation du Bloc 32 au large de l’Angola

    TOTAL voudrait accélérer l’exploitation du Bloc 32 au large de l’Angola

    Bloc_32                     La Société Total a fait de nombreuses découvertes au large de l’Angola, dans une zone dite "Bloc 32" située plus au large par rapport à la zone exploitée de Girassol et de Dalia. Elle comporte plusieurs champs dont trois d’entre eux très proches appelés Gindungo, Canela et Gengibre que Total envisageait initialement d’exploiter simultanément à partir d’un gros équipement flottant(FPSO). Aux dernières nouvelles une autre hypothèse envisagerait de mettre le seul champ de Gengibre en production à l’aide d’un FPSO plus petit, ce qui permettrait à moindre coût, dès 2012, de produire 60 mille barils par jour.

                                Il y a dans cette zone des réserves importantes qui permettront à Total de produire du pétrole au delà de la prochaine décennie. Les cours élevés du pétrole militent pour une mise en production modulaire de très bonne rentabilité et moins sensible aux aléas politiques, dans un pays membre de l’Opep.

  • USA: La demande de plateformes de forage offshore mollit

    USA: La demande de plateformes de forage offshore mollit

    Atlantis                        D‘après ODS-Petrodata le nombre de plateformes offshore en opération se réduit dans le monde. Il serait de 605 sur un total de 679 disponibles. Ce phénomène est surtout perceptible dans le Golfe du Mexique où seulement 94 plateformes sur 125 sont actives. Par contre en Europe, en Afrique et en Australie la quasi totalité des plateformes sont utilisées.

                              Cette information confirme le manque de dynamisme de l’exploration pétrolière aux USA, signalée en particulier lors de la publication des résultats de Schlumberger et de ceux de Halliburton qui ont noté la faiblesse de leur activité dans cette région. L’opacité de la politique énergétique de l’administration américaine, axée stupidement sur le "tout éthanol", participe probablement à cette déprime locale. Les incertitudes sur la rentabilité des très onéreux forages ultra profonds dans le Golfe du Mexique sont aussi à prendre en compte.