Catégorie : actualités

  • Shell : nouvelle découverte dans le Golfe du Mexique

    Shell : nouvelle découverte dans le Golfe du Mexique

    Nautilus                             Shell fait savoir qu’il a découvert un nouveau champ dans la partie Est du Golfe du Mexique par 8000 mètres de profondeur. Cette découverte a été réalisée par le semisubmersible de forage Nautilus appartenant à Transocéan. Ce champ de Vicksburg est exploré conjointement avec Shell (57.5%) par Nexen (25%) et Plains Exploration (15.5%).

    Cette nouvelle pourrait ranimer l’intérêt du Marché sur le canadien Nexen qui possède aussi des intérêts au Yemen et dans les sables bitumineux canadiens avec plus de 7% dans Syncrude. De par sa taille, Nexen est une proie potentielle, pour une grosse pétrolière à la recherche de réserves.

  • Les rentes de situation…

    Les rentes de situation…

    Images_4 … qui ne gênent guère Attali.
    Elles sont nombreuses, et s’il tape sans retenue sur les petits, les nouveaux "fermiers généraux" ont miraculeusement échappé à sa vindicte et à sa fougue, pour lui "Les Français doivent passer d’une culture de la rente à une culture du risque   ".
    Citons les , ces "grands risqueurs" :
    – les fermiers proprement dit du système, à qui on a justement affermé, autoroutes, eaux, bientôt, les autres fluides, électricité et gaz, et qui en tire des juteux bénéfices,
    – les anciens élèves des grandes écoles, il faut signaler que le trader de la société général, Jérôme Kerviel, paie aussi le fait d’être sorti des universités, les autres places intéressantes étant trustés par ces "risqueurs", qui ne risquent rien du tout…
    Lui était le mouton noir, le "mal diplômé"
    En réalité, pour faire ce genre de métier, avoir fait maths-spé et maths-sup doit être analysé objectivement : c’est de la confiture au cochon.
    Ces gens là, n’ont rien à faire dans ce contexte.   

    – l’oligopole de la téléphonie,
    – l’oligopole de la distribution,
    – l’oligopole du numérique…
    Mais il faut bien préciser que M. Attali, n’avait aucune chance de travailler comme taxi, coiffeur, pharmacien, ou même comme notaire.
    Une commune de 8 000 habitants vient d’être condamnée pour rupture de contrat.
    Les contrats avec les grandes compagnies des eaux garantissent surtout et essentiellement leurs bénéfices. Mais monsieur Attali peut éventuellement y travailler.
    Mais jamais, absolument jamais, il ne saura couper les cheveux (sauf en 4).
    Bien sûr, je ne citerais même pas les compagnies pétrolières… Les prix de leurs produits étant, justes, transparents et honnêtes…

  • EXXON-MOBIL 2007: les productions marquent le pas

    EXXON-MOBIL 2007: les productions marquent le pas

                              Les productions de la plus importante Société pétrolière indépendante mondiale, Exxon-Mobil, étaient caractérisées dans les années précédentes par un fort dynamisme des productions de liquides (pétrole brut + condensats) en raison d’une très forte montée des productions africaines qui compensaient et au-delà, les déplétions des productions américaines et européennes. Ce phénomène a marqué le pas en 2007.Exxon1 Par contre les productions de gaz qui sont faibles par rapports à celles de liquides, ont poursuivi leur lente et inexorable décroissance.

                              Examinons tout d’abord la production de liquides. Exxon2_2 On peut constater depuis 2002 et jusqu’en 2006 que la croissance annuelle quasi linéaire des productions africaines de 110 millions de barils par jour compense les déplétions des productions européennes et américaines. Mais cette croissance s’est arrêtée en 2007 , elle devrait reprendre en 2008 avec les mises en production des champs de l’Angola (Marimba et Kizomba) qui produiront alors à leur plein débit. La lente déplétion des productions américaines et européennes semble difficile à contenir, elle devrait donc se poursuivre.

                            Pour les productions de gaz, les déplétions européennes et américaines ont été déterminantes dans la baisse des volumes.Exxon3_2 Les productions du Qatar (RasGas 2) devraient cependant permettre à Exxon de stabiliser les productions dans les années à venir. Malheureusement le retard pris par ENI au Kazakhstan  (Kashagan) repoussera en 2011 et 2012 les productions tant attendues.

                          Cette analyse montre que les productions d’Exxon-Mobil vont à peu près se maintenir dans les années à venir, ce qui ne sera pas le cas de bien de ses concurrents. Mais le nombre de projets nouveaux n’est pas à la hauteur de cette pétrolière. Exxon a toujours été très fier de la rigueur de gestion de ses investissements, mais n’ont-ils pas été, peut être, trop étroits pour favoriser de massifs rachats d’actions dont la pertinence sera, à terme, pour le moins discutable?  En 2007 Exxon a investi  21 mds$ sur un cash flow de 56 mds$ (dont 52 provenant des opérations). C’est 6 mds$ de moins que Shell, c’est beaucoup, même si l’on est très efficace.

  • L’état des infrastructures

    L’état des infrastructures

    Images La transparence et l’analyse règnent dans certains pays, mais pas trop en France, où la politique est bien entend, géniale, et "la seule possible".
    Au Québec, on pose la question des infrastructures qui, dans la consommation énergétique a une lourde incidence.
    Pour les 4281 ponts du Québec, le bilan est sans appel. Bien que l’infrastructure routière soit prioritaire,  plus de la moitié sont en mauvais état.
    Ce qui est en cause depuis 1993, est leur transfert aux autorités locales :
    "On n’aurait pas dû leur transférer ces structures, tant au niveau financier qu’au niveau technique".

    La reprise des ponts par l’état, appelons la, renationalisation, a été la première des mesures préconisée après l’effondrement du viaduc de la concorde en 2006, effondrement qui avait fait 6 morts et 5 blessés.
    Pour la ministre des transports, Julie Boulet, le piètre état des ponts est connu depuis longtemps, mais rien n’a été fait pour y remédier jusqu’au drame.
    L’effort de reconstruction, considérable ne remettra que 70 % des infrastructures en l’état en 2010.
    Le budget, uniquement pour les ponts se monte à 100 millions de dollars canadiens, et 2600 millions pour les routes en général.
    En 2005-2006, le budget des ponts se montait à … 2 millions…
    On le voit, les "succès" des entreprises de privatisations ne sont du qu’à un non-investissement. Bien entendu, à ce moment-là, le mythique "investisseur" fait totalement défaut, et ne reste que le contribuable.
    L’investisseur n’ayant retiré de l’argent de son "investissement" que parce qu’il a comprimé les frais d’entretiens.
    Cette problématique est connue en France depuis la première république et le second empire.
    Quand on  confie une chose aux autorités locales, il n’y a aucune chance qu’elle soit correctement faite.

  • Grenouillage au Vénézuela.

    Grenouillage au Vénézuela.

    Le pétrole du Vénézuela n’en finit pas d’attiser les convoitises.
    Images_2 C’est désormais la lutte anti-drogue qui vient servir de prétexte à des ingérences nord américaines.
    Explications : dans tous les pays où la lutte anti-drogue a été militarisée et prise en main par la DEA, que ce soit l’Afghanistan ou la Colombie, et hier la Bolivie, la production de drogue a augmenté, les prises diminuées.
    Or en 2005, le gouvernement Vénézuelien expulse les "conseillers" de la DEA, en leur reprochant l’espionnage, les manigances, et leur peu d’intérêt contre le trafic de drogue.
    Suite d’ailleurs à l’expulsion de la DEA, les saisies de drogue au Vénézuela ont explosés, passant de 44 tonnes à plus de 77, le nombre d’arrestations se montant à 4000 et 68 fonctionnaires de police révoqués et arrêtés.

    D’ailleurs, les deux plus gros producteurs de drogue au monde sont deux alliés fidèles des USA, d’abord la Colombie (62 % de la cocaïne produite) et ensuite l’Afghanistan (92 % de l’opium produite).
    Inutile de rappeler l’histoire, le plus gros état-trafiquant du 19°siècle était la Grande-Bretagne, qui l’imposa à la Chine.
    La France, elle, disposait en Indochine d’une "régie de l’opium" qui rendit la colonie fort profitable aussi, bien que l’opium fut pourchassée en France même.
    Derrière cette histoire, toujours la même, une seule clé, le pétrole.
    Beau moyen de "condamner" et de s’immiscer dans des affaires internes, et de se créer des problèmes, alors qu’on n’a pas résolu les précédents.
    Chavez n’a rien d’un paranoïaque, les menaces US, sont bien réelles.

  • Statoil et Total auraient conclu avec Chavez une indemnisation Sincor

    Statoil et Total auraient conclu avec Chavez une indemnisation Sincor

      Pdvsa_2                                                              Le Président venezuélien Hugo Chavez, d’après Reuters, aurait proposé 235 millions de dollars en cash à StatoilHydro et 735 millions de $ en pétrole à Total pour les indemniser de leur perte de majorité dans le projet d’huiles lourdes Sincor( Statoil étant passé de 15% à 10% et Total de 47% à 30% des parts). Statoil et Total auraient de plus, reçu un bonus de 130 millions de dollars pour avoir rejoint le consortium renommé Petrocedeno. L’ensemble valorise donc Sincor à 5 milliards de dollars (22% à 1.1 mds$) ce qui est faible compte tenu des cours du brut. L’opération devrait être comptablement neutre pour Total qui devrait passer les write-off dans ses comptes au fil de l’eau des livraisons gratuites de pétrole. Mais elle restera politiquement traumatisante.

                            Le Venezuela sera toujours là après Chavez et aura sûrement besoin des compétences de Total ou d’autres compagnies pour remettre en état les installations d’extraction et de raffinage des huiles lourdes du bassin de l’Orénoque.

  • Total a démarré le quatrième train de liquéfaction Dolphin au Qatar

    Total a démarré le quatrième train de liquéfaction Dolphin au Qatar

    Gnl                       Total annonce que le quatrième train de liquéfaction de l’usine de Dolphin au Qatar avait démarré et qu’il escomptait atteindre rapidement  une production totale de 2 milliards de pieds cube par jour ( 57 millions de m3/jour) conformément au planning. Ce train représente un investissement de 3,5 milliards de dollars.

                             On mesure aux travers de tels projets, l’ampleur des investissements nécessaires pour pouvoir liquéfier et transporter du gaz naturel. Ce procédé trop cher, trop rigide, appelle à la recherche et la mise au point d’autres moyens de conditionnement, moins onéreux du gaz naturel. Ce devrait être un objectif prioritaire pour l’Europe que de pouvoir approvisionner à moindre coût du gaz naturel, d’où qu’il soit extrait dans le monde.

  • Ceux qui ont, ceux qui n’ont pas…

    Ceux qui ont, ceux qui n’ont pas…

    Images La tension, une nouvelle guerre, pas tellement froide est en gestation en Amérique Latine.
    Entre l’axe des pays qui ont de l’énergie, Equateur, Bolivie et surtout Vénézuela, flanqué du Nicaragua et de Cuba, avec les états-unis, et leur dernier allié, la Colombie.
    Les ventes d’armes, notamment russes y atteignent des records. Sukhoi fait des bénéfices records, et Chavez veut créer une alliance contre le voisin du nord.
    La guérilla Colombienne est désormais pour lui "un groupe belligérant", et non plus un groupe terroriste.
    Mais, dans ce cas d’espèce, la Colombie, force est de constater qu’il y a surtout des terroristes, de chaque côté, et que la population en est victime, sur fond de féodalités.

    Washington compte là-bas peu d’amis, sauf la Colombie, son autre "allié", le Pérou, a à sa tête un président considéré il y a 25 ans comme un anti-yankee résolu, et le seul vrai frein sont des états plus pondérés, comme le Brésil ou le Chili.
    Enfin, en ce qui concerne le Brésil, il vaut mieux dire qu’il est en train de construire son propre empire, et qu’il a besoin de temps.
    La domination de l’ Amérique latine par le Brésil après avoir été réalisée au 19° siècle, s’est effondrée en 1870.
    La leçon retenue au Brésil est similaire à la leçon russe : pour montrer les muscles, il faut d’abord bâtir une économie puissante.
    Ce conflit a clairement l’énergie en ligne de mire : celui qui n’en a plus (suffisamment), les états-unis, les autres qui en ont, mais n’entendent pas le brader.

  • Un raffinage US au plus bas fait monter les stocks hebdomadaires de pétrole brut

    Un raffinage US au plus bas fait monter les stocks hebdomadaires de pétrole brut

    Raffin2                   Le raffinage américain a pris, la semaine dernière, de l’avance pour se convertir aux spécifications d’été. Le volume traité correspond à celui qui l’était trois semaines plus tard l’an dernier. Les raffineries n’ont produit qu’à 85% de leur rendement, ce qui a fait monter les stocks de pétrole brut en amont du raffinage de 3,6 millions de barils. Les stocks d’essence, bien approvisionnés par les importations, se sont eux aussi gonflés de 3.6 millions de barils. Les stocks de fuel et de propane ont baissé respectivement de -1,5 et -3,1 millions de barils.

                      Ces résultats devraient détendre les cours du WTI qui semblent accrochés à 92$/baril pour on ne sait quelle raison, sinon pour un très faible niveau de stocks à Cushing.

                  Cushin1 En effet malgré la remontée globale des stocks de brut de 10 millions de barils depuis trois semaines, les stocks à Cushing où se traite le WTI, sont au plus bas à moins de 16 millions de barils. Ce phénomène altère le marché spot dont les prix se répercutent sur le marché à terme.

    Correl3          Il existe depuis près de 10 mois une corrélation entre les stocks à Cushing est les cours du WTI sur le Nymex.

  • Technip enregistre 270 millions d’euros de charges

    Technip enregistre 270 millions d’euros de charges

    Technip                    La maîtrise des projets est un exercice difficile qui peut coûter très cher en cas de dérive dans un planning trop optimiste. Eni l’a constaté au Kazakhstan sur le projet Kashagan, Technip en souffre encore sur divers projets tels que ceux du Qatar ou il vient d’enregistrer une charge de 200 millons d’euros sur Qatar II, et divers autres chantiers en Asie-Pacifique et en Amérique du Nord où il enregistre une charge de 70 millions d’euros.

                        La principale qualité financière d’une Société d’Ingénierie est de tenir ses devis, ce n’est pas encore le cas de Technip. On sait par exemple que le projet Tahiti de Chevron dans le Golfe du Mexique a pris près d’un an de retard à la suite d’incidents d’amarrage. Technip est associé à ce projet.

                       Technip perdait 9% à 11 heures ce matin 30 Janvier, à 44,2 euros.

                        Avec une capitalisation boursière de moins de 5 milliards d’euros, certains Groupes Etatisés pourraient être intéressés par une prise de contrôle de Technip, pour posséder les technologies dans l’exploitation offshore par exemple.

    Voir le communiqué de Technip.