Catégorie : actualités

  • Goldman Sachs « surperforme » le raffinage américain

    Goldman Sachs « surperforme » le raffinage américain

    Essenc1                     Les Sociétés de raffinage, dont on a analysé les résultats du quatrième trimestre de Valero, voient leurs marges fortement réduites . Simultanément leurs cours croissent de 7% à 15% à New York ce Mardi 29 Janvier ( Frontier Oil +15%, Valero +10%, Tesoro +7%). Ce résultat assez surprenant provient d’un avis de Arjun N. Murti, analyste chez Goldman Sachs, qui prévoit un accroissement fort des prix de l’essence aux USA  à partir du printemps et de la reprise des consommations des conducteurs américains.

                         Ce pronostic est assez simple à faire, compte tenu des variations de cours de l’essence observés les années précédentes, il suppose cependant que la consommation US restera soutenue, que l’arrivée de volumes accrus d’éthanol et que les importations d’essence n’arriveront pas à calmer la poussée de fièvre traditionnelle des cours de l’essence à l’arrivée des beaux jours. Le suivi de cette anticipation par le Marché US est remarquable

  • Le mouvement tournant.

    Le mouvement tournant.

    Carte_serbie La manoeuvre russe dans les balkans prend de l’ampleur et de la consistance, après avoir acheté les bulgares par l’intermédiaire du gazoduc south stream, la Russie manoeuvre aussi la Serbie.
    Là, c’est encore plus facile.
    La question du Kosovo (Moscou appuie la Serbie), pousse littéralement Belgrade à pactiser avec Moscou, qui a profité de l’occasion pour prendre le contrôle de l’opérateur local du gaz, la société NIS.
    On le voit,  là aussi, pendant  que des gouvernements "bling-bling" font leurs pitreries, les russes travaillent sérieusement et avec application à la reconstruction de leur puissance.

    La question du Kosovo et la reconnaissance éventuelle de l’indépendance par les occidentaux risque de transformer plusieurs pays en poudrière.
    Car, à l’est, on risque aussi de reconnaitre d’autres indépendances, Transdniestrie, mais aussi Abkhazie…
    Ce qui aurait pour effet d’hypothéquer encore plus le gazoduc Nabbucco.
    L’intégration de certains pays à l’ Otan n’y changerait rien, d’ailleurs, car s’il y a bien une alliance en voie de dislocation, c’est bien l’ Otan, qui est en train de perdre le seul conflit auquel elle est mêlée, l’ Afghanistan.
    La dernière (non-) nouvelle de ce pays tourmenté, est que les talibans, apparemment ont réussi à couper les voies d’approvisionnements terrestres.
    Les frais d’occupations vont encore augmenter, l’avion, c’est forcément plus cher !

  • La bataille de Leipzig.

    La bataille de Leipzig.

    Images Leipzig n’a pas porté chance a GDF, qui était soucieux de mettre la main sur le producteur local d’électricité.
    Le référendum, a en effet été sans appel, plus de 87 % de non à la privatisation, souhaitée par les hommes politiques, toujours pressés de vendre les bijoux de famille, faute de remettre en question l’architecture monétariste.
    Là, la volonté de vendre était justifiée par l’endettement de la ville.
    Après, les consommateurs sont justes priés de payer les augmentations des prix.

    Il s’en va s’en dire, que ce partage des rôle est fort peu gouté, et que dans beaucoup d’endroit, il s’accompagne d’une corruption assez flagrante des élus.
    Même si cela n’est pas le cas, la suspicion reste, entrainant le rejet des administrés.
    Cette corruption est assez diverse, d’ailleurs, argent comptant, mais pas seulement, places, après la carrière politique, ou pour la famille, l’imagination est sans limite, dans le domaine de tous les fluides…
    Il faut croire que quand on parle de liquides, on pense d’abord "pot de vin" ?
    Bravo pour les élus, qui ont réussi à rendre ces pratiques totalement impopulaires. Prochaine étape : les nationalisations sans indemnisation.

  • Etat des lieux début 2008…

    Etat des lieux début 2008…

    Images Le monde est vaste, et l’on ignore ce qui se passe à l’autre bout, souvent.
    D’autant que l’information officielle n’arrive que biaisée, bouillie mâchée par des propagandistes très bien payés.
    Quelle est la situation exacte, ou plutôt, l’approche d’une information le moins tronquée possible ?
    Au niveau énergétique, c’est déjà la pénurie, en beaucoup d’endroits.
    Cela commence par les plus marginaux, et les plus faibles.
    Ferment les "petits" aéroports, sans grand avenir, les aéroclubs locaux sont à l’aise, l’ Afrique souffre d’une pénurie de carburant, et de gaz généralisée. Pourtant l’énergie y est hors de prix.

    Plus récemment, les "modèles" chinois et sud africains connaissent de grandes difficultés.
    Manque de carburant pour commencer, de charbon ensuite.
    La pénurie de charbon atteint ces deux grands géants de la production.
    Celle-ci y a augmenté, certes, mais insuffisamment. Et les importations ne suffisent plus.
    En réalité, les autorités "jonglent" avec les pénuries.
    Que faire en cas de pénurie, sinon laisser se dérouler la crise, et la déplacer, de secteur (du transport dans l’électricité), de région (chacun son tour), sous fond d’inflation alimentaire crée par l’envolée du prix de l’énergie ?
    La réponse chinoise est pragmatique, on laisse faire la crise, pour qu’elle reste dans les limites du socialement acceptable.
    La théorie d’Olduvaï dans toute sa splendeur.

  • Valero, raffineur américain, annonce des résultats trimestriels en baisse

    Valero, raffineur américain, annonce des résultats trimestriels en baisse

    Raffin1                     Valero, premier raffineur indépendant américain, 31ème du classement  mondial "PFC energy",  a produit au quatrième trimestre 2007 un volume de produits raffinés s’élevant à 2,8 millions de barils par jour. Son résultat net trimestriel s’élève à 567 millions de dollars à comparer au résultat de la même période 2006 qui s’élevait à 1100 M$. Cette baisse de près de 50% du résultat s’explique par une baisse des marges de raffinage en raison de la hausse des cours du pétrole brut et des divers produits amonts et d’une moindre augmentation des produits raffinés et secondaires.

                       Ce résultat était attendu en raison de la faible marge dégagée sur les cours de l’essence aux Etats-Unis durant le quatrième trimestre 2007 (FIG.).  La Bourse s’attendait même à bien pire puisque le cours de Valero à 60$ à New York, grimpe de près de 10%.

                       Valero annonce qu’il veut se débarrasser des raffineries les moins rentables. En effet un examen de ses résultats opérationnels dans les diverses zones des USA montre que Valero obtient de très bons résultats dans le Golfe du Mexique où il possède les plus grosses raffineries.Valero_2 C’est là que ses marges par baril sont les plus élevées et que ses coûts opérationnels sont les plus bas conduisant à une marge nette opérationnelle par baril de plus de 5$. Par contre les trois autres zones, moins importantes en volumes,  génèrent des marges beaucoup plus faibles. Ces résultats sont exemplaires de l’activité raffinage qui peut être lucrative, à condition de disposer de grandes raffineries équipées de conversion profonde et d’unités d’hydrodésulfuration, permettanr d’utiliser des bruts économiques de faible qualité comme charges.

                   

  • Nouvelle pénurie, la Chine en panne de charbon.

    Nouvelle pénurie, la Chine en panne de charbon.

    Ambroisetezenas1                       Le Communisme Capitaliste chinois se mélange les pinceaux dans les problèmes de logistique de cet immense et complexe pays. Après les pénuries de carburants dans les grandes agglomérations, semble-t-il résolues, voilà que les centrales électriques sont en rupture de charbon. Le mauvais temps exacerbe la demande en énergie et affecte les livraisons qui dépendent pour une large part de la disponibilité des trains. Or, ces trains consomment du charbon et  ont été mobilisés par les Vacances de Printemps des populations laborieuses. Alors la Chine manque d’électricité et régule la demande par des coupures de courant…comme d’habitude.

                                L’industrialisation et la modernisation de la Chine accroissent considérablement la complexité de sa gestion. Les limites de compétence d’une administration centralisée apparaissent régulièrement par des crises et des pénuries. Il y a là les limites potentielles d’une expansion économique chinoise que l’on pourrait croire sans borne.

  • Protectionnisme, subventions et avenir.

    Protectionnisme, subventions et avenir.

    Images Il est bon de rappeler ce qu’est un pays sous développé, c’est un pays où a triomphé, de longue date, le libéralisme économique.
    Un pays développé, c’est un pays qui a connu de longues périodes de protectionnisme, pendant lesquelles ses industries ont été protégées de l’extérieur, pour atteindre la maturité.
    De même, les subventions font partie intégrante du paysage.
    Subventionner n’est pas un gros mot, quand on veut créer quelque chose, on ne le fait pas à partir de zéro.
    Dans n’importe quel pays du monde, il y a toujours l’état derrière.

    Que l’éolien, le solaire, thermique ou photovoltaïque soit subventionné, ne diffère absolument en rien de la totalité des industries crées depuis le 16°siècle.
    Même l’industrie textile n’a pu être crée en France qu’avec l’appui des puissants.
    Et c’est pour accroitre leur puissance, que ceux-ci ont accordés privilèges, donations, exonérations  en tout genre.
    Par contre, quand à l’inverse, on arrête de dépenser de l’argent, de protéger les secteurs, voire qu’on les supprime, il ne s’ensuit qu’une chose : la misère et l’extrémisme politique.
    Confrontez avec l’histoire de la crise de la dentelle du Velay au 17° siècle : totalement édifiant sur la stupidité des classes aisées…

  • Le cadeau.

    Le cadeau.

    Images_2 Avec le paquet acheté, il faut un cadeau. Le paquet acheté par la Chine, ce sont les centrales EPR, le cadeau, ce sera le centre de retraitement.
    Enfin, un cadeau qui leur couterait 15 milliards d’euros, mais cadeau quand même, car il y aurait transfert de technologie.
    Les centrales vendues couteraient 8 milliards, le centre de retraitement est deux fois plus cher, mais permet d’accéder à la maitrise technologique.
    On le voit, notre bon roi, Nicolas 1° est en train de disséminer l’atome au 4 coins de la planète (sauf à l’Iran).

    La Chine désire un engagement "irréversible" pour exécuter le contrat EPR.
    Comme on le voit, ce contrat n’est pas finalisé, la vente des réacteurs dans le golfe est virtuelle, la construction du prototype finlandais est digne d’un scénario noir du bâtiment : retard à tous les étages, quand à celui de Flamanville, sa construction se voit contestée en justice.
    Bien entendu, même s’il était livré à l’heure, il arriverait au moment des problèmes d’approvisionnement en uranium et empêcherait l.a réalisation de l’objectif des 23 % d’énergies renouvelables dans le panier énergétique français.
    De plus, il existe une contestation forte de l’EPR, plus forte que celle des anciens réacteurs.
    En effet, cette technique est loin d’être nouvelle, elle date des années 1950, et serait aussi dangereuse.
    Mais le problème le plus récurrent est celui de l’approvisionnement en uranium, la production ne progressant guère, exception faite du Kazakhstan.

  • USA : Plus 45 %

    USA : Plus 45 %

    Images La capacité éolienne installée dans le monde a augmenté de 26 %, et, record toute catégorie, montrant que rien n’est figé, plus 45 % aux USA.
    Globalement 94 GW ont été installé à ce jour, soit 22 de plus que l’année dernière.
    Arrive premier les USA, avec 5.2, ensuite l’ Espagne, avec 3.5 et la Chine, avec 3.4. Le seul état du Texas a installé 1.2 GW.
    Globalement le parc éolien US atteint 16.8 GW et pourrait produire en 2008, 48 milliards de KWH.

    L’état du Texas arrive en tête d’ailleurs aux USA avec 4356 sites de productions, devant la Californie 2439, et le Minnesota 1299.
    On le voit donc, rien n’est jamais écrit à l’avance, et dans l’évolution des sociétés, rien n’est figé.
    D’ailleurs, la répartition des capacités de production indique surtout une volonté locale des autorités politiques.
    Rien n’est du au marché, mais au contraire à une démarche volontariste.
    Il est clair qu’à la vue de la carte, toute le monde n’a pas reçu la révélation.

    Article vieux de 10 ans, à relire.

  • L’action Total ne vaut plus que les quatre cinquièmes d’un baril de pétrole

    L’action Total ne vaut plus que les quatre cinquièmes d’un baril de pétrole

                             Mauvaise image d’une Société pétrolière fortunée (très mauvais en France) discutant avec l’Iran (très mauvais aux USA néo conservateurs) et coopérant avec la Russie (très mauvais en Grande-Bretagne) dont le pétrole fut dispersé sur les côtes du Finistère (très mauvais en Bretagne) par un navire délabré suivi par une Société de classification italienne (très mauvais en Italie). La ministre de l’écologie de l’époque disant en toute bonne foi que ce n’était pas "la catastrophe du siècle" y perdit son prestige. Et comble d’arrogance: un patron "à particule" qui ne trouve pas normal d’être condamné pour les fautes d’un sous-traitant, parce qu’il faut donner le change aux fauves médiatiques. Enfin une Justice "écologique", même elle l’est devenue, qui invente une faute "d’imprudence", pourquoi pas au nom du "principe de précaution"? Totbar1                        Alors l’action Total va mal: elle cote 0.8 barils de WTI à New-York. Un conseil: achetez, ça rapporte plus que le Livret de Caisse d’Epargne.