Catégorie : actualités

  • Tenue contrastée des matières premières.

    Tenue contrastée des matières premières.

    Etain Les prix des matières premières devraient connaitre de grands contrastes.
    – 38 % pour le zinc,
    – 32 % pour le cuivre,
    – 10 % pour l’argent,
    mais l’énergie connaitra des flambées :
    + 40 % pour le charbon,
    + 30 % pour le charbon à coke,
    + 12 % pour le gaz naturel,
    +  3 % pour le pétrole.
    Bien sûr, ce ne sont que des prévisions, fausses bien entendu.

    Mais la tendance lourde est là.
    Le prix de l’énergie s’affirme malgré l’effondrement annoncé de l’immobilier, visible dans le prix du cuivre et du zinc.
    La nourriture va continuer à flamber, les émeutes de la faim, les affrontements ethniques tout court seront la rançon de ces renchérissements.
    Bonne année 2008 en perspective…

  • Le Moyen-Orient pétrolier une zone en forte croissance

    Le Moyen-Orient pétrolier une zone en forte croissance

    Alnahyan1                    L’agence Internationale de l’Energie prévoit pour 2008 une forte croissance de la consommation de pétrole dans cette zone. Elle passerait de 6,6 millions de barils en moyenne en 2007 à plus de 7 millions de barils au second semestre 2008. Ce dernier chiffre est à comparer aux 8 millions de barils prévus pour la Chine dont on parle tant. Cette demande est due à trois facteurs essentiels:

    • l’intégration aval de l’industrie pétrolière vers la production de produits raffinés et la pétrochimie,
    • l’accroissement de la consommation d’électricité,
    • l’accroissement des production d’eau douce par dessalement,

      les deux derniers paramètres sont liés à l’accroissement de population dans cette région qui devrait, d’après les démographes, passer de 275 millions d’habitants en 2006 à 550 millions en 2025 et à l’accroissement du niveau de vie des principaux pays producteurs de pétrole (Arabie Saoudite 9 mbl/j, Koweit 2,53 mbl/j, Emirats Arabes Unis 2,15 mbl/jour, Qatar 0,85 mbl/jour, Oman 0,74 mbl/jour). 

                           Par exemple, les Emirats Arabes Unis prévoient que leur consommation d’électricité va croître de 45% en trois ans. Leur puissance électrique installée de 10 GW, devra être accrue de plus de 50% pour la prochaine décennie. La Dubai Electricity and Water Authority (Dewa) va avoir besoin de 16 milliards de dollars pour financer les travaux des cinq prochaines années. Elle prévoit d’installer un complexe électrique qui pourra atteindre une puissance de 9 GW et sera capable de dessaler plus de 2,2 millions de m3 d’eau par jour.

                         Le Sultanat d’Oman a l’intention de s’équiper d’une centrale électrique de 700 MW et capable de produire 100 mille m3 d’eau adoucie par jour. Une option étudiée serait d’utiliser le charbon, beaucoup moins cher que le gaz ou le pétrole!

  • Déforestation en Amazonie

    Déforestation en Amazonie

    Deforestation_amazonie Poussé par le grand vent des biocarburants, la déforestation de l’ Amazonie se poursuit et s’amplifie à un rythme jamais atteint jusque là.
    Août 2007, perte de 243 Km2.
    – Septembre 2007, perte de 611 Km2.
    – Octobre 2007, perte de 457 Km2.
    – Novembre 2007, perte de 974 Km2.
    – Décembre 2007, perte de 948 Km2.

    Soit, au total 3200 km2, entre août et décembre.
    Les carburants d’origine végétal s’annoncent donc comme dévastateurs. Sans même apporter plus d’une prospérité factice, comme toutes celles qu’ à connu le brésil.
    Les "cycles" qui faisaient le pays riche, puis misérable.
    "Le pays est un pays d’immense avenir, d’ailleurs ce sera toujours un pays d’avenir" Georges Clemenceau, qui avait visité le pays dans sa jeunesse, et qui avait (déjà) la dent dure.
    Mais sont aussi à mettre en cause, avec la canne à sucre, le soja et l’élevage extensif, très demandeur d’espace et très rémunérateur, en ce moment…

  • Réunion de l’opep.

    Réunion de l’opep.

    Images_2 L’Opep se réunira le 1°février pour se résoudre -ou non- à une augmentation de production.
    Mais le résultat est cousu de fil blanc.
    Il n’y aura pas d’augmentation, sinon de prix.
    En effet "les professionnels estimant que la vigueur de la demande dans les pays émergents devrait compenser tout ralentissement aux États-Unis."
    Si le mythe des pays émergeant succédant aux USA, comme moteur de croissance est tenace, la situation est que le pétrole d’est pas plus élevé que parce que certaines régions du globe souffrent de pénurie.
    Même une crise internationale risquerait dans le cas du pétrole de buter contre une incompressibilité de la demande.

    En effet, la situation est fort tendue en Chine, avec des émeutes dues aux carburants (ou plutôt à leur absence), l’ Afrique est, dans bien des endroits, en situation de post-pétrole (bien que le prix y soit affreusement cher).
    D’autre part, l’autre donne de l’équation est que l’Opep désormais est incapable de produire plus, sauf quelques pays comme l’ Angola, qu’elle souffre aussi d’un trop plein de devises dont elle ne sait que faire…
    Ah, les problèmes des riches…

  • Silence, on bosse, ici…II

    Silence, on bosse, ici…II

    Au Kazakhstan, on bosse aussi.
    On y développe allègrement les ressources énergétiques.
    Sans forcément prendre des gants avec les "majors", dont l’existence et la liberté, sont, on le sait, la seule condition de l’existence d’une économie efficace.
    Chinakazakhstan_moscowbeijingeconom Pourtant les dirigeants Kazakhs ne prennent guère cette direction.
    Leurs gisements gaziers et pétroliers ne sont pas abandonnés à ces majors si bienfaisants, la production d’uranium augmente fortement sous la houlette (hérésie !) d’une société nationale à 100 % (une bande de vicieux, je vous dis).
    Là aussi, la question politique est primordiale.
    Démoralisés, les kazakhs l’étaient, ils faillirent disparaitre, à une époque, avalée par la fédération de Russie.
    Leur renouveau avant et après la disparition de l’URSS, leur à permis de renégocier leur statut vis-à-vis du Kremlin.

    C’est clairement une alliance inégale (150 millions de russes, contre 15 millions d’habitants au kazakhstan), portant le nom de vassalité, mais cette donne est importante.
    Jamais la Russie n’arriverait à avaler le Kazakhstan, contrairement aux voisins chinois qui ont entrepris de noyer les provinces périphériques du Sin-Kiang et Tibet sous des flots d’émigrants, désormais majoritaires.
    Les divergences avec Moscou sont à voir sous l’angle de la demande d’une certaine liberté d’action.
    Quand à la grande "puissance US", elle est ici si symbolique qu’elle ne compte guère.
    Les efforts si soviétique, et dans un cadre d’économie si physique, porte ses fruits.
    La production d’uranium augmente fortement (c’est un des rares points du globe où cela arrive), passant à 7630 tonnes (plus 25 %).
    L’objectif est d’atteindre en 2010, 15 000 tonnes.
    Ce chiffre n’apparait guère vraisemblable, mais il est clair que la production est en hausse.
    La très étatique société "Kazatomprom " au nom si russe et si soviétique a d’ailleurs de grande ambition, celle de détenir toute la filière du nucléaire, et d’en vendre à qui bon lui semble.

  • Silence, on bosse, ici…

    Silence, on bosse, ici…

    BateliersLe déclin et l’essor, sont finalement facile à voir.
    Pendant que d’un coté, on donne pouvoir et parole à des bavards incompétents et stériles, dans d’autres endroits du monde, on bâtit.
    Dmitri Medvedev déclare : "Nous avons toutes les chances de devenir une grande puissance agricole, et de récupérer le statut que nous avons perdu au XXe siècle".
    Pendant ce temps là, en Amérique, en Europe, on joue aux sous, en nous disant "c’est l’oéconomie"…
    Pour faire de l’argent, une simple imprimante suffit.
    Les gens de pouvoir au Kremlin savent très bien que bâtir, ou rebâtir une grande puissance, c’est d’abord bâtir une puissance économique réelle, c’est à dire productive.
    "le premier pays au monde pour les surfaces labourées ", tend à réaffirmer son futur productif et agricole.

    "Il sera toujours nécessaire de respecter un équilibre entre deux aspects: développer notre propre production agricole et élever le niveau de vie des campagnes d’une part, et résoudre le problème alimentaire d’autre part ".
    Une à une, le Kremlin prend des parts du gâteau de l’économie réelle.
    Moscou est déjà une puissance pétrolière et gazière dominante, elle est aussi une puissance nucléaire civile, revitalisée (bien qu’en retard) dans l’industrie, elle veut la dernière clé qui l’empêche d’être une puissance totale, le pouvoir alimentaire.
    Le dernier pouvoir, le financier viendra de lui même.
    Beau retour d’une puissance qu’on pensait définitivement écrasée.

  • JP Morgan: l’action Royal-Dutch Shell serait-elle surévaluée?

    JP Morgan: l’action Royal-Dutch Shell serait-elle surévaluée?

    Rds                            JP Morgan vient d’abaisser sa recommandation sur l’action Royal-Dutch Shell de "surpondérer" à "neutre" en affirmant que "les nouvelles découvertes ne suffiront pas pour maintenir la confiance ce qui devrait entraîner une sous performance des actions par rapport à celles de ses pairs". JP Morgan voit les volumes de production de Shell 2008 en baisse de 3%. De plus, ses réserves devraient être affectées par la déconsolidation du champ de Sakhaline en Russie et se traduire par une diminution de 1.1 milliards de barils dans les comptes. Egalement, ses réserves africaines sont essentiellement localisées au Nigeria où la situation n’est pas stable. "Nous voyons une décote de 5 à 10% par rapport aux autres pétrolières dans les mois qui viennent" affirment les analystes de JP Morgan.

                       Ces conclusions rejoignent l’opinion exprimée en Décembre dernier par Lehman Brothers sur cette Société pétrolière. On peut ajouter que Shell risque de présenter des résultats opérationnels au quatrième trimestre 2007 en fort retrait par rapport à ceux de 2006 qui avaient été corrects. Les volumes de productions du troisième trimestre étaient en retrait de 8.8% pour les liquides et en progrès de 5.5% pour les productions de gaz.  L’action RDS en augmentation de 2.4% à Amsterdam, récupère ses cours de Lundi dernier à plus de 25 euros.

  • Accord sur les aides fiscales US à la Chambre des Représentants

    Accord sur les aides fiscales US à la Chambre des Représentants

    Nancy_pelosi                           Nancy Pelosi, la femme forte du parti Démocrate US est arrivée à trouver un accord à la Chambre des Représentants avec les Républicains sur les modalités d’un soutien rapide à l’économie. Le projet doit maintenant passer au Sénat où il pourra être amendé à la marge et devrait être ensuite présenté à la signature de G. Bush avant le 15 Février. Quand il s’agit de la santé économique du pays, Démocrates et Républicains sont mobilisés et trouvent aisément un accord. Ce package d’un montant total de 150 mds$, prévoit deux volets:

    • l’envoi de chèques à 116 millions de familles, d’un montant allant de 300$ pour ceux qui ne paient pas d’impôts, à 1200$ +300$ par enfant à ceux qui en paient. C’est la redistribution à la mode américaine, on rend de l’argent trop perçu. Le montant global de ces remboursements devrait atteindre dans les 100 milliards de dollars, il devrait être réalisé en Juin;
    • un paquet fiscal de 50 mds$ pour détaxer les entreprises sous forme d’amortissements accélérés des nouveaux investissements en équipements.

                                 Le fait qu’un accord ait été aussi rapidement trouvé aura un impact sur les marchés.Icewt_wti_month_11_3 Par on ne sait quel raisonnement logique, sinon par un réflexe pavlovien, les cours du brut de seraient valorisés de 2$ par baril à cette annonce.  Une autre explication à ce mouvement subit pourrait provenir d’une baisse inattendue des stocks de brut WTI à Cushing .Cushin3

  • 23 % d’ici 2020…

    23 % d’ici 2020…

    Images La commission européenne a fixé des objectifs par pays, pour arriver au niveau global de 20 % d’énergies renouvelables dans le panier électrique de 2020.
    La France devra faire 23 %, contre 10.3 % aujourd’hui,
    L’ Allemagne, 18, contre 5.8,
    La Grande-Bretagne 15, contre 1.3,
    La Suède de 39.8 à 49,
    La Pologne de 7.2 à 15.
    Ce pourcentage a déclenché l’ire de Nicolas I° qui le voulait, pour la France à 20 %.

    En effet, il considère, comme d’habitude, qu’on en demande trop aux entreprises.
    Ce montant est parfaitement accessible, par un mélange d’économies et de productions nouvelles.
    Et le retard français accumulé, rend paradoxalement cet effort plus facile.
    En effet, les efforts, la recherche et le développement ont été fait par d’autres, il suffit ensuite d’acquérir la technologie.

    Désormais, seule compte la volonté politique, et, il faut le reconnaitre, une bonne dose d’économie dirigée.

  • Etats des stocks pétroliers US au 18 Janvier

    Etats des stocks pétroliers US au 18 Janvier

    Icewt_wti_month_11_2                      Le Department of Energy vient juste de publier l’état des stocks US en produits pétroliers à la fin de la semaine dernière. Ils ressortent globalement en croissance de 2 millions de barils en raison d’une consommation moyenne pour la saison (20.75 millions bl/jour) et d’importations soutenues (13.75 millions bl/jour). L’outil de raffinage n’a pas été très performant (86.5%) ce qui a fait monter les stocks de brut en amont, de 2.3 millions de barils et baisser les stocks de fuel en aval, de 1.3 millions de barils. Les stocks d’essence se sont accrus de 5.1 millions de barils en raison d’une consommation faible (8.96 millions bl/jour) et de fortes importations (1.23 millions bl/jour).

                           

                                    Ces données devraient accompagner la relaxation des cours du WTI. Les cours du pétrole sont à la détente parce qu’ils étaient montés trop haut, là où l’air se raréfie, où l’on ne peut rester trop longtemps. Les marchés vont bruisser au rythme des rumeurs qui vont précéder la future réunion de l’OPEP dans une semaine. Un geste d’ouverture des quotas, techniquement indispensable pour donner du champ à l’Angola, devrait enterrer les velleités de reprise des cours éventuelles. Les liquidités devraient retourner en Bourse, après la purge ou sur les Bonds, en anticipation d’une nouvelle baisse des taux.

    La détente sur le BRENT est également nette.

    Icebr_north_month_11