Catégorie : actualités

  • Pétrole et Gaz 2007: les 50 premières capitalisations mondiales

    Pétrole et Gaz 2007: les 50 premières capitalisations mondiales

    Pfclogo1                             PFC Energy vient de publier la liste des 50 premières capitalisations boursières mondiales à fin 2007 des Sociétés impliquées dans les activités pétrolières et gazières. Ce classement fait apparaître le progression boursière des grandes Sociétés pétrolières chinoises avec Petrochina premier de la liste, Sinopec (N°5) et CNOOC (N°18). De façon générale, les Sociétés Nationales (NOC) s’imposent parmi les leaders avec par exemple l’arrivée de l’inconnu colombien Ecopetrol (N° 33).

                                      Il montre la stagnation boursière relative des Sociétés russes avec Gazprom (N°3), Rosneft (N°15), Lukoil (N°19) et Surgutneftegaz (N° 26) ce qui n’illustre pas les progrès opérationnels de ces Sociétés. Les grosses Sociétés intégrées américaines tirent leur épingle du jeu avec Exxon-Mobil (N° 2), Chevron (N° 10) et Conoco-Phillips (N° 12); par contre les grandes Sociétés intégrées européennes stagnent ou régressent avec RD Shell (N°4), BP (N°7), Total (N°8), ENI (N°11) et Repsol (N°27) à l’exception de BG Group (N°17). Notons la forte progression de l’indien Reliance (N° 14) et l’arrivée du premier des énergies renouvelables avec l’espagnol Iberdrola Renovables (N° 36). Notons la progression du premier dans le forage offshore avec Transocéan (N° 25).

                                         Ce classement intègre à la fois de réelles progressions, mais aussi les valorisations spéculatives qui arrivent à faire de Petrochina le N° 1 avec la taille d’un Royal Dutch Shell.

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  • Les revenus pétroliers de l’OPEP ont battu un record en 2007

    Les revenus pétroliers de l’OPEP ont battu un record en 2007

    Kpcchairman                      Le Department of Energy américain estime que les revenus de l’OPEP tirés des exportations de pétrole ont crû de 10% en 2007 à 675 milliards de dollars. C’est l’Arabie Saoudite qui se taille la part du lion avec 194 milliards de dollars soit 29% du total. Le DOE estime que les revenus de l’OPEP pour 2008 pourraient atteindre 850 mds$.

                          De quoi à alimenter les "fonds souverains" pour soutenir les banques occidentales et pourquoi pas françaises qui se laissent escroquer par des traders fous.

  • Chauffe-chalon.

    Chauffe-chalon.

    Blason_chalon A Châlon, en Saône-et-Loire, on chauffe 350m2 de bureaux avec une pompe à chaleur, la facture passant de plus de 6000 euros pour un chauffage gaz à 2000 pour ce système.
    Il n’y a rien d’ absolument extraordinaire à première vue à cette nouvelle.
    Il s’agit d’une pac puisant les calories dans l’eau, rien d’étonnant non plus.
    Ce qui est, en revanche nouveau est l’origine de cette eau. Elle vient d’une station d’épuration, elle est utilisable à 12°.
    C’est une technologie développée par la lyonnaise des eaux, grande épuratrice d’eaux usées.

    On pourra donc remarquer que la lyonnaise des eaux ne s’oublie pas dans l’histoire, appliquant le principe que quand on ne peut s’opposer au mouvement, il vaut mieux l’accompagner, le précéder et l’anticiper.
    La compagnie pense aussi à d’autres économies réalisables sur ses installations, notamment la récupération de l’énergie dégagée par ses surpresseurs d’air.
    Il est vrai que cet exercice correspond pile/poil à la religion de la Lyonnaise des eaux : la culture du billet de 100 balles.

  • Conoco-Phillips annonce des résultats trimestriels encourageants

    Conoco-Phillips annonce des résultats trimestriels encourageants

    Conoco                            Conoco-Phillips, troisième Société pétrolière indépendante américaine, après Exxon-Mobil et Chevron, vient de faire connaître ses résultats du quatrième trimestre 2007. Ils font apparaître une forte croissance des résultats à 4.4 milliards de dollars par rapport à ceux du T4 2006 qui avaient atteint 3.2 mds$. Cette croissance provient:

    • de l’amélioration des résultats de l’amont à 2.61 mds$  à comparer à 2.09 mds$ au T4 2006. Ce résultat est atteint avec une production de 1.84 millions de barils equivalents pétrole par jour en baisse par rapport à celle du T4 2006 en raison de la perte des productions venezuéliennes;
    • de l’amélioration des résultats du raffinage et de la distribution à 1.22 mds$ à comparer aux 0.92mds$ du T4 2006;
    • des bons résultats du russe Lukoil, dont Conoco détient 20%. Cette participation intervient pour 0.65 mds$ pour le trimestre à comparer aux 0.3 mds$ du T4 2006.

                              Durant ce quatrième trimestre Conoco a généré un cash de 7.4 mds$, dont 6.9 mds$ venant des activités, qui lui ont permis d’investir 4.3 milliards, de racheter pour 2.5 mds$ d’actions et de distribuer 0.7 mds$ de dividendes.

                              Ces résultats, globalement encourageants, illustrent l’impact positif de l’accroissement des cours du brut et de ceux du gaz sur le Nymex, malgré des taxes accrues (Alaska) et des productions en baisse en raison de l’expropriation de Conoco du Venezuela. Ils illustrent également les bons résultats opérationnels du russe Lukoil.

                              Conoco-Phillips cotait 70$ à l’ouverture à Wall Steet en baisse de 2%, sur un marché des pétrolières globalement en baisse de 3.8%.

  • Les valeurs pétrolières et énergétiques chahutées

    Les valeurs pétrolières et énergétiques chahutées

    Bernstein1                    Les valeurs pétrolières et énergétiques malmenées en Bourse pâtissent de baisse de recommandations de la part de certains analystes. Par exemple Neil Mac Mahon de chez Berstein, a abaissé les objectifs de cours des grandes pétrolières indépendantes en argumentant sur:

    • l’accroissement des investissements,
    • le faible taux de reconstitution des réserves pétrolières,
    • les baisses de volumes alloués, en raison des clauses de partage de production avec les propriétaires de champs,
    • les retards pris par les nouveaux projets,

    paramètres qui vont impacter sur la profitabilité des entreprises. Mac Mahon revoit les objectifs de cours d’Exxon-Mobil de 101$ à 91$, de Shell de 2525p à 2215p, de BP de 725p à 678p, d’ENI de 26 à 22 euros et de Total de 70 à 64 euros.

                                      Il faut généralement prendre au sérieux les recommandations des experts financiers quand leurs analyses sortent juste avant la publication des résultats annuels, ils ont souvent des informations confidentielles dont ne dispose pas encore le grand public. Il faut donc s’attendre à des résultats du quatrième trimestre décevants dans l’ensemble.

  • Pemex : chute de production.

    Pemex : chute de production.

    ImagesLa production journalière de la Pemex (pétrole du Mexique) a fortement baissé en 2007.
    On annonce une baisse de 5.3 % (174 000 barils/jour) à 3.082 millions de barils… Contre 3.7 l’année dernière…
    Un malaise aurait il eu lieu dans les calculs de pourcentages ?
    Toujours est il que les recettes pétrolières mexicaines sont en forte hausse, la production de gaz augmente, elle.
    Les responsables en sont l’épuisement du gisement principal, Cantarell, les ouragans, et les attaques contre les moyens de transports.

    La production pétrolière mexicaine est cruciale dans l’économie. En effet, elle participe à la grande malédiction de ces pays trop bien pourvus en richesses minérales. 40 % des recettes de l’état viennent de la Pemex, 40 % du pib sont redevables aux hydrocarbures, et il ne reste que 9 années de réserves…
    le peso mexicain est une des rares monnaies de 2007 à avoir baissé contre le dollar US, malgré les bons chiffres des recettes.
    Le Mexique garde des traits coloniaux antérieurs, l’absence d’impositions qui pèse sur ses finances.
    Pour nota, la population mexicaine s’était effondré au 16° siècle, passant de 25 à 1.5 millions d’habitants, et c’était les taxes sur les mines (quinto real) qui alimentaient principalement les finances du roi.

  • La FED baisse ses taux administrés de 75 points de base

    La FED baisse ses taux administrés de 75 points de base

    Usbond1_2                      Les US bonds à 10 ans n’avaient anticipé qu’une baisse de 50 points de base des taux administré par la FED. Une baisse plus rapide de 100 points de base dès le mois de Septembre 2007 aurait donné un signal plus net au Marché et évité en partie la crise de crédit actuelle et les effets d’attente. Une nouvelle baisse de 100 points aujourd’hui n’aurait pas été stupide. L’avenir nous le dira.

  • South Stream AG une filiale commune de GAZPROM et ENI

    South Stream AG une filiale commune de GAZPROM et ENI

    Southstream                           Gazprom et ENI annoncent la création d’une filiale commune 50/50 South Stream AG. Cette nouvelle entité a pour mission de valider la faisabilité technique, économique et politique du gazoduc South Stream avant la fin de l’année. Ce gazoduc doit permettre de transporter de Russie vers l’Europe 30 milliards de m3 de gaz par an. D’autres partenaires seront appelés à rejoindre cette joint venture. Durant le premier trimestre un schéma sera établi pour planifier l’obtention des feux verts des pays traversés par ce pipeline. Ce projet sera présenté à la Commission Européenne et discuté dans les autres instances.

                       Les russes veulent aller très vite sur ce projet pour faire capoter le projet concurrent Nabucco d’où les intérêts français ont heureusement été évincés, pour incompatibilité d’humeur avec la Turquie.

  • Les USA tournent au vert.

    Les USA tournent au vert.

    Wall_street Une autre bulle serait elle en formation aux USA ?
    Une bulle verte, d‘investissements tous azimuts, dans l’optique de réduire la dépendance pétrolière vis-à-vis de l’extérieur (mais pas la consommation d’énergie), domaine où ses investissements dépassent les investissements européens.
    Vu le retard technologique accumulé aux USA ces 50 dernières années, il est clair que les économies seraient plus rentables dans un premier temps que les énergies nouvelles.
    Reste aussi, qu’une bonne part de ces investissements sont réalisés dans le "bio" carburant, mal en cour, partout dans le monde.

    Là aussi, plutôt que de produire un pourcentage misérable de carburants alternatifs, l’avantage serait de réduire les consommations pléthoriques (10,5 litres au cent), comparé aux standards européens (6.5), et même les réductions envisagées restent gourmandes (6.5  litres au cent), toujours comparés aux standards européens envisagés (3.5 à 4.5) pour 2020.
    Toujours est il que le changement de mentalité est palpable surtout en Californie suite aux problèmes d’approvisionnements électriques consécutifs à la faillite ENRON, mais, force est de constater qu’on n’investit pas forcément là où le potentiel est le plus important (éolien)

  • Le retour de la guerre froide.

    Le retour de la guerre froide.

    Serbie Insensiblement, le monde européen retourne à la guerre froide.
    Un article intéressant paru dans l’agence de presse RIA NOVOSTI.
    "La Russie est prête à faire un usage préventif de la force militaire, et le cas échéant de la force nucléaire, afin de défendre sa souveraineté et celle de ses alliés".
    En même temps, si la Russie garde un certain sens de la mesure, c’est par pragmatisme :
    "l’histoire et l’expérience montrent qu’une militarisation excessive de la société, en l’absence de guerre, sape les fondements même de son existence"
    Cette question n’est pas sans conséquence, en Europe même.

    La Russie considère t’ elle la Serbie comme une alliée ?
    En effet, une nouvelle guerre froide pourrait naitre après une indépendance du Kosovo.
    Même en l’absence de conflit armé, inutile de dire que ce contexte réduirait à néant toute possibilité de développement des balkans.
    En tout cas, la complication autour des gazoducs risque de tourner aussi au bras de fer.
    Il y a parait il aspiration à l’adhésion européenne des balkans, mais la Serbie regarde, au moins en partie vers la Russie plus que vers l’occident, et si la situation économique et sociale ne s’améliore pas en Bulgarie, il n’est pas interdit de penser que que les Bulgares regarderont davantage vers Moscou que vers Bruxelles.