Catégorie : actualités

  • Total publie des indicateurs de son activité en nette amélioration

    Total publie des indicateurs de son activité en nette amélioration

    Tot2                      Le Groupe Total vient de publier ses indicateurs d’activité de quatrième trimestre 2007. Exprimés en dollars, ces indicateurs sont en forte progression par rapport au troisième trimestre. La marge de raffinage européenne croît de 26% à 30.1$ la tonne; le prix moyen de vente des liquides qui suit le cours du Brent, croit de 18% à 84.5$ par baril; les prix moyens de gaz augmentent de 26% à 6.08$ par Million de BTU. Ces progressions exprimés en euros doivent être minorées, en raison de la décroissance de la valeur du dollar exprimée en euro de 5.5% d’un trimestre à l’autre. Les progressions en euros sont alors respectivement de 19% pour le raffinage, 12% pour les ventes de liquides et 19% pour les ventes de gaz.

                        Ces chiffres montrent que, si les volumes de productions du quatrième Trimestre en pétrole, gaz et produits raffinés ont été au niveau de ceux du T3, les résultats de Total du T4 devraient être très corrects sinon très bons. Bien sûr à l’annonce de ces bons indicateurs l’action Total perd plus de 1% à 56,7 euros en cette matinée du 15 Janvier 2008. Les acteurs du CAC40 sont vraiment indécrottables.

  • GM veut faire du low cost…

    GM veut faire du low cost…

    Images_2 Pour répliquer à Tata et à sa voiture à 2500 $, GM veut à son tour se lancer dans les voitures à bas prix.
    Pour Rick Wagoner, les ventes de voitures à bas prix n’ont jamais décollé aux USA parce que les consommateurs sont sensibles au "dix-ânes", au normes de sécurités, et de qualité (sans doute ce qui explique l’effondrement des constructeurs américains ces trente dernières années.
    Mais, c’est certainement la crainte de passer (encore) une fois à côté du marché du futur qui pour Rick Wagoner dans cette voie.

    Dans la même lignée de projets, on peut voir la Logan de Renault, à l’origine destinée aux marchés émergents, puis aux pays développés, où des gens normaux désirent une voiture sans "dix-ânes", simplement économique (à l’achat et à l’entretien), robuste et fiable…
    Rappelons dans la même lignée, le succès de la 205, qui fut largement un succès contre le réseau Peugeot, qui rechignait à la vendre (la marge était basse), préférant privilégier d’autres modèles, notamment la 305 plus rentable pour lui…
    Moi, je vais me faire l’avocat du diable : et si on demander son avis au consommateur ?
    Ce qui fit démarrer véritablement le marché automobile en France, ce fut l’idée d’André Citroën, celle du minimum automobile.
    Il ne faut pas oublier que quand l’escarcelle est vide, on peut difficilement être un bon consommateur.
    Idée largement reprise par MDI et son projet
    Mais, n’ayons aucune crainte. Comme à son habitude GM va créer une floppée de commissions commissionnantes pour étudier le problème…
    Bureaucratie, quand tu nous tiens…

  • Industries des grands pays européens: seule l’Allemagne progresse.

    Industries des grands pays européens: seule l’Allemagne progresse.

    Eurostat                        Eurostat vient de publier les statistiques de productions industrielles de la Zone Euro du mois de Novembre: elles ne sont pas bonnes. Elles baissent en moyenne de 0.5% par rapport au mois précédent et progressent de 2.7% en un an. Pour la France ce n’est pas mieux: baisse de 1.5% en un mois et croissance de 2.9% en un an.  Mais la politique industrielle d’un pays ne se fait pas au mois le mois. Il faut donc examiner les évolutions sur une  période  de quelques années pour discerner les tendances. L’indicateur qui semble être le plus pertinent pour mesurer des progrès industriels, est celui de la production de l’ensemble de l’industrie, hors construction.

    Un examen sur trois ans en prenant les indices du mois de Novembre pour chacune des années est représenté sur la Figure. Prodin1   

                  On constate sur la base des indices que seule l’Allemagne présente une courbe de progression régulière sur cette période. Les autres grandes nations, même l’Espagne sont larguées. La Grande-Bretagne n’a pas changé d’un iota en sept ans, c’est une puissance purement commerciale et financière. Les chiffres italiens ne veulent pas dire grand chose mais ils sont mauvais. La France à l’indice 109 "progresserait", inflation comprise de 1% par an, impact des 35 heures, du principe de précaution, des fermetures de pans entiers de l’industrie manufacturière, somnolence de l’industrie automobile: l’industrie française va mal. L’Espagne au même niveau que l’Allemagne en 2004 se laisse décrocher et stagne même entre 2006 et 2007.

                              On le voit tout cela n’est pas réjouissant et ne présage rien de bon. Quels grands projets pourraient relancer l’activité industrielle de notre pays. Nous sommes largués en informatique, nous n’avons toujours rien compris aux biotechnologies, à l’exception des vaccins (merci Pasteur), en les réduisant au seul clonage. Des secteurs des industries alimentaires, de l’énergie et des transports tirés par l’exportation sont nos principales forces et opportunités, mais il faut faire plus, focaliser notre recherche fondamentale et appliquée sur ces secteurs prioritaires, lier des alliances pour nous renforcer, investir dans des pilotes industriels, mobiliser nos ressources financières et humaines. Mais cela demandera du travail, bien au-delà de la durée légale.

  • Gazprom en Afrique.

    Gazprom en Afrique.

    Monde_multipolaire_1970 Décidément, l’histoire repasse les plats.
    Pendant les années 1970, l’ Urss avait décidé la conquête de l’ Afrique, et même y était devenue la puissance dominante, aujourd’hui, c’est Gazprom qui s’y intéresse avec des dents très longues.
    Et aujourd’hui, ce n’est plus pour mettre la main sur des pays sans importance, mais sur le très riche Nigéria et ses richesses gazières, largement délaissées par les compagnies pétrolières.
    D’ailleurs, le grand gaspillage qu’est le torchage du gaz de pétrole s’y continue avec entrain.
    Ce torchage fait perdre au pays 2.5 milliards de $ par an et nuit gravement a la santé de la population du delta du Niger.

    Gazprom veut investir entre 1 et 2.5 milliards de $ et produire de l’électricité avec ce gaz, pour un continent qui en manque cruellement.
    Mais l’important n’est pas là. L’important est dans le fait que le Nigéria faisait figure de chasse gardée des grandes compagnies occidentales, et qu’elles ne disposent guère désormais de pays si accueillants.
    Toujours est il que les "facilités" accordées à ces compagnies, l’absence de contrepartie pour les populations, entraine des troubles graves qui ont fait perdre 600 000 barils /jour à la production.
    Avec l’arrivée des chinois et des russes dans ce contexte, on peut s’attendre à une flambée des surenchères vis-à-vis du gouvernement Nigérian.
    Mais il est vraisemblable que ce début de nouvelle conquête de l’ Afrique par la Russie effraie davantage les occidentaux que la précédente…

  • MDI : c’est parti ? II

    MDI : c’est parti ? II

    La MDI, crée par un dangereux nihiliste et révolutionnaire ne pose pas que des problèmes aux constructeurs.
    Onecats34 En effet, une prime de 5000 zeuros pour une voiture de 3500, cela va faire jaser.
    Mais ce problème sera vite réglé.
    En effet, on abaissera très vite le crédit, sinon, comme je l’ai dit, j’en prends une par mois. 
    Mais cela ne s’arrête pas là.
    Imaginer, mois de deux litres au cent.
    C de Lagaffe sur bourde, si elle était capable de s’imaginer les conséquences, s’en casserait un ongle.
    Car il faut bien voir que c’est la perte, en moyenne pour les finances publique de 5 litres au cent kilomètre de tipp et de tva.

    Il y en a qui se sont retrouvés au goulag pour moins que ça.
    En plus, l’huile végétale est utilisable.
    Vous risquez d’aller voir le paysan du coin pour le plein.
    Mince, Christine vient de se casser un deuxième ongle.
    Le pouvoir pétrolier, mis en place progressivement depuis l’après guerre, insensiblement et touches par touches repose sur une corruption maximale à tous les étages.
    Tout le monde en profite.
    Un peu le pays producteur, mais surtout les pays consommateur, prenant un peu (enfin, pas si peu que ça) sur chaque litre, mais dont le volume total représente un torrent d’argent.
    J’vous dis, ce Guy Nègre, c’est un cyclone pour le système économique, une catastrophe, il va tout détruire.
    Et notre bourse pour les marchés de CO2 ?  Qu’est ce qu’on va en faire ?

  • MDI : c’est parti ?

    MDI : c’est parti ?

    Onecats4 On annonce l’homologation de la oneCATs de MDI et sa commercialisation pour l’an prochain, enfin je demande à voir, car il y a longtemps qu’on l’annonce.
    La voiture est dite "mono et bi-énergie", air comprimé en ville et adjuvant en campagne, pour une consommation de deux litres aux cent kilomètres.
    Deux modèles, de trois et six places, vitesse maximale de 90 à 110 km/h, et moins de 60g au 100 km…
    Cela représente fiscalement un bonus de 5000 euros pour un achat de 3500 à 5300 euros (on va voir la tête des services fiscaux).
    Perso, je peux en avoir une à 3500 par mois ?

    En réalité, ce concept nouveau n’en est pas un, c’est plus l’adaptation de l’idée d’André Citroën de la deux chevaux à l’air du temps, en complète rupture avec la course à la puissance et à la lourdeur engagée.
    Cela va complètement à l’opposé d’une évolution sensible depuis plusieurs décennies : allègement de poids, caffouillfoutra du constructeur passé aux oubliettes, toutes ces invraisemblables options couteuses, et la plupart inutile, mais qui justifie des sempiternelles augmentations de tarifs, et surtout, le concept mise sur des usines locales, et le massacre des comptes des grandes multinationales de l’automobile.
    La fabrication d’une automobile ne coute pas cher, mais le problème des grandes firmes est justement d’arriver à vendre le plus cher possible leur produit. Le client lui, n’a pas forcément besoin de tout ça, mais d’un véhicule fiable, peu couteux et peu consommateur. La plupart des trajets sont de petits trajets, souvent urbains.

    Ce n’est peut être pas une voiture pour tous les trajets, mais un véhicule capable d’éponger à bas prix, et à basse consommation, au moins une bonne moitié du trafic.

  • Renaissance de la flotte militaire russe.

    Renaissance de la flotte militaire russe.

    Images_4 Les agacements et les désagréments subis par la Russie, la question des ressources énergétiques du pôle nord, et la volonté de s’affirmer font que Dmitri Medvedev veut faire renaitre la flotte militaire russe.
    Elle avait été dans la décennie 1970, la plus puissante du monde, et cette volonté de reconstruction marque la regain de puissance.
    L’évolution de la Russie et l’évolution des USA vont dans des directions diamétralement opposées, déclin pour l’une et regain pour l’autre.
    Pourquoi ? Essentiellement une question de génération et une question d’hommes.

    Les dirigeants américains font clairement parti d’une république Vénitienne.
    Les Bush et les Clinton, les deux familles régnantes sont au pouvoir depuis 1980.
    Pour eux, il est un axiome, quoiqu’il en soit, ils seront toujours les plus puissants.
    Les dirigeants russes ont vécus l’effondrement, et ils ont appris à ne plus se laisser guider par une idéologie, quelqu’ elle soit, communiste ou libérale, ils appartiennent à une génération marquée par cet effondrement.
    Pour les nord américains, un tel cas de figure est impossible.
    Alors qu’il devient de plus en plus vraisemblable.
    Alors que les dirigeants russes font tout leurs efforts pour améliorer l’efficacité à tous les niveaux, que ce soit industriel, ou énergétique, les dirigeants américains vivent dans un monde parfait que tout le monde leur envie. Même si leur gabegie énergétique est dantesque, leur évaporation industrielle caricaturale.
    Il n’y a jamais de défaite définitive dans l’histoire.

  • USA : effondrement de la balance commerciale…

    USA : effondrement de la balance commerciale…

    Images_2 Le déficit de novembre atteint 63, 1 milliards de $ aux états-unis, un record, bien en deça des 59.5 milliards escomptés, et pour lesquels l’énergie représente la part du lion : 30 milliards de $.
    Le montant total des importations américaines atteint 100 milliards de $, et on comprend mieux le caractère complètement ridicule du taux de couverture des importations par les exportations.
    En effet si l’on inclut l’énergie , il atteint 36.9 %, et sans l’énergie dépasse péniblement les 50 %.

    Hors tout le bla bla sur l’économie, ces chiffres montre donc les deux maux auxquels le prochain président devra s’atteler : les économies d’énergies, et la ré-industrialisation.
    Le contexte finalement seul dictera le calendrier, car une telle dégradation des comptes externes, 758 milliards en 2006, et "seulement" 650 sur les onze premiers mois 2007, ne peut désormais s’opérer que par une réduction sauvage de la consommation (dépression), permis par la fin de "l’énergie gratuite" pour les USA.
    Cette fin s’opère par la fin du dollar comme monnaie de vente du pétrole, qui permettait des déficits sans fins : d’abord par le Vénézuela (qui passe des accords de troc), par la Russie et l’ Iran qui ne vendent plus en $, et par bien d’autres qui "diversifient" leurs réserves de devises.

  • Economie Russe : Plan de développement …

    Economie Russe : Plan de développement …

    T34_2 … ou expectative ?
    La Russie revient de loin, et va loin.
    Loin de se cantonner dans ses secteurs de force, miniers, pétroliers et gaziers, elle voit désormais le salut dans le développement de son industrie, et des industries de pointe.
    Pour se faire, elle constate l’échec des années 1990, et prend acte de la nécessité d’une intervention étatique.
    Pour 2020, la Russie a l’ambition d’être le premier pays européen en terme de PIB.

    Loin d’abandonner le soin du développement à l’économie de marché, le gouvernement russe entend bien créer des "champions nationaux" dans tous les secteurs stratégiques.
    En Russie, l’idéologie a abandonné le chemin de l’économie, et on prend ce qui marche, c’est à dire une planification souple, avec des objectifs et des moyens, en occident, on a cessé de prendre ce qui marchait pour sombrer dans l’idéologie "le marché y pourvoira".
    Et visiblement, le marché n’en peut plus.
    De plus, l’interventionnisme américain en Europe de l’Est conduit Moscou à reconstruire une puissance militaire, mais cette fois, bien en retrait des performances économiques réellement constatés, et qui cette fois a des chances de ne pas grever le système productif de charges trop lourdes pour lui.
    L‘inversion de l’histoire atteint ici des sommets.

  • Les avantages du plancher chauffant.

    Les avantages du plancher chauffant.

    Images Pour répondre à une question d’un autre internaute, à savoir quels sont les avantages du plancher chauffant, je les avais brièvement évoqué, à savoir l’inertie et la basse température.
    Je m’excuse de ne pas m’être attardé sur le développement, mais l’essentiel est dit.
    La basse température se marrie très bien avec les énergies renouvelables, et la haute température a, par contre, besoin d’un appoint.
    L’inertie a par contre ses avantages et ses inconvénients : elle n’aime pas les variations, mais elle a du souffle vis-à-vis de phénomènes accentués.
    En bref, elle ne craint rien.

    Autre avantage, mais plus restreint, c’est le gain de place.
    Mais il faut le reconnaitre, il n’est pas énorme, et surtout situé sous les fenêtres.
    Ce n’est donc pas un mieux absolu, surtout qu’on perd un "mur de chaleur" sous les dites fenêtres et
    qu’ un maillage plus serré des tuyaux n’apporte pas à cet endroit là précis, une bonne solution.
    (Mais ce n’est là qu’un avis personnel).
    Les problèmes de circulation sanguine n’existent plus (on chauffe le planche à 27° maxi), car la température épidermique des pieds doit être de 31° (de mémoire).
    Par contre, ensuite, il est impossible de faire quoique ce soit sur le sol, et une fuite est problématique, ce problème n’est pas fréquent, mais tourne à la catastrophe, notamment par les travaux qu’il demande.

    Pour résumer, c’est un mélange d’avantages certains, et d’un certain nombre de contraintes, qui peuvent être lourdes (une bonne installation de départ, correctement faite), et surtout d’un entretien efficace et là aussi, correctement fait.
    Le désavantage rédhibitoire est la longueur des tuyaux de chauffage nécessaire.
    Si une solution n’avait que des avantages, on n’en ferait pas d’autres.