Catégorie : actualités

  • Exxon-Mobil démarre l’exploitation du projet de Kizomba C en Angola

    Exxon-Mobil démarre l’exploitation du projet de Kizomba C en Angola

    Kizomba_c                            Exxon-Mobil a annoncé hier que sa filiale Esso Exploration Angola (bloc 15) a démarré la production de l’ensemble offshore Kizomba C qui exploite trois champs pétrolifères voisins, situés à 145 km des côtes de l’Angola, au dessous de 800 mètres d’eau. Pour l’instant seul le champ de Mondo est en production, les deux autres, Saxi et Batuque, devraient entrer en production dès 2008. L’ensemble des trois champs devrait produire à pleine capacité, 200 mille barils par jour. Le complexe Kizomba C comprend deux unités FPSO (Floating Production Storage and Offloading) et 36 puits sousmarins. Exxon est très fier du délai de réalisation qui a pris 23 mois entre la signature et la première production de pétrole. Le projet "Bloc 15" qui comprend 5 FPSO en production est partagé par Exxon (40%) avec BP (26.67%), ENI (20%) et StatoilHydro (13.33%). La Société d’Etat angolaise Sonangol est le concessionnaire du bloc.

                      L’ensemble des sept projets aboutis par Exxon en un an (Marimba, Rosa, Waddenzee, Ormen Lange, Statfjord Late Life et Kizomba C) se traduit par des productions nouvelles de 400 mille barils par jour.

  • La FED pourrait réduire ses taux de 50 points à 3.75%

    La FED pourrait réduire ses taux de 50 points à 3.75%

    Kontchalocski                        D‘après Bloomberg de plus en plus d’économistes et de banques (Goldman Sachs, JP Morgan, Barclay’s) pensent que Ben Bernanke devrait baisser de 50 points de base les taux administrés US en les portant de 4.25% à 3.75%, à la fin de ce mois. Il semble y avoir un très gros lobbying des banques US à la recherche de liquidités politiquement neutres et pas chères, qui invoquent bien sûr, un risque majeur de récession. L’accroissement du taux de chômage US de 4.7% en Novembre à 5% en Décembre constitue un argument fort pour justifier cette baisse des taux administrés. En contrepartie, la tendance inflationniste à la fin du mois sera un des paramètres clés. Une baisse des cours du brut d’ici là, jouerait donc un rôle important dans la décision de la FED entre une baisse de 25 ou de 50 points de base.

                                 Le ridicule de la position de notre Banquier européen qui menace d’accroître les taux, mais qui n’est cru par personne, est à souligner. La BCE doit prendre une décision aujourd’hui, 10 Janvier. Puis Bernanke exposera ses vues sur l’économie américaine.

  • 2008: reprise des productions de pétrole  des NON-OPEP

    2008: reprise des productions de pétrole des NON-OPEP

    Nonopecgrowth                     L‘importance de la reprise des nouvelles productions de pétrole en 2008 et 2009 a été largement soulignée ici, sur la base des travaux de Staniford qui rassemble sur Wikipedia les futurs lancements en productions de puits de pétrole dans le monde. Et bien voila que le Department of Energy américain reprend le thème dans son papier hebdomadaire "This Week in Petroleum". Bien sûr, ce papier aura beaucoup plus d’impact sur le marché que les longs travaux de Staniford. Que dit le DoE?

    Growinglist1                  Il montre la croissance projetée des productions de pétrole brut par les pays non membres de l’OPEP qui devraient atteindre 1.55 millions de barils en 2009. Cette croissance imputable aux nouvelles productions de pays tels que le Brésil (Golfinho, Roncador, Marlim, Frade, BC10) , les USA (Atlantis, Thunder Horse, Tahiti dans le Golfe du Mexique), la Russie (Sakhaline, Vankorskoye, Yuzhno), etc.

    DeclininglistCes croissances compensent largement les déplétions de la Grande Bretagne, le Mexique, la Norvège, etc.

    Nul doute que ce papier qui montre la flexibilté des productions aux prix du pétrole, devrait participer à une détente des prix du brut dont un cours raisonnable entre 80$ et 90$ le baril, permettrait de maintenir les croissances de productions marginales, comme celles des sables bitumineux canadiens et les forages offshore ultra profonds du Golfe du mexique.

  • Pac de rénovation.

    Pac de rénovation.

    Images Les progrès des PAC aérothermes sont impressionnants ces dernières années.
    Les Cop (coefficients de performance) s’améliorent sans cesse, et on atteint plus de 4 pour les derniers modèles, qui plus est, spéciales rénovations.
    Pour préciser ce qu’est le COP, chaque fois que l’installation consomme une calorie pour son fonctionnement, elle en produit  4.
    Comme il est indiqué, ces Pac sont prévues pour produire de l’eau chaude haute température, eau chaude de chauffage pour tout type de de chauffage : aérothermes, planchers et radiateurs.

    Il est clair que l’efficacité est plus grande dans un plancher chauffant (une température moindre est requise : 45 °), mais avec tous les problèmes de ce genre de chauffage : perdurabilité et inertie essentiellement.
    Mais, là aussi, il est certain qu’ énergétiquement parlant, ce chauffage est bien préférable à un chauffage électrique classique.
    Là aussi, le seul problème reste dans les prix des appareils, ce qui retarde leur diffusion.
    Et même un crédit d’impôt, ne crée qu’une aubaine pour l’installateur.

  • Nouveauté brésilienne.

    Nouveauté brésilienne.

    Copacabana Que celui qui a dit le string, sorte.
    Bon d’accord, quand on parle de Brésil, tout le monde pense d’abord à ça.
    Mais puisse qu’il faut régler le problème DE-Fi-NI-TI-VE-M-ENT, il faut donc porter l’estocade et bien se rappeler que le string, N’EST PAS une nouveauté.
    (Même si à certains, ça donne la fièvre, et donc que le blog énergie est bien concerné).
    Non, je voulais parler de la filière Flex-fuel.
    Le changement au Brésil du parc automobile est impressionnant :
    2003 :      48 000 immatriculations,  4 % du total,
    2004 :    328 000 immatriculations, 22 % du total,
    2005 :    812 000 immatriculations, 50 % du total,
    2006 : 1 430 000 immatriculations, 78 % du total,
    2007 : 2 300 000 immatriculations, 85 % du total…

    Le résultat est sans appel.
    4.25 milliards de $ ont été investi pour ce résultat et 1.18 millions d’emplois sont prévus.
    La culture du sucre pour fabriquer le carburant est critiquée, mais la canne à sucre semble la moins mauvaise solution. Et une des rares solutions viable.

    Photo : GNU free documentation license

  • Solaire thermique : évolution contrastée en Europe

    Solaire thermique : évolution contrastée en Europe

    Images_2 Globalement, les ventes de solaire thermique régressent de 10 % en Europe.
    L’ Allemagne connait une baisse de 33 % de son marché, il devient en effet, mature, par contre, Italie, France et Espagne, eux, progresse fortement, avec un volume en hausse à deux chiffres.
    La situation est contrastée en Grêce.
    On s’attend, avec les nouvelles orientations européennes à un rebond très net.
    Aussi à cause d’une fiabilité technique importante.
    Néanmoins, les entreprises demandent un peu plus de visibilité et de pérennité dans les aides.
    Pourtant elles devraient être contente : on leur applique la flexibilité et la précarité… Non ? ah bon …

    L’évolution, quand à elle, devrait maintenant se servir d’un cadre règlementaire et juridique, qui simplifierait bien les choses, et permettait une évolution rapide.
    D’un autre côté, l’intervention des pouvoirs publics devrait être aussi plus résolue : plutôt que de laisser faire le fisc et interpréter la manière dont il applique les crédits d’impôts, un retour à l’économie dirigée est nécessaire.
    En effet, le prix de vente du matériel pour le solaire thermique n’a qu’un rapport très lointain avec  son cout de  production.
    En effet, celui-ci est une rente, non pas pour celui qui fait installer, mais pour le constructeur et l’installateur.
    Le client, lui doit se contenter d’une économie d’énergie qui peut être conséquente, mais longue à amortir.

  • USA: La bonne activité du raffinage fait baisser les stocks de pétrole brut

    USA: La bonne activité du raffinage fait baisser les stocks de pétrole brut

    Icewt_wti_month_11                         Le raffinage US en première semaine 2008 a utilisé près de 16 millions de barils de brut par jour avec un rendement au plus haut de quatre mois à 91.3%. Cette abondante consommation intermédiaire n’a pas été satisfaite par de timides importations de brut à 9.8 millions bl/j. Il en est résulté une baisse des stocks de brut de 6.7 millions de barils en une semaine, à 283 millions de barils, au plus bas depuis Octobre 2004. Par contre les stocks d’essence se sont appréciés de 5.2 millions de barils et ceux de fuel de 1.5 millions de barils. Les stocks de Propane ont poursuivi leur décroissance de saison à -3.1 millions de barils.

                                 Ces chiffres qui, au premier abord, montrent une baisse importante des stocks de pétrole brut, ne seront pas forcément interprétés trop négativement par les spécialistes de marché qui, après l’émotion habituelle au moment de l’annonce des stocks, pondèreront l’accroissement des stocks de fuel et d’essence. Il faut impérativement que les importations US de pétrole brut reprennent, dans les semaines qui viennent, un rythme plus adéquat qui se situe entre 10.5 et 11 millions bl/j.

  • Le PIB de l’Eurozone du T3 en croissance de 2.7% en un an

    Le PIB de l’Eurozone du T3 en croissance de 2.7% en un an

    Pibeurope_3                      Eurostat publie le PIB du troisième trimestre 2007 de l’Eurozone en croissance de 0.8% par rapport au trimestre précédent et de 2.7% par rapport au T3 de l’année précédente. Cet indicateur montre une très bonne performance de l’Espagne (+3.8%) dont le PIB est caractérisé par un fort accroissement des dépenses de l’administration (+6.8%) et des importations (+8.3%). Le Royaume-Uni, qui n’est pas dans l’Eurozone, présente une croissance de son PIB de 3.3% en raison d’une bonne progession de la consommation des ménages (+3.6%) et une faible progression des exportations (+2.1%). L’Allemagne se caractérise par une progression de la consommation des ménages en un an proche de zéro (+0.2%), ses importations dynamiques, constituées de produits de base ou intermédiaires, sont utilisées dans les produits exportés et ne profitent pas au consommateur allemand. La France avec 2.2% se situe au dessous de la moyenne de l’Eurozone sur un an, mais ne s’en sort pas trop mal avec une progression de 0.8% en un trimestre, soit à la moyenne. Quand à l’Italie dont les chiffres ne veulent pas dire grand chose, il faut noter le Zéro pointé des progressions de dépenses de l’administration.

  • StatoilHydro: productions en croissance pour 2012

    StatoilHydro: productions en croissance pour 2012

    Statoilhydro                        StatoilHydro, la Société pétrolière détenue majoritairement par l’Etat norvégien, présente aujourd’hui 9 Janvier 2008, à Londres, ses prévisions opérationnelles et financières pour 2012. Les volumes de productions qui devraient être aux environs de 1.7 millions de barils équivalent  pétrole par jour en 2007, devraient atteindre 2.2 millions blep/j en 2012. Les productions du plateau norvégien en déplétion devraient être maintenues à stabilité à 1.55 millions blep/j et les productions internationales devraient croître pour atteindre 0.65 millions blep/j. L’objectif de Helge Lund, le Directeur Général de StatoilHydro est de faire de cette Société  un "global energy player". La croissance en volume sera, entre autres raisons, handicapée par les clauses des accords de partage de production, qui réduisent les volumes attribués à l’opérateur, au profit du pays d’accueil, quand les cours du brut augmentent. StatoilHydro perdrait 260 mille blep/j en 2012 pour un pétrole à 100$/ baril.

                           L’exploitation du gaz de Snoehvit qui avait été interrompue pour une fuite dans un échangeur de chaleur, devrait être démarrée à nouveau dans quelques jours. La pérennité et le volume de production de ce champ, dans lequel GDF et TOTAL sont impliqués, restent encore à valider. StatoilHydro est également associé à Total dans le projet Kariagha III en Russie (30000 bl/j en 2008) et le projet Pazflor en Angola (200000 bl/j en 2011).

                          Le Groupe devrait maintenir pendant cette période, sa politique de distribution de dividende correspondant à 45% à 50% des bénéfices.

                           Les difficultés d’exploitation rencontrées en Mer du Nord, la déplétion des champs en production dans cette zone et la dépendance financière et opérationnelle de cette Société vis à vis de l’Etat Norvégien rendent cependant un investissement dans StatoilHydro assez aléatoire.

  • Les prix du gaz naturel connaissent un redressement conjoncturel

    Les prix du gaz naturel connaissent un redressement conjoncturel

    Gazht1                    Les prix du gaz naturel connaissent une embellie internationale. L’unité anglo-saxonne de valorisation est en dollars par million de British Thermal Unit (MMBTU) et un MMBTU représente l’équivalent énergétique de 0.17 barils de pétrole. Le MMBTU de gaz naturel vaut actuellement 8$ à New York (soit 47$/baril), il est proche des plus hauts à Londres à 10$/MMBTU ou 59$/baril. En Asie le gaz naturel liquéfié atteint des records à 18$/MMBTU ou 105$/baril. Cette envolée des cours du GNL est due à la demande hivernale mais aussi à une rafale d’incidents dans les usines de liquéfaction au Nigeria, en Norvège, en Egypte, en Australie. Cette revalorisation des prix du gaz naturel corrige une partie du déséquilibre de ses cours par rapport à celui du pétrole, mais sur le Nymex les cours du pétrole sont encore à plus du double de ceux du gaz.