Catégorie : actualités

  • Les patates…

    Les patates…

    Images On voit qu’un système économique dérive à quelques petits signes.
    2008, pour l’ONU sera l’année… de la patate…
    Bien d’une technologie inégalée, je soupçonne que ce soit le fruit de l’espionnage industriel dont fut victime la Russie.
    En effet, celle-ci ne survécut au passage du capitalisme au communisme que grâce à la pomme de terre, et et inversement (du communisme au capitalisme).
    Il va s’en dire qu’il ne faut pas accorder une importance immense à la possibilité de survie du système

    économique international, quand l’ ONU, elle même, prêche la solution Voltairienne de cultiver son jardin.
    Philosophiquement parlant, cette approche peut être intéressante, mais sur la question économique, j’aurais désormais comme un doute.
    Mais en attendant les stages anpistes destiné à apprendre la culture de la pomme de terre à des urbains déracinés, voici de quoi se mettre en appétit.
    Mais nous savons déjà depuis le film de Claude Autan-Lara, (les patates), celle-ci peuvent être un objet de fixation et d’adoration.

  • Total: de Margerie annonce des investissements en forte croissance en 2008

    Total: de Margerie annonce des investissements en forte croissance en 2008

       Margerie                                                             L‘opinion sur l’évolution des prix du pétrole chez Total a pivoté de 180 degrés avec son nouveau Président, C. de Margerie. Son prédécesseur, peut-être influencé par Mandil de L’AIE, n’avait pas anticipé le mouvement de fond sur l’énergie. Il avait même pronostiqué à l’époque un ridicule retour vers les 30$ le baril et maintenu Total dans une politique d’investissements très stricte, sinon étroite, faisant une large part aux rachats d’actions. Les temps ont changé, de Margerie claironne sur EUROPE 1 que, concernant le pétrole, il fallait "s’attendre à des prix élevés pendant longtemps". Il a affirmé que les investissements de Total après 16 milliards de dollars en 2007 seraient en forte croissance en 2008.

                      Cette information traduit une reprise de confiance de la part du management de Total dans son aptitude à  développer l’activité. Elle anticipe également de bons résultats pour 2007 qui restent à annoncer.

                       C. de Margerie est très écouté par les investisseurs américains tout d’abord parce que son ‘look" est atypique dans le milieu des CEO des grandes pétrolières et ses propos emprunts de beaucoup d’apparente spontanéité. Son professionnalisme est reconnu et son succès auprès de Gazprom, avec un inattendu come-back en Russie avec le projet Shtokman, a beaucoup surpris. Plus de rigueur dans les annonces opérationnelles annuelles, par exemple sur les volumes de production, seraient indispensables pour acquérir la confiance des analystes. Quand à ses relations avec l’Iran, qui éloignent certains investisseurs, elles ne tarderont pas à devenir un exemple à suivre, dès le changement de président américain et la constatation que les Russes et les Chinois ont investi les champs iraniens aux dépens des pétrolières indépendantes anglo-saxonnes. 

  • OPEP, pour une ouverture des quotas en Février

    OPEP, pour une ouverture des quotas en Février

    Carr                            Le président en exercice de l’Opep, en la personne du ministre de l’Energie algérien, Chakib Khelil a réaffirmé, en dissonance avec ce qu’il avait déclaré à Limassol en Décembre,  que "le marché était actuellement suffisamment approvisionné et qu’il n’y avait pas lieu d’augmenter l’offre, sauf si la prochaine conférence de l’Organisation, prévue en Février à Vienne, en décide autrement."

                                Dans cette phrase somme toute très conventionnelle pour un président de l’OPEP plutôt tendance "faucon", tout est dans le "sauf". Le jeu est d’essayer de lister les raisons qui donnent du poids à cette préposition.

    • Sauf si l’Arabie Saoudite est d’un autre avis. Elle avait bien expliqué lors de la dernière réunion en Décembre, à Abu Dhabi, qu’elle avait accepté de ne pas toucher aux quotas, à condition que la situation "nécessitant une extrême vigilance"  soit réexaminée au tout début du mois de Février.
    • Sauf si l’Angola, nouvel entrant,  demande un accroissement de ses quotas, lesquels avec 1.9 millions de barils par jour, sont très proches des volumes produits à fin 2007. Pour cette année il lui faut un quota voisin de 2.4 millions de barils pour lui permettre d’assurer ses nouvelles mises en production indispensables au Marché.
    • Sauf si le Nigeria et le Venezuela s’avèrent incapables d’assurer leurs volumes de production.

                       Voilà les trois raisons de base qui feront que l’OPEP, le premier Février, reverra sûrement ses quotas à la hausse d’au moins 500 mille barils  par jour. De toute façon, comme d’habitude chacun des membres, de retour dans son pays, décidera de ses productions, indépendamment des décisions de Vienne.

  • La voie de l’ Iran : je méprise…

    La voie de l’ Iran : je méprise…

    Nain Le guide de la révolution iranienne a exclu un rétablissement des relations avec les états-unis.
    Pour le moment, il méprise le nabot.
    Il faut dire que le propos du président amadinedjab sur le nucléaire s’ avère plus que juste.
    Il avait dit que celui-ci n’avait servi à rien à L’ URSS, on peut rajouter à sa liste (réduite), que visiblement ça n’a servi à rien à l’ Afrique du sud, ça n’a servi à rien aux états-unis, que ça ne règle guère les problèmes chinois qui concerne l’approvisionnement de la population, et que France et Grande Bretagne n’en ont pas tiré des avantages évidents.
    En gros, si cela protège, vis à vis de l’extérieur, ça ne résoud en rien les problèmes internes, et que la cocotte-minute est mise sous pression.

    L’ Iran adopte donc une politique de vraie puissance, d’une sérénité certaine, vis-à-vis d’une puissance en déclin.
    Les raisons d’une sérénité iranienne ?
    Les puissances voisines qui pouvaient l’inquiéter ont disparus (merci W), les pays du golfe ne parlent plus d’une menace iranienne, la guerre avec les USA est annulée, les ressources énergétiques iraniennes sont encore grandes, et ils auront le nucléaire.
    Wait and see a dit le guide.
    Il n’aura pas longtemps à attendre, un an. Mais c’est très anglo-saxon comme attitude.

  • Le syndrome de la grenouille.

    Le syndrome de la grenouille.

    Images_4 On dit qu’une grenouille plongée dans l’eau chaude en ressort immédiatement, mais que si on porte la température à ébullition, elle ne songe pas à s’échapper de l’eau chaude.
    Elle s’est habituée, et le trouve "normal". Jusqu’à ce qu’elle meurt.
    Pour certains, l’énergie est éternelle, il n’y a pas de crise financière, le dollar est roi, l’ Amérique est éternelle.
    Pas pour d’autres. On parle de fin de partie pour l’empire.
    Pour les mêmes raisons que l’empire soviétique pris fin, l’empire américain est condamné.
    Mieux, il est en train de mourir sous nos yeux.

    Le paradigme sur lequel reposait le monde depuis 1945, s’efface.
    Certains n’ont pas vu la valeur de la monnaie qui s’effrite à allure accélérée depuis 1971, et ne veulent pas le voir.
    Certains ne veulent pas davantage voir la crise énergétique.
    Certains ne veulent pas voir la crise alimentaire.
    Tout continuera pour eux, tout ce que nous vivons n’est qu’une péripétie.
    Non, pas une péripétie, un aboutissement.
    La rétractation des capacités productrice des USA fut maquillée sous le voile d’une "nouvelle économie des services". En même temps le délire des dépenses militaires ruina le pays, pour aboutir à un budget colossal, pour une armée en déshérence et incapable de servir.
    Un pays développé possède 8 secteurs industriels de base. Dans le tiers monde, tout le monde le sait.
    L’accaparement des ressources énergétiques permet de dépenser futilement cette si précieuse énergie.
    Bientôt, aussi, tout va changer.
    La seule chose qui retient les états exportateurs de produits pétroliers et de matières premières de se débarrasser de leurs dollars, c’est la crainte de les voir s’évaporer, et ne plus savoir comment les facturer.
    On le voit, une préoccupation très terre à terre.
    Certains ne veulent pas voir l’évidence, tel  Nicolas Sarkozy, pris dans l’admiration de son modèle.
    Mais d’autres, au monde ont appris, tel Poutine, amadinedjab, ou d’autres en amérique latine que la force n’est pas la force, et que l’on est obligé de tenir compte des aspirations des peuples et ne pas les agresser.
    Pourtant, l’arsenal répressif soviétique fut sans équivalent. Mais complètement inutile.
    Mais, je pense que même E. Todd n’imaginait pas une fin aussi rapide.
    Il faut dire qu’ils avaient élu l’homme capable de détruire l’empire.
    Un homme particulièrement compétent et efficace, comme on peut le constater.

  • Charbon de bois. Charbon de bambou.

    Charbon de bois. Charbon de bambou.

    Images_3 Pour répondre à un lecteur (actuellement à Madagascar), la production de charbon de bois avec du Bambou est parfaitement possible.
    En réalité, il n’y a pas de différence significative dans la production de charbon de bois avec le bambou, par rapport à d’autres bois.
    Les fours utilisés, traditionnels, notamment au Japon, sont les mêmes.
    la différence significative quand on traite des bois, c’est l’expérience du producteur.
    En effet, les bois ne se travaillent pas de la même manière, ne se consument pas de la même manière, suivant les essences.

    En réalité, c’est surtout de l’expérience que demande cette production.
    Un chauffeur, un scieur, un menuisier connait les différences.
    Il les a tout bonnement acquises avec le temps et l’observation.
    Le charbon de bois au bambou obéit à la même logique, comme toutes les matières ligneuses.
    Certaines se consument vite, d’autres plus lentement, et d’autres encore plus lentement.
    La seule différence est dans l’art de "conduire le feu", et tout bonnement le degré de chaleur qu’il faut pour l’obtenir.
    Les liants ont une importance (charbon de bois de banane).
    Mais, là aussi, tout est question d’expérience et d’essais.

  • On ne manque pas d’air, mais d’hélium…

    On ne manque pas d’air, mais d’hélium…

    Images_2 La ville d’amarillo produit 90 % de l’hélium du monde.
    C’est un gaz aux vertus irremplaçables dans de nombreux domaines, et un gaz qui se fait rare.
    Contenu dans les gisements de gaz, la réserve d’Amarillo n’aurait que 8 ans de capacités.
    "L‘hélium est non renouvelable et irremplaçable. Ses propriétés sont uniques et contrairement aux hydrocarbures, il n’existe pas d’alternatives biosynthétiques. Tout le monde doit faire un effort pour mieux le recycler"

    Pour l’heure, l’ Algérie et la Pologne en produisent un peu, mais là aussi, la solution serait la Russie qui possède de vastes champs gaziers.
    Décidément, W Poutine a toutes les chances.
    Bien sûr la disparition des ballons de baudruche ne serait pas une perte irremplaçable, mais la Nasa consomme beaucoup d’hélium, et
    "L’utilisation de l’hélium par la science est très vaste, son utilisation est particulièrement importante en tant que liquide de refroidissement".
    Là aussi, les réserves se vident.

  • Discussions et accords entre l’ENI et Tunis

    Discussions et accords entre l’ENI et Tunis

    Eni                         Le président de l’ENI, Paolo Scaroni a rencontré le Premier Ministre tunisien M. Ghannouchi et le ministre de l’Industrie Afif Chelbi. Les discussions ont porté sur le développement de deux champs pétroliers et gaziers dans le golfe d’Hammamet, mais aussi sur la poursuite du contrat concernant le gazoduc Transmed  qui achemine via la Tunisie, le gaz algérien vers la Sicile et l’Italie. D’après le Gulf Daily News, ENI serait disposé à investir plus de 280 millions d’euros en Tunisie d’ici à 2011.

  • Le temps des ruptures.

    Le temps des ruptures.

    Danse_macabre JM Keynes disait qu’à long terme, nous sommes tous morts, mais Fernand Braudel lui répondait que nous existons dans un "temps long", le contraire de l’histoire évènementielle.
    Raison pour laquelle beaucoup de personnes ont toujours l’incrédulité de ne pas croire aux ruptures.
    Il n’ y a pas longtemps de cela, une personne me disait "on n’est pas en Pologne", je parlais alors de pénurie alimentaire, pourtant de fameux coups de boutoirs ont lieu ici et là, que ce soit au Kenya, en Chine, sous fond de pénuries alimentaires graves.
    Bien sûr, on est tellement civilisé ici, qu’il n’y a qu’à aller au supermarché, toujours plein.
    De même, même en temps de crise financière 7° dan, certains ne voient rien venir.
    C’est le propre de certains votes de montrer autre chose. Comme les caucus de l’Iowa qui n’ont pas le résultat attendu.

    Comme le résultat de 2005 n’a pas eu le seul résultat valable et lui aussi attendu.
    J’ai étudié attentivement le vote de mon département, classé on ne peut plus à droite en France pourtant.
    Il avait clairement basculé et voté dans le cadre de la lutte des classes.
    Les retraités, les classes aisées, tout ceux qui avaient confiance avaient votées OUI, les gens inquiets NON.
    Mais ce qui m’avait frappé à l’époque, c’est l’incrédulité des OUIOUISTES.
    Incrédulité qu’on ne pense pas "européen", incrédulité qu’ils se voient renvoyé une image de société pas flamboyante, et dans laquelle beaucoup n’ont pas envie de vivre.
    Certains étaient trop âgés, avaient trop vécu la prospérité pour imaginer que ce n’était pas la norme. D’autres étaient simplement trop aisés pour voir la dureté des temps pour beaucoup.
    La crise financière est là. Le désespoir des banquiers est tel qu’ils vont consulter ceux qui hier étaient vus comme des gourous qui n’y connaissaient rien.
    Ils ne pensaient pas comme eux.
    A ce jour, même la BDF (banque de France) admet la possibilité d’un effondrement du système.
    La crise énergétique ici. Portant certains ont du mal à imaginer la période où la courbe de la production ira vers le bas. Ils ont toujours vécus avec des augmentations de production.
    Et les mécanismes de l’économie de marché nous amènerons à de fameux coups de boutoir.
    Nos gouvernants imaginent ils la violence des émeutes de la faim qui agitent certains pays ?
    Les "troubles" dans les banlieues seront peccadilles à côté.
    Parce que en face, il n’y aura rien à négocier.

  • Bourse: les valeurs énergétiques s’opposent au mouvement de baisse des cours

    Bourse: les valeurs énergétiques s’opposent au mouvement de baisse des cours

                 En ces moments de cours de Bourse très agités sur fond

    • de pseudo crise financière et de soi disant "credit crunch" alors que les liquidités n’ont jamais été aussi abondantes, comme le montrent les recapitalisations "express" de certaines grandes banques mondiales,
    • de repositionnement des cours des matières premières et énergétiques, phénomène improprement désigné comme de l’inflation par notre banquier central européen, en attente d’un "second tour" hypothétique,
    • de baisse prévisible des taux d’intérêts courts administrés aux USA, puis forcément en Europe qui s’alignera comme à la parade,
    • de baisse des taux longs, au dessous de 4% aux US venant d’un plus haut de 5.3% en Juin 2007, qui montrent que le Marché des taux anticipe un atterrissage des hausses de prix des matières et donc une "non inflation," Lebonfrancais5

               il est préférable de posséder quelques actions à caractère défensif ou immunisé dans son portefeuille.

                         Bien sûr ce sont les Sociétés énergétiques qui offrent la meilleure protection contre les tendances à la baisse des cours du moment. En une semaine bien incomplète le CAC40 a perdu 3.2% mais Air Liquide a pris 1.8% à 103.4 euros, EDF s’est valorisé de 1.5%, Suez de 1.3% et enfin Total a regagné  0.8% à 57, 2 euros. 

                         La hausse des cours des matières énergétiques du moment que sont le pétrole, le charbon, le gaz naturel, les combustibles nucléaires et les droits d’émissions du CO2 qu’il ne faut pas oublier *, s’inscrit dans une tendance longue et vertueuse. Seront donc à privilégier en portefeuille dans les années qui viennent les pétrolières diversifiées et investissant dans l’outil de production comme TOTAL, les électriciennes fortes en nucléaire comme EDF, les fournisseurs d’infrastructures ou de prestations comme Air Liquide, AREVA, Schlumberger ou TECHNIP. On évitera pour l’instant les Sociétés commercialisant de l’électricité non compétitive d’origine éolienne ou solaire, dont l’équilibre d’exploitation dépend de subventions étatiques qui pourraient un jour se tarir, par contre ce seront de  bon placements le jour où les cours de l’électricité auront rejoint leur prix de revient réel.

                     *Remarque: Une centrale électrique pour générer un MWh d’électricité avec du charbon livré en Europe à 100$ la tonne et payer les droits d’émissions du CO2 à 22 euros la tonne doit débourser 28 euros pour le charbon et 12 euros pour le CO2. On le voit les taxes carbone deviennent déterminantes dans le prix de revient du MWh et donc dans le choix du combustible qui deviendra de plus en plus le gaz naturel. C’est vrai pour les pays qui ont signé le protocole de Kyoto. Les américains et les chinois qui ne sont pas concernés n’ont "rien à cirer" des 12 euros pour le CO2.