Catégorie : actualités

  • Désenclavement des gisements de gaz de l’Alaska: TransCanada tient la corde.

    Désenclavement des gisements de gaz de l’Alaska: TransCanada tient la corde.

    Sarahpalin1                      Le Gouverneur de l’Alaska, en la personne de la pétillante Sarah Palin, a informé les medias que c’est le projet présenté par TransCanada Corp. qui est le seul à répondre aux clauses de l’appel d’offre AGIA qui concerne l’acheminement du gaz extrait de la zone des "North Slopes" vers le marché américain. Ce projet de 26 milliards de dollars prévoit un Gazoduc traversant l’Alaska et se raccordant au futur gazoduc trans-canadien qui dépend du "Canada’s Northern Pipeline Act" et qui se raccorderait lui même, au réseau de l’Alberta. Le gaz ainsi acheminé pourrait être livré dans toutes les grandes zones industrielles nord américaines de l’Est du Canada à la Californie. Le projet prévoit même une solution de repli sur la gazéification totale dans l’hypothèse d’un échec de la partie canadienne du projet. Cette hypothèse semble bien improbable compte tenu de l’intérêt de l’arrivée du gaz dans l’Alberta ou sont exploités les sables bitumineux canadiens.

                      Comme c’était prévisible, la proposition hors procédure de Conoco-Phillips qui demandait que les taxes soient figées pour plusieurs dizaines d’années, n’a pas séduit le comité de sélection. Elle sera vraisemblablement rejetée.

  • Conoco-Phillips annonce des volumes en croissance pour la fin 2007

    Conoco-Phillips annonce des volumes en croissance pour la fin 2007

    Phillips66                    Conoco-Phillips troisième producteur américain de pétrole derrière Exxon-Mobil et Chevron, présente un parcours industriel de bonne qualité. Son cours de Bourse qui s’est accru de 25% en 2007 traduit l’opinion des investisseurs pour cette Société pétrolière diversifiée, malgré des notations d’analystes parfois sévères. Pour le quatrième Trimestre 2007 (T4) Conoco annonce des volumes de production en hausse de 60000 barils par jour, hors des volumes du russe Lukoil, dont elle détient 20% du capital. Par contre son résultat d’exploitation va être impacté pour 1/4 milliard de dollars par les nouvelles taxes de l’Etat de l’Alaska, en guerre ouverte avec les grosses pétrolières. Mais la facture sera compensée par d’autres gains dont des réduction de taxes canadiennes. L’aval, c’est à dire le raffinage et la distribution, s’annonce pire que celui du T3 qui n’avait pas été bon. En particulier les marges de raffinage aux USA ont été impactées par la hausse des cours du pétrole brut. Elles ressortent  à 9.7$ par baril en baisse de 5$ par rapport au trimestre précédent. La montée des cours du pétrole de 15$ par baril et plus faiblement de ceux du gaz, associée à des volumes en croissance, devrait impacter positivement les résultats du T4 2007 et constituer une base solide pour entamer 2008.

  • Baisse importante des cours des raffineurs américains

    Baisse importante des cours des raffineurs américains

    Raffin1                          La montée des cours du brut WTI, le fonctionnement presque correct de l’outil de raffinage US au plus haut de quatre semaines à 89.4% et sa conséquence une faible amélioration des stocks de produits raffinés (essence: +2 millions de barils, fuel: +0.6 mbl) ont entraîné hier 3 Janvier, les cours des actions des purs raffineurs US à la baisse. Tesoro a perdu 5.36%, Sunoco a laissé 4.50% et Valero s’est replié de 4.35%. Ces lourdes pertes actent une situation paradoxale de ces purs raffineurs qui achètent très cher du pétrole brut et revendent des produits raffinés dont les cours ne suivent pas ceux du brut,  en raison d’un approvisionnement suffisant du marché américain. Les marges de raffinages sont actuellement très faibles, seules les usines équipées de conversion catalytique profonde, utilisant les fonds de barils, arrivent à dégager de bonnes marges en produisant du fuel plus rémunérateur.

  • Pétrole dollar et or…

    Pétrole dollar et or…

    Images_2 … sont dans un bateau, un des trois tombe à l’eau ? Qui c’est ?
    Pour résoudre la question, j’ai téléphoné à la maison blanche.
    La première réponse était que cette ligne était en dérangement jusqu’en 2009.
    La seconde fois, il n’y avait plus d’abonné au numéro demandé.
    Le vide politique devient hallucinant.
    La rupture de parité de l’or et du dollar en 1971, doit s’analyser comme étant l’autorisation pour un

    pays dépensier au niveau énergétique, les USA, de continuer jusqu’à plus soif, son gaspillage. Sans être inquiété, il ne paie pas son pétrole, la planche à billet s’en charge.
    Aujourd’hui, changement de décor, le dollar s’affaiblit à vue d’oeil, l’or flambe (et ce n’est pas récent),l’or noir est insuffisant.
    Mais, à Washington, comme à Bruxelles, on en est au même point, un porte-parole chante une chanson auquel il ne croie même plus, et il ne cherche d’ailleurs, même plus à convaincre.
    On continue une politique absurde, qui a échoué, parce que c’est celle qu’on faisait la veille.
    On attend, aux USA et dans l’Union Européenne, le liquidateur.
    Mais ayons confiance. Quand nous vivrons dans un monde imparfait, qui ne soit plus le meilleur des mondes néolibérales, nous ne serons pas forcément pus malheureux.
    Ah, j’oubliais, quel était le secret de ce monde ? l’énergie bon marché.

    Photo : intérêt-général.info

  • Pétrole :le troisième choc.

    Pétrole :le troisième choc.

    Dollarsbush2002 On y est, les 100 $ le baril sont dépassés, un seuil un peu mythique, car avant lui, il y avait les 99 autres, et ils comptent autant, sinon plus que le fait de passer un seuil somme toute symbolique sans plus.
    Mais, derrière l’apparence, derrière les grenelles de je sais pas quoi, il faut bien parler de la vraie politique, celle qui nous attend, celle des économies d’énergies.
    On avait largement oublié la résolution des deux premiers chocs.
    La première énergie, c’est Négawatt.

    Bien sûr, on a perdu du temps, mais il existe dans certains pays de telles réserves, un tel potentiel d’économies d’énergie, comme les états unis, que tout sera très vite rattrapé.
    Il faut rappeler la hantise des pays pétrolier, c’est l’application de politiques d’économies d’énergies.
    On ne se rappelle guère, de nos jours la réduction à 3.3 millions de barils/jour de la production de l’arabie saoudite. C’était en 1985, et cela n’avait servi à rien, à court terme tout du moins.
    Bien sûr, inutile d’aller chercher midi à quatorze heures, non plus, il n’y a pas besoins de sources d’énergies alternatives. L’alternative, c’est avant tout d’économiser et de couvrir le plus possible de ce qui reste par du renouvelable.
    Voilà le cap de ce qui se dessine pour la perspective 2050.

  • Consommation US en produits pétroliers toujours soutenue à fin 2007

    Consommation US en produits pétroliers toujours soutenue à fin 2007

    Gavarnicantonnier                        Les stocks de pétrole US à la fin de 2007 se sont rétractés en raison essentiellement d’une consommation soutenue à 21.35 millions de barils par jour, en excès de 0.7 mbl/j par rapport à la moyenne annuelle et d’un très léger manque de volumes importés estimé à 0,3 millions de barils par jour. Le bilan conduit à une perte en volume d’un million de barils par jour, soit 7 millions de barils en une semaine. Cette baisse se décompose en une perte de 4 mbl de brut et 3 mbl de produits raffinés ou intermédiaires, dont 1.7 mbl de Propane. Durant les deux dernières semaines de 2007 ce sont donc essentiellement les fortes consommations enregistrées en produits pétroliers qui sont responsable de la baisse des stocks.

                           La baisse d’activité des USA se voit peut-être dans le marc de café, mais elle est totalement invisible dans la consommation en produits pétroliers. Les américains se déplacent et chauffent leur foyer, malgré la hausse des prix des produits raffinés. Les importations sont presque normales en volumes, mais insuffisantes pour maintenir les stocks. Les importations US du mois de Janvier seront à suivre avec attention.

  • Les exploits du baril de brut laissent les cours des pétrolières atones

    Les exploits du baril de brut laissent les cours des pétrolières atones

    Oilht1                        Le baril de brut à 100$, la montée des cours du gaz naturel à New York à 7.88$/MMBTU en raison des frimas de saison, n’ont que très peu interagi sur les cours des pétrolières. Exxon-Mobil a perdu 0.8%, Chevron s’est affaibli de 0.4% et Conoco-Phillips a laissé 1.4% de son cours en cette mémorable journée de record des cours du pétrole WTI. L’Amex Oil Index qui pondère les pétrolières européennes et américaines cotées à New York ne s’est apprécié que de 0.16%. Total s’est illustré à Paris par une perte de -0.9% et à New York par un gain de +0.82%. Le marché américain essaye de valoriser l’action Total malgré les réticences imbéciles du CAC40. Le marché ne croit pas à la persistance de cours du pétrole élevés et hors de raison. Les stocks de brut américains de fin d’année sont annoncés en baisse par les "experts", ils seront publiés dans quelques heures ce Jeudi 3 Janvier. Le plus important sera de suivre l’évolution des stocks dans le courant du mois de Janvier, après leur diminution probable à fin Décembre, en raison de taxes appliquées, par certains Etats américains, aux stocks pétroliers en fin d’année. Les prises de parole de l’OPEP avant la réunion du premier Février seront prépondérantes.

  • Toshiba dissémine…

    Toshiba dissémine…

    Images_3 Toshiba dissémine l’énergie nucléaire.
    Cette firme vient d’inventer une micro centrale de 20 mètres sur 6 de 200 kilowatt.
    Elle restera en fonction pendant 40 ans et fournira de l’électricité à 0.5 $ le kwh.
    Les problèmes de démantèlement seront les mêmes que pour une centrale classique (à moins qu’on puisse la mettre sur un camion).
    Les premières livraisons sont prévues pour 2008 (Japon) et 2009 (Europe et USA), les livraisons dans les pays du 1/3 monde, à qui était destiné initialement ces centrales, n’est pas encore prévu.

    On peut se poser des questions légitimes.
    Petites centrales, d’accord, mais possibilités multipliées de mini-tchernobyl. En effet, en multipliant les sources potentielles d’accident, on multiplie, en fin de compte, les accidents.
    Et surtout, la principale question est quand même celle de la maintenance.
    On voit et on comprend bien que ce type de produit nécessite un environnement juridique contraignant important, inexistant à l’heure actuelle, et qui couvrira le risque de démantèlement. Dans le cas des grandes compagnies d’électricité, on sait pertinemment que ce sont les états, qui l’assurent in-fine.
    De plus, comme il était précisé dans le projet initial, ce genre de centrales est inutile dans les pays développés.
    A moins, bien sûr que ce soit le 1°avril au japon

  • Tchouc tchouc, le petit train.

    Tchouc tchouc, le petit train.

    Images_2 En Suède, on gamberge aussi.
    A défaut de faire beaucoup d’énergie en réfléchissant, on va passer à la vitesse supérieure, et récupérer la chaleur humaine de la gare de Stockholm.
    Cette chaleur, évacuée par le système de ventilation sera utilisée pour réchauffer de l’eau et chauffera bureau, petit hôtel et magasin.
    Le cout total est ridicule (21 200 euros) pour 20 % d’économies espérés.
    "Il s’agit d’une technologie ancienne mais utilisée d’une nouvelle façon. Ce ne sont que des tuyaux, de l’eau et des pompes, mais à notre connaissance, personne n’a encore utilisé cette technologie de cette façon"

    Effectivement, par rapport au cout de la gare, et des dépenses courantes d’entretien, cette idée peu couteuse brille par son originalité et finalement sa simplicité.
    Elle n’est qu’une autre application de la VMC double flux (l’air sortant réchauffe l’air rentrant).
    L’essentiel était d’avoir l’idée.
    Comme l’on voit, plus la crise de l’énergie s’installe, plus les solutions bon marché abondent. Les plus chanceux étant ceux qui disposent d’un club de remise en forme à proximité. A condition, bien sur de veiller à l’assiduité et à la bonne volonté des membres du club.

  • Sur la route, ram pam pam pam ram pam pam…

    Sur la route, ram pam pam pam ram pam pam…

    Images Ou plutôt, sous la route.
    En Suède, on utilise des  routes pour chauffer l’habitat.
    En été , l’eau est réchauffée sous la route par la chaleur de l’asphalte, cette eau est stockée sous terre à une température de 20°, puis sert l’hiver à venir alimenter les réseaux de chauffage domestique.
    Cette eau peut servir à réchauffer des routes et empêcher la formation de glace.

    Ce  "Road Energy System" fonctionne quelque soit le temps et la latitude.
    Ooms Avenhom Holding BV, une société hollandaise a eu cette idée là. 70 logements sont chauffés ainsi, de même que 15000 M2 de bureau.
    En outre la surface nécessaire semble bien moins importante que la surface chauffée. Dans le cas des bureaux, c’est 3345 M2 de captages qui sont nécessaires.
    Comme on peut le constater, l’envol du prix de l’énergie fait s’envoler aussi les imaginations et les trouvailles pour l’économiser.
    Cette utilisation de la géothermie est originale et neuve. Mais visiblement, pas dénué d’intérêt.