Catégorie : actualités

  • Produire de l’électricité avec la mer morte ?

    Produire de l’électricité avec la mer morte ?

    IsraelUn potentiel hydroélectrique énorme existe à la frontière jordano-israélienne.
    Un projet existe de relier la mer rouge à la mer morte pour empêcher son assèchement complet, par l’intermédiaire d’un canal ou d’un pipeline qui produirait de l’électricité.
    Les problèmes rencontrés sont d’ordres géopolitiques, écologiques et financier.
    Le cout n’est pas négligeable, sa réalisation nécessite un accord Jordanie/Israël/autorité palestinienne, et ses impacts sur les écosystème en mer rouge et en mer morte ne seraient pas négligeable.

    En effet, si le niveau de la mer morte souffre, ce sont des prélèvements importants sur le cours du Jourdain, qui alimente la mer morte.
    Cette mer, est de plus alimentée en eau douce, et non en eau déjà salée, comme elle le serait par la mer rouge.
    Reste que le principal problème, à l’heure actuelle sont les prélèvements israëliens (90 de ceux-ci), pour cause d’agriculture intensive.
    En un siècle, la mer morte a perdu 25 mètres.

  • La chimie au secours des puits ?

    La chimie au secours des puits ?

    Images_2 Rhodia et ses partenaires cherchent à récupérer davantage de pétrole dans les champs existant, en améliorant les taux de récupération.
    On cherche à l’heure actuelle à améliorer les techniques d’injections.
    En moyenne on récupère environ 35 % d’un gisement pétrolier, le reste étant inexploitable avec les techniques actuelles.
    Mais ces moyennes, elles mêmes sont très aléatoires, et dépendent de la nature du gisement.
    En un mot, aucun gisement ne se ressemble.

    La pression interne du gisement ne permet de récupérer que de 10 à 20 % des quantités, après, d’autres puits d’injections d’eau ou de gaz carboniques servent à récupérer encore moins de 10 %.
    Cette fois ci, c’est une vieille technique qui est aussi utilisée, c’est de l’injection d’eau additionnée de polymères.
    Mais, là non plus, la technique n’est pas récente, il ne faut pas en attendre des miracles, et si le taux de récupération globale peut être amélioré, c’est seulement sur un temps d’utilisation très long, donc sur un adoucissement du Pic-oil, et non sur un report de 50 à 80 ans, comme on pourrait l’espérer à vue des articles.
    La géologie est têtue. Les techniques évoquées pourraient faire gagner une ou deux années de productions, sans plus.

  • Les revenus des agriculteurs français en progrès

    Les revenus des agriculteurs français en progrès

    Klimt1910a                        Le revenu de nos agriculteurs en 2007 (Revenu agicole net par actif publié par Eurostat) s’est amélioré de 7,5% à comparer à une moyenne européeene de 4,7%. Bonne année! Ce sont les prix des productions végétales, des volailles et du lait qui sont la cause de cette embellie. Citons par exemple les céréales : +45%, les graines oléagineuses: +22%, le lait: +7,8%, les volailles: +7,8%. Par contre les prix de l’huile d’olive ont baissé de 20% et ceux de la betterave sucrière de 13%. Les aliments pour animaux ont augmenté de 14%. Les coûts de l’énergie des exploitations agicoles auraient baissé en raison d’une baisse des prix (?) de 1,1% et des consommations de 1,7%.

                       Que nos agriculteurs gagnent bien leur vie, sans subventions ni aides, tels sont nos voeux pour les années futures. On assiste à un nouvel équilibrage des prix mondiaux des produits agricoles et de l’énergie qui n’a rien à voir avec un processus inflationniste. Les économies sur la PAC et les profits des industries pétrolières pourront alors être affectées la recherche et à l’innovation sur des programmes clés de développement. Mais encore faudrait-il que l’administration de la Commission Européenne gagne en réactivité, quand le monde change et passe de l’excédent des jachères à la pénurie sans prévenir.

  • Le Carnet de Commandes industrielles européen se porte bien

    Le Carnet de Commandes industrielles européen se porte bien

    Borinage1952                        Dans une entreprise il est un indicateur très suivi, c’est le Carnet de Commandes. En effet c’est de lui que seront issues les activités futures de l’entreprise et c’est un indicateur qui va déterminer par anticipation les décisions de croissance ou de contraction des heures travaillées et donc des effectifs; c’est le paramètre qui oriente les décisions d’adaptation future en équipements de production; c’est le Juge de Paix de la réussite ou de l’échec du lancement de nouveaux produits; c’est un des indicateurs  de performance essentiels des Equipes Commerciales. Il est une entreprise qui nous préoccupe c’est l’Europe. Est-il possible d’examiner quel est son carnet de commandes?

                        Il existe certaines données partielles répondant à cette question, ce sont les entrées de commandes à l’industrie qui sont publiées par Eurostat chaque mois, avec deux mois de retard seulement. Les données à fin Octobre sont donc disponibles.

                    Examinons ce qui va très bien en variations annuelles du carnet de commandes:

    • Matériels de transport (automobiles, trains, avions) : Zone Euro: +22%; Eu27: +41%. Voilà des chiffres encourageants. Nous ne disposons pas malheureusement de l’analyse par sous secteurs par type de produits et de marchés mais on peut supposer que les trois secteurs sont concernés. Ils traduisent les succès des industries automobiles, ferroviaires (Alstom, Bombardier, etc.) et aéronautiques.
    • Fabrication de machines et d’équipements: ZE:+13,1% et Eu27:+14,2%. Ces chiffres sont à rapprocher de la croissance des commandes de l’industrie allemande qui est de 14,8%.
    • Industrie chimique: ZE:+8,1% et Eu27:+10,6%. Ces chiffres sont, au moins en partie, liés à une augmentation des prix unitaires déterminés par les cours du pétrole.
    • Métallurgie et travail des métaux: ZE:+7,5% et Eu27:+7,8%.

                    Puis viennent les activités qui vont beaucoup moins bien:

    • Industrie textile habillement: ZE:+3,3% et Eu27:+5,8%.
    • fabrication d’équipements électriques et électroniques: ZE:+3,1% et Eu27:+3,5%.

                    L’ensemble des commandes de ces activités est donc en croissance de 10,9% pour la Zone Euro et de 16,6% pour l’Europe des 27. Ces données sont encourageantes pour les futures activités industrielles du premier trimestre 2008.

                    Une analyse par pays montre le dynamisme de la Pologne (+ 61%), de la Lituanie (31,9%), de la Roumanie (+25.6%), de la Tchéquie (+20.5%),  de la Slovaquie (+19.9%), de la Bulgarie (+15.7%), de la Hongrie (+15.4%) et surtout de l’Allemagne (+14.8%). France, Espagne et Italie ont un score autour de 9%, ce qui n’est pas si mal. La Belgique, le Danemark et la Grèce sont à la traîne. Le Royaume-Uni et la Finlande ne veulent pas rendre publics leurs chiffres.

                     Ces chiffres d’entrées de commandes à l’industrie européenne s’inscrivent dans un contexte mondial d’activité de bon aloi. Les Cassandres, souvent françaises, qui bassinent le peuple avec la soi-disant crise de crédit, devraient plus souvent aller dans les services d’Ordonnancement-Lancement des industries pour constater que les affaires tournent, alimentées par des besoins d’infrastructures et d’équipements mondiaux et financées par d’abondantes liquidités.

  • Confiance, confiance…

    Confiance, confiance…

    Absinthe C’est rien que des plantes. C’est sain. Puis non, c’est plus sain, c’est interdit.
    Edf veut rassurer, sur ses capacités à alimenter le marché de l’électricité en France.
    Il est vrai que la dernière vague de froid a mis à mal les certitudes.
    Le parc nucléaire n’a pas permis de faire face aux besoins surdimensionnés par le chauffage électrique, et le déficit de production a atteint 2 %.
    Donc EDF fait passer le message suivant : les importations, et les délestages des clients industriels permettront de passer le cap. En même temps, la construction de 6000 MW supplémentaires (dont 4300 thermiques) permettront d’ajuster les besoins d’ici 2012.

    En réalité, il faut lire ces nouvelles comme suit.
    Le nucléaire est dépassé, les centrales thermiques à flamme sont plus souples et plus réactives.
    Avec la cogénération, d’un bien meilleur bilan au niveau des retombées pour le réchauffement climatique.
    Mais, les compagnies d’électricité ont besoins de faire définir leur cadre.
    La course effrénée au volume a t’ elle un sens ?
    Aucun à proprement parler.
    Fournir le minimum d’énergie pour une civilisation économe est parfaitement réalisable pour une société de production d’électricité.
    Gaspiller l’énergie et l’électricité dans une forme aussi peu efficace que le chauffage électrique à l’heure actuelle n’a pas plus de sens environnemental qu’ écologique.

  • Les analyses du Crédit Suisse très suivies dans les actions pétrolières

    Les analyses du Crédit Suisse très suivies dans les actions pétrolières

    Creditsuisse                   Un analyste du Crédit Suisse, Mark Flannery responsable du Global Oil and Gas Equity Research Team à New York, fait autorité dans les milieux boursiers pour ce qui concerne de la notation des Groupes pétroliers. Un avis positif de sa part peut booster les cours d’une action, un avis négatif s’avère être redoutable, les actionnaires de Total, rétrogradé en Février 2006, s’en souviennent encore. Ses analyses pondèrent fortement les données opérationnelles que sont les productions, les réserves et la pertinence de l’exploration. Il vient de recommander la Société américaine Hess qui prospecte dans le Bassin de Santos sur les côtes du Brésil avec la Société d’Etat Petrobras. Cette zone est une des plus prometteuses en réserves des zones explorées en ce moment. L’action Hess à 98$ en clôture Vendredi 21 Décembre a gagné près de 15$ en une semaine. Cet analyste invite également à la prudence sur les Sociétés impliquées dans les énergies renouvelables subventionnées: "ce que les gouvernements donnent, ils peuvent aussi le reprendre. Le contribuable ne va pas infiniment subventionner les énergies renouvelables." déclarait-il au mois d’Avril 2007.

  • L’Iran éprouve des difficultés avec ses fournisseurs d’essence

    L’Iran éprouve des difficultés avec ses fournisseurs d’essence

    Absinthe26                    Le groupe Suisse Vitol qui approvisionnait l’Iran en produits pétroliers raffinés sur la base d’un contrat long terme aurait décidé de rompre ce contrat pour les années suivantes. La raison ne serait pas politique mais serait économique. Vitol aurait perdu 70 millions de dollars sur ce contrat en 2007. Il assurait 60% environ des importations iraniennes en carburants. Ces importations sont vitales pour le fonctionnement de l’économie iranienne, quatrième exportatrice mondiale de pétrole brut, mais incapble d’assurer le raffinage en quantités suffisantes à sa consommation intérieure. La vente de carburant aux consommateurs privés est limitée à 100 litres par mois. D’après NOZARI, ministre du pétrole ce quota devrait être porté à 120 litres. Il reste donc aux autorités iraniennes, à trouver de nouveaux fournisseurs.

  • La question nucléaire.

    La question nucléaire.

    Electricite La question du nucléaire français vient d’être reposée.
    Avec la dernière vague de froid, le nouveau record de consommation établi à 88 960 MW, le 17 décembre à 19 heures, le triomphe du nucléaire dans la production d’électricité semble tout à fait remis en question.
    Pourquoi ? Parce que la production française est insuffisante, plombée par le chauffage électrique à effet-joule.
    En effet, pendant qu’elle exportait 3500 MW à prix bradés, elle en importait 5100, d’ Allemagne et de Suisse.
    La compagnie RTE mettait en avant, la nécessité… d’économies.

    Le chauffage électrique classique (dit à effet joule) est un reliquat du passé, qui arrange le propriétaire (petit investissement) et pas du tout le locataire (grosse facture), promu pour justifier un investissement nucléaire sur dimensionné.
    On frôle, dans ce dossier, la gabegie complète et totale.
    La pointe de consommation est couverte par les plus vieilles unités de production, les plus polluantes, avec de grosses pertes à la production, des pertes de transports, et un confort final aléatoire.
    L’origine du problème ? Le programme nucléaire a été lancé à une période où la consommation doublait tous les dix ans. Puis patatra, la décennie 1970 vis le plafonnement…
    Aujourd’hui, on est à la croisée des chemins. Le nucléaire français est amorti, une politique d’économies d’énergies est nécessaire, et un déclassement des centrales, joint à une période d’attente longue permettrait de réduire les couts de démantèlement du nucléaire par la baisse de la radioactivité de courte-vie.
    Bien sûr, ça ne règlerait pas le problème de la radioactivité longue, mais elle ne constitue que 10 % du problème.

  • Quiqu’aura la Lybie ? Hein ?

    Quiqu’aura la Lybie ? Hein ?

    Libye A peine notre nouveau ami de toujours le colonel Kadhafi reparti, voila qu’on veut nous le chiper.
    En effet, un autre ami d’hier, la Russie veut aider la lybie à accéder au nucléaire civil, pour dessaler l’eau de mer.
    Bientôt, la Libye sera converti en lac, Kadhafi en lampadaire (sa tête, allumée, guidera son peuple), et la lybie exportera plus d’électricité que de pétrole.
    En effet, on peut se poser la question de la dimension d’un parc nécessaire pour… 6 millions d’habitants.

    Ou alors, il faudra prévoir des pilotis pour les centrales.
    En bref, notre cher président à nous, NS, s’est totalement fait avoir.
    Pour Kadhafi, un politicien roué et retors, qui, il ne faut pas l’oublier a survécu à presque 40 années de pouvoir, c’est la victoire totale et inespérée.
    Finalement, il aura ce qu’il n’aurait même pas espéré au plus fort de la guerre froide.
    Ses centrales.

  • BEUC : BEURK…

    BEUC : BEURK…

    Beuc Sans doute un signe de gastro…
    ça tombe bien, il faudra sans doute moins manger…
    Pour le Beurk (Bureau européen des unions de consommateurs), prix de l’énergie et prix de la nourriture ne vont pas diminuer.
    Le prix de la nourriture est étroitement corrélé à celui des carburants, et les rentes de situation ne vont pas améliorer la situation.
    En gros, le consommateur est mûr pour de grosses augmentations, d’autant que les firmes auront été privatisées.

    Nos élites, néo-libérales en diable, avait donc libéralisé, l’entrée de produits.
    Politique complètement idiote, car, dans certains marchés, la pénurie est mondiale.
    La Russie par exemple, a choisi. Elle a été, pour une fois à contre sens de son histoire de toujours.
    Elle empêche les exportations.
    Sous les tsars, puis sous Staline, on exportait, même en cas de famine. Ce qui relativise aussi la portée de certaines critiques…
    En réalité, cette évolution, aura aussi pour conséquence, un changement de paradigme.
    Bien qu’ énergie et nourriture aient été viré de l’indice des prix, les ménages voient clairement l’évolution.
    Son potentiel explosif et révolutionnaire est évident. Sauf peut-être à C. Lagaffe. Après tout, ils n’ont qu’à manger de la brioche.